Quand le baril de pétrole est passé à 150 $ ce n'est pas parce qu'il y avait une consommation de pétrole folle dans le monde à ce moment là, mais parce qu'il y avait une demande de "titres" par ce que beaucoup de spéculateur voulait prendre des paris sur ce sous-jacent.
Les spéculateurs se sont enrichis...et qui a payé pour qu'ils s'enrichissent, qui a payé la note, les péquins moyens (dont toi) lorsqu'ils passaient à la pompe.
Quand tu dis qu'il ne faut pas prendre aux riches ou qu'il est facile de gueuler pour leur piquer des pépètes, je crois qu'ils sont tout à fait d'accord avec toi.
Pour en remettre une couche sur les manipulations des cours des matières premières, concernant le pétrole ce serait plus ou moins chiffré:
INTERCONTINENTAL EXCHANGE, UNE ARNAQUE DE 2500 MILLIARDS DE DOLLARS !
du 16 au 18 novembre 2009 : Merci à Mr Stauffer, un homme en brut, qui m'a signalé cet article sur
le site Seeking Alpha que j'adore: 2.500 milliards de dollars, c'est la somme que Shell, Total, Goldman Sachs, Société Générale, BP et Morgan Stanley se sont mis dans la poche grâce à leur arnaque pour faire monter le pétrole, via leur structure Intercontinental Exchange (ICE) montée en 2000 pour faire monter les cours sur un marché parallèle grâce aux achats à terme... Seeking Alpha montre qu'ils achètent le pétrole mais n'en prennent jamais posession. C'est juste pour que le brut passe de 40 à 80 dollars le barril. Et c'est un comité sénatorial qui s'en est rendu compte lors d'une enquête sur le prix du brut: "DMS Energy, when investigated by Congress, admitted that 80% of its trades in 2001 were bogus trades". Leurs achats étaient des faux achats. Grand gagnant: les ordures de Goldman Sachs bien sûr. Les crétins de la Société Générale, mouillés jusqu'au cou, eux, n'ont pas été capables de jouer autant que la GS. Mais ils ont pris aussi. Et ensuite ils ont traité de Kerviel de voleur. On croit rêver !
In mid-2008 it was estimated that some $260 billion was invested in the Brent energy markets on the ICE while the value of the oil actually coming out of the North Sea each month, at maybe $4 to $5 billion at most (...) Every single one of those traders know it is not even possible for 80% of the contracts they are trading to be fulfilled - it's a joke, but the joke is on YOU! Over the course of an average month at the NYMEX, 5 BILLION barrels of oil will be traded, with a fee being collected on every single transaction which is ultimately passed down to US consumers, yet less than 40M barrels will actually be delivered. That is just 8 tenths of 1 percent of actual demand for the product that is being traded - 99.2% of the oil transaction fees being paid by the American people do nothing more than create fees for the traders and record profits and bonuses for the trading firms!
Il n'y a jamais, jamais eu de manque de pétrole. Jamais. Ces gens ont acheté, avec leur trésorerie massive, la production d'avance, uniquement pour faire monter les prix et surtout empocher la différence. Vous avez vos yeux pour pleurer tout l'argent que vous avez dépensé dans votre voiture depuis l'an 2000. Shell, BP, Total, la SG, la MS et G.Sachs vous ont volé 80% du prix que vous avez payé. Allez sur Seeking Alpha pour lire l'article en entier. Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©
www.jovanovic.com 2008-2009
Et donc, une des solutions possibles pour éviter ces manipulations sur les cours des matières premières:
Messieurs qu’on nomme « grands », empêchez le retour des émeutes de la faim !Rappel des
épisodes précédents : les non-commerciaux sont les acheteurs et les vendeurs de contrats qui sont présents sur les marchés à terme des matières premières alors qu’ils n’ont rien à y faire, n’ayant aucune marchandise à vendre, ni aucune dont ils pourraient prendre livraison. Sur le marché du pétrole on les reconnaît au fait qu’ils n’ont pas de citernes, sur le marché des céréales au fait qu’ils n’ont pas de silos : pas de silos qui contiendraient du grain à vendre ou qui pourraient contenir du grain dont ils prendraient livraison. Les non-commerciaux sont présents sur ces marchés pour une seule raison : pour spéculer, pour parier sur la hausse ou sur la baisse du prix. La seule justification qu’ils avancent pour parasiter l’économie de cette manière, c’est qu’ils apporteraient de la liquidité aux marchés. J’ai réglé le compte à cette vieille lune l’année dernière (La crise – 2008 : pp. 159-163 et ici) en montrant que les spéculateurs sont toujours du mauvais côté du marché du point de vue de la liquidité, c’est–à–dire qu’ils en bouffent plutôt qu’ils n’en ont à offrir, et je suis ravi de constater que sur ce point-là au moins j’ai été entendu.
On m’assure, à voix basse, que ce que j’écris ici est lu en haut lieu. Si c’est le cas, j’en profite pour écrire ce qui suit en caractères gras :
les non-commerciaux étant toujours présents sur les marchés à terme des matières premières, rien n’a été fait qui puisse empêcher une nouvelle flambée des prix sur le marché des céréales au moindre signe de redressement de leur prix et rien n’a donc été fait pour prévenir le retour des émeutes de la faim. Messieurs qu’on nomme « grands », interdisez l’accès des non-commerciaux (spéculateurs) aux marchés à terme des matières premières tant qu’il en est encore temps !(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici[/url].