D'accord,
En fait ce que j'avais compris (et ce sur quoi je voulais insister) c'est que les gens achètent des assurances sans vraiment comprendre comment elles marchent. Ce n'est pas tellement un "rat dans la soute", c'est vraiment que les gens ne savent pas pourquoi et comment ils sont assurés, ils achètent un truc sans comprendre ni ce que c'est ni à quoi ça sert.
Mais les gens achètent n'importent quoi parce qu'ils mésestiment les conséquences des accidents. Rien qu'ici, combien de fois j'ai lu des gens qui voulaient acheter une individuelle accident pour compléter une assurance de prêt
(je pense que c'est ce à quoi Willitou faisait référence). Moi ça me fait juste bondir
Déjà ils ne sont pas capables d'acheter la bonne assurance de prêt mais en plus ils veulent remplacer un outil par un autre.
Typiquement, l'accident ultime (envisagé par les gens) c'est le décès alors que c'est la moins couteuse des options. Mais parler infirmité c'est infiniment plus compliqué parce qu'il y a plusieurs taux d'infirmité, que chacun est incompréhensible par le public et décorrélés des impressions.
En fait, la bonne façon d'enviasger une assurance ça serait de faire une liste d'aléas, pour chacun envisager les coûts et de chercher comment seront financés ces coûts et pour les coûts non financés, chercher l'assurance qui va permettre de mettre un capital en face de la réalisation de cet aléa. Le gros problème de la méthode c'est que ça dure plusieurs heures et plus grand monde n'a la patience de s'assoir sur autour d'une table pour réfléchir plusieurs heures.
Je partage les mêmes vues que piwaille et en particulier le traitement par scénario.
A minima analyser les conséquences d'un décès ou l'infirmité lourde et ses conséquences sur la durée pour toute la famille.
Et ne pas oublier que parfois de l'accident au règlement le chemin peut être long.
Là où le raisonnement n'est pas bon c'est Boddelair qui pense en terme de montant de cotisation alors que l'angle d'attaque c'est les conséquences pécuniaires d'un accident (effet de mutualisation)
C'est là où je vois l'intérêt d'un coutier sérieux ; l'assurance est un outil qui vient aider lors de la réalisation d'un risque aléatoire.
L'assureur qui fournit l'outil a pour principale préoccupation de rémunérer ses actionnaires.
Je pense que beaucoup de pilotes ne veulent pas envisager l'accident.