piloté activement pour éviter la fermeture
Tout à fait ; j'étais encore en hiver avec un pilotage à 200g ; il évident que l'aérologie a complétement changé ; j'ai rajouté 200g de chaque côté.
Néanmoins cette fermeture je ne l'ai absolument pas vu venir ; pas d'allègement dans les commandes ; je n'étais ni dans une ressource ; ni dans une abattée ; en vol droit sans rien de spécifique avec un léger contact.
(re)prendre des marges de sécurité
Si si si j'ai ressorti mes marges et je décollerai plus tôt.
Je me suis fait un petit 40 minutes à 13h30 ; c'est clair le printemps est là.
Le phénomène le plus marquant c'est l'apparition d'une brise beaucoup plus forte.
Le décollage ressemblait à une manche de la PWC.
L'atterrissage est désormais bien sec et thermique ; j'ai repris un bon 50m en finale ; c'était bien enroulable !
peut aussi créer des amplifications locales, des ventres d'onde...
Effectivement, c'est la réflexion que je me suis fait en lisant une thèse sur la modélisation et la détection des cisaillements sur l'aéroport de Nice.
C'est en lien avec les équations de Navier-Stokes et l'impossibilité à petite échelle de négliger certains termes qui peuvent générer des perturbations locales.
A gauche du décollage après le rideau de sapins ; la falaise fait un décrochage vers l'intérieur pour s'ouvrir sur une zone bien à l'Ouest devant un champ (où se cache un chamois l'hiver). On peut l'utiliser pour se faire catapulter en dynamique pour sauter dans le thermique qui part du champ.
C'est en observant Maxime Pinot ressortir du décollage que j'ai compris le truc.
Pour conclure le printemps : méfiance !