Oui, merci du nettoyage.
Il faudrait faire les statistiques sur plus que une année. En attendant, si je me base sur cet échantillon statistiquement peu représentatif, ça veut dire que le secours aurait une utilité dans 36% des cas ( 5 / 14 = 36%). Mais en comptant que le secours sert à quelque chose dans 85% des cas (soit qu'il s'ouvre correctement, soit que le simple fait de l'avoir ouvert, même mal déployé, de par la trainée qu'il génère, aide la voile de parapente à sortir du vrac), cela réduit ce chiffre à 30%.
Ce qui veut quand même dire que dans 70% des cas, le secours ne te sauve pas la vie !
Autant* pour ceux qui pensent qu'emporter un secours est avoir un joker qui les sortira du pétrin.
(* ou "Au temps", ce n'est toujours pas clair pour moi).
Tu fais là un raccourci un peu trop radical.
En 2017 il y eu 14 accidents mortel liés à des incident en phase de vol type fermeture (de mémoire 13 asy et une frontale) qui ne sont pas vu récupérés avant l'impact au sol. Les enquêtes du CTN missionné laissent supposer que pour 5 cas "au moins" l'usage du parachute de secours aurait très probablement pu changer le destin de ces pilotes (...et de leurs proches)
Même pour ces cinq cas, il n'y a évidemment aucune certitude que cela aurait forcément conduit à une arrivée heureuse au sol, mais on peut le supposer.
Pour les autres onze cas, le CTN a évalué qu'au vu des circonstances connues, en particulier la proximité du sol lors de l'incident initial, le secours n'aurait sans pas pu jouer son rôle.
Pour l'exemple : rappelons nous que cette année un accident à couté la vie d'un jeune pilote alors même qu'il avait deux secours avec lui mais malheureusement deux secours qui se sont montrés défaillant du fait de mauvais montage/manipulation.
Le secours n'est pas une garantie de survie à 100 % dans tous les accidents, il est un joker, voire deux pour ceux qui en embarque un second.
On peut évidemment interpréter à l'envi de telles conclusions mais même avec une vision pessimiste comme semble l'être la tienne ; une chance sur trois est toujours mieux que pas de chance du tout, me semble t-il.
La meilleure chance de voler longtemps sans y laisser des plumes ou plus, reste et restera d'éviter autant que se peut les situations à forts risques potentiels.
La vie est une question de choix, celle du parapentiste aussi.