(...) Y-a-t-il un lien génétique entre bouilleurs de cru et parapentistes ?
Mon grand-père faisait son pinard en pays nantais, une piquette infâme qui faisait des trous dans les bottes quand il pissait de travers (il cultivait du Noa et du Baccho). C'était si dégueulasse qu'il distillait presque tout mais le tord-boyaux obtenu rendait aveugle, une sorte de gnôle pour Tontons Flingueurs.
Ce qui m'amuse dans ce débat, c'est la contrepèterie évidente dans l'expression "
bouilleur de
cru". Ma grand-mère était un dragon et mon grand-père filait doux mais comme tous les mecs de son époque qui avaient plein de mômes il dormait à l'hôtel du cul tourné et il allait "au cirque" de temps en temps, entendez par là qu'il allait tirer son coup chez la mère Tatezy. A ma connaissance il resta toujours fidèle à ma grand-mère.
C'était aussi un sacré buveur quand il picolait avec des copains, comme tous les poilus dopés à la gnôle frelatée qui étaient restés intoxiqués. Etonnez-vous que son petit-fils préféré devenu sa petite fille ait dans ses gènes un penchant pour la bonne bière, le bon vin, le Génépi, la Mirabelle, la Williamine, le Slivovice, le Becherovka, le Limoncello et autres merveilles qui font voir la vie en rose.
J'ai en ce moment un vieux marc de Savoie pas triste, héhéhé... à la bonne vôtre !