Aussi pour ceux qui ont eu le privilège de voler près de hauts sommets, ont pu constater que la vitesse de vol (air & sol) et bien supérieure à celle de nos vols classiques. On parle d'une augmentation de 2km/h par tranche de 1000m. On pourrait alors ressentir moins les effet de la brise en haute altitude, sinon aimer en avoir pour éviter de faire un cratère.
Tout à fait. Au fur et au mesure que l'altitude augmente, la pression baisse. La vitesse qui est une fonction du poids (qui reste constant), de la trainée parasite et de la force aérodynamique, augmente. La trainée parasite augment au carré, donc elle devient proportionnellement de plus en plus importante - on perd un petit peu en finesse. La vitesse décrochage augment également - à une certaine altitude le domaine de vol disparaît complètement et la vitesse de décrochage est la vitesse de fermeture. La variation est linéaire aux altitudes auxquelles on a l'habitude de voler - mais à partir de 5000m-6000m et plus elle devient de plus en plus importante.
Salut,
Quand la pression baisse, la TAS (true air speed) augmente, mais pas l'IAS (idicated air speed). La répartition de pression autour de l'aile en Pascal reste la même car comme tu le dis, le poids du pilote ne change pas. Il faut donc la même force pour le faire voler, quelque soit l'altitude.
Les trainées sont toutes au carré de la vitesse...IAS, ça ne change donc pas. Et du coup, la finesse reste la même (or effet Reynolds ou Mach).
La vitesse de décrochage IAS ne change pas (c'est pour ça qu'on utilise cette vitesse en avion, en plus du fait que c'est ce qui est donné directement par un Pitot...).
Il n'y aura pas de fermeture si tu montes très haut.
La limite "haute" en vitesse pour les avions vient du fait que plus la TAS est élevée, plus on se rapproche du régime supersonique. Sur les avions de ligne, cela peut-être un problème sur les conceptions anciennes où l'aile/stabilité ne supporte pas du tout d'approcher Mach 1. C'est moins le cas avec les modèles les plus récent. Il y aussi (principalement) une limite de puissance des moteurs, où la baisse de pression les rends moins performant et ils ne peuvent plus tenir la vitesse une vitesse IAS au dessus du décrochage.
Pour en revenir au parapente, tant qu'on reste bien en dessous de Mach 1, il n'y a pas de raison que ça ne vole pas... En général les finesses commencent à en prendre un coup à partir de Mach 0.7 ~ 0.8. Antoine a donc encore un peu de marge...!
Bon c'est un peu HS désolé...