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Auteur Fil de discussion: Mme Lebrachu - ton conseiller financier - t'explique ce qu'est l'argent.  (Lu 21422 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
erve
Invité
« Répondre #25 le: 16 Novembre 2008 - 13:19:47 »

Dans les villes américaines, on trouve des coins de rue où des hommes - originaires généralement d’Amérique Centrale - se rassemblent, attendant qu’on les recrute à la journée pour des travaux sans qualification (terrassement, jardinage, etc.)

   http://www.youtube.com/v/3XGJq8wrw5I&hl=en&fs=1

Source:
http://www.pauljorion.com/blog/?p=1001


Sous-titré en français:

   http://www.dailymotion.com/video/x6y6ck_the-job_shortfilms
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Up, up, and away !


WWW
« Répondre #26 le: 16 Novembre 2008 - 17:40:09 »

Sourire
allez +1 au karma pour les videos et pour rendre a cesar ce qui est à mme lebranchu
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Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler - F. Nietzsche
erve
Invité
« Répondre #27 le: 16 Novembre 2008 - 18:31:26 »

et pour rendre a cesar ce qui est à mme lebranchu

"et pour rendre a cesar ce qui est à Mme Labrachu - ton conseiller financier". Les deux sont indissociables. Elle tient à son titre la "bougresse".

L'impôt de bourse supprimé !
article publié le 22/11/2007
auteur-e(s) : Attac France

Un nouveau cadeau aux plus fortunés !

Au détour d’un amendement du projet de loi de finances 2008, les députés ont adopté, vendredi 16 novembre 2007, la suppression en France de l’impôt de Bourse.

Cet impôt, plus que centenaire, portait sur les principales transactions boursières. Régressif, il taxait les transactions à 0,3 % lorsqu’elles étaient inférieures à 153 000 euros, puis à 0,15 % au-dessus de ce seuil.

Les arguments économiques avancés pour cette suppression ne tiennent pas, en particulier celui de la « compétitivité ». L’existence de l’impôt de Bourse n’a pas empêché la place de Paris de se développer jusqu’ici, pas davantage qu’un tel impôt, en vigueur pendant très longtemps à Londres, n’avait privé la City de son hégémonie en Europe.

Ce n’était pas un impôt important en volume, il n’aurait rapporté que 260 millions d’euros en 2008, les spéculateurs ayant depuis longtemps trouvé les moyens de le contourner. Mais la mesure est hautement symbolique de la volonté du gouvernement de sacrifier systématiquement la fiscalité sur l’autel de la compétition internationale, au profit des grandes fortunes.

Attac demande :
- d’établir un impôt de bourse progressif ;
- de transformer cet impôt en instrument anti-spéculation grâce à un dispositif à double taux d’imposition : un taux fixe assez faible, et un taux variable, très élevé lors de fortes tensions spéculatives ;
- d’établir un impôt sur les transactions de change qui utilise les mêmes principes.

Attac France,
Montreuil, le 22 novembre 2007

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zig31
Invité
« Répondre #28 le: 16 Novembre 2008 - 18:52:36 »

La pour ceux qui auraient pu douter, c'est clair qu'on va vers plus de régulation et de moralisation des marchés mort de rire  mort de rire (excusez, c'est du rire jaune)
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akira
Invité
« Répondre #29 le: 16 Novembre 2008 - 19:14:36 »

Salut Airnaute,

Sorry c'est encore perso mais je m'interesse a ATTAC. J etais membre a Toulouse. Tu connais les groupes ATTAC a Paris ?
On peut passer en MP si tu preferes.

Akira
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erve
Invité
« Répondre #30 le: 23 Novembre 2008 - 12:59:17 »

Tu connais les groupes ATTAC a Paris ?

Non, je n'ai pas d'infos particulières à te donner.


Les USA commencent à reconnaitre officiellement une tendance déjà bien engagée:

Les Etats-Unis pronostiquent le déclin de leur suprématie

MONDE. Rapport du Conseil national du renseignement sur l'évolution prévisible de la planète.

Jurek Kuczkiewicz
Samedi 22 novembre 2008

«En 2025, les Etats-Unis constitueront sans doute encore l'acteur individuel le plus puissant de la planète, mais sa puissance relative, même militaire, aura décliné, et sa capacité de levier sur les affaires du monde sera fortement restreinte.» Ce pronostic n'est pas le fait d'un groupuscule anti-américain: c'est l'une des conclusions les plus frappantes du rapport que vient de publier le Conseil national du renseignement (NIC), un centre d'études gouvernemental américain dépendant directement du directeur national du renseignement.

C'est la 4e édition de ce rapport, élaboré tous les quatre ans par le NIC - anciennement par la CIA - destiné à éclairer les plus hautes instances américaines sur l'évolution prévisible de la planète. Nul doute qu'il tombe à pic pour le président élu Barack Obama, au moment où celui-ci s'apprête à prendre en main le gouvernail de la puissance américaine.

Selon le NCI, le système international sera presque «méconnaissable» en 2025, présentant l'image d'un ensemble multipolaire, dont l'histoire enseigne qu'ils sont beaucoup plus instables que les ensembles bi/ou unipolaires. La puissance incontestée des Etats-Unis depuis la fin de la Guerre froide, et que l'on a vu perdre de sa superbe depuis l'aventure irakienne, se verra contrebalancée par l'émergence des nouvelles puissances: pour le NCI, il s'agira surtout de la Chine et de l'Inde.

Mais l'affaiblissement des Etats-Unis sera aussi l'effet des développements technologiques, notamment informatiques et nucléaires, dans le chef d'acteurs tant étatiques que non étatiques. A ce sujet d'ailleurs, un rapport renversant publié quasi simultanément par un panel d'experts du Congrès américains, révèle que la Chine a développé des capacités de piratage et d'attaque informatiques telles, qu'elle est d'ores et déjà en mesure de neutraliser les capacités américaines en la matière: et donc par là même les moyens militaires qui en dépendent totalement!

Europe: «géant boiteux»

A l'échelle de la planète, indique le NIC, le transfert de bien-être et de pouvoir économique aura pour effet que vers 2040-2050, les PNB réunis des «BRIC» (Brésil, Russie, Inde et Chine) sera équivalent à celui des pays du G7. Quant à la Chine, elle sera déjà en 2025 la seconde puissance économique derrière les Etats-Unis, supplantant à cette place l'Europe, mais en acquérant un statut de puissance militaire de premier plan. Enfin, le NIC consacre une part importante de son rapport aux enjeux transnationaux, qui conditionneront les relations entre les blocs.

L'accès de plus en plus raréfié aux ressources naturelles que sont les énergies fossiles, mais aussi l'eau, la nourriture, et même «l'air sain» mis en danger par le réchauffement climatique, constituera un motif très probable de conflits entre blocs. La question n'est pas tant de savoir si ces conflits auront lieu, mais quand et quelle sera leur ampleur...

Et l'Europe dans tout cela? Elle restera, plus encore qu'aujourd'hui, un «géant boiteux», face à des pôles politiquement et militairement beaucoup plus intégrés. Et ceci principalement, selon le NIC, du fait d'un fossé qui ne fera que s'approfondir entre ses élites et des opinions publiques de plus en plus sceptiques.


Article annexe:

Les mille questions de la transition américaine

Une lutte frontale s'est déclenchée entre le camp sortant et celui rentrant.

Luis Lema, New York

On les appelle les «réglementations de minuit». Il est minuit moins cinq pour l'actuel locataire de la Maison-Blanche. Et, avant de se transformer en vieille citrouille, l'administration de George Bush s'est lancée dans une course effrénée pour achever, en cinq minutes, ce qu'elle n'a pas fait en huit ans.

Rendre plus difficile, pour le gouvernement, le contrôle de l'exposition des travailleurs aux produits toxiques; allonger le temps de travail possible des camionneurs; abandonner les obstacles posés à l'extraction du charbon; retarder l'entrée en vigueur des mesures de protection de l'air à l'égard des nouvelles entreprises... Certains services de l'administration travaillent pratiquement vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour liquider cette montagne de (dé)réglementations avant le 20 janvier prochain. Afin de revoir quelque 200000 dispositions liées à la sauvegarde des espèces vivantes, le Département de l'intérieur a donné quatre jours à ses fonctionnaires. Sept décisions à (ne pas) prendre à la minute...

Cette fébrilité de la dernière heure est à la mesure du choc que représentera la «transition» entre l'administration actuelle et celle qui prendra le relais dans quelques semaines. Officiellement, George Bush a promis de tout faire pour rendre le passage de témoin aussi «doux» que possible. Mais derrière les rideaux, c'est une lutte frontale qui s'est déclenchée entre deux camps. Celui qui, jusqu'au dernier moment, tentera de consolider sa vision du pouvoir et des Etats-Unis. Et l'autre, que Barack Obama est progressivement en train de réunir autour de lui. Le style est «cool», «soft», décontracté. Mais l'objectif ne sera autre que de détricoter jusqu'à la dernière maille l'héritage qui lui est laissé.

Progressistes oubliés?

De quelle manière? Les principaux acteurs commencent à être en place. Ce sera, sans doute, Hillary Clinton, aux commandes de la diplomatie. Sa nomination ne va pas de soi: de sa position sur la fin de la guerre d'Irak (à propos de laquelle elle est beaucoup moins tranchée que le président élu), à sa perception de la menace russe ou du conflit israélo-palestinien, ses vues apparaissent d'ores et déjà insupportables pour la gauche du Parti démocrate. Et ce, d'autant plus que sa nomination pourrait s'accompagner du maintien au Pentagone de Robert Gates, peu enclin à entreprendre un retrait précipité des troupes américaines en Irak. «Beaucoup d'activistes pour la paix et la justice ont travaillé dur pour l'élection d'Obama, constatait cette semaine un commentateur dépité de la revue The Progressive. Mais jusqu'ici, les progressistes n'ont absolument rien obtenu d'Obama. Ce sera la continuation de l'Empire, comme d'habitude.»

Question de point de vue. Car au-delà des grandes figures du prochain gouvernement (le juriste noir Eric Holder à la Justice, le sénateur expérimenté Thomas Daschle à la Santé, Timothy Geithner peut-être au Trésor...), c'est aussi aux étages inférieurs de l'administration que devrait se produire le «changement» promis par le candidat Obama. Pour diriger les agences qui s'occupent de la protection de l'environnement, de la défense des consommateurs ou des règles de sécurité sur les lieux de travail, l'équipe du nouveau président semble ainsi privilégier les tenants de davantage de régulation gouvernementale: «Un quarteron d'activistes et d'avocats», comme les qualifiait le conservateur Wall Street Journal.

L'horizon lointain de la présidence de Barack Obama vient d'être posé par le Conseil national du renseignement, cette émanation des services secrets qui a dessiné, pour ces prochaines décennies, le déclin apparemment inéluctable de l'hyperpuissance américaine (lire ci-dessus). Entre-temps, il s'agira de résoudre ce qui s'annonce comme l'une des pires récessions de tous les temps, de faire face à l'écroulement des banques, à la faillite possible de tout le secteur automobile, de mettre fin à deux guerres, de rétablir l'honneur perdu de l'Amérique et, accessoirement, de démanteler les milliers de «réglementations de minuit» que l'administration actuelle est en train de bricoler en ce moment à Washington.

Quelle église, quelle école?

D'ici là, pourtant, dans un avenir bien plus rapproché, place au jeu du vetting, cette mise à l'enquête de chaque candidat pressenti pour occuper un poste d'importance. Les enquêteurs d'Obama ont eu du travail avec Hillary Clinton, et surtout son mari Bill, dont les activités au sein de sa fondation le font côtoyer bon nombre de chefs d'Etat et de milliardaires pas toujours recommandables pour l'époux de la secrétaire d'Etat.

Mais place, encore, à d'autres préoccupations en marge de cette transition «historique». A quelle église se rendra la famille Obama pour le culte du dimanche? Et à quelle école seront inscrites Malia et Sasha, 10 et 7 ans, lorsqu'elles déménageront à Washington? La presse la plus sérieuse du pays suit avec une attention soutenue ces questions, et elle suivra sans doute pas à pas, la semaine prochaine, la visite que doit faire Michelle Obama dans une série d'établissements scolaires proches du 1600 Pennsylvania Avenue, l'adresse de la Maison-Blanche. Si les Obama choisissent une église noire, qu'en sera-t-il de leur volonté affichée de dépasser les clivages «raciaux»? Et dans une ville aussi marquée que Washington par les séparations ethniques, quelle image serait-elle donnée au contraire par le choix d'une église qui semblerait plus conforme aux racines du nouveau président? De même, quelle foi accorder à la défense que Barack Obama a faite du système public si le nouveau couple présidentielle choisit une école privée pour ses propres enfants? Ces questions ne sont futiles qu'en apparence au moment où les Obama se sont promis d'incarner, aussi, la fin d'une certaine arrogance du pouvoir et d'une déconnexion du petit monde de Washington avec l'Amérique réelle.

Reste, dans ce même ordre d'idées, la question centrale: Barack Obama a-t-il, comme il l'a promis, renoncé à fumer? Ou reste-t-il prisonnier de son addiction à la cigarette? L'Amérique s'est donné un président qu'elle a rêvé parfait. Mais peut-on être parfait et se laisser aller à en griller une, en cachette, de temps en temps?
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erve
Invité
« Répondre #31 le: 23 Novembre 2008 - 19:30:10 »

L'Argent-Bête, la vraie histoire de la crise financière:
   
   http://www.dailymotion.com/video/x7cw1i_largentbete-la-vraie-histoire-de-la_news
   
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makumba961
Invité
« Répondre #32 le: 06 Décembre 2008 - 20:01:09 »

un article du monde, que je viens de trouver à l'instant.
je le trouve complet, pas trop "anti-sarkoziste" et posant de bonnes questions:


Les chiffres donnent le vertige. Cet été, il paraissait impossible de dénicher 1,3 milliard d'euros pour financer le revenu de solidarité active (RSA) de Martin Hirsch.

Mi-octobre, Nicolas Sarkozy concoctait un plan de sauvetage des banques mirobolant de 360 milliards d'euros. Et jeudi 4 décembre, il annonce un plan de relance de 26 milliards d'euros.


1,3 ; 360 ; 26 : fausse monnaie, vrai argent, comment démêler l'écheveau ?

Il n'y a pas de doute sur le plan de relance : des espèces sonnantes et trébuchantes vont être injectées sur deux ans dans l'économie. La preuve, les déficits publics vont gonfler de 15,5 milliards d'euros en 2009 !

Ainsi, les 11,5 milliards d'euros de dettes fiscales que l'Etat va rembourser aux entreprises seront versés dès le début 2009. Certes, il s'agit d'un effet de trésorerie, d'un fusil à un coup, mais il réduira le besoin de financement des entreprises. Un peu comme si les locataires étaient remboursés de leur caution, qui est, en pratique, bloquée jusqu'à la fin du bail. S'y ajoutent les 10,5 milliards d'euros d'investissements publics.

Le mérite de ces travaux, c'est qu'ils ne seront pas "grands" et pourront être engagés immédiatement : la dépense sera en partie budgétaire (6,5 milliards investis par l'Etat et les collectivités locales) tandis que 4 milliards d'euros, investis par les entreprises publiques, n'apparaîtront pas dans les déficits. S'y ajoutent 4 autres milliards consacrés aux chômeurs, aux plus démunis, ainsi qu'à deux secteurs en crise : le BTP et l'automobile.

Le plan présenté à Douai a une particularité : le gouvernement espère ne pas avoir à dépenser après-demain ce qu'il va dépenser en 2009. C'est certain pour les remboursements fiscaux aux entreprises ; c'est possible pour les investissements publics, même s'il se trouvera toujours des ministères pour présenter de nouveaux projets. Il n'y aura quasiment pas de droit acquis à la dépense. C'est sage dans un pays vice-champion du monde des dépenses publiques (53,5 % du produit intérieur brut), même si certains jugeaient plus pertinent de soutenir la consommation des classes moyennes ou des plus pauvres.

Le soupçon d'inanité du plan vient de là, et se nourrit d'un précédent : le sauvetage des banques. Pour frapper un grand coup, Paris avait avancé le chiffre de 360 milliards d'euros.

Les pouvoirs publics ont tenté d'expliquer qu'il s'agissait essentiellement de garanties (320 milliards d'euros), déboursées uniquement en cas de faillite ; que les 40 milliards d'euros prévus pour renforcer les fonds propres des banques ne le seraient pas à fonds perdu et que seuls 10,5 milliards d'euros ont, pour l'instant, été utilisés.

Rien n'y fait : accusé hier d'avoir donné des milliards aux banques, Nicolas Sarkozy est soupçonné aujourd'hui de proposer une relance fictive.

Sur ce point, la comparaison entre les 26 milliards annoncés à Douai et le 1,3 milliard qui manquait à Martin Hirsch est édifiante. En trois mois, la crise a fait passer le gouvernement d'une culture de rigueur à une culture de relance.

L'ennemi d'hier, c'était la dette et l'inflation. L'ennemi d'aujourd'hui, c'est la dépression. L'impossible est devenu possible. Ou presque. Car Nicolas Sarkozy, qui dénonce la culture de l'assistanat, rechigne à faire grossir l'Etat-social.

L'ordre de grandeur des coups de pouce en faveur des plus démunis n'a guère bougé. Jeudi, il a annoncé une prime de 200 euros pour les 3,8 millions de foyers éligibles au RSA, soit un coût de 760 millions d'euros. Moitié moins que la rallonge obtenue cet été par le haut-commissaire aux solidarités actives.
Arnaud Leparmentier
Article paru dans l'édition du 07.12.08.
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erve
Invité
« Répondre #33 le: 06 Décembre 2008 - 21:44:04 »

Ou bien l'article d'Alternatives Economiques qui a également sorti un numéro (n°274) papier sur la crise en novembre.

Plan de relance : une correction utile mais pas un « New deal »

Le plan de relance présenté par Nicolas Sarkozy corrige la mauvaise politique budgétaire menée jusqu’ici par le gouvernement. Mais il n’a rien d’extraordinaire : les 26 milliards d’euros annoncés représentent 0,7% du PIB par an, à comparer avec les 2,5% du plan de relance américain.
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erve
Invité
« Répondre #34 le: 10 Décembre 2008 - 22:42:57 »


Des riches de plus en plus riches
Entretien avec Camille Landais
par Maya Bacache-Beauvallet & Florian Mayneris & Thomas Vendryes [04-02-2008]

Camille Landais, économiste à l’Ecole d’économie de Paris, a analysé le creusement des inégalités en France dans la période récente et montre que la stabilité séculaire de l’échelle des revenus a laissé la place depuis 1998 au creusement d’un fossé entre les plus riches et la majorité de la population. Cette étude est tout à fait cruciale à l’heure où la question du pouvoir d’achat préoccupe l’ensemble de la classe politique. Entretien vidéo.
(cliquer sur le titre ci-dessus pour être redirigé vers la page contenant la vidéo).


Faut-il avoir peur des inégalités de revenus ? par Camille LANDAIS (*) - Vendée
mercredi 23 janvier 2008

La mise au jour, l'an dernier, d'une forte hausse des inégalités de revenus a suscité beaucoup de réactions. On s'est scandalisé à gauche, dénonçant les conséquences d'une politique gouvernementale définitivement favorable aux plus riches. Tandis qu'à droite, on minimisait la chose, s'offusquant de cette lancinante attention aux plus riches, qui continue à culpabiliser les Français quant à leur argent. Passion égalitaire bien française, aux conséquences néfastes « pour l'innovation et l'esprit d'entreprendre ». Pour les pourfendeurs de cette « culture de l'égalitarisme », les inégalités de revenus ne seraient pas si graves ; elles stimuleraient au contraire la mobilité, en encourageant les moins riches à travailler pour parvenir au plus haut de l'échelle sociale. C'est l'image plus ou moins mythique du rêve américain, pays de très fortes inégalités et de (soi-disant) très importante mobilité sociale.
(cliquer sur le titre ci-dessus pour lire la suite de l'article).


L’Insee révèle les "vrais" revenus
le 15 novembre 2007

L’Insee reconnait que le niveau de vie des 5 % les plus riches est de 20 % supérieur à ce que les données officielles indiquaient jusqu’à présent. Un coin du voile se lève sur les revenus. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
(cliquer sur le titre ci-dessus pour lire la suite de l'article).
« Dernière édition: 10 Décembre 2008 - 22:50:54 par airnaute (hervé) » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
erve
Invité
« Répondre #35 le: 22 Décembre 2008 - 21:13:40 »

Emmanuel Todd : « l’instabilité sociale va s’aggraver »
21 décembre 2008

« En France, le libre-échange ne profite plus, depuis une dizaine d’années, qu’à une toute petite fraction de la population. L’appauvrissement a gagné une large majorité de citoyens. Or, le système éducatif produit 33 % de bacheliers par an dans une génération. Est en train de se créer une vaste classe moyenne supérieure par l’éducation mais avec des revenus en pleine érosion. Ce sont les jeunes diplômés sacrifiés par le système économique. Cette situation ne peut mener qu’à des troubles sociaux et politiques. »


Pour l'OCDE, la récession se poursuivra jusqu'à fin 2009
[ 22/12/08  - 14H39   - actualisé à 14:39:00  ]

8 à 10 millions d'emplois vont être supprimés dans la zone OCDE d'ici à 2010 a souligné aujourd'hui sur les ondes le secrétaire général de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques, Angel Gurria. 
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erve
Invité
« Répondre #36 le: 27 Décembre 2008 - 14:18:59 »

Une analyse de la crise par Daniel Bensaïd.
(Trouvée ici)

   http://www.dailymotion.com/video/x7r6ub_daniel-bensayd-sur-la-crise_news

(Et non je ne suis pas affilié NPA, ni à gauche de la gauche contrairement à ce que certains ont pu dire ou pourraient croire).
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erve
Invité
« Répondre #37 le: 11 Janvier 2009 - 15:36:48 »

Paradis Fiscaux, La Grande Évasion

Un documentaire qui explique le fonctionnement et le role des 73 paradis fiscaux mondiaux dans la faillite des pays occidentaux.

Le monde n'a jamais porté autant de richesses. La vente de produits de luxe bat tous les records, le nombre de milliardaires augmente sans cesse... Pourtant les caisses des États sont désespérément vides. Où est donc passé l'argent public ?
Des Caraïbes à Jersey en passant par le Ghana, Frédéric Brunnquell a mené l'enquête sur cette "Grande évasion" et découvert le pot au rose: alors que l'ONU réclame 50 milliards pour éradiquer la pauvreté, plus de 10 000 milliards de dollars sommeillent à l'abri des regards dans les paradis fiscaux. Mais au fait, c'est quoi au juste un paradis fiscal ?


Part 1:

   http://www.dailymotion.com/williwauller/video/x5hkf5_paradis-fiscaux-la-grande-vasion-pa_news

Part 2:

   http://www.dailymotion.com/video/x5hkok_paradis-fiscaux-la-grande-evasion-p_news

Part 3:

   http://www.dailymotion.com/video/x5hl9j_paradis-fiscaux-la-grande-evasion-p_news


Paradis fiscaux et judiciaires - Cessons le scandale !
article publié le 4/04/2007

Attac a, dès novembre 2004, rejoint le collectif d’associations et d’ ONG françaises engagées dans une campagne désignée « Objectifs du Millénaire pour le Développement OMD 2005 Plus d’Excuses », dans le cadre d’une campagne mondiale. C’est Gérard Gourguechon, du Conseil scientifique, engagé dans l’action contre les paradis fiscaux, qui, depuis cette date, représente l’association.
C’est ainsi qu’est née la plate forme « Paradis fiscaux et judiciaires ». C’est elle qui a rédigé cette plaquette « grand public ». C’est le résultat d’un travail de grande qualité en commun avec des représentants d’ONG très diverses dont on trouvera la liste dans la plaquette. Le contenu tient forcément compte de cette diversité. Il est tout à fait positif de voir de nouvelles associations venir, pour des raisons différentes de celles d’Attac, à leur tour dénoncer les méfaits des paradis fiscaux.


(cliquer sur le titre pour lire la suite)

La brochure Paradis fiscaux et judiciaires - Cessons le scandale ! (pdf), 40 pages.


D'autres infos:

Les paradis fiscaux à l'ombre des grandes banques

Banques & Paradis fiscaux
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erve
Invité
« Répondre #38 le: 11 Janvier 2009 - 17:23:12 »

Le même reportage mais avec une meilleure qualité et le son synchro:

   <a href="http://www.dailymotion.com/swf/kljthOxfijvBafDB36&amp;related=1" target="_blank">http://www.dailymotion.com/swf/kljthOxfijvBafDB36&amp;related=1</a>

   <a href="http://www.dailymotion.com/swf/k2EfWR0ZDRuJBnDB2G&amp;related=1" target="_blank">http://www.dailymotion.com/swf/k2EfWR0ZDRuJBnDB2G&amp;related=1</a>

   <a href="http://www.dailymotion.com/swf/k6TaXe1GLUrJWvDARc&amp;related=1" target="_blank">http://www.dailymotion.com/swf/k6TaXe1GLUrJWvDARc&amp;related=1</a>

   <a href="http://www.dailymotion.com/swf/k6k5yLVFzejlanDAPL&amp;related=1" target="_blank">http://www.dailymotion.com/swf/k6k5yLVFzejlanDAPL&amp;related=1</a>
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erve
Invité
« Répondre #39 le: 06 Février 2009 - 12:30:36 »

L’actualité de la crise : Le Financial Times, une lecture qui pince fort, par François Leclerc
Publié par Paul Jorion dans Economie, Monde financier
Billet invité.

LE FINANCIAL TIMES, UNE LECTURE QUI PINCE FORT

Il y a des gestes étroitement associés dans la vie de tous les jours. Ouvrir le Financial Times m’amène immanquablement à me pincer ces temps-ci. Les propos qui y sont tenus n’auraient pas avant été imaginables dans ses colonnes. Paul Jorion citait l’article de Janet Tavakoli, paru dans le FT, démontant certains mécanismes du krach financier pour déplorer qu’aucun de ses acteurs ne soit aujourd’hui devant les tribunaux. A quelques pages du même journal, j’ai lu la fameuse « lex column » commentant, hier jeudi, les décisions de limitation des salaires des banquiers annoncées par Barack Obama. Le chroniqueur faisait remarquer, pour en mettre en doute la portée, qu’ « en réalité, celles (les banques) qui ont besoin d’une aide exceptionnelle devraient déjà être une propriété publique et que leur dirigeants devraient émarger sur la feuille de paie du service public ».

Toujours dans la même prestigieuse colonne, un article sur les CDO faisait état de la descente aux enfers de leur valorisation, 350 milliards de dollars au premier trimestre 2007, virtuellement rien du tout actuellement, selon Creditflux, la société qui fait autorité en matière d’information sur les produits dérivés et les hedge funds. “The Lex column” concluait en recommandant l’utilisation de la lumière du jour comme étant « le meilleur désinfectant » pour les livres de compte des banques, ainsi qu’une « injection massive de transparence, renforcée par une réglementation » sur ces produits financiers.

A quelques pages de cette rubrique, un article de David Pilling était publié sous le titre « La Chine devrait augmenter les salaires afin de stimuler la demande », reposant sur la comparaison, à propos de la contribution à la croissance de la consommation des ménages, entre les USA et la Chine. 72 pour cent dans un cas, environ 40 pc dans l’autre. L’article s’appuyait également sur des données japonaises, comparant l’évolution des dividendes perçus par les actionnaires à celle des salaires, de 2001 à 2005. Plus 175 pour cent d’augmentation des premiers, une diminution nominale de 6 pour cent pour les derniers. Voilà la vérité toute nue, après avoir été dévoilée dans le Financial Times.

L’idée d’un nécessaire rééquilibrage global entre salaire et profit est la conséquence logique d’une analyse macro-économique comparée de deux des principales puissances économiques du monde et non pas d’une proclamation anticapitaliste que l’on ne s’attendrait pas à trouver dans cet honorable quotidien de la City. L’une structurellement endettée et l’autre débordant d’excédents. L’une bénéficiant (en moyenne) de hauts salaires, l’autre de bas revenus. L’une empruntant à l’autre, qui vend ses produits meilleur marché chez la première. Mais l’article de David Pilling aurait tout aussi bien pu s’intituler « les Américains vont devoir consommer moins ou produire à moindre coût », une perspective plus difficile à évoquer mais tout aussi envisageable dans le cadre de ce rééquilibrage. L’heure de vérité n’est pas toujours bonne à sonner.



Et un des commentaires:
(Note: Maurice Allais, prix nobel d'économie en 1988):

Citation de: Stilgar dit :
6 février 2009 à 10:38

@A

Il faut lire, de Maurice Allais, “La mondialisation: la destruction des emplois et de la croissance” (ed Juglar)

Quelques extraits des idées générales d’Allais sur ce sujet sont ici
http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=AllaisSecession
(Il s’agit de quelques passages d’une lettre ouverte adressée par Maurice Allais à Monsieur Jacques MYARD, Député des Yvelines. La totalité de cette lettre est téléchargeable sur http://allais.maurice.free.fr/Cliquer%20pour%20chargement.pdf , c’est ce qu’il faut lire si vous avez le temps)
« Dernière édition: 06 Février 2009 - 12:44:12 par airnaute (hervé) » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
erve
Invité
« Répondre #40 le: 24 Février 2009 - 23:52:23 »

ça pourrait très très mal tourner pour les pays de la zone euro, la même analyse que j'avais vu il y a quelques temps commencent de plus en plus à gagner d'autres économistes/analystes.

Europe de l’Est : risque systémique, par Ambrose Evans-Pritchard
21 février 2009

La quasi totalité des emprunts des pays d’Europe de l’Est, d’un montant équivalent à 1700 milliards de dollars, sont détenus par des banques européennes. Lourdement endettés à court terme, ces pays devront rembourser ou refinancer l’équivalent de 400 milliards de dollars cette année. La défaillance de l’un d’entre eux aurait des conséquences catastrophiques sur le système bancaire européen, avertit Evans-Pritchard.

Pritchard fait souvent des analyses/anticipations alarmistes mais il commence à être rejoint par d'autres.


La crise orientale qui pourrait couler l’Eurozone, par Wolfgang Münchau
23 février 2009

« Cette crise a débuté aux États-Unis, mais c’est en Europe où elle pourrait se transformer en catastrophe, » avertit à son tour Wolfgang Münchau, éditorialiste au Financial Times, qui estime que la crise du crédit qui couve en Europe de l’Est pourrait emporter l’eurozone dans la tourmente. Que faire ? Accélérer le processus d’entrée dans l’euro des pays de la région, propose-t-il, en abandonnant des critères de convergences devenus obsolètes - voire absurdes - comme celui qui exige de se rapprocher des taux d’inflations les plus bas de la zone, et qui pourrait bientôt se traduire par une obligation de déflation.


Scénarios pour l’euro, par Jean Claude Werrebrouck
24 février 2009

Les divergences entre les pays du sud de l’Europe - aimablement affublés de l’acronyme PIGS par la presse anglo-saxonne - et ceux du nord mettent-elles en péril la zone euro ? Jean Claude Werrebrouck analyse les différentes issues possibles et juge vraisemblable une remise en cause prochaine - mais sans doute subreptice, afin de sauver les apparences - du dogme de l’indépendance de la BCE.

Utilisez les liens pour lire les articles.
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erve
Invité
« Répondre #41 le: 05 Mars 2009 - 12:14:32 »

Et un des commentaires:
(Note: Maurice Allais, prix nobel d'économie en 1988):

Citation de: Stilgar dit :
6 février 2009 à 10:38

@A

Il faut lire, de Maurice Allais, “La mondialisation: la destruction des emplois et de la croissance” (ed Juglar)

Quelques extraits des idées générales d’Allais sur ce sujet sont ici
http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=AllaisSecession
(Il s’agit de quelques passages d’une lettre ouverte adressée par Maurice Allais à Monsieur Jacques MYARD, Député des Yvelines. La totalité de cette lettre est téléchargeable sur http://allais.maurice.free.fr/Cliquer%20pour%20chargement.pdf , c’est ce qu’il faut lire si vous avez le temps)

Maurice Allais n'est pas le seul a dénoncer les effets délétères de la mondialisation, l'aile gauche du P.S. tient la même analyse depuis plusieurs années, ainsi que les partis à la gauche du PS. C'est amusant de voir à quel point les économistes libéraux américains les rejoignent, certains ont beau reconnaitre à postériori et un peu tard que c'est la faute de leurs copains encore plus libéraux (!), ça reste savoureux, on dirait un résumé des dossiers ATTAC sur la mondialisation.

Les raisons du déclin de l’économie US, par Paul Craig Roberts
3 mars 2009

Paul Craig Roberts, qui fut sous secrétaire au Trésor de Reagan, est un homme de droite, partisan convaincu des politiques de l’offre. Pourtant, rien ne justifie pour lui les politiques du laisser faire débridé qui ont conduit à la perte de substance de l’économie américaine, si ce n’est une certaine illusion de toute puissance allant de pair avec la situation prééminente dont jouissaient les USA. Les promesses des tenants de la mondialisation n’ont pas été tenues, dit-il, au contraire. Les délocalisations, présentées comme un processus naturel de substitution entre la « vieille économie » et celle de l’innovation et du savoir, ont eu pour résultat la stagnation des revenus - donc l’endettement excessif - de la plus grande partie de la population à l’exception des « super-riches », et le creusement de déficits abyssaux, qui sont tous deux à l’origine de cette crise. Au delà du constat, Roberts propose quelques mesures radicales - voire aussi définitives qu’un verdict de Fouquier Tinville - pour tenter de juguler la crise : l’annulation des CDS, la suspension de la règle de comptabilisation des actifs au prix du marché, l’interdiction de la vente à découvert sur les marchés baissiers et sur les devises. Un dernier point. Le protectionnisme dont il se réclame a mauvaise presse. Et lorsqu’il désigne ensemble la mondialisation et les visas de travail accordés aux étrangers comme responsables de la pression à la baisse sur les salaires, il prête le flanc à l’accusation de xénophobie, si souvent présente dans ce débat. On ne peut pourtant se contenter d’une vision uniquement morale sur cette question. Ce serait méconnaître le fait que les niveaux de prix - i.e. des salaires - ne reflètent pas seulement la concurrence libre et non faussée, comme le dit la vulgate, mais aussi l’état de rapports de force sociaux, dont la préservation de l’équilibre est éminemment nécessaire au développement harmonieux des sociétés. En s’effarouchant devant la perspective d’une limitation de la concurrence internationale à laquelle sont soumis les salariés, en condamnant par avance comme délétère toute référence à l’idée de nation on ignore - ou feint d’ignorer - un déterminant fondamental. Le socle de la démocratie, du vivre ensemble, c’est ce territoire où se définit la citoyenneté concrète, régi par une loi et une constitution commune, par des droits et des devoirs partagés, et protégé par les institutions. La position consistant à abstraire de cette définition l’activité humaine fondatrice qu’est le travail n’est à notre sens tout simplement pas tenable.

C'est un résumé, utilisez le lien pour lire l'article, ça vaut le coup et en plus c'est très clair. Ce qui a cours chez eux à également cours chez nous où l'on nous tient le même discours du libre marché, de la concurrence libre et non faussée.
« Dernière édition: 05 Mars 2009 - 12:23:39 par airnaute (hervé) » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #42 le: 05 Mars 2009 - 12:36:26 »

A croire que tous les anciens secrétaires d'Etat au Trésor de Reagan sont passés chez Attac Clin d'oeil :

cf l'article de Paul cr... krugman , extrait :

Citation
Et nous assistons au spectacle de James Baker - James Baker ! [1]- attaquant l’administration Obama sur la gauche en appelant à la nationalisation temporaire des banques zombies dans le cadre des mesures de recapitalisation.

[1]James Baker a occupé les fonctions de Secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan et de Secrétaire d’Etat sous la présidence de George Walker Bush.
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erve
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« Répondre #43 le: 21 Juillet 2009 - 15:55:29 »

J'attendais une traduction de cette article (en anglais) depuis qu'il est paru:
Goldman Sachs, la grande machine à bulles, par Matt Taibbi

« Des actions internet à la hausse du pétrole, Goldman Sachs a organisé toutes les grandes manipulations des marchés depuis la Grande Dépression et s’apprête à recommencer, » écrit Matt Taibbi dans le magazine Rolling Stone. Cette banque qui symbolise à elle-seule l’emprise de Wall Street sur la société et la vie politique américaine est une gigantesque machine extrêmement sophistiquée, dit-il, qui a largement concouru à diriger la richesse utile accumulée par la société vers une série de bulles spéculatives dont elle a favorisé l’apparition et qui ont provoqué la ruine de millions de foyers américains, au seul profit de quelques investisseurs fortunés.

La traduction est ici:
Goldman Sachs — La grande machine à bulles

Ça ne va peut être pas intéresser grand monde mais ça vaut tout de même le détour.
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« Répondre #44 le: 24 Juillet 2009 - 04:36:58 »

Ça ne va peut être pas intéresser grand monde
Si, si ! ...Moi !
J'ai récemment découvert que mon ancien coloc, camarade de promo et bon copain à l'époque, était parmi les "Managing Directors" de GS !
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erve
Invité
« Répondre #45 le: 05 Septembre 2009 - 01:15:43 »

Un parallèle plein de bon sens:

La vache et la finance folles, par Jean Fosseprez

Vétérinaire de mon état, néo-urbain depuis 2 ans, j’ai exercé pendant 15 ans en milieu rural. Durant cette période, j’ai été confronté de très près à la trop fameuse crise dite de la vache folle. Pour tout dire, j’ai été le bras armé d’une législation incohérente qui me conduisit à euthanasier – par injection létale – un troupeau de 70 vaches même pas folles. C’est, entre autre, cette pathétique corrida qui m’a amené à être exhaustif sur le sujet. Par contre, mes connaissances en économie sont beaucoup plus lacunaires. Je ne sais donc si c’est une ânerie ou une lapalissade, mais il me semble que la crise actuelle ressemble davantage à une crise sanitaire type vache folle qu’à une crise économique classique. Nous verrons que si cette intuition de profane est correcte, cela expliquerait pourquoi nous serions loin d’être sortis du pétrin.

Ce qu’on peut dire d’emblée, c’est qu’avec la vache folle la (dé)raison économique l’a emporté sur la raison sanitaire. Le même processus morbide est à l’œuvre dans la crise actuelle, sauf qu’il s’exprime à un niveau supérieur : c’est la (dé)raison financière qui s’essuie les pieds sur la raison économique.

La Vache Folle, une histoire de la déraison économique

Au risque de surprendre, je dirais que la crise de la VF trouve son origine dans les accords de Bretton Woods en 1944. En effet, les USA, non contents de se tailler la part du lion dans le système financier mondial, vont aussi s’octroyer un quasi monopole de la culture du soja. Je signale qu’en matière d’alimentation animale le soja est la source de protéines de référence. C’est ainsi que les Européens n’auront de cesse de se défaire de cette dépendance phyto-protéique. Leur stratégie en la matière tiendra hélas le plus souvent du système D. Système au sein duquel les – très controversées – farines animales, du fait de leur évidente valeur protidique, trouveront toute leur place.

La deuxième date clé est le choc pétrolier de 1973. L’augmentation du prix des hydrocarbures incite les industriels du Royaume Uni à restreindre – voire à annuler – les (pourtant nécessaires) traitements thermiques et/ou chimiques des farines animales. Le maintien des marges… et de l’emploi sont à ce prix. Une pratique pourtant dénoncée comme potentiellement dangereuse dès le milieu des années 1970 par des experts du cru, en vain.

S’en suit une période obscure d’environ 10 ans qui voit l’apparition d’une neuropathie bovine inexpliquée dont le nombre de cas augmente avec le temps. Impossible de dire quand le phénomène s’amorce. Les animaux concernés seront régulièrement abattus et finiront en sauce à la menthe dans les assiettes des consommateurs, mais le plus souvent en farine dans les auges de leurs congénères. C’est ainsi que s’installe un effet boule de neige qui voit la toxicité des farines animales anglaises s’accroitre de manière démesurée avec le temps. La découverte de l’agent causal en avril 1986, la fameuse protéine prion, ne changera pas vraiment la donne.

Ce n’est qu’en juin 1988 que la culpabilité des farines animales est enfin admise par les autorités britanniques. Elles décident donc derechef d’en interdire l’usage. Mais sans donner plus de directives quant à leur devenir. Les acteurs de cette filière privatisée de nécro-recyclage se retrouvèrent donc livrés à eux-mêmes avec des stocks croissants de produits à haut risque. Qu’à cela ne tienne, en cas de tiédeur législative, force reste à la loi… du marché. Ainsi, confrontés à cette soudaine baisse de la demande intérieure, certains décident de fourguer leur daube, en douce et à prix réduit, là où on n’a pas encore eu le temps d’en interdire le commerce. La grande braderie prionique, intracommunautaire puis mondiale, peut commencer. Elle durera 10 ans.

« Mais il est bien lent le temps de la loi, il est plus rapide le temps des marchands. »

Pendant ce temps, donc, de l’autre côté de la Manche, les autres pays européens s’apprêtent à légiférer dans le même sens… chacun à son rythme.

Ainsi en France, pays des lignes Maginot et des nuages de Tchernobyl qui passent à côté, l’interdiction de nourrir les vaches avec l’ersatz entrera en vigueur un an plus tard, soit en juillet 1989. Rappelons quand même que la loi française en la matière était censée nous éviter cet Azincourt spongiforme : les restrictions à l’import sont telles, à l’époque, qu’il est théoriquement impossible que des farines animales anglaises traversent le channel. En fait, ce commerce discutable est régi par le tandem « Interdiction / Dérogation », un genre de schizophrénie législative qui signifie que c’est rigoureusement interdit, mais pas tout le temps et sous certaines conditions. Les responsables des ministères concernés (agriculture, douanes) ne furent pas plus troublés que ça devant l’accroissement sensible des demandes de dérogations dès la fin de l’année 1987. Lesquelles furent accordées avec une parcimonie toute relative et beaucoup de recommandations à l’intention du mandant. A cela il faut ajouter la fameuse tolérance à l’écoulement des stocks existants, qui autorise l’utilisation de tout ce qui a été acheté avant la date de l’interdiction. Le prion bovin britannique n’en demandait pas tant.

C’est dans ce contexte qu’il faut restituer cette allégation des industriels français de l’alimentation animale : « Nous n’avons jamais importé illégalement des farines animales. Nous avons toujours respecté la réglementation en vigueur ! ». C’est malheureusement vrai. Justement, c’est cette absence d’illégalité qui pose problème, que dis-je, qui fut le cœur du problème. On voit bien que c’est par ce vide juridique, doublé d’une aubaine économique, qui va de début 1988 à mi-1989, que le ver va entrer dans le fruit. Il est vrai que la chute du mur de Berlin en novembre 1989 ne va pas arranger les choses : elle accréditera cette idée qu’on a le droit de faire tout et n’importe quoi pourvu que ça soit inspiré de la doctrine des « vainqueurs ». Les empêcheurs de libre-échanger à tout crin n’auront plus qu’à raser les murs. L’entrée en vigueur du traité de Maastricht en 1992 en remettra une couche, le trafic des produits à risque « made in UK » y trouvera un second souffle.

« Le marché finira par s’assainir de lui-même »

Un ministre français, même pas de droite, lâchera plus tard cet aveu d’impuissance des pouvoirs publics : « En dépit d’une minorité de brebis galeuses, le marché [de l'alimentation animale] finira par s’assainir de lui-même ». Ah l’indécrottable couetude du libéral dans l’âme, qui a grandi avec cette idée que les écuries d’Augias sont auto-nettoyantes. La vache folle n’aura été, en définitive, qu’un premier avatar de dimension mondiale de la fameuse « main invisible du marché ». Une crise systémique avec la farine dans le rôle de l’argent…

Déjà Lehman Brothers perçait sous la vache folle.

En quoi la crise actuelle s’inscrit en filigrane de celle de la vache folle ?

En premier lieu, on remarque que ce sont les mêmes évènements historiques qui président aux destinées des deux crises. Passons vite sur les dates les plus évidentes : Bretton Woods en 1944 (naissance des FMI, Banque Mondiale, Gatt…) puis son changement de cap en 1971 (fin de la convertibilité du dollar en or) et bien sûr le choc pétrolier de 1973. Mais surtout, il y eut les fabuleuses années 1980, les « dix glorieuses idéologiques », les années Thatcher au Royaume Uni et Reagan aux États Unis. Car de même que la crise de la vache folle est consubstantielle du Thatchérisme, de même les Reaganomics portèrent au maximum le feu sous la marmite de la finance. Décennie qui s’achève en apothéose avec la mort du Soviétisme en 1989. Le vent de l’Histoire a rendu son verdict. Désormais sûr de son fait, le néo-libéralisme peut s’approprier le Monde.

Mais leur similitude est surtout d’ordre sémiologique : les mêmes mots pour les mêmes maux ? Ne parle-t-on pas de crédits à risque, d’actifs toxiques à propos de la crise actuelle ? Une histoire de grands corps malades qui se répète, en somme : au commencement est une phase de latence (très longue, en général) qui voit la toxicité d’une filière – alimentaire hier ou financière aujourd’hui – s’accroitre avec le temps. Puis arrive le temps où les produits ainsi frelatés voient leur valeur marchande, et la confiance qu’ils inspirent, menacées. On assiste alors à un « reconditionnement » de ces déchets toxiques : de même que les subprimes ont étés adossés à d’autres produits financiers de plus en plus complexes, de même les denrées britanniques à risque furent dissimulées dans des aliments complets. Opérations de détraçabilisation facilitées par l’existence de ces espaces de non-droit où la volonté politique n’ose pas mettre les pieds, avec pour conséquence une diffusion mondiale des produits foireux.

Une dernière question pour la route : quel est, aujourd’hui, le degré d’empoisonnement système financier mondial ? Je ne suis pas économiste, mais j’ai l’impression que depuis un an, la tendance en matière d’actifs toxiques est plutôt au statu-quo. Et je dirais, à cet égard, que la période actuelle est comparable aux années 1988-92 de la vache folle. Période où l’on sait la toxicité des produits, mais où rien d’efficace n’est mis en œuvre pour s’en prémunir de manière globale. Pour reprendre la métaphore de l’eau qui bout dans la marmite, je dirai que la thérapie a surtout consisté à rajouter de l’eau froide pour réduire l’ébullition, sans se préoccuper du feu en dessous. Si c’est le cas, on ne peut que se dire que le pire est devant nous. Et le pire, en équivalent vache folle, c’est la crise de 1996, celle où le grand public découvre que l’ESB est transmissible à l’Homme. C’est là que la crise entre en phase aigüe. La confiance des consommateurs est violemment entamée. Des pans entiers de la filière économique bovine vont disparaître, notamment au Royaume Uni. Je n’ose imaginer le scénario quand la crise actuelle entrera à son tour en phase aigüe. Car la crise de l’ESB ne toucha somme toute qu’un secteur restreint de l’économie. Alors qu’aujourd’hui, tous les secteurs de la finance et de l’économie réelle sont menacés. En outre, quand on pense que, dans le cas de la VF, la raison sanitaire a mis plus de 15 ans pour reprendre des couleurs… J’en viens à souhaiter, in fine, que l’analyse produite dans cet article soit entièrement à côté de la plaque.
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erve
Invité
« Répondre #46 le: 07 Novembre 2009 - 12:43:38 »

Un site qui répertorie certaines activités des plus grandes banques, dont des françaises:

http://www.secretsbancaires.fr/

Un guide qui peut s'avérer utile:
http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/GUIDE_BANQUES.pdf
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erve
Invité
« Répondre #47 le: 21 Novembre 2009 - 11:07:07 »

Sur les autres fils, ça part un peu dans tous les sens. On en vient à me taxer d'idéaliste romantique, de révolutionnaire ou de ne pas donner de solutions aux dérives du système dénoncées par des économistes, chercheurs, journalistes de tout bord, de "droite" comme de "gauche" car il faut bien avouer que les thèses de la "gauche" ont fini par être validées par cette crise pour, graduellement, être plus ou moins intégrées par tous.
Le problème c'est qu'il faut repenser les modèles et tout remettre à plat pour parfois pouvoir entrevoir les solutions afin de dévalider ou modifier les erreurs de modélisation, ça ne vient pas comme ça, c'est une démarche qui peut être longue et se nourrir de rétroactions qui ne sont pas encore à l'oeuvre, on n'a pas forcément les solutions comme ça en claquant des doigts après avoir constaté les dérives. Si on veut pouvoir trouver des solutions fiables cela prend du temps et ne peut se faire de manière isolée.
Il ne s'agit pas d'être de droite ou de gauche, d'être idéaliste ou révolutionnaire mais de revoir certains paradigmes en choisissant des priorités pour que les modèles soient viables. Par exemple, les modèles favorisant les crises à court terme sont-ils les bons, sont-ils viables lorsqu'ils précipitent de plus en plus de gens dans la misère pour favoriser de plus en plus ceux qui ne sont pas affectés gravement par celles-ci ?
Tout remettre à plat ne veut pas dire tout changer, c'est plutôt chercher à voir ce qui ne va pas avec un oeil neuf plutôt que de chercher des solutions en restant dans le cadre qui génère les problèmes que l'on cherche à résoudre.

Alors plutôt que paraphraser ce qui est déjà dit ailleurs par des personnalités éminentes, autant aller lire, réfléchir, échanger des idées à leurs sources. Une de celle-ci, maintes fois évoquée, est le blog de paul jorion. Pour mieux connaitre sa démarche (ainsi que celles des personnes intervenant sur son blog), un très bon article en pdf (3 documents) sur son blog expose tout cela.

L’Écho, samedi 14 novembre 2009 (suite)
« Dernière édition: 21 Novembre 2009 - 11:19:03 par airnaute (hervé) » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
erve
Invité
« Répondre #48 le: 21 Novembre 2009 - 12:10:37 »

J'avais arrêté de lire les bulletins du GEAB, son ton alarmiste est un peu "fatiguant", ses anticipations à prendre avec du recul mais la description de la situation dans le bulletin de ce mois-ci est une bonne synthèse de ce que j'ai pu également lire ailleurs.

GEAB N°39 est disponible! Crise systémique globale - Les Etats face aux trois options brutales de 2010 : Inflation, forte pression fiscale ou cessation de paiement.

Le bulletin est très clair, aisément compréhensible même sans connaissances techniques.
« Dernière édition: 21 Novembre 2009 - 12:15:42 par airnaute (hervé) » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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