Cours de rattrapage pour les nuls, par un nul.
C'est surtout un système a 2 vitesses, en schématisant:
Il y a le salarié moyen, le patron de PME qui est un réservoir à fric pour la pompe à finance des grandes banques et spéculateurs aux dents longues de tout pays.
(Liberté de circulation des capitaux, pas des individus. La plupart des individus restent captifs d'un pays alors que les capitaux circulent).
Globalement ce sont ceux du dessous qui alimentent ceux du dessus qui eux restent d'autant plus facilement à l'abri qu'ils ont des réserves, et d'autant plus à l'abri que ces réserves sont diversifiées et placées sur toute la planète. (Ils y a des zones à risque et d'autres beaucoup moins. Des zones en pleines croissance, d'autres qui ne demandent qu'à le devenir pour peu que des investisseurs daignent les financer. Quand sa pète d'un côté, un autre est en pleine croissance).
"Des pauvres de plus en plus pauvres et des riches de plus en plus riches" c'est devenu une banalité mais c'est à cela que revient le système mis en place.
Les banques font des crédits à partir de rien (pas tout à fait) à des "petits" (ainsi qu'à des "moyens" et des plus "gros"). Les petits font par exemple construire des maisons, l'argent tombe dans la poche du BTP, le petit artisan du BTP fait un emprunt pour s'aggrandir, il achète des matériaux, en général d'un "gros" fabricant, via un fournisseur. Le gros fabricant est côté en bourse, il fait du profit qui est redistribué aux actionnaires par des dividendes toujours plus importants. Le salarié moyen de ce fabricant voudrait bien avoir aussi sa p'tite maison à lui. Il demande un prêt pour sa maison et il compte bien mettre un home cinema acheté lui aussi à crédit.
Bref l'économie du pays se porte bien, tout le monde en profite, croissance au beau fixe.
Grâce à des petits dépôts, les banques peuvent accorder des prêts pour un montant colossale en regard des ses/ces dépots. Système très avantageux en faveur des banques qui touchent des intérêts grâce à un simple jeu d'écriture, autrement dit du vent. (cf la vidéo l'argent dette). La banque est gagnante sur ce tableau
Bref dans le système décrit plus haut, tout le monde semble s'enrichir. Le "petit" a sa maison, les affaires tournent pour le "moyen", le "gros" fait des profits record, ce dernier en redistribue une partie aux actionnaires, mais le "petit" salarié du "gros" lutte pour une augmentation de salaire qu'il ne voit jamais venir parce que..."la mondialisation"..."parce que ci"..."parce que ça".
Le système contribue à crée des richesses, les banques se portent bien (intérêts), les grandes entreprises également (profit record) mais celui qui est en bout de chaine ne voit jamais son salaire augmenter ou vraiement très peu (c'est le travail qui crée la richesse (la vraie (à ne pas confondre avec la spéculation qui ne crée pas de richesse mais syphone des richesses pour les transférer ailleurs)). Cela se traduit par en une baisse tendancielle de la part salariale (voir lien donné sur l'autre fil).
Donc le salarié pour compenser cette perte doit faire un emprunt d'autant plus gros et plus long pour sa maison. Cela fait plus d'intérêts dans la cagnotte de la banque. Système tout bénef pour ceux du haut. La banque se porte bien, elle régale ses employés, plus la personne est haut dans la hiérarchie plus les salaires, primes, avantages accordés augmentent de manières exponentielles (des riches de plus en plus riches).
Si vous avez des millions voir des milliards à investir et faire fructifier, vous vous arrangez pour investir dans les banques, vous investissez aussi dans le BTP et autres secteurs boostés par la croissance dans un pays (sans oublier d'investir ailleurs) , croissance alimentée par les crédits accordés par les banques, dans lesquels vous avez déjà des intérêts. Laisser le phénomène se développer quelques 10aines ou 20aines d'années, puis quand vous voulez empocher encore plus de fric, dites à la réserve fédérale (privée) qui vous appartient (en partie, mais avec les autres "gros" vous formez un oligarchie maitre des banques) de relever les taux. Le "petit" qui se croyait devenu un peu plus riche ne peut plus rembourser, sur 20 ans son salaire (sa vraie richesse perçue) n'a pas autant augmenté que ça, et globalement avec l'inflation, le "pouvoir d'achat" de son salaire n'a fait que baisser. Il ne peut plus payer, sa maison est saisie par la banque, il se retrouve à la rue.
La banque récupère une belle maison avec un beau home cinéma et une grosse bagnole. Elle à déjà empoché des intérêts pendant 20 ans. Elle saisie les biens que les prêts qu'elle a accordé a permis de financer.
Mais l'économie du pays continue à dégringoler, la valeur de revente de la maison récupérée par la banque baisse, provisoirement, mais la banque garde la maison (qui garde une valeur intrinsèque). Les maisons, les voitures, les home cinéma ne disparaissent pas. Seul une partie de l'argent artificiellement crée est détruite. Détruire un jeu d'écriture, détruire du "vent" n'est pas si grave.
Une petite banque fait faillite, qu'importe, elle est rachetée par une plus grosse qui récupère la maison, le home cinéma et la voiture. Le boss part avec un parachute doré.
La grosse banque qui a racheté la petite fait faillite, qu'importe, l'état intervient pour qu'elle puisse se refinancer et continuer ses activités. Le Big Boss laisse sa place à un autre en touchant un parachute doré de Big Boss.
On commence à voir le système de siphon permis par la création monétaire des banques.
Les plus riches (sans parler des comptes off-shores) investissent aux USA et en chine, quand ça se casse la gueule USA, peu importe tout va bien en chine. Il n'y a qu'a attendre que cela aille mieux aux USA. Les biens saisis qui existent toujours seront alors à nouveaux achetés par des "petits". Les banques encaisseront l'argent sur la transaction des biens saisis pendant la crise. Elles empocheront également de substantiels intérêts avec les nouveaux crédits qui seront accordés.
C'est un système de siphon pyramidal. Plus vous êtes riches, plus vous vous enrichissez, plus vous êtes à l'abris quand tout va mal. Les petits vous alimentent et servent de matelas pour amortir la chute éventuelle. Simple et efficace. On fait les poches des petits en permanence.
Des banques vont être "nationalisées" mais au dessus d'elles règnent des banques privées. Ces grandes banques privées n'ont rien perdu, les petites n'ont pas perdus grand chose en faisant faillite, une partie de la masse monétaire artificiellement crée est détruite, les parachutes dorés ainsi que les richesses crées restent dans les poches des plus riches qui eux restent indéboulonables.
"Privatisation des profits, socialisation des pertes". Tous le système est organisé comme cela, alors ce n'est pas en supprimant les parachutes dorés que cela va changer grand chose. Bref la crise c'est quand les "gros" ont décidé de dire stop afin d'écrémer une grosse partie des richesses crées en laissant les petits et moyens dans la moise.
Il y a 30 ans les grands patrons touchaient quoi...en moyenne 50 fois plus que leurs salariés, maintenant il n'est pas rare que ce soit 1000 fois, et par l'intermédiaire de la mondialisation et des délocalisations, le grand patron de nike touche combien par rapport à ceux en bout de chaine qui cousent les ballons et les fringues en inde ou en chine ? 10 000 fois ? 100 000 fois ?
"Y'a bon la pompe à finance".
Ne parlons surtout pas du partage des richesses. Voit-on souvent ce sujet abordé dans les médias mainstream ? Non, ces médias appartiennent à des vendeurs de canons, de béton, aux gros du CAC40. Ils ne vont fournir les éléments de réflexion qui pourraient remettre le système en question.
Leurs médias balancent au contraire de la télé réalité et du pipole à tout va. Parce que c'est dans l'air du temps ? Parce que la plèbe en redemande ?
Ils nous distraient pendant que le système mis en place leur permet de nous faire les poches.
C'est un peu schématique, c'est une grille de lecture partisane, mais c'est bien ce qu'il résulte du système.
Reportez-vous aux liens donnés
dans l'autre fil, cogitez et tirez
vos conclusions vous-mêmes. (Pardon pour les fautes, vocabulaire et idées un peu simplistes. Le développement est en plus très brouillon, confus même
).
La crise est aussi une période de solde, on rachète à bas prix ce qui ne peut que reprendre de la valeur par la suite. Il suffit d'acheter au bon moment. Si vous avez assez d'argent pour rachetez une grande banque, tant mieux pour vous, quand l'économie va repartir vous allez voir le business.