Aide pour analyser un vol qui aurait pu ... |
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Parapente Samoens: Puisque tu évoques mes réponses, je t'invite à relire plus attentivement. Nul part il n'est écrit que tu devrais arrêter de voler, je dis juste que tu n'es apparemment pas au niveau de voler en autonomie. Si l'option de voler encadré par un moniteur est une option évidente, je propose aussi des options alternatives qui sont moins onéreuses, mais qui demandent un investissement en temps et en création de lien social. Citation de: Patrick Samoens le 30 Juillet 2016 - 15:44:16 La question première reste : Que fais tu en l'air sans avoir ni les capacités d'analyse, ni la technique minimale pour voler en sécurité ? Le cumul de petites erreurs n'est que le résultat d'une formation clairement incomplète. L'apprentissage 'sur le tas' fonctionne sûrement en baby-foot ou en tricot, c'est beaucoup plus risqué en parapente ! En lisant ce récit, j'ai l'impression que tu n'as pas le niveau de voler seul (même en suivant les 'autres pilotes'). Il te faut compléter ta formation, soit en école, soit en club, soit avec des pilotes expérimentés. |
M@tthieu: Citation de: uintas le 05 Août 2016 - 21:01:47 bonsoir aime-p Ben pas toi en effet, mais y a des gens assez radicaux sur ce forum, je dis pas qu'ils ont tort d'ailleurs, mais conseiller la revente du materiel pour investir dans un stage / an, ou evoquer la pratique d'activité telles que le baby foot ou le tricot, on n'est pas tres loin quand meme. C'est quand meme au minimum, ne plus pratiquer 360 jours par an ! Bref ... le passage en ecole, oui, oui et re oui (je suis passée dans une ecole pres de chez moi aujourd'hui) mais l'option de ne pratiquer que comme ça encore une fois je trouve ça un peu raide, et quelque part un peu contradictoire avec le fait que la progression passe aussi par beaucoup de pratique, de temps investi etc ... Je suis jusqu'à present dans l'option 1, je vais sans doute y rester encore. Merci en tous cas pour ton interet et tes bons conseils Soit tu voles très peu (ce qui semble ton cas pour 20 vols par an) et donc il ne peut y avoir que stagnation (ploufs du matin ou du soir ou conditions laminaires) soit tu veux de la progression, ce qui passe par plus de vols et effectivement tu pourras te mettre dans des conditions plus fortes, plus thermiques. Ce qui te paraît dur, c'est le fait de devoir passer par une école (ça coûte) pour des vols que tu penses sans doute pouvoir faire tout seul. Mais une école te fera faire des exercices en l'air déjà et puis si tu en as le désir, la capacité, l'école te fera aller dans des conditions un peu plus fortes encadré (ce qu'on appelle en général stage perf (1/2 ou 3 selon), bulle voire stage thermique), ce que tu ne pourrais faire seul ou alors avec plus de risques et sans apprendre quoi que ce soit le la mécavol ou aérologie (locale déjà). Donc loin de vendre ta voile ou arrêter de voler, il faut que tu augmentes ta pratique dans un club (avec des pilotes confirmés) ou que tu passes dans une école. L'autonomie, est - pour moi uniquement - non pas la faculté de décoller et atterrir sans encombre sur un site (connu ou inconnu), c'est pouvoir prendre du plaisir à voler sur un site connu ou inconnu dans une aérologie que tu maîtrises et dont tu connais les limites (si ça doit forcir par exemple) avec la forme et le mental du jour (donc pouvoir ne pas sortir la voile ou aller poser si on ne le sent pas / plus pour diverses raisons personnelles et psychologiques). Et ça seule l'expérience peut te le donner. Mais il faut au moins - me semble-t-il 40 heures par an sur des sites variés et dans des conditions différentes pour sentir les choses. Ce nombre dépend bien sûr de chaque personne. Quant aux avis radicaux du forum, tu t'y feras ROTFL |
edae: (@) uintas : les membres du forum disent les choses de façon direct. Il ne faut pas le prendre de façon personnel. Leurs conseils pertinent sont liés à l'activité parapente, qui est une activité complexe. Tu es "le commandant de bord" quand tu es sous ton parapente. C'est donc directement tiré de l'aviation où les procédures sont strictes. |
Triple Seven France: Je suis un chaud partisan de la pratique encadrée (faut pas dire "en école", ça semble dévalorisant) à partir du moment où on fait moins de 20 vols - 20 h par an. Encore plus si on a la chance de trouver une structure avec laquelle on s'accorde bien, dans la communication comme dans les objectifs. Dans la vraie vie, un élève régulier se met à bénéficier de tarifs avantageux sur les stages et journées de vol. Beaucoup d'écoles pratiquent des tarifs dégressifs pour les élèves qui reviennent fréquemment. Certaines structures arrivent à proposer des formules 1 stage + des vols à la carte par la suite. Lorsqu'on devient élève régulier d'une école avec laquelle on a un bon feeling, on en retire plein de bénéfices collatéraux : - un moniteur a un nouveau biplace à essayer ? Il vous appelle et c'est parti pour deux vols pédagogiques gratos, un bi thermique et un bi acro ! - la structure envisage de travailler avec un nouveau modèle d'aile ? Elle va éventuellement vous demander de servir de cobaye pour avoir votre ressenti dessous avant de valider un choix définitif. - on part avec un petit groupe sur un vol-rando, on sait que l'élève régulier est bon marcheur et que ce serait bien pour lui de découvrir la pratique, on a le matos dispo, eh bien on l'appelle tout simplement pour lui proposer la sortie pour rien. - on a un groupe d'élèves réguliers, on voit que la météo est bonne en début ou en fin de saison mais on a pas d'activité commerciale à ce moment, on va leur proposer un truc sur mesure rien que pour eux et à prix plancher pour que ça paye juste les frais. Ça se passe comme ça en beaucoup d'endroits et tout le monde y gagne. Au-delà de ces relations à moyen et long terme, lorsqu'on a une pratique faible c'est en école qu'on fera ses plus beaux vols, les plus longs et les plus détendus. Et qu'on profitera de l'ambiance, des paysages, sans se soucier de l'intendance. Au final on augmentera son volume horaire dans l'année par rapport à une pratique autonome, tout en bénéficiant de débriefings constants et d'apports théoriques renouvelés. On arrivera à faire des choses qu'on ne pourra même pas approcher en pratique isolée. Alors, ça vaut le coup de bien réfléchir avant d'investir dans un équipement et de calculer un budget prévisionnel de ce qu'on risque de dépenser, en incluant les déplacements (carburant, hébergement, nourriture...) et si vraiment on a besoin de devenir "autonome" alors que notre vie ne sera pas centrée sur le parapente. |
chatmalo: Je pense aussi que le plus safe est aussi la pratique en école... Par contre je me met à la place de uintas et à sa place aussi ça me ferait mal de me séparer de mon matos et de perdre la possibilité de voler une fois de temps en temps dans l'année quand enfin mon emploie du temps me le permettrait... Le juste milieu serait peut être des stages où se fait la progression en école une fois par an, peut être même pour les vacances, et de garder le matos pour ne faire que des vols plouf où ca ne craint rien... Reste à être capable de déterminer que ça craint rien... C'est pas forcément facile, vue l'expérience décrite ici... C'est pour ça que bon nombre d'entre nous penchent pour proposer une pratique encadrée exclusivement. Le parapente est un sport où il faut investir suffisamment de temps pour progresser, mais aussi et surtout pour pratiquer en sécurité... |
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