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Il est prouvé que ce traitement fait baissé la charge virale et contribue à une amélioration considerable des patients et donc par le fait même empêche que le virus se propage et ne cause des dégâts irréversible au niveau pulmonaire et donc par le fait au non décès d'un certain nombre d'entre eux
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Tu t'avances peut-être un peu...
La méthode "en double aveugle" de validation des hypothèses de l'IHU serait de constituer un gros panel (20000 volontaires ?) de patients non atteints représentatif de la population et de leur inoculer à tous le SARS-CoV-2.
On en tire 10.000 au sort (le groupe HCQ) et les autres constitue le groupe témoin "Paracétamol" et les soignants ne savent pas qui est qui.
On surveille tout ce petit monde et dès qu'un patient fait de la fièvre, on lui administre le traitement de son groupe.
La fin de l'expérience, c'est quand tous les volontaires sont morts ou guéris et on compte les décès et cas graves dans chaque groupe (2 à 3 mois plus tard)
Si il y a significativement moins de morts dans le groupe HCQ, Raoult a raison.
S'il y en a autant, c'est que son traitement est inefficace.
S'il y en a plus, c'est qu'il est nocif...
S'il faut autant de patients, c'est qu'on ne sait pas trop combien auront des formes asymptomatiques (quasi-tous les moins de 30 ans par exemple), des formes peu symptomatiques, combien développeront un syndrome grippal et combien feront des cas graves dans le groupe témoin "paracétamol"...
Et on veut un maximum de syndrômes grippaux (qui ressembleront aux futurs cas détectables de contamination) pour pouvoir mesurer finement l'éventuelle efficacité du traitement HCQ + Azithromicine.
Bon faute de volontaires, et pour des raisons éthiques un peu désuètes, cet essai ne se fera pas.
Du coup, on prend des malades un peu au hasard, contaminés depuis on ne sait pas trop quand, et on leur administre le traitement.
Mais bon personne n'est d'accord, il étaient trop à risque ou au contraire pas assez, trop jeunes ou trop vieux, trop gros, trop maigres, trop bien portants ou trop fragiles. Et voilà on dit les 20 ou 80 malades sont sortis de l'étude dans cet état.
L'IHU dit c'est un succès considérable.
Ses détracteurs disent, si on avait constitué un groupe strictement identique de patients traités au paracétamol les résultats auraient été identiques ou meilleurs sans plus le démontrer que Raoult.
Et là ils ont trouvé l'arme fatale pour démontrer que leur confrère a tort, on va administrer le traitement qu'à des mourants et on ne constatera aucune résurection.
Bref l'IHU propose une solution de santé publique et de prophylaxie (limitation du risque de complications) sans être capable de la comparer à un comportement de référence de l'épidémie qui fasse consensus.
Ses détracteurs disent, si le traitement ne fait pas de miracles sur les agonisants, c'est qu'il est inefficace.
Et personne ne semble en mesure de proposer un protocole rapide qui trancherait la question.
FK.