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Forum de parapente

29 Mai 2024 - 04:13:40 *
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Question: En vol en parapente, j'ai peur en conditions thermiques et/ou en conditions ventées et/ou quand il y a des gros nuages et/ou quand c'est turbulent.  (Votes clôturés: 29 Septembre 2010 - 08:09:49)
Jamais. Je n'ai pas de peur. - 2 (1.4%)
Rarement. Faut vraiment que je sois en permanence à la limite. - 17 (12.3%)
Parfois. Dans les situations tendues. - 76 (55.1%)
Souvent. Si ça bouge trop. - 38 (27.5%)
Très souvent. Dès que ce n'est plus du plouf ou de la restit. - 4 (2.9%)
En permanence. Je vole la peur au ventre. - 1 (0.7%)
Total des votants: 111

Pages: 1 ... 4 5 [6] 7   Bas de page
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Auteur Fil de discussion: PEUR !  (Lu 48608 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
poldof
Invité
« Répondre #125 le: 29 Septembre 2010 - 11:49:11 »

Pour moi, la peur est un signal d'alerte animal, c'est la perception d'un danger, cela me dit qu'il va falloir que je me concentre totalement sur ce qu'il y a à faire. Si mes capacités techniques et mentales ne suffisent pas ou si le jeu n'en vaut pas la chandelle, je renonce. S'il est impossible de renoncer, je me mets en "mode survie" pour gérer la situation et surtout ne pas faire de faute.
Pas toujours complétement vrai.
La dernière fois que j'ai eu la trouille, c'était lors de mon premier essais d'une mini-voile. La vitesse me faisait peur alors qu'il n'y avait pas de danger.
Mon "cerveau animal" percevait un danger imaginaire parce qu'il se trouvait dans une situation inconnue.
Là où tu as raison, c'est qu'il est possible dans une certaine mesure de ne pas sombrer dans la panique, de passer en "mode survie" de mettre de côté le cerveau animal et cette trouille pour laisser le "cerveau intelligent" travailler au mieux.
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flaille
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WWW
« Répondre #126 le: 29 Septembre 2010 - 12:03:10 »


En tout cas, il me semble que pendant de trop nombreuses années, évacuer le sujet en le niant a fait du tort à presque tout le monde. Pourvu que ça change...
penses-tu que ce déni soit dû à un phénomène de groupe?
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surfair
Invité
« Répondre #127 le: 29 Septembre 2010 - 12:20:54 »

Oui.
Un des angles d'attaque sous lequel je vois le truc c'est que le parapente est formaté sur un schéma sous-jacent préhistorique.
Les minables performances des débuts impliquaient qu'il fallait se mettre dans des aérologies démoniaques pour rester en l'air. Donc le vol libre était une affaire de guerriers et il était hors de question d'accepter de faire place à l'évocation de la peur.
Cette attitude s'est propagée tout au long des générations de pilotes, même si nos conditions d'évolution dans la masse d'air ont bien changé, ainsi que les qualités requises (qui sont plutôt tout en finesse et en technicité actuellement) pour faire un bon pilote.

Mais l'attitude globale du groupe reste terriblement pesante sur l'individu. Et, une fois de plus, au détriment de tous.
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Mathieu
Invité
« Répondre #128 le: 29 Septembre 2010 - 23:40:05 »

Deux extraterrestres ne connaissent pas la peur (1,4 %). Là comme ça tout de suite je ne vois pas grand chose à en dire (si vous avez des idées...)

Je comprends pas trop ta remarque, il me semble qu'on a réalisé dans la discussion que c'était lié à une question de définition. Niko a même dit qu'il aurait bien voté "rarement" sans l'assertion qui suivait. Pour moi ce serait "parfois" si on parle plutôt de stress ou de tension. M'enfin pour toi si on utilise un autre terme que peur c'est parce qu'on veut se cacher qu'on a peur, donc je vois plus trop quoi dire... Euh, au pif... J'ai peur?  Mr. Green

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Seb26
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« Répondre #129 le: 30 Septembre 2010 - 03:17:51 »

Bon, j'avais répondu comme la majorité silencieuse, et je vais me livrer un peu pour étayer le débats (et ayant du mal à synthétiser ces brefs instants sans exemples).
Les deux seuls fois où j'ai vraiment eu peur c'était lors de décos:
En jeune padawan et voulant faire un vole montagne, je descends dans la pente car il y a trop de vent au sommet. On étale dans une pente très soutenue, je gonfle mais préfère refuser le déco: la voile se repose mais bien de travers. Là, mauvaise analyse du jeune pilote: pas de problème, je la regonfle de la où elle est et elle reviendra sur ma tête. Vent fort et rafaleux, pente très soutenue, voile sur le coté: deux par deux il n'y aurait pas eu de soucies mais les trois ensemble ça à frôlé l'accident: une rafale commence à charger la voile, effet spi sur le coté, difficulté à allé vers la voile pour la décharger et aucune possibilité de la mettre en drapeau via les freins (il aurait fallu plusieurs tours). Du coup, je vais vers elle en attrapant tout ce que je peux, une pensée me traverse l'esprit "N'est-t-il pas possible de me décharger de ce chiffon": grosse peur à partir de ce moment. Bref, je cours vers la voile sans réussir à la stopper: impossible de refuser le vol, mieux vaut l'accepter: j'arrête de tenter de remonter la pente et part travers pente pour repasser sous la voile: la voile monte et je vole, ou plutôt j'ai un demi tour de twist sous une demi aile a un mètre du sol. L'aile garde à peut prés son cap et se regonfle (merci Huapi). En regardant derrière moi, je vois que je vais vers un éperon rocheux. Se détwister ou agir: agir. J'effectue un quart de tour sellette à la main, en attrapant l'élévateur au dessus du twiste (attraper seulement les D ou le frein auraient sans doute été plus sûr). Bref, je me dirige maintenant vers la vallée, me détwiste, rejoint l'épaule où mon pote s'est refait et zérote pendant dix minutes le temps de me calmer avant de réussir à monter le rejoindre...
Plus récemment, sur un déco bien alimenté avec un légère cassure: quelques pilotes attendent que ça se calme, je me dis que ça passe et déplie, tente un déco en pseudo cobra mais l'aile monte vite et lors de la tempo je quitte le sol à moitié twisté. Dans le flux plus verticale, la voile demande plus de vitesse et aimerais un peu plonger. Je commence à lui rendre la main mais je n'ai pas encore envie de percuter dans le rappel pendulaire (la cassure est pas très haute). La peur de l'impact au ventre, je tourne la tête pour voir la marge que j'ai: ça va passer mais faut pas trop la laisser plonger non plus. j'adapte mon pilotage, m'écarte du relief et enchaine avec un petit vol thermique.

Mis à part ces deux exemples (ou jokers comme certains pourraient les appeler) je n'ai jamais vraiment ressenti de peur en volant et vous rejoint dans la recherche lexical:
 - Peur irrationnel (ou provenant d'une logique trop rationnel dans mon cas):
Se trouver très haut au dessus d'un massif nous fait nous sentir tout petit face à l'immensité de notre aire de jeux mais cela ne m'a jamais procuré une quelconque peur ou appréhension ou autre.
   Mon premier 360: avec pas mal de gaz au dessus de Luchon, c'était une bonne occase d'engager des premiers 360. J'enfonce la commande, ça tourne comme d'hab, un peu plus de commande, un virage un peu plus prononcé, et d'un coup ça commence à envoyer des watts. La peur m'a fait tout relâcher: mais jusqu'où ça va envoyer??? En fait l'accélération est transitoire et assez brève mais le cerveau extrapole: si l'accélération continuait comme ça, ça deviendrait trop violent, d'où la peur infondée. C'est maintenant une manœuvre que j'apprécie mais que je fais peu (usure de la voile...).
 - Appréhensions:
Ce n'est pas la peur au ventre mais on a conscience que les choses pourraient mal se passer; on en a conscience, on les envisages mais on ne sais pas si ça arrivera. J'aime bien voler en étant maître de tous les éléments mais il y arrive qu'il aie une part d'incertitude dans l'aérologie réelle d'un lieu...
   Mon premier exemple se passe chez surfair et concerne ma première (et unique pour le moment) cascade d'incidents: Lors d'un tour du bocal, j'étais allé voir si le thermique de l'antenne était si malsain que ce qu'on en disait... Avec encore aucun SIV à mon actif et une nouvelle voile, j'ai eu droit à une belle fermeture sur une aile, puis l'autre, puis l'autre... Et j'ai sérieusement pensé au secours. J'ai pas eu "peur" (la voile à finie par se ré-ouvrir, je suis allé voir ailleurs) mais le seul fait de penser sérieusement à sortir le secours entraine une certaine appréhension (je n'ai pas l'occasion de le sortir souvent ne volant pas avec une voile de compétition).
   Un autre exemple concerne l'évolution de la nébulosité: j'avais déjà eu l'occasion d'en parler lors de mon récit sur mes vols dans les dolomites cette été mais quand il n'est plus possible d'évaluer la hauteur de nuage et qu'on a l'impression que ça se soude (qui plus est dans un lieu que l'on ne connait pas) on envisage que ça peut dégénérer. On ne sait pas dans combien de temps ça risque de partir en co****** et même si ça va vraiment dégénérer mais on sait qu'il y a un risque (cette fois là j'étais allé me poser pour voir l'évolution, ie les nuages se disloquer). Il n'y a pas peur mais appréhension d'une possible évolution de la situation. Ceux qui y croit un peu plus peuvent attendre un peu trop et constater que la situation à trop évoluée alors qu'ils sont encore en l'air. pour ceux là, cela pourrait être une réelle peur, en repensant à l'expérience d'Ewa et des autres...`
   Il y a aussi les aérologie pourries ou on s'y met en se disant que ça ne sera pas top mais pas vraiment pourrie (elle est où la combe à Piwi??). Mon plus récent exemple concerne la compète de la Mure. Pour aller chercher le grand Férand, je me dis qu'il n'est pas nécessaire d'assurer le plein et qu'en se jetant sur les faces sud de l'Obiou (un peu sous la brise) ça va remonter tout seul en ligne droite. Après m'être jeter derrière la crête au dessus de Courtet (bien en dessous de la crête de l'Obiou) je me suis trouvé un peu con: Décors très minéral, aérologie un peu anarchique, avec les autres qui transitent tranquillement à la crête et des possibles bulles qui pourraient venir foutre le bordel dans ma voile. On a pas peur, on sais que des bulles teigneuses peuvent nous frapper, mais on ne sait pas vraiment jusqu'où leur pugnacité pourrait nous entrainer... Finalement rien de violent ne survient et je noyaute un truc un peu plus loin pour rejoindre les autre à la crête. Le soir, quand j'apprends qu'il y a eu un secours près du grand Férand et qu'elle a posé en plaine falaise j'y repense: j'étais près à une aérologie exigeante, mais si elle avait été trop violente pour moi que serait-il devenu?: secours. Mais faire secours dans un tel lieu ne résoud pas tous les problèmes, ce n'est pas une jolie forêt. Peut être aurais-je-du ressentir de la peur alors que mon analyse (voyant le secours comme salvateur d'un possible gros sketch) n'a entrainé qu'un peu d'appréhension...

En résumé:
Si on omet les appréhensions qui ne sont pas vraiment des peurs mais des alertes bénéfiques pour voler en toute sécurité car elles nous préviennent qu'un danger existe et nous permettent d'adapter notre vol face à ce danger/risque, je dirais qu'il y a trois cas de peurs en pratique parapente:
 - La peur irrationnelle: On a peur mais cette peur n'a aucun fondement. Il faut arriver à se détacher de cette peur pour voler plus serein car elle n'a aucune raison d'être...
 - La peur instantanée: Comme mes exemples de déco ou lorsque qu'en enroulant un thermique le long d'une paroi on se demande si ça va passer lorsqu'on se retrouve face à la falaise: pour les décos, bien faire attention à l'accumulation de facteurs aggravant, pour le reste garder des marges correctes.
 - La peur de la situation: Je ne l'ai pas vraiment ressenti (voyant le secours comme un garde-fou) mais suite à la rédaction de mon dernier exemple, je pense qu'elle devrait être mentionnée: Quand apparaît un doute sur notre capacité à gérer l'aérologie et que le secours ne pourrait résoudre la situation (absence d'arbres, d'alpages, de prairies...). Ici, le remère à la peur et une meilleur anticipation pour éviter ces situations pourries...

« Dernière édition: 30 Septembre 2010 - 03:23:52 par Seb26 » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Aurelien
Invité
« Répondre #130 le: 30 Septembre 2010 - 08:07:30 »

Ugh
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kaiser38
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« Répondre #131 le: 30 Septembre 2010 - 09:15:54 »

Citation
Mon plus récent exemple concerne la compète de la Mure. Pour aller chercher le grand Férand, je me dis qu'il n'est pas nécessaire d'assurer le plein et qu'en se jetant sur les faces sud de l'Obiou (un peu sous la brise) ça va remonter tout seul en ligne droite. Après m'être jeter derrière la crête au dessus de Courtet (bien en dessous de la crête de l'Obiou) je me suis trouvé un peu con: Décors très minéral, aérologie un peu anarchique, avec les autres qui transitent tranquillement à la crête et des possibles bulles qui pourraient venir foutre le bordel dans ma voile. On a pas peur, on sais que des bulles teigneuses peuvent nous frapper, mais on ne sait pas vraiment jusqu'où leur pugnacité pourrait nous entrainer... Finalement rien de violent ne survient et je noyaute un truc un peu plus loin pour rejoindre les autre à la crête. Le soir, quand j'apprends qu'il y a eu un secours près du grand Férand et qu'elle a posé en plaine falaise j'y repense: j'étais près à une aérologie exigeante, mais si elle avait été trop violente pour moi que serait-il devenu?: secours. Mais faire secours dans un tel lieu ne résoud pas tous les problèmes, ce n'est pas une jolie forêt. Peut être aurais-je-du ressentir de la peur alors que mon analyse (voyant le secours comme salvateur d'un possible gros sketch) n'a entrainé qu'un peu d'appréhension...

humm, ca me rappelle quelque chose ca ! c'était bien pourri sur la crête au dessus vers 2000m, des cisaillements sacrément violent qui m'ont occasionné deux belles fermetures. C'est la première fois ou j'ai bien flippé et comme disais mon collègue, c'est des moments où "avec une olive dans le cul tu fais 1l d'huile..."
Et j'ai pensé la même chose, faire secours la, au dessus d'un immense pierrier raide, moyen. Et en plus j'étais à cet endroit ci, pas très haut par rapport au sol (peut être 100-150m). J'ai lu aussi le récit de la personne qui a fait secours la bas le dimanche, ca craint...

La peur reste tout de même lié à la maitrise technique de son parapente, ou de ses skis ou autre. Dans un couloir très raide, Tardivel ne ressent pas la même peur qu'un skieur lambda. La ou l'un serait tétanisé, le pro sera simplement concentré et stressé, mais n'aura pas "peur".

La plupart des bons pilotes qui était en compét à courtet n'avais surement pas peur, moi oui après ma deuxième fermeture. Je me suis vite barré en vallée

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Carpe diem !


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« Répondre #132 le: 30 Septembre 2010 - 12:29:11 »

Je comprends pas trop ta remarque, il me semble qu'on a réalisé dans la discussion que c'était lié à une question de définition. Niko a même dit qu'il aurait bien voté "rarement" sans l'assertion qui suivait. Pour moi ce serait "parfois" si on parle plutôt de stress ou de tension. M'enfin pour toi si on utilise un autre terme que peur c'est parce qu'on veut se cacher qu'on a peur, donc je vois plus trop quoi dire... Euh, au pif... J'ai peur?  Mr. Green

Pareil ...
Une autre réflexion me va bien : la peur est également proportionnelle au niveau de maitrise/confiance, ...
Ce qui me va bien aussi c'est que sur 136 votants on soit une infime minorité à etre dans ce cas là, ... un chiffre de 10 % aurait pu etre inquiétant, ... mais là, 1.5% c'est peut etre aussi à mettre en perspective avec les niveaux de pratique, le nombre d'heure de vol, le niveau d'engagement, le matériel etc, ...

Tiens, du coup je vais lancer un sondage :p
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Mathieu
Invité
« Répondre #133 le: 30 Septembre 2010 - 13:07:02 »

Dans mon cas, je crois pas que ce soit une question d'engagement, de matos ou autre. Par contre je crois qu'un pilote qui a une pratique en adéquation avec son niveau et qui ne laisse pas trop de place à l'irrationnel  n'aura sans doute pas peur en vol (dans le sens où moi je l'entends, vu que dans le sens de Surfair on peut pas y couper  Mr. Green ).

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surfair
Invité
« Répondre #134 le: 30 Septembre 2010 - 14:41:15 »

Super intéressant tout ça, y compris l'intervention bien complète de Seb.
N'est-ce pas qu'il est malsain ce thermique ? Mr. Green  !

Comme ça dure dans le temps, je ne me rappelais même plus que c'était vous, Mathieu et Niko, qui n'avez jamais peur.
Pour répondre : non, je ne crois pas que la peur soit une question de définition. Sur ce genre de concept largement partagé, si on part sur des histoires de définition c'est qu'on cherche à finasser (c'est ce que je crois parce que c'est souvent ce que je pratique...).
Par exemple, si tu me demandes si telle voile est "maniable" et qu'elle ne l'est pas vraiment, je vais commencer à finasser en te disant "ça dépend ce qu'on entend par maniabilité... tu définis ça comment ? etc). Si par contre elle l'est clairement, je vais te répondre direct "Ah oui ! ou Nickel ou C'est le feu" et je vais développer...
Alors sur la peur, si on commence à demander ce que c'est que la peur, soit on veut finasser par refus de s'appliquer le terme, soit on veut des précisions car on ne connait pas la peur.

Je répète que je peux sans problème croire cette dernière hypothèse. Pourquoi n'y aurait-il pas des gens qui ne connaissent pas la peur ? Moi je la connais, vous vous ne la connaissez pas, c'est là que je suis un peu coincé pour aller plus loin...

De même que des concepts comme "débrancher le cerveau", moi ça me dépasse, j'en suis incapable.
Et si la peur est irrationnelle et émotionnelle, ne plus avoir de cerveau ne la supprime peut-être pas.
Quant à ne pas laisser place à l'irrationnel, si tu es sujet à l'irrationnel je ne vois pas trop comment ne pas lui faire place.
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jpm31
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« Répondre #135 le: 30 Septembre 2010 - 15:07:55 »

Moi j'ai peur en parapente, la plupart du temps (et beaucoup plus qu'en escalade). Il y a cependant des degrés et quelques vols ou moments de vol où je suis parfaitement serein mais c'est rare.
Quand je monte au déco, je suis rarement détendu, et quand je fais du vol rando en famille dans des endroits que je ne connais pas, je suis tellement dans l'appréhension que ceux qui m'accompagnent (non-volants) me trouvent fermé et peu disponible.
C'est aussi dû à mon type de pratique: je fais des petits cross en solitaire, au petit bonheur la chance, et sans avoir un gros bagage technique ou une bonne connaissance des lieux. C'est un peu flippant, mais les autres formes d'activité (soaring, vol sur site), ont tendance à m'ennuyer à la longue. Finalement, c'est la peur elle-même que je recherche, et je ne suis jamais aussi satisfait que quand je me suis fait chahuter et que je suis passé quand même. Si je n'avais pas peur, je ne suis pas sûr que je ferais du parapente.
Evidemment, il faut que cela reste un peu contrôlable. Je ne cherche pas la panique totale, ni d'ailleurs l'appréhension diffuse liée à des aérologies foireuses (ni violentes ni rassurantes). A la rigueur, je préfère la baston déclarée à une aérologie que je ne comprends pas, inconsistante.
La peur et le bonheur de tracer sa route vont chez moi de pair alors j'accepte la première tant qu'elle est supportable.
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Mathieu
Invité
« Répondre #136 le: 30 Septembre 2010 - 15:49:21 »

OK Surfair, je vois mieux ce que tu veux dire.

En fait, je crois que pour moi la différence entre peur et p. ex. tension ou stress se situe vraiment au niveau rationnel/irrationnel. Je me souviens par exemple, un jour où je faisais de la spéléo, d'avoir eu peur de manière presque panique dans un petit goulot où j'avais un bras devant moi et l'autre derrière, sans arriver à le repasser devant et avec les épaules bien engagées. Ensuite je me suis calmé et raisonné en me disant que de plus gros étaient déjà passés par là, et bien sûr c'est passé.

Dans le même style, j'ai un pote qui a de grosses appréhensions quand il a bcp de gaz ou quand il y a un nuage un peu joufflu dans le même ciel que lui (suite à une visite de la ouate il y a qq années). Pour moi c'est clairement de la peur, alors que le fait d'être tendu dans un passage difficile me parait ressembler plus à de la concentration qu'à de l'appréhension.

Concernant la place qu'on laisse à l'irrationnel, je ne dis pas qu'on puisse la contrôler, c'est même clair qu'on ne maîtrise pas ça et qu'on n'est pas égaux devant l'irrationnel...

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WWW
« Répondre #137 le: 01 Octobre 2010 - 09:17:10 »

salut !


J'ai fait un poil de ménage... c'est tout parti au Flood.
Le ménage a été fait de façon arbitraire, imparfaite ... mais sans peur de vos réaction Tire la langue

http://www.parapentiste.info/forum/index.php?topic=16030.0
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Pas de support par MP. Utilisez http://www.parapentiste.info/forum/le-chant-du-vario-b53.0/
Citation de: Bernard Werber
"L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir"
dawa grup
Invité
« Répondre #138 le: 02 Octobre 2010 - 14:38:29 »

Finalement, c'est la peur elle-même que je recherche, et je ne suis jamais aussi satisfait que quand je me suis fait chahuter et que je suis passé quand même. Si je n'avais pas peur, je ne suis pas sûr que je ferais du parapente.

ça c'est pas con !
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Paragliding old bag
Invité
« Répondre #139 le: 02 Octobre 2010 - 18:23:22 »

Références,

Il y a des gens qui se shootent (ou se stimulent) à l'adrénaline, et il est vrai que c'est un grand bonheur quand on a réussi à vaincre sa peur et à passer.
Paul Preuss (1886-1913) avait décidé de toujours redescendre par où il était monté. Il est mort très jeune.
Eugen Guido Lammer (1863-1945) allait se mettre dans des situations infernales, le danger l'excitait et le rendait frénétique. Son aventure dans la face W du Cervin avec le sauvetage de Lorria, puis son séjour au fond d'une crevasse, n'avaient pas altéré son moral : "cela ne peut pas être suffisamment mauvais pour m'empêcher de continuer". Lammer est mort dans son lit, à un âge respectable.
Jean Mermoz (1901-1936) serrait les fesses le jour où il ouvrit une route aérienne entre Dakar et Recife, par le Pot au Noir... et puis un jour son Oiseau Blanc ne s'est pas posé.

Corinne se fait parfois très peur, sur un "cocodéco" ou avec un vent défavorable, mais jusqu'ici elle est toujours passée, parfois à l'arrache et le plus souvent parfaitement, dans le créneau.

Il y a comme ça des gens qui ne cherchent pas forcément le danger ou la peur, mais qui ont besoin de se mesurer avec eux-mêmes, de se lancer des défis. Tous les sports dits "de risques" répondent peu ou prou à cette problématique.
Cela dit je ne méprise pas les gens qui jouent au ping-pong, au volley, au golf ou à la pétanque.

Ugh !
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La Brune
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« Répondre #140 le: 02 Octobre 2010 - 19:16:25 »

Il y a comme ça des gens qui ne cherchent pas forcément le danger ou la peur, mais qui ont besoin de se mesurer avec eux-mêmes, de se lancer des défis. Tous les sports dits "de risques" répondent peu ou prou à cette problématique.
Cela dit je ne méprise pas les gens qui jouent au ping-pong, au volley, au golf ou à la pétanque.

Désolé POB, mais je ne suis pas d'accord avec toi! C'est peut-être valable pour un certain nombre de personnes (pour en connaitre le nombre approximatif, ça pourrait être une bonne idée de sondage: "pour quelle raison profonde avez-vous attrapé le virus du parapente?")... mais pas pour tous.

Perso ce que je recherche dans le parapente, et dans les sports en général, ce sont ces "instants parfaits" où tout devient facile, où tu n'as plus aucunes pensées parasites et où ton corps semble agir sans plus ressentir ces barrières que sont habituellement la fatigue, la douleur, le doute et le stress.... sans pour autant que se soit de l'euphorie qui te fait oublier (ou négliger) tes limites, et te fait faire des conneries par manque d'analyse. Juste des instants éphémères de concentration/relaxation durant lesquels en escalade la pesanteur semble ne plus exister, en montagne la fatigue n'existe plus, en tir tu enchaines les tirs parfaits.... etc.... Tu sais toujours parfaitement ce que tu fais, simplement tu es uniquement et incroyablement vivant, dans un corps que tu sens répondre au micro-poil à tes ordres comme une mécanique parfaitement huilée... Difficile à expliquer à quelqu'un qui n'a pas connu ça   hein ? .... Ceux qui l'ont déjà vécu me comprendront....

Oui, une petite poussée d'adrénaline n'est pas désagréable de temps en temps, pour peu qu'elle reste limitée. Mais ce n'est vraiment pas ce que je recherche en volant....
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Recherche plumes et goudron pour dédicace au responsable des prévisions météo locales....
kaiser38
Invité
« Répondre #141 le: 02 Octobre 2010 - 22:18:25 »

Citation
Perso ce que je recherche dans le parapente, et dans les sports en général, ce sont ces "instants parfaits" où tout devient facile

Le fameux "perfect moment" du père Donard ! Sourire

C'est aussi ce que je recherche dans les activités que je pratique, la banane après une descente en VTT, ou tu as roulé vite, sur un single, sans jamais être au dessus de tes limites, en totale maîtrise, ou la banane, après une belle pente gavée de neige en ski, ou tu as enchainé les virages que tu veux, jumper les rochers que tu voulais.

En parapente, ca peut-être simplement la récompense d'un beau plouf après en avoir chié pour monter.

Dans tout ces exemples, l'adrénaline et le stress ne sont pas forcément au rendez vous. On pratique aussi ce genre de sport pour se sentir parfois en dehors du monde, se déconnecter complètement de la réalité pendant quelques instants, loin du quotidien

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« Répondre #142 le: 02 Octobre 2010 - 23:07:27 »

 salut !
ces "instants parfaits" où tout devient facile, où tu n'as plus aucunes pensées parasites et où ton corps semble agir sans plus ressentir ces barrières que sont habituellement la fatigue, la douleur, le doute et le stress.... sans pour autant que se soit de l'euphorie qui te fait oublier (ou négliger) tes limites, et te fait faire des conneries par manque d'analyse. Juste des instants éphémères de concentration/relaxation durant lesquels en escalade la pesanteur semble ne plus exister, en montagne la fatigue n'existe plus, en tir tu enchaines les tirs parfaits.... etc....
Réaction physiologique bien connue des médecins, particulièrement des médecins sportifs. Cela s'appelle la production d'endorphines, qui est souvent une suite logique post-adrénaline.
 prof
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Tu t'entêtes à tout tenter, tu t'uses et tu te tues à tant t'entêter...
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« Répondre #143 le: 03 Octobre 2010 - 08:21:15 »

salut !
ces "instants parfaits" où tout devient facile, où tu n'as plus aucunes pensées parasites et où ton corps semble agir sans plus ressentir ces barrières que sont habituellement la fatigue, la douleur, le doute et le stress.... sans pour autant que se soit de l'euphorie qui te fait oublier (ou négliger) tes limites, et te fait faire des conneries par manque d'analyse. Juste des instants éphémères de concentration/relaxation durant lesquels en escalade la pesanteur semble ne plus exister, en montagne la fatigue n'existe plus, en tir tu enchaines les tirs parfaits.... etc....
Réaction physiologique bien connue des médecins, particulièrement des médecins sportifs. Cela s'appelle la production d'endorphines, qui est souvent une suite logique post-adrénaline.
 prof

Ben encore une fois non!!! Because ces instants magiques ne sont pas liés à un stress ou une peur, ni à aucune montée d'adrénaline (au contraire, l'adrénaline casse la magie de ces instants.....). Pour te donner un exemple, j'ai fait la connaissance de ce phénomène en  marathon canoë (42 kil sur eau plate, pas le genre de trip à te gorger d'adrénaline...), puis la 2ème fois en montagne sur la traversée des pentes de la Brenva (pour les connaisseurs, pas le genre d'endroit où se faire une frayeur). La production d'endorphines??? Oui, peut-être... Mais pourquoi à ce moment précis, pas avant ni après, sans raison précise (ce n'est pas plus dur, ni moins dur non plus, on n'a pas plus mal, ni moins.....). Comment est-il possible que cela puisse être dû aux endorphines alors que j'ai déjà connu un de ces instants en escalade au pied de mon premier bloc de la séance, même pas encore échauffé, donc sans aucune raison pour mon corps de sécréter des endorphines??? Et pourquoi la moindre petite chose vient rompre cela, si ce sont les endorphines???? Pour ma part, je pense plus à un état d'esprit et de relaxation.
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kaiser38
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« Répondre #144 le: 03 Octobre 2010 - 12:04:28 »

la brune,


si tu peux trouve toi le bouquin de christophe moulin "solos", dans le chapitre que je lisais hier, il décrit la même chose dans son ascension en solo hivernal de l'olan

a+
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« Répondre #145 le: 03 Octobre 2010 - 12:59:58 »

Salut et fraternité,

Si j'ai bien compris La Brune, en lisant de la même manière, il faudrait mépriser les gens qui jouent au ping-pong ou au volley ?  Mr. Green
Tsstsstss...
Quand j'écris :
Citation
Il y a comme ça des gens qui ne cherchent pas forcément le danger ou la peur, mais qui ont besoin de se mesurer avec eux-mêmes, de se lancer des défis.
il ne faut pas y lire une quelconque généralisation.
Quand j'écris :
Citation
Tous les sports dits "de risques" répondent peu ou prou à cette problématique.
je n'écris pas que tous les pratiquants de sports de risques ressortent de cette problématique, ce qui serait totalement idiot.

Il faut mieux me lire.

Personnellement je n'aime pas le danger, je n'aime pas me faire des chaleurs, je n'aime pas sentir que mes os risquent de faire des petits et la spéléo en costume de bois ne me tente pas du tout.
Je n'ai jamais eu un moral lammerien et je n'aime pas les cocodécos. (*)
Le parapente, j'en rêvais dans ma jeunesse, quand je me cassais les genoux et la colonne vertébrale en redescendant des montagnes mais ce n'était pas inventé.
Maintenant le parapente est sûr, fiable, redescendre des montagnes en volant est un plaisir géant, voler sur site ou en cross est aussi un plaisir géant.
J'ai parfois les jetons en parapente, comme en haute montagne, comme sur la route, mais avec de la concentration je peux dominer la peur et garder la tête froide pour ne pas faire de faute. Il n'y a pas de plaisir supplémentaire après, pas non plus de grosse grebelée à ne pas pouvoir mettre un suppositoire à un mammouth.

- - - - -
On peut pratiquer des sports de risques sans risquer sa peau, si on les pratique de façon réfléchie et avec une bonne technique. Le risque est toujours là, évidemment, mais on fait en sorte qu'il ne soit le plus souvent que théorique. Il reste que ce qui est évident pour certains sera très risqué pour d'autres, il faut toujours relativiser les évaluations non mesurables.

Ugh !

(*) Note. Selon Corinne, il y a deux sortes de décos en montagne :
- le vividéco, pour les mauviettes : spacieux, en herbe, sans obstacles. On peut s'arrêter s'il le faut.
- le cocodéco, pour les bons : exigu, accidenté, au bord d'un précipice. On décolle ou on se tue.

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« Répondre #146 le: 03 Octobre 2010 - 13:44:16 »

On peut pratiquer des sports de risques sans risquer sa peau......

je ne crois pas.....................
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« Répondre #147 le: 03 Octobre 2010 - 14:12:29 »

salut !
ces "instants parfaits" où tout devient facile, où tu n'as plus aucunes pensées parasites et où ton corps semble agir sans plus ressentir ces barrières que sont habituellement la fatigue, la douleur, le doute et le stress.... sans pour autant que se soit de l'euphorie qui te fait oublier (ou négliger) tes limites, et te fait faire des conneries par manque d'analyse. Juste des instants éphémères de concentration/relaxation durant lesquels en escalade la pesanteur semble ne plus exister, en montagne la fatigue n'existe plus, en tir tu enchaines les tirs parfaits.... etc....
Réaction physiologique bien connue des médecins, particulièrement des médecins sportifs. Cela s'appelle la production d'endorphines, qui est souvent une suite logique post-adrénaline.
 prof
non ... je pense que ce que brune veut écrire ce sont ces moments où l'homme et son outil (que ce soit le parapente, une voiture en course auto et ça doit être vrai dans tous les sports) sont en parfaite harmonie avec la nature, l'environnement etc ... et que les 3 se combinent parfaitement : tu trouves le thermique là où tu t'y attendais, bien guidé par ton parapente et tu enchaîne les transitions comme dans un livre.
En course auto ça m'est arrivé aussi quelques fois : le virage arrive pile poil là où idéalement il devrait être pour que ta caisse dans son élan se place sur la bonne trajectoire et finalement le pilote n'a plus l'impression que d'être le spectateur. Le cerveau n'est même plus sollicité, on peut admirer le paysage, tout s'enchaine tout seul.

Si j'ai bien compris La Brune, en lisant de la même manière, il faudrait mépriser les gens qui jouent au ping-pong ou au volley ?  Mr. Green
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Quand j'écris :
Citation
Il y a comme ça des gens qui ne cherchent pas forcément le danger ou la peur, mais qui ont besoin de se mesurer avec eux-mêmes, de se lancer des défis.
il ne faut pas y lire une quelconque généralisation.
tu peux généraliser : il y a des gens qui cherchent à se lancer des défis ... des gens, mais pas tout le monde. ça peut même se passer sur une partie de carte solitaire ... moi j'admets être comme ça : je me lance toujours des défis, je regarde toujours où j'en suis des high-scores etc ...
mais hein ? chuis pas sur de chercher le danger sur une partie de dominos ou une partie de carte Twisted

je ne pense pas chercher le danger en parapente ... et mais visiblement je fais partie des rares pourcentages qui ont très peu peur en parapente. Peut être aussi parce que ça fait quelques années que j'ai compris que c'est un loisir et que quand je ne me fais plus plaisir je vais à la piscine municipale ?
oui j'arrive à me mettre dans des situations difficiles ... dès fois souvent bêtement pour des broutilles ... j'admet avoir des peur rétrospectives à force d'être un peu un chien fou... mais jamais sur l'instant Fou sur l'instant, l'instinct de survie prend forcément le dessus et le pilote est aux commandes. Par ailleurs comme je me connais suffisamment, je sais aussi -un peu- gérer mes excès de sur confiance pour éviter qu'ils ne durent trop longtemps. du coup peut être qu'au lieu d'une peur salutaire, je vis quelques moments d'inconscience (où ma raison ne pilote plus, mon cerveau se débranche) ?
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« Répondre #148 le: 03 Octobre 2010 - 18:17:46 »

la brune,


si tu peux trouve toi le bouquin de christophe moulin "solos", dans le chapitre que je lisais hier, il décrit la même chose dans son ascension en solo hivernal de l'olan

a+

Merci Kaiser, je vais essayer de trouver!!!



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Sûrement pas!!!! Si tu n'as pas survolé mon message de trop haut   Tire la langue , tu auras pu lire que tu peux retrouver ces instants magiques quels que soient les sports pratiqués, à risque ou non, de façon engagée ou non, et quel que soit ton niveau de pratique!!! Il n'y a rien de méprisable à s'éclater au ping-pong ou à la pétanque (ils sont d'ailleurs vachement plus meilleurs que moi à ces jeux-là... mort de rire ).

 trinquer
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pourvu qu'ça dure !


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« Répondre #149 le: 03 Octobre 2010 - 20:55:52 »

Salut et paternité

En Parapente, je n'ai peur que d'une chose, c'est de la VACHE...

Ch'ai Peuuur de la Vaache !

(et mine de rien ça fait peur assez souvent)

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Steph

ça plane pour moi !
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