+ Le chant du vario +

Progresser en parapente => Techniques de base du pilotage => Discussion démarrée par: xolivie le 11 Mai 2018 - 11:31:29



Titre: Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: xolivie le 11 Mai 2018 - 11:31:29
En ces temps où l'aérologie peut rapidement devenir (trop?) fumante, une petite question concernant le retour vers la planète aux oreilles: lesdites oreilles vous les lâchez quand? en vent arrière? en base? au début de la finale?
Excusez mon ignorance si la question vous semble saugrenue mais je n'ai pas vraiment trouvé de réponse à ce jour.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: marcus le 11 Mai 2018 - 15:21:21
En ces temps où l'aérologie peut rapidement devenir (trop?) fumante, une petite question concernant le retour vers la planète aux oreilles: lesdites oreilles vous les lâchez quand? en vent arrière? en base? au début de la finale?
Excusez mon ignorance si la question vous semble saugrenue mais je n'ai pas vraiment trouvé de réponse à ce jour.

Ce qu'il ne faut pas faire, c'est tenter de rouvrir quand on rentre dans du gradient en finale.
D'autre part, afin d'éviter de vilains sketches à proximité du sol, il vaut mieux à mon avis être en situation de pilotage actif dès lors qu'on est à moins d'une cinquantaine de m du sol (au minimum). Donc les oreilles doivent avoir été réouvertes avant si possible.

Il peut y avoir des cas particuliers, mais la règle par défaut c'est de ne pas faire de réouverture sans une bonne hauteur sol (plusieurs dizaines de m), ou alors très très près du sol.



Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: xolivie le 11 Mai 2018 - 15:56:19
merci pour la réponse donc grosso modo une réouverture sur la branche vent arrière représente plus ou moins la dernière limite?


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Escape le 11 Mai 2018 - 16:45:20
On peut même poser avec


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: xolivie le 11 Mai 2018 - 17:00:01
si tu poses avec les oreilles tu fais comment pour l'arrondi, c'est ton relâcher d'oreille qui remplace le freinage final??


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: roofus le 11 Mai 2018 - 17:26:38
Il m'arrive aussi de poser avec les oreilles accélérées jusqu'au sol ou quasiment, je relâche le barreau dans les derniers mètres (repose au sommet dans le dynamique par ex) ça permet d’être précis et de se poser dans un trou de souris, évidemment ça dépend du taux de chute généré ...
Après, personnellement le roulé boulé fait parti de ma panoplie ... :lol:


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Escape le 11 Mai 2018 - 17:28:09
si tu poses avec les oreilles tu fais comment pour l'arrondi, c'est ton relâcher d'oreille qui remplace le freinage final??

C’est l’inverse. Ton freinage final les réouvrira.


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: xolivie le 11 Mai 2018 - 17:46:38
si tu poses avec les oreilles tu fais comment pour l'arrondi, c'est ton relâcher d'oreille qui remplace le freinage final??

C’est l’inverse. Ton freinage final les réouvrira.

OK c'est bon à savoir, merci.


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: fbi le 11 Mai 2018 - 17:51:40
En ces temps où l'aérologie peut rapidement devenir (trop?) fumante, une petite question concernant le retour vers la planète aux oreilles: lesdites oreilles vous les lâchez quand? en vent arrière? en base? au début de la finale?
Excusez mon ignorance si la question vous semble saugrenue mais je n'ai pas vraiment trouvé de réponse à ce jour.


Ce qu'il ne faut pas faire, c'est tenter de rouvrir quand on rentre dans du gradient en finale.
D'autre part, afin d'éviter de vilains sketches à proximité du sol, il vaut mieux à mon avis être en situation de pilotage actif dès lors qu'on est à moins d'une cinquantaine de m du sol (au minimum). Donc les oreilles doivent avoir été réouvertes avant si possible.

Il peut y avoir des cas particuliers, mais la règle par défaut c'est de ne pas faire de réouverture sans une bonne hauteur sol (plusieurs dizaines de m), ou alors très très près du sol.


Marcus a dit le plus important.
et donc avant de se fracasser, bosser son analyse aéro et se faire encadrer


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: piwaille le 11 Mai 2018 - 18:34:27
 :coucou:

le problème c'est que j'ai fait tout le contraire ... mais avec le recul (et peut être aussi l'évolution des ailes) :+1: avec marcus ... à illustrer avec 2 exemples que j'ai beaucoup cité sur ce forum

1/ l'approche aux oreilles : il m'arrivait avant (avec la Fidji dans les années ~95-97) de faire mon arrondi aux oreilles et de les rouvrir au freinage final. La technique était classique. Le seul danger que j'avais éprouvé était lors d'une panique avoir pris les A centraux au lieu des oreilles en final qui s'allongeait. j'ai juste posé encore plus court et un peu mal au cul.
Depuis j'ai volé avec des ailes qui bougeaient plus et avec lesquels je n'ai plus osé réalisé cette pratique ... jusqu'au jour où j'ai vu un gars se fracasser dans une aérologie vraiment pourrie (suite à l'impact au sol, je l'ai vu rebondir à 2-3m de haut, c'est pas beau à voir :evil: ) il s'était pris une grosse fermeture à 5-10 m/sol qu'il n' jamais eu le temps de gérer.

2/ de la hauteur suffisante pour être à l'abris du sol ... la seule fois où j'ai réellement du faire secours, j'ai mis 700-800 m à ouvrir le pépin. si je n'avais eu que 50m/sol, je ne serais plus là.

ce ne sont que des exemples vécus. maintenant chacun fait ce qu'il veut ... il m’arrive de continuer à jouer près du sol, en revanche je n'utilise plus du tout les oreilles en basse couche.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Charognard le 11 Mai 2018 - 21:17:54
Si les oreilles ont été faite aux B, je ne vois aucune contre indication à les réouvrir dans le gradient au sol puisque la réouverture ne demande aucune action de freinage et est instantanée.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Eric le 11 Mai 2018 - 21:39:32
Salut

Avec ma hook, en longue finale, je faisait très souvent les oreilles pour ajuster mon altitude. L'ouverture se faisait toute seule et je les ouvrais relativement tardivement parfois (10-20 m). Aucun problème, aucune appréhension.  Avec la voile suivante, l'Elan, je n'utilise plus cette technique car pour ouvrir les oreilles il faut pomper.  Des copains le font encore avec cette même voile.

Pour les oreilles aux B2, effectivement ça s'ouvre tout seul, mais aller prendre les B2 demande un certain effort (il faut se redresser dans la sellette pour les avoir suffisamment haut et c'est musclé comme traction et dans le maintien). Cela ne s'improvise pas dans l'urgence comme des oreilles.

A+
Eric


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: paul le 11 Mai 2018 - 23:17:38
Si les oreilles ont été faite aux B, je ne vois aucune contre indication à les réouvrir dans le gradient au sol puisque la réouverture ne demande aucune action de freinage et est instantanée.

Je comprends que les oreilles aux B sont une manoeuvre séduisante.

Je me souviens même que le manuel d'un constructeur du levant, un temps parmi les leader du marché, mentionnait il y a une vingtaine d'années la possibilité de poser en parachutant aux "B".

Je crains tout de même un amalgame avec les oreilles "classiques" qui :

1- ralentissent ce qu'il reste de l'aile qui est déjà surchargé.
2- peuvent produire aussi transitoirement une élévation de l'incidence.
1 ET 2 => risque de décrochage accru dans le gradient :evil:

D'autant que ces manoeuvres signifient absence de pilotage.

Nota : la Bionic 2 a été la seule aile de parapente à géométrie variable en vol permettant de la piloter normalement aux commandes jusqu'au sol.



Titre: Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Lassalle le 12 Mai 2018 - 00:10:03

Nota : la Bionic 2 a été la seule aile de parapente à géométrie variable en vol permettant de la piloter normalement aux commandes jusqu'au sol.


Je ne suis pas cagiste, mais il me semble que les voiles "cagées" pouvaient également être pilotées facilement jusqu'au sol avec les oreilles bloquées.
Elles disposaient en effet d'une suspente spéciale permettant de faire les oreilles et de les verrouiller.
S'il y a encore un cagiste sur ce forum, il pourrait confirmer !  :pouce:
Mais en existe-t-il encore ?

J'ai également vu des biplaceurs professionnels (à Montmin), il y a pas mal d'années, volant en conditions soutenues (voire très soutenues  :grat: ) avec des biplaces équipés de "bloqueurs d'oreilles" leur permettant de se poser au décollage (avec assistance au sol) avec les oreilles verrouillées (avant d'emmener le passager suivant)...

Marc


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: paul le 12 Mai 2018 - 00:37:20

Nota : la Bionic 2 a été la seule aile de parapente à géométrie variable en vol permettant de la piloter normalement aux commandes jusqu'au sol.


Je ne suis pas cagiste, mais il me semble que les voiles "cagées" pouvaient également être pilotées facilement jusqu'au sol avec les oreilles bloquées.
Elles disposaient en effet d'une suspente spéciale permettant de faire les oreilles et de les verrouiller.
S'il y a encore un cagiste sur ce forum, il pourrait confirmer !  :pouce:
Mais en existe-t-il encore ?

J'ai également vu des biplaceurs professionnels (à Montmin), il y a pas mal d'années, volant en conditions soutenues (voire très soutenues  :grat: ) avec des biplaces équipés de "bloqueurs d'oreilles" leur permettant de se poser au décollage (avec assistance au sol) avec les oreilles verrouillées (avant d'emmener le passager suivant)...

Marc

Je ne l'ai pas oublié dans le fil consacré aux "balles de guerre..."

http://www.parapentiste.info/forum/competition/des-reines-dechues-des-balles-de-guerre-aujourdhui-enterrees-t33387.0.html;msg589307#msg589307

(https://i58.servimg.com/u/f58/17/49/83/26/jd-cag12.jpg) (https://servimg.com/view/17498326/1158)

Mais... bon... Pas vraiment homologable tout ça...

La Bionic SE d'Olivier, si.


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Poisson Kangourou le 25 Novembre 2018 - 21:06:48
Ce qu'il ne faut pas faire, c'est tenter de rouvrir quand on rentre dans du gradient en finale.
D'autre part, afin d'éviter de vilains sketches à proximité du sol, il vaut mieux à mon avis être en situation de pilotage actif dès lors qu'on est à moins d'une cinquantaine de m du sol (au minimum). Donc les oreilles doivent avoir été réouvertes avant si possible.
Je raisonne aussi en me disant qu'il faut avoir rouvert les oreilles avant que l'aile ne rentre dans la couche d'air où il risque d'y avoir le gros du gradient. Typiquement, sur un atterro entouré d'arbres de 10 m de haut, je considère que la présence de ces arbres autour de l'atterro va faire que le gradient sera sans doute plus marqué dès qu'on arrive à cette hauteur ; je vais donc relâcher les oreilles au plus tard lorsque moi, le pilote, j'y arrive à cette hauteur (sachant que ma voile est elle encore 7m plus haut).

Ensuite ça dépend aussi de la spontanéité avec laquelle la voile rouvre les oreilles.

C'est mon analyse pour l'instant, mais attention, je suis encore un presque débutant !


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Tipapy le 25 Novembre 2018 - 22:13:31
En cas de brise forte, je pose accéléré, avec seulement une oreille fermée. Je pilote le côté ouvert  avec l'arrière et côté fermé, en jouant sur la taille de l'oreille. Je ne suis pas sur que ma méthode soit très orthodoxe mais ça marche (pour moi).


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: thierry_c le 25 Novembre 2018 - 22:45:06
ça dépend les ailes , avec la diamir, les oreille sont tellement instable que je les utilise vraiment rarement !!!


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Tipapy le 26 Novembre 2018 - 12:04:22
En cas de brise forte, je pose accéléré, avec seulement une oreille fermée. Je pilote le côté ouvert  avec l'arrière et côté fermé, en jouant sur la taille de l'oreille. Je ne suis pas sur que ma méthode soit très orthodoxe mais ça marche (pour moi).

J'oubliais, un seul pied sur l'accélérateur, et l'autre qui pend en dehors du cocon, prêt au roulé boulé ou au roulé vautré :) .


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Cowa le 26 Novembre 2018 - 12:10:54
Ce qu'il ne faut pas faire, c'est tenter de rouvrir quand on rentre dans du gradient en finale.
D'autre part, afin d'éviter de vilains sketches à proximité du sol, il vaut mieux à mon avis être en situation de pilotage actif dès lors qu'on est à moins d'une cinquantaine de m du sol (au minimum). Donc les oreilles doivent avoir été réouvertes avant si possible.
Je raisonne aussi en me disant qu'il faut avoir rouvert les oreilles avant que l'aile ne rentre dans la couche d'air où il risque d'y avoir le gros du gradient. Typiquement, sur un atterro entouré d'arbres de 10 m de haut, je considère que la présence de ces arbres autour de l'atterro va faire que le gradient sera sans doute plus marqué dès qu'on arrive à cette hauteur ; je vais donc relâcher les oreilles au plus tard lorsque moi, le pilote, j'y arrive à cette hauteur (sachant que ma voile est elle encore 7m plus haut).

Ensuite ça dépend aussi de la spontanéité avec laquelle la voile rouvre les oreilles.

C'est mon analyse pour l'instant, mais attention, je suis encore un presque débutant !


Ça dépend de ton plan de descente. Dès que tu as une vitesse horizontale suffisante, tu relâches. Ou au pire lorsque tu vas toucher le sol et que tu as besoin de freiner, voir de tout affaler.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Archaleon le 26 Novembre 2018 - 12:14:45
Ca dépend beaucoup de la configuration aussi de ta situation :
 Pas besoin de garder les oreilles non plus si tu es sorti de la zone ascendante !
Tu peux finir tranquillement ton vol au pilotage actif.

Si ca remonte vraiment de bas, en effet tu peux garder tes oreilles jusqu'au 20m sol environ. Sur une EN A, ca se rouvre rapidement normalement et peu de risque de parachutale.

Si ca remonte jusqu'en bas (posé sur un déco ?) dans ce cas tu peux aussi garder tes oreilles jusqu'au touché.


J'ai perso un mauvais souvenir d'un posé déco aux oreilles ou j'ai relaché à 5m sol, mais ca a engendré beaucoup de roulis cette fois ci, et je suis arrivé un peu fort.



Titre: Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 26 Novembre 2018 - 14:56:21
En cas de brise forte, je pose accéléré, avec seulement une oreille fermée. Je pilote le côté ouvert  avec l'arrière et côté fermé, en jouant sur la taille de l'oreille. Je ne suis pas sur que ma méthode soit très orthodoxe mais ça marche (pour moi).
J'oubliais, un seul pied sur l'accélérateur, et l'autre qui pend en dehors du cocon, prêt au roulé boulé ou au roulé vautré.

Salut Tipany,

Sans mettre en doute que ta façon de faire fonctionner très bien pour toi (d'ailleurs tu le précise) sous ta voile sur les sites que tu fréquentes.
Pour autant et là c'est un avis qui n'engage que moi (autant le préciser d'entrée aussi) il me semble que pour poser en cas de brise forte, cette méthode "une oreille, accéléré d'un pied l'autre sorti du cocon, pilotage à l'arrière côté oreille et frein côté ouvert", me semble tout de même facteur de risques inutile.

- En cas de brise forte, le risque de gradient est d'autant plus présent.
- Un décrochage asymétrique côté oreille ou même un simple départ en négatif est, je le pense, plus probable qu'un décrochage symétrique et surtout "moins annoncé" et le simple départ en vrille peut se transformer surtout avec l'aile accélérée en sketch derviche tourneur à ras du sol sur ce coup.
- Une fermeture côté ouvert et accéléré n'est pas impossible et là aussi avec l'oreille de mise de l'autre côté, la rotation peut être "brutale" surtout à l'arrivée au sol.
- Enfin, si on suppose que l'arrivée au sol peut être un peu "lourde", il me semble que disposer de ces deux jambes plutôt que seulement d'une pour amortir est un véritable plus.

Pour ma part, si je descend aux oreilles accélèrées, je relâche tout, oreilles et barreau et sors mes deux jambes du cocon dans une position centrée et redressée dans ma sellette avant d'être en "prise de terrain" donc après mon approche et ma perte d'altitude et ce qu'importe la prise de terrain décidée.
C'est ainsi voile totalement ouverte et commandes au contact, redressé et train d'attérissage sorti, qu'il me semble être le plus apte à gérer ma voile dans d'éventuels remous aérologique (turbulences, déclenchements, cisaillements ou autre gradient) et aussi, si cela devait malgré tout être le cas, amortir avec mes jambes une arrivée au sol moins réussie que souhaité.

Mon avis est que si l'on doit "sur-complexifier" l'atterrissage (il n'est déjà pas simple et anodin dans tous les cas) c'est que l'on a probablement loupé quelque chose avant.

 :trinq:


Titre: Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Lassalle le 26 Novembre 2018 - 16:02:47
En cas de brise forte, je pose accéléré, avec seulement une oreille fermée. Je pilote le côté ouvert  avec l'arrière et côté fermé, en jouant sur la taille de l'oreille. Je ne suis pas sur que ma méthode soit très orthodoxe mais ça marche (pour moi).

J'oubliais, un seul pied sur l'accélérateur, et l'autre qui pend en dehors du cocon, prêt au roulé boulé ou au roulé vautré :) .

Là je suis quand même largué car je ne comprends pas.
Par brise forte tu te poses donc accéléré avec seulement une oreille fermée ?  :grat:
Je ne saisis absolument pas l'intérêt d'une telle manœuvre dissymétrique jusqu'au sol, mais tu dois avoir tes raisons et si cela te convient, pourquoi pas ?
Il y a vraiment quelque chose qui m'échappe.
Si tu veux vraiment poser accéléré avec les oreilles, pourquoi ne pas fermer les deux oreilles ?

Marc


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Tipapy le 26 Novembre 2018 - 18:30:48

La question était, descente aux oreilles, jusqu’où ? Une oreille ouverte, une fermée, est une manière de poser que je j'utilise peu dans l'année, essentiellement l'été, en milieu de journée en vallée de montagne comme pas exemple à Castejon de Sos. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un site des Pyrénées Espagnoles, où la brise peut être  assez atomique, mais où l'on peut faire de beaux vols dans des thermiques puissants et larges.
Wowo, Marc
Je n'avais pas envisagé la dangerosité du procédé, au contraire, j'y trouvais un petit côté rassurant car les mouvements de yoyo sont plus faibles que voile totalement ouverte. Je n'utilise qu'une oreille, car ainsi la vitesse de descente est plus lente qu'avec les deux, et j'ai l'impression, visiblement infondée, que ma voile est plus solide par augmentation de la charge alaire.
Comme en presque 25 ans de pratique, je n'ai jamais eu de sketch dans cette configuration, ni roulé-boulé, pas plus que roulé-vautré, mon sentiment de sécurité est  accentué par l'absence de "dégâts".
Là où je vole principalement, c'est à dire en plaine, même s'il y a de forts déclenchements qui pourrissent l'attéro, j'atterris voile ouverte, debout dans la sellette et jamais avec une ou deux oreilles.
Merci de vos réflexions à tous les deux, je ferais en sorte de changer ma technique si la brise est forte.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: edae le 26 Novembre 2018 - 18:53:25
C'est une technique originale, pas académique, et de ce fait critiquée, mais elle ne t'a jamais fait de mauvaise surprise, donc peut-être pas dénuée d'intérêt


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: BombeurJean le 26 Novembre 2018 - 19:27:12
La critique, ce n'est pas forcément négatif.

Une technique intéressante je dirais. Finalement, tu augmentes légèrement ton taux de chute plutôt que sans oreilles du tout et en plus tu peux tourner des deux côtés plus efficacement qu'avec les deux oreilles ( toujours sans tirer comme un bourrin sur le côté ouvert ).

Pas académique du tout, comme les 360 avec l'oreille extérieure non ?


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 26 Novembre 2018 - 19:43:52
Parler de critique à propos de mon post me semble un peu exagéré mais après tout chacun lit avec sa sensibilité.

Si en 25 Tipany a su utiliser sa technique sans encombre on peut estimer qu'il l'a maitrise bien. Ceci dit on peut prendre sa 1ère gaufres avant 25 vols ou après 25 années de vol. Je souhaitais juste émettre mes réserves au vu de mon expérience qui est assurément moindre en termes d'années. Surtout aussi que les conseils et méthodes que l'on s’échange ici sur le forum peuvent/sont aussi lu par des pilotes en devenir et là, je pense qu'il est préférable de bien contextualiser nos affirmations (qui fonctionne pour nous perso) pour ne pas laisser d’ambiguïtés sur les potentiels risques qui peuvent en résulter.

 :trinq:


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Tipapy le 26 Novembre 2018 - 20:28:22
Parler de critique à propos de mon post me semble un peu exagéré mais après tout chacun lit avec sa sensibilité.

Si en 25 Tipany a su utiliser sa technique sans encombre on peut estimer qu'il l'a maitrise bien. Ceci dit on peut prendre sa 1ère gaufres avant 25 vols ou après 25 années de vol. Je souhaitais juste émettre mes réserves au vu de mon expérience qui est assurément moindre en termes d'années. Surtout aussi que les conseils et méthodes que l'on s’échange ici sur le forum peuvent/sont aussi lu par des pilotes en devenir et là, je pense qu'il est préférable de bien contextualiser nos affirmations (qui fonctionne pour nous perso) pour ne pas laisser d’ambiguïtés sur les potentiels risques qui peuvent en résulter.

 :trinq:

En 25 ans, je l'ai peut être utilisée une quinzaine ou une vingtaine de fois de fois, je dirai que c'est un mélange de maîtrise, de voile solide et peut être aussi de chance.
Ne te fis pas au nombre d'année de pratique, c'est les heures de vol qui comptent et cette année qui est compliquée pour moi, je suis à moins de dix heures. L'an prochain ça ira beaucoup mieux , je serais retraité. Lorsque je vois sur ton profil les voiles que tu possèdes, je sais qu'en terme d'expérience , la tienne est plus importante que la mienne.
J'ai pris tes propos et ceux de Marc comme des remarques constructives et pas pour des critiques. On apprend toujours des autres.
Bons vols
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Titre: Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 26 Novembre 2018 - 21:53:39
[...]
[...] On apprend toujours des autres.
[...]

 karma+  il n'y a rien de plus vrai. Puis merci d'avoir compris mon intervention telle que je l'avais pensé.

Peut-être qu'un Pro du fofo donnera son avis de  :prof:  cela serait intéressant

Ce qui l'est aussi, pour moi perso du moins, c'est comment t'est venu cette manière de faire ?

Bienvenu dans le monde des retraités, normalement ton temps de vol va monter en flèche mais tu n'auras plus le temps pour autre chose. Et puis... attention, voler plus fait arithmétiquement grimper le taux de risques potentiels de s'en mettre une si on se laisse gagner par l'euphorie et l'illusion de progresser à nouveau à vitesse grand V comme à ses débuts.

 :trinq:


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Upwego le 26 Novembre 2018 - 22:32:36
En ces temps où l'aérologie peut rapidement devenir (trop?) fumante, une petite question concernant le retour vers la planète aux oreilles: lesdites oreilles vous les lâchez quand? en vent arrière? en base? au début de la finale?

Quand on a les oreilles on pilote à la selette, et plus aux freins.
On relache les oreilles à 40 mètres du sol environ, (à 20 mètres c'est tard si tu as une oreille qui ouvre mal, la situation va se compliquer)
On finit le pilotage au frein, pour l'arondi entre autre.

Peut importe que tu soit en PTU en PTS ou en direct.


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Lassalle le 26 Novembre 2018 - 22:47:53
C'est une technique originale, pas académique, et de ce fait critiquée, mais elle ne t'a jamais fait de mauvaise surprise, donc peut-être pas dénuée d'intérêt

Mais je n'ai pas critiqué cette technique !
J'ai simplement dit que je ne la comprenais pas, ce qui n'est pas la même chose.
J'ai même  écrit : "mais tu dois avoir tes raisons et si cela te convient, pourquoi pas ?"

Je ne vois pas où il y aurait une critique là-dedans.  :grat:
Et la teneur du message de wowo était comparable, avec beaucoup plus de détails techniques sur la méca vol de la voile dans cette configuration.

Marc


Titre: Re : Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Tipapy le 27 Novembre 2018 - 06:11:58
[...]
[...] On apprend toujours des autres.
[...]

 karma+  il n'y a rien de plus vrai. Puis merci d'avoir compris mon intervention telle que je l'avais pensé.

Peut-être qu'un Pro du fofo donnera son avis de  :prof:  cela serait intéressant

Ce qui l'est aussi, pour moi perso du moins, c'est comment t'est venu cette manière de faire ?

Bienvenu dans le monde des retraités, normalement ton temps de vol va monter en flèche mais tu n'auras plus le temps pour autre chose. Et puis... attention, voler plus fait arithmétiquement grimper le taux de risques potentiels de s'en mettre une si on se laisse gagner par l'euphorie et l'illusion de progresser à nouveau à vitesse grand V comme à ses débuts.

 :trinq:
Je ne sais plus quand j'ai utilisé cette technique la premiére fois.
Quand j'ai besoin de faire les oreilles, je commence par accèlérer legerement  puis je fais une première oreille, avant d'accélérer plus fort. C'est seulement aprés avoir fait la seconde oreille que j'accélère plein barreau. J'utilise aussi la technique une seule oreille, lorsque je repose au déco s'il est très alimenté, en arrivant par en dessous, dans la zone ascendante. Voile ouverte côté relief, oreille côté vallée, sans accélérer, les jambes sorties du cocon, la vitesse ascentionnelle est réduite, et si je rate le posé, un coup de frein réouvre en même temps qu'il me fait tourner vers la vallée.
Je ne pose comme ça que sur le site de plaine où je vole le plus souvent et seulement quand le vent est légèrement travers. Je pose donc en crabe, mais quasiment face au vent et avec peu de vitesse. Je tiens à préciser que c'est un déco (presque) falaise avec une pente très forte avant le plat. D'autres que moi posent en suivant le même trajet, mais sans oreille,car ils maîtrisent mieux que moi leur placement dans la masse d'air. Je reconnais que cette technique me permet de compenser mes approximations de pilotage :)

Marc, pas de soucis, je n'ai pas vu de critique de ta part, plutôt de la surprise.
PS j'utilise mon téléphonne pour répondre, et le correcteur ortographique me fait défaut :(


Titre: Re : Re : Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 27 Novembre 2018 - 10:37:57
[...]
Je ne sais plus quand j'ai utilisé cette technique la premiére fois.
Quand j'ai besoin de faire les oreilles, je commence par accèlérer legerement  puis je fais une première oreille, avant d'accélérer plus fort. C'est seulement aprés avoir fait la seconde oreille que j'accélère plein barreau. J'utilise aussi la technique une seule oreille, lorsque je repose au déco s'il est très alimenté, en arrivant par en dessous, dans la zone ascendante. Voile ouverte côté relief, oreille côté vallée, sans accélérer, les jambes sorties du cocon, la vitesse ascentionnelle est réduite, et si je rate le posé, un coup de frein réouvre en même temps qu'il me fait tourner vers la vallée.
Je ne pose comme ça que sur le site de plaine où je vole le plus souvent et seulement quand le vent est légèrement travers. Je pose donc en crabe, mais quasiment face au vent et avec peu de vitesse. Je tiens à préciser que c'est un déco (presque) falaise avec une pente très forte avant le plat. D'autres que moi posent en suivant le même trajet, mais sans oreille,car ils maîtrisent mieux que moi leur placement dans la masse d'air. Je reconnais que cette technique me permet de compenser mes approximations de pilotage :)
[...]

Pour autant que je me souvienne de mon apprentissage personnel, pour les oreilles c'est en principe ; une oreille, l'autre, du barreau (1/3 - 1/2) et si tout est Ok et que l'on a besoin de plus de taux de chute et/ou vitesse, on rentre plus de toile et/ou on appuie plus le barreau. Maintenant pour être honnête et dans ma vie réel, je commence par mettre le pied sur le barreau voire l'appuyer un chouia puis je rentre les deux oreilles plus ou moins en même temps.

Autant je suis un peu dubitatif sur le bien-fondé de ta méthode pour un atterrissage en "bas" (cf, mes raisons exprimé précédemment) Autant je te rejoint pour son utilisation telle que tu la décrit ici pour un attéro au déco avec une remonté dans le dynamique de la pente. Le contexte n'est pas du tout le même et du coup les risques non plus (cella ne veut pas dire qu'il n'y en a pas)
Quoique je verrai ça plutôt pour une remontée le long d'une pente pentu mais régulière et non pas une qui se termine en falaise (même de quelques mètres seulement) Encore une fois une question de contexte, la rupture brutale de pente d'un déco falaise étant toujours source et lieu de turbulences marquées d'autant plus que le vent/brise est forte et le fait d'aborder cette cassure par le bas pour venir se poser plutôt que par le haut au moment de décoller ne change pas vraiment quelque chose à la donne.

Tu voles ou exactement sur ton site de plaine ?

 :trinq:


Titre: Re : Re : Re : Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Tipapy le 27 Novembre 2018 - 11:00:07
[...]
Je ne sais plus quand j'ai utilisé cette technique la premiére fois.
Quand j'ai besoin de faire les oreilles, je commence par accèlérer legerement  puis je fais une première oreille, avant d'accélérer plus fort. C'est seulement aprés avoir fait la seconde oreille que j'accélère plein barreau. J'utilise aussi la technique une seule oreille, lorsque je repose au déco s'il est très alimenté, en arrivant par en dessous, dans la zone ascendante. Voile ouverte côté relief, oreille côté vallée, sans accélérer, les jambes sorties du cocon, la vitesse ascentionnelle est réduite, et si je rate le posé, un coup de frein réouvre en même temps qu'il me fait tourner vers la vallée.
Je ne pose comme ça que sur le site de plaine où je vole le plus souvent et seulement quand le vent est légèrement travers. Je pose donc en crabe, mais quasiment face au vent et avec peu de vitesse. Je tiens à préciser que c'est un déco (presque) falaise avec une pente très forte avant le plat. D'autres que moi posent en suivant le même trajet, mais sans oreille,car ils maîtrisent mieux que moi leur placement dans la masse d'air. Je reconnais que cette technique me permet de compenser mes approximations de pilotage :)
[...]

Pour autant que je me souvienne de mon apprentissage personnel, pour les oreilles c'est en principe ; une oreille, l'autre, du barreau (1/3 - 1/2) et si tout est Ok et que l'on a besoin de plus de taux de chute et/ou vitesse, on rentre plus de toile et/ou on appuie plus le barreau. Maintenant pour être honnête et dans ma vie réel, je commence par mettre le pied sur le barreau voire l'appuyer un chouia puis je rentre les deux oreilles plus ou moins en même temps.

Autant je suis un peu dubitatif sur le bien-fondé de ta méthode pour un atterrissage en "bas" (cf, mes raisons exprimé précédemment) Autant je te rejoint pour son utilisation telle que tu la décrit ici pour un attéro au déco avec une remonté dans le dynamique de la pente. Le contexte n'est pas du tout le même et du coup les risques non plus (cella ne veut pas dire qu'il n'y en a pas)
Quoique je verrai ça plutôt pour une remontée le long d'une pente pentu mais régulière et non pas une qui se termine en falaise (même de quelques mètres seulement) Encore une fois une question de contexte, la rupture brutale de pente d'un déco falaise étant toujours source et lieu de turbulences marquées d'autant plus que le vent/brise est forte et le fait d'aborder cette cassure par le bas pour venir se poser plutôt que par le haut au moment de décoller ne change pas vraiment quelque chose à la donne.

Tu voles ou exactement sur ton site de plaine ?

 :trinq:

Douelle dans le Lot


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Julio2 le 28 Novembre 2018 - 18:53:15
Salut les collègues, je me permet de reposer la question d'un autre post.
Dans le cas improbable où l'on se retrouverait à ne pas vouloir ré-ouvrir les oreilles (pour 'tuer une cravatte' que l'on arrive pas à démeler par exemple).
Si on doit poser sur un attero ou l'on pré-suppose un gradient (pas en repose déco alimenté par exemple), le risque principal et avéré est de décrocher tout le paquet dans le gradient -> pas bon du tout.
Garder les oreilles accélérées, cela permet d'avoir une petite réserve de vitesse air supplémentaire. Qui peut faire la diff'.
Ca veut dire un posé à un Vz de 4ms, va falloir prévoir le coup, mais c'est potentiellement mieux qu'en rotation...

Bref, rentrer dans du gradient avec les oreilles accélérées, sur que ca va pas le faire ? ou potentiellement meilleure solution que poser avec les oreilles non accélérées ?

Merci à vous


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Upwego le 28 Novembre 2018 - 19:07:01

 1 rentrer dans du gradient avec les oreilles accélérées, sur que ca va pas le faire ?

 2 ou potentiellement meilleure solution que poser avec les oreilles non accélérées ?

Merci à vous

Poser aux oreilles et en accéléré, ça va sans doute conduire au minimum à une fracture(s)

Potentiellement meilleur, tu relaches l'accélérateurs et le oreilles à quelques mètres, ce sera toujours mieux
tu n'auras pas le temps de partir en rotation avec ta cravatte et avec un peu de chance tu pourras même arrondir.


Titre: Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Escape le 28 Novembre 2018 - 19:09:13

Poser aux oreilles et en accéléré, ça va sans doute conduire au minimum à une fracture(s)


Pas forcément. J’ai vu un débutant faire ça récemment. Joli cratère et joli fou rire du pilote, mais aucun bobo.


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Ilona le 28 Novembre 2018 - 20:46:25

Ce qu'il ne faut pas faire, c'est tenter de rouvrir quand on rentre dans du gradient en finale.

Bonjour,
pourquoi ?
L'aile ne retrouve pas plus de portance en la ouvrant de nouveau ?
Ilona.


Titre: Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Drums le 28 Novembre 2018 - 21:58:32

Ce qu'il ne faut pas faire, c'est tenter de rouvrir quand on rentre dans du gradient en finale.

Bonjour,
pourquoi ?
L'aile ne retrouve pas plus de portance en la ouvrant de nouveau ?
Ilona.

C'est pas une question de portance, mais d'angle d'incidence.  :prof: L'incidence augmente lorsque l'on fait les oreilles, et reste "augmentée" au moment où on les relâche (avant que l'aile ne retrouve son angle d'incidence normal). De même, entrer dans du gradient a pour effet d'augmenter temporairement l'incidence de l'aile.

Or, les facteurs d'augmentation de l'incidence s'additionnent. Donc ré-ouvrir les oreilles au moment où l'on entre dans du gradient, cela provoque une "double" augmentation de l'incidence, qui peut mener à un décrochage.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: M@tthieu le 28 Novembre 2018 - 23:51:51
Je ne sais plus quand j'ai utilisé cette technique la premiére fois.
Quand j'ai besoin de faire les oreilles, je commence par accèlérer legerement  puis je fais une première oreille, avant d'accélérer plus fort. C'est seulement aprés avoir fait la seconde oreille que j'accélère plein barreau. J'utilise aussi la technique une seule oreille, lorsque je repose au déco s'il est très alimenté, en arrivant par en dessous, dans la zone ascendante. Voile ouverte côté relief, oreille côté vallée, sans accélérer, les jambes sorties du cocon, la vitesse ascentionnelle est réduite, et si je rate le posé, un coup de frein réouvre en même temps qu'il me fait tourner vers la vallée.
Je ne pose comme ça que sur le site de plaine où je vole le plus souvent et seulement quand le vent est légèrement travers. Je pose donc en crabe, mais quasiment face au vent et avec peu de vitesse. Je tiens à préciser que c'est un déco (presque) falaise avec une pente très forte avant le plat. D'autres que moi posent en suivant le même trajet, mais sans oreille,car ils maîtrisent mieux que moi leur placement dans la masse d'air. Je reconnais que cette technique me permet de compenser mes approximations de pilotage :)

Marc, pas de soucis, je n'ai pas vu de critique de ta part, plutôt de la surprise.
PS j'utilise mon téléphonne pour répondre, et le correcteur ortographique me fait défaut :(
Attention Tipapy, il faut d'abord faire les oreilles et ensuite pousser l'accélérateur. Pour sortir de la configuration, il faut relâcher l'accélérateur et puis les oreilles.
J'ai voulu tester avec la M6 l'inverse dans du laminaire modéré à fort et on sent que la voile n'aime pas du tout ça (accélérer et faire les oreilles ensuite).
Sinon avec une Hook 3 à la Montagne Magique en juin, thermiques forts, j'ai atterri oreilles accélérées car en relâchant l'accélérateur je reculais... Et ça se fait bien (pas de cocon à l'époque, plus pratique n'est-ce pas ?). Tant pis pour l'arrondi ou la vitesse, il fallait surtout que je pose !
Des fois on n'a pas le temps de faire comme il faudrait, c'est à dire relâcher progressivement, l'accélérateur puis les oreilles sinon ça remonte ou on recule. Bref, l'idéal est d'essayer de ne pas se retrouver dans cette situation d'urgence et d'anticiper les changements d'aérologie. Ca c'est dans l'idéal ;)


Titre: Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Parapente Samoens le 29 Novembre 2018 - 12:55:44

 1 rentrer dans du gradient avec les oreilles accélérées, sur que ca va pas le faire ?

 2 ou potentiellement meilleure solution que poser avec les oreilles non accélérées ?

Merci à vous

Poser aux oreilles et en accéléré, ça va sans doute conduire au minimum à une fracture(s)

Potentiellement meilleur, tu relaches l'accélérateurs et le oreilles à quelques mètres, ce sera toujours mieux
tu n'auras pas le temps de partir en rotation avec ta cravatte et avec un peu de chance tu pourras même arrondir.


Comme quoi on peut dire n'importe quoi sur un forum, plus le ton est péremptoire plus il faut se méfier. ;)

Poser avec les oreilles sur une voile actuelle revient à poser voile ouverte avec une voile des années 90. On arrive un peu plus fort mais on ne se faisait pas une fracture à chaque attéro ! C'est souvent la peur infondée d'un impact brutal qui fait faire des âneries près du sol. Mieux vaut un pantalon salit aux genoux qu'une vertèbre en vrac.

Réouvrir à quelques mètres est la pire solution. La voile va devenir momentanément fragile et incontrôlable juste à l'endroit où elle peut rencontrer le gradient.

Le conseil déjà donné plusieurs fois est de réouvrir les oreilles en début de finale pour traverser l'éventuel gradient avec une voile stable ou de réouvrir les oreilles pendant l'arrondi (ce qui demande un entraînement préalable). Toute solution intermédiaire expose à des risques près du sol.


Titre: Re : Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Upwego le 29 Novembre 2018 - 14:13:16

Réouvrir à quelques mètres est la pire solution. La voile va devenir momentanément fragile et incontrôlable juste à l'endroit où elle peut rencontrer le gradient.

Le conseil déjà donné plusieurs fois est de réouvrir les oreilles en début de finale pour traverser l'éventuel gradient avec une voile stable ou de réouvrir les oreilles pendant l'arrondi (ce qui demande un entraînement préalable). Toute solution intermédiaire expose à des risques près du sol.

je pense que nous parlons de la même chose, quelques mètres pour moi = 2 ou 3 mètres, le temps de chopper les freins.
Si un sketch se produit tu n'es plus qu'a 1 metre du sol, donc hors danger.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Julio2 le 29 Novembre 2018 - 20:27:29
Merci pour vos retours. Je veux pas pinailler mais si tu dois poser aux oreilles dans le gradient, tu accélères ou pas ?

La question c'est : est-ce que l'incidence et la vitesse air avec oreilles est suffisante pour passer un gradient sans décrocher, ou faut-il accélérer pour mettre plus de chances de son coté ?

Ce que j'en déduis dejà, c'est que quelque soit la config, il ne faut surtout pas relacher l'accérérateur qd tu es ds le gradient (-> phase transitoire), sauf à l'arrondi final.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Parapente Samoens le 29 Novembre 2018 - 21:40:04
Pas d'accélérateur près du sol. Si ton aile a une tendance à parachuter aux oreilles, change en !  ;)


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: JMC le 29 Novembre 2018 - 23:53:48
Bonsoir
Quand tu dis pas d accelerateur, c est avec les oreilles ou meme sans. Je te dis ça parce qu une fois je me suis fait surprendre avec une rentrée de vent et j ai posé accéléré tellement ça  reculait. Par contre comme un crétin, a environ 1m j ai relâché le barreau, et j ai vraiment eu l impression de repartir en arrière comme une balle. J ai tout de suite ré accéléré et ça c est pas mal passé. Vu que j avais plus trop de marge derrière il m avait semblait que cette manoeuvre avait été la plus adapté  (mis à part le lâcher de barreau a 1m). Évidemment je m en veut de ma mauvaise lecture de l aerologie a ce moment là. Pour l affalement j ai eu le temp de me prepararer car je posai lentement en marche arriere.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Julio2 le 30 Novembre 2018 - 00:31:17
Merci !
(Et mon aile vole et me convient très bien  ;) )


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 30 Novembre 2018 - 00:39:08
Perso j'aurai tendance à te répondre sans accélérateur car quitte à poser en reculant ce n'est pas 12 km/h en plus qui feront une différence énorme.

Par contre, il est certain qu'être accéléré et surtout si c'est à fond de barreau fragilise toujours le bord d'attaque et de la brise ou du vent fort est toujours susceptible de provoquer des turbulences. La conjugaison des deux, BA fragile & zef fort, est le mix parfait pour provoquer une fermeture et qui, qu'elle soit frontale ou asymétrique, à quelques mètres du sol ne laissera pas beaucoup d'espoir pour une arrivée à terre sans dégâts.

Imagine toi un départ en rotation suite à une asymétrique qui te fait passer de 15 km/h en marche arrière accéléré face au vent à 65 km/h toujours accéléré en marche avant vent de cul pour impacter. Même en relâchant le barreau dès que ça détends et même si l'aile ne va pas passer instantanément à fond de ballon du fait d'avoir le zef dans le dos, le résultat est facilement imaginable.

Sur ce coup là tu as eu de la chance même si... la malchance n'avait rien à avoir avec la situation. Je me permet de dire cela car tu t'y reconnais toi-même et aussi parce que je suis intimement convaincu que de se reconnaitre à ses erreurs est le meilleur remède pour ne plus les reproduire. Partant de là, il me semble que tu ne devrais plus te retrouver dans pareille situation et donc, dans pareil questionnement.

 :trinq:

 


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: JMC le 30 Novembre 2018 - 01:33:15
C est sur que tout ca n est pas clair. Mais derriere ce champs dégagé le relief etait pas cool, c est pour cela que j ai acceleré. Par contre j ai pas flippé, le vent etait vraiment laminaire et je volais bras haut. Bien sur  je pense maintenant que la leaf est une voile solide. Je me dit toujours qu heureusement que lorsque j ai desacceleré j ai gardé les pieds sur le barreau. Parce que lorsque que je l ai lâché c est vraiment  parti vite avec reprise d altidude (tres peu, ça c'est joué sur une seconde, le temps que je raccelere).


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: M@tthieu le 30 Novembre 2018 - 08:04:47
Perso j'aurai tendance à te répondre sans accélérateur car quitte à poser en reculant ce n'est pas 12 km/h en plus qui feront une différence énorme.

Par contre, il est certain qu'être accéléré et surtout si c'est à fond de barreau fragilise toujours le bord d'attaque et de la brise ou du vent fort est toujours susceptible de provoquer des turbulences. La conjugaison des deux, BA fragile & zef fort, est le mix parfait pour provoquer une fermeture et qui, qu'elle soit frontale ou asymétrique, à quelques mètres du sol ne laissera pas beaucoup d'espoir pour une arrivée à terre sans dégâts.

Imagine toi un départ en rotation suite à une asymétrique qui te fait passer de 15 km/h en marche arrière accéléré face au vent à 65 km/h toujours accéléré en marche avant vent de cul pour impacter. Même en relâchant le barreau dès que ça détends et même si l'aile ne va pas passer instantanément à fond de ballon du fait d'avoir le zef dans le dos, le résultat est facilement imaginable.

Sur ce coup là tu as eu de la chance même si... la malchance n'avait rien à avoir avec la situation. Je me permet de dire cela car tu t'y reconnais toi-même et aussi parce que je suis intimement convaincu que de se reconnaitre à ses erreurs est le meilleur remède pour ne plus les reproduire. Partant de là, il me semble que tu ne devrais plus te retrouver dans pareille situation et donc, dans pareil questionnement.

 :trinq:

 
Wowo poser avec 12 km/h en arrière et avec quasiment 0 en utilisant l'accélérateur, ça fait une grosse différence selon ce qu'il y a derrière comme obstacles et la topographie du terrain. Après dans tout les cas c'était pas des conditions volables mais des fois et l'affalement est très délicat.. C'est encore autre chose.


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 30 Novembre 2018 - 16:01:04
Perso j'aurai tendance à te répondre sans accélérateur car quitte à poser en reculant ce n'est pas 12 km/h en plus qui feront une différence énorme.

Par contre, il est certain qu'être accéléré et surtout si c'est à fond de barreau fragilise toujours le bord d'attaque et de la brise ou du vent fort est toujours susceptible de provoquer des turbulences. La conjugaison des deux, BA fragile & zef fort, est le mix parfait pour provoquer une fermeture et qui, qu'elle soit frontale ou asymétrique, à quelques mètres du sol ne laissera pas beaucoup d'espoir pour une arrivée à terre sans dégâts.

Imagine toi un départ en rotation suite à une asymétrique qui te fait passer de 15 km/h en marche arrière accéléré face au vent à 65 km/h toujours accéléré en marche avant vent de cul pour impacter. Même en relâchant le barreau dès que ça détends et même si l'aile ne va pas passer instantanément à fond de ballon du fait d'avoir le zef dans le dos, le résultat est facilement imaginable.

Sur ce coup là tu as eu de la chance même si... la malchance n'avait rien à avoir avec la situation. Je me permet de dire cela car tu t'y reconnais toi-même et aussi parce que je suis intimement convaincu que de se reconnaitre à ses erreurs est le meilleur remède pour ne plus les reproduire. Partant de là, il me semble que tu ne devrais plus te retrouver dans pareille situation et donc, dans pareil questionnement.

Wowo poser avec 12 km/h en arrière et avec quasiment 0 en utilisant l'accélérateur, ça fait une grosse différence selon ce qu'il y a derrière comme obstacles et la topographie du terrain. Après dans tout les cas c'était pas des conditions volables mais des fois et l'affalement est très délicat.. C'est encore autre chose.

 :grat:  Que te répondre M@tthieu pour que tu ne sente pas incompris ? Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre ! ou : [mode Piwaille : on ] je n'espère pas convaincre, juste tenter de faire réfléchir.

Tu compare le risque d'une culbute très probable à ~ 12 km/h en marche arrière (vent de ~50 km/h, vitesse voile bras haut de 38 km/h) avec celui d'un impact possible entre de 50 et 100 km/h (toujours vent de ~50 km/h + 50 km/h vitesse de la voile accéléré) et tu préfères cette 2ème "solution". On ne fonctionne pas pareil, c'est certain.

Surtout que même posé dans cette hypothèse, d'une façon ou de l'autre, il te reste à gérer de ne pas te faire traîner jusqu'au rocher, l'arbre ou le barbelé qui t'arrêtera.

Mon avis tout perso comment je tenterai de gère une telle situation ou je me serai piégé à devoir poser dans une brise et/ou vent très fort :
- Ce serait de viser un terrain qui me laisse un max de place rapport aux obstacles, devant moi pour éviter les turbulences, derrière moi pour eviter de me faire éclater dessus.
- De lacher oreilles et barreau à largement + de 50 m/sol quitte à terminer en marche arrière juste au contact voire légèrement freiné (fonction de l'aile) pour la rendre la plus solide possible en me méfiant d'un éventuel gradient, déclenchement thermique ou toute autre turbulence (obstacle, autre aile, etc.) - Arrivé à < de 2 m/sol voire 1 m, de décrocher mon aile aux arrières en les tirant jusqu'aux hanches et de ne plus les relâcher. Éventuellement de faire ce décrochage final et définitif aux freins plutôt qu'aux arrières si je ne suis pas sûr de savoir le faire ou si mon aile ne le permet pas facilement.
-Plus la situation est difficile, plus il y a intérêt de choisir la méthode que l'on maîtrise le mieux.

Reste qu'il est encore plus préférable, fiable et même facile... d'éviter de se retrouver dans de telles situations. Mais ceci est évidemment un tout autre débat, hors-sujet ici.

 :trinq:


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: M@tthieu le 30 Novembre 2018 - 16:28:33
Perso j'aurai tendance à te répondre sans accélérateur car quitte à poser en reculant ce n'est pas 12 km/h en plus qui feront une différence énorme.

Par contre, il est certain qu'être accéléré et surtout si c'est à fond de barreau fragilise toujours le bord d'attaque et de la brise ou du vent fort est toujours susceptible de provoquer des turbulences. La conjugaison des deux, BA fragile & zef fort, est le mix parfait pour provoquer une fermeture et qui, qu'elle soit frontale ou asymétrique, à quelques mètres du sol ne laissera pas beaucoup d'espoir pour une arrivée à terre sans dégâts.

Imagine toi un départ en rotation suite à une asymétrique qui te fait passer de 15 km/h en marche arrière accéléré face au vent à 65 km/h toujours accéléré en marche avant vent de cul pour impacter. Même en relâchant le barreau dès que ça détends et même si l'aile ne va pas passer instantanément à fond de ballon du fait d'avoir le zef dans le dos, le résultat est facilement imaginable.

Sur ce coup là tu as eu de la chance même si... la malchance n'avait rien à avoir avec la situation. Je me permet de dire cela car tu t'y reconnais toi-même et aussi parce que je suis intimement convaincu que de se reconnaitre à ses erreurs est le meilleur remède pour ne plus les reproduire. Partant de là, il me semble que tu ne devrais plus te retrouver dans pareille situation et donc, dans pareil questionnement.

Wowo poser avec 12 km/h en arrière et avec quasiment 0 en utilisant l'accélérateur, ça fait une grosse différence selon ce qu'il y a derrière comme obstacles et la topographie du terrain. Après dans tout les cas c'était pas des conditions volables mais des fois et l'affalement est très délicat.. C'est encore autre chose.

 :grat:  Que te répondre M@tthieu pour que tu ne sente pas incompris ? Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre ! ou : [mode Piwaille : on ] je n'espère pas convaincre, juste tenter de faire réfléchir.

Tu compare le risque d'une culbute très probable à ~ 12 km/h en marche arrière (vent de ~50 km/h, vitesse voile bras haut de 38 km/h) avec celui d'un impact possible entre de 50 et 100 km/h (toujours vent de ~50 km/h + 50 km/h vitesse de la voile accéléré) et tu préfères cette 2ème "solution". On ne fonctionne pas pareil, c'est certain.

Surtout que même posé dans cette hypothèse, d'une façon ou de l'autre, il te reste à gérer de ne pas te faire traîner jusqu'au rocher, l'arbre ou le barbelé qui t'arrêtera.

Mon avis tout perso comment je tenterai de gère une telle situation ou je me serai piégé à devoir poser dans une brise et/ou vent très fort :
- Ce serait de viser un terrain qui me laisse un max de place rapport aux obstacles, devant moi pour éviter les turbulences, derrière moi pour eviter de me faire éclater dessus.
- De lacher oreilles et barreau à largement + de 50 m/sol quitte à terminer en marche arrière juste au contact voire légèrement freiné (fonction de l'aile) pour la rendre la plus solide possible en me méfiant d'un éventuel gradient, déclenchement thermique ou toute autre turbulence (obstacle, autre aile, etc.) - Arrivé à < de 2 m/sol voire 1 m, de décrocher mon aile aux arrières en les tirant jusqu'aux hanches et de ne plus les relâcher. Éventuellement de faire ce décrochage final et définitif aux freins plutôt qu'aux arrières si je ne suis pas sûr de savoir le faire ou si mon aile ne le permet pas facilement.
-Plus la situation est difficile, plus il y a intérêt de choisir la méthode que l'on maîtrise le mieux.

Reste qu'il est encore plus préférable, fiable et même facile... d'éviter de se retrouver dans de telles situations. Mais ceci est évidemment un tout autre débat, hors-sujet ici.

 :trinq:
Wowo, je te parle de VECU, pas de choses gratouillées sur un clavier...
Je te dis par expérience (4 fois), qu'en n'arrivant pas à rejoindre les Aravis de puis Passy Plaine Joux, je me suis fait descendre dans la brise de Sallanches, et je reculais à 4 /7 km/h avec l'Artik 4, chargée à 74 (pour 70), à fond sur l'accélérateur. Mon terrain d'atterrissage : le bout de champ devant le Carrefour et derrière l'hôtel Ibis. Sans accélérer à fond j'aurais été dans les voitures, les poteaux, bref. Et je n'ai pas lâché l'accélérateur à 50 m sol... calcule ce que ça fait d'être reculé à 50 m de hauteur par une brise / vent de 44/46 km/h et calcule combien de mètres tu parcours. Evidemment pas d'oreilles...
Je me demande si tu écris par automatisme sans penser à ce que tu dis en VRAI, en REEL. Je peux te dire que ça marche, la preuve, aucune égratignure.Parce que quand tu dis que l'on fonctionne "pas pareil", pour toi, c'est du vécu ?
Sinon pour les obstacles devant (arbres, maisons...) effectivement tu as raison et d'autant plus que le vent/brise est fort.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: plumocum le 30 Novembre 2018 - 16:41:11
Où un fil 'descente aux oreilles, jusqu'où ?' se transforme en 'descente à l'accélérateur, jusqu'où !'.
Perso, de mon vécu, un peu comme M@tthieu.
Lorsqu'on est à 100M sol en légère reculade, on va sans aucun doute pousser le barreau. Le gradient est très attendu parce que toutes les fois ou j'ai eu à faire une approche debout sur le barreau avec le terrain derrière, ben finalement grâce au gradient ça finit souvent à poser verticale sans utiliser le barreau sur les derniers mètres. Elle est bien faite la vie non ?


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 30 Novembre 2018 - 18:25:07
(@) M@tthieu, Je t'avais précisé que je ne cherchais pas à te convaincre... maintenant si tu arrives à reproduire 4 x les mêmes erreurs c'est que visiblement tu n'apprends pas aussi bien de tes erreurs que tu veux nous le raconter.  :P

(@) Plumocum,
[...]
Perso, de mon vécu, un peu comme M@tthieu.
Lorsqu'on est à 100M sol en légère reculade, on va sans aucun doute pousser le barreau. Le gradient est très attendu parce que toutes les fois ou j'ai eu à faire une approche debout sur le barreau avec le terrain derrière, ben finalement grâce au gradient ça finit souvent à poser verticale sans utiliser le barreau sur les derniers mètres. Elle est bien faite la vie non ?

Il se trouve que justement tu ne fais pas comme M@tthieu qui lui garde le barreau jusqu'au posé. Tu parles de 100 m quand moi je parlais de le tenir encore jusqu'à 50 m/sol.

La question est : Est-ce que toi dans une brise/vent de 50 (ou même un chouia moins) à ras du sol, tu choisis de poser (posé au sol) en restant à fond de barreau comme M@tthieu le préconise donc sans possibilité de pilotage de l'incidence aux freins avec les risques inhérents (fermeture, rotation, impact fort) ou choisirais tu plutôt mon idée (c'est con c'est moi qui le propose) de lâcher le barreau vers 50 m/sol pour pouvoir gérer les variation d'incidence lié aux possibles turbulences à ras du sol (rappel : avec 50 km/h de zef, cela me semble imaginable) avec là-aussi certes des risques inhérents tel que de se faire culbuter en marche arrière à 10 km/h au moment de poser les pieds aux sol.

L'autre problème étant bien sur une fois posé au sol encore en bonne santé et ce qu'importe comment on s'y est pris jusque là, de rester en bonne santé en arrivant à affaler et neutraliser la voile avant de commencer une séance de kite-surf sur le dur.

Mais il n'y a pas de souci pour moi si tous deux vous êtes convaincus, surtout ne changez rien à votre façon de voler et poser avec le barreau à fond. Peut-être que d'autres lecteurs du fofo choisirons de faire encore différemment de vous ou moi. Il suffit d'assumer ses choix...

 :trinq:


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: M@tthieu le 30 Novembre 2018 - 18:33:21
Wowo, quand tu tentes le cross des Aravis et que tu es parti de trop bas ou que c'est trop stable en haut, tu te poses où tu peux.. Ce ne sont pas 4 erreurs pour moi, juste de l'expérience. Toi tu aurais sans doute fait mieux...et serais parti sur la tête percée.  Sinon avec le cocon je suis obligé de lâcher l'accélérateur pour sortir les pieds mais pas à 50 m de hauteur comme tu le préconises  :vrac: 2-3m tout au plus.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 30 Novembre 2018 - 19:18:10
Mais M@tthieu tu fais comme tu veux ou peux, cela fait longtemps que j'ai abandonné l'idée que tout deux nous puissions nous comprendre sur des notion comme : engagement raisonnable, prise de risque raisonnée, esprit de précautions avant de performances, etc.

Ma contribution à cette discussion ne s'adresse pas qu'à toi. Je m'imagine que des nouveaux venus dans notre belle discipline peuvent aussi nous lire et je pense que ce serait irresponsable de les laisser croire que tous ce que l'on peut lire ici, soit à prendre au pied de la lettre.

Tout le monde ne sera pas aussi chanceux que toi ou accompagné tout le temps par un ange gardien aussi efficace que le tiens.

Partir de trop bas est une erreur qu'il nous est à tous (ou presque, à moi sûr) arrivée de faire. Pour autant je ne vois pas en quoi cela nous oblige à finir à poser dans un vent/brise de 50 km/h. Puis à l'occasion expliques en quoi consiste des conditions "trop stable en haut" et là-aussi pourquoi cela amène à poser dans du vent/brise de 50 Km/h ? Ce sont des successions d'erreurs qui amène à finir en devant serrer les fesse et espérer... A moins bien sûr que l'on est dans le cas d'une seule erreur mais une très grosse alors ; d'avoir décollé.

Bon je vois que tu as déjà temporisé tes dires puisque là tu ne parles plus de tenir accéléré jusqu'au sol mais de le relâcher à 2 ou 3 m. Encore quelques posts et tu feras ta finale debout sorti de ta sellette...

Mais comme dit d'entrée, fais bien comme tu l'entends mais ne laisse pas entendre à tous que ta façon est adaptée à tous...

 :trinq:



Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: plumocum le 30 Novembre 2018 - 19:40:57
Franchement 50 de brise  :affraid: je ne sais pas je ne mesure pas. En théorie, en vol de distance j'évite de me laisser descendre dans les vallées que je connais pour leurs brises fortes. Si je vois que ça va pas le faire, si je peux, je pose un peu plus haut avant d'être dans la mouise. Néanmoins je me suis déjà fait piéger et je me suis déjà posé à st Crépin ou derrière le Brusquet(par exemple) scotché en plein debout sur le barreau avec pour objectif de rester très concentré et appliqué jusqu'au sol pour gérer au mieux la situation.
Reculer en bas est par défaut très stressant. Je ne peux pas te dire ce qu'il est préférable. Je témoigne juste de ce que j'ai fait in situe. Cela implique de prendre des décisions en fonction des configurations du moment, d'essayer de rester serein et ne pas se laisser emporter par le stress toujours facteur de mauvaises décisions. Je ne suis pas terrifié à ce point par les effets du gradient. Je ne vois pas ça comme une fatalité incontournable de prendre la voile sur la gueule suivit d'une autorote infernale jusqu'au sol : le gradient ça se pilote, c'est comme tout le reste. Par contre, fatalement on doit s'attendre à le rencontrer à un moment donné. Ca devrait être suffisant pour te rendre très attentif et utiliser ton barreau en fonction. C'est au pilote d'adapter au mieux ses choix.
Je ne conseillerais à personne de se descendre jusqu'au sol à fond de barreau tout comme je ne conseillerais à personne de se laisser reculer dans une clôture de barbelés. En théorie cette affaire se prépare le plus tôt possible lorsque l'on voit un gps proche du 0 vent de face ou 65 vent arrière et que l'on estime qu'il n'y aura plus de sortie possible. Il faut prendre le temps de choisir le terrain le mieux adapté à une eventuelle approche ventée avec possibilité de poser en reculant. Et des fois le choix est très limité. La construction de l'approche ne pose pas trop de problème, pour peu que l'on s'y soit pris assez tôt, vu qu'il n'y a pas de virages :mrgreen: juste gérer un plan de descente, mais lorsqu'il se fait en marche arrière c'est toujours plus facile au clavier qu'aux commandes .Bien se placer devant le terrain et pousser le barreau permet de jauger la capacité que l'on a à maîtriser son placement. Lorsque l'on pousse pour tenter de récupérer un terrain trop devant c'est déjà trop tard. L'objectif est de ne pas se retrouver dans une situation que l'on subit. Si la situation en bas me paraît tellement turbulente que j'estime l'usage du barreau dangereux, je m'apprête à me scratcher en roulé arrière mais tant que j'estime pouvoir utiliser mon barreau si il est nécessaire pour ne pas reculer, je le fais.
Gérer au mieux les situations difficiles ne s'explique pas en compotements binaires (entendu par si tu fais pas comme ça fais comme ça).


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 30 Novembre 2018 - 20:21:38
(@) Plumocum, dit comme ça je te rejoints totalement. Avec pour moi perso, la préférence de reculer doucement, cela m'est arrivé une fois au Natural Games de Millau sur le plateau du Larzac avec le vent qui est monté durant la manche, après m'être placé en bout de terrain (donc avec tout le terrain derrière moi) et pour cela j'avais fait demi-tour pour aller chercher le terrain survolé précédemment donc le terrain par rapport auquel j'étais au vent et non pas en forçant pour aller en chercher un en étant sous le vent de celui-ci. Mais tu as bien raison, il appartient à chacun de décider ce qui est pour lui la meilleure façon. Moi j'élimine pour ce qui me concerne définitivement l'idée de rester accéléré à fond jusqu'au sol dans de telles conditions. A la limite je pense que je préférerai encore descendre en marche arrière lentement dans la cime des arbres s'il sont assez fournis et de la bonne hauteur.

Pour ce qui est de la brise à 50 km/h ce n'est pas moi qui l'invente, ce sont les conditions "réelles" relatées par M@tthieu.

[...]
Wowo, je te parle de VECU, pas de choses gratouillées sur un clavier...
Je te dis par expérience (4 fois), qu'en n'arrivant pas à rejoindre les Aravis de puis Passy Plaine Joux, je me suis fait descendre dans la brise de Sallanches, et je reculais à 4 /7 km/h avec l'Artik 4, chargée à 74 (pour 70), à fond sur l'accélérateur. Mon terrain d'atterrissage : le bout de champ devant le Carrefour et derrière l'hôtel Ibis. Sans accélérer à fond j'aurais été dans les voitures, les poteaux, bref. Et je n'ai pas lâché l'accélérateur à 50 m sol... calcule ce que ça fait d'être reculé à 50 m de hauteur par une brise / vent de 44/46 km/h et calcule combien de mètres tu parcours. Evidemment pas d'oreilles...
[...]

 :trinq:


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Charognard le 01 Décembre 2018 - 01:36:57
Comme Matthieu, je vais atterrir avec 50 % d’accélérateur sans me poser de question.
Atterrir à reculons comme le préconise Wowo, non merci. Je n’ai pas de yeux dans le dos

La nature est bien faite. Suffit d’imiter les oiseaux. Je n’ai jamais vu un oiseau atterrir à reculons.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 01 Décembre 2018 - 01:56:20
(@) Charognard, salut,

Et si avec 50 % tu recule encore (cf, le cas réel de M@atthieu) tu appuie plus encore jusqu'à poulies-poulies ou tu choisis quand même plutôt de finir en marche arrière et avec le barreau poussé à fond ; tu choisi de faire comment et à quel moment pour sortir du cocon, poser les pieds et affaler/neutraliser ta voile ?
Comment penses-tu que ta voile va réagir avec 50 km/h de brise dans le nez accélérée à fond à ras du sol au moment ou tu lâche le barreau vite fait pour te sortir du cocon ? Tu ne crois pas qu'elle va ressourcer, se retrouver ainsi derrière toi en effet spi en pleine fenêtre et à toi la grisante sensation de te faire arracher du coup en marche arrière (avec toujours pas de yeux à l'arrière du casque) :speedy:

Puis si tu n'as jamais vu d'oiseau voler en marche arrière, est-ce que tu en as vu rouler en fauteuil roulant ?

Bonne nuit,


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Charognard le 01 Décembre 2018 - 02:07:16
Wowo, tu poses accéléré. 30 cm avant de toucher le sol, boum tu tires énergiquement tous les A pour faire une frontale qui jette l’aile en arrière sans aucune portance. Dans la foulée, 1 tour de frein avant que le bord d’attaque réouvre dans le vent pour que l’aile poursuive sur son inertie vers le sol. :vrac:

Avec mon cocon, je garderais un pied à l’intérieur pour l’accélérateur et une jambe dehors pour être capable de marcher.


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 01 Décembre 2018 - 02:24:16
Wowo, tu poses accéléré. 30 cm avant de toucher le sol, boum tu tires énergiquement tous les A pour faire une frontale qui jette l’aile en arrière sans aucune portance. Dans la foulée, 1 tour de frein avant que le bord d’attaque réouvre dans le vent pour que l’aile poursuive sur son inertie vers le sol. :vrac:

Avec mon cocon, je garderais un pied à l’intérieur pour l’accélérateur et une jambe dehors pour être capable de marcher.

Alors y plus qu'à...

 :sors:


Titre: Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Charognard le 01 Décembre 2018 - 02:43:54
Wowo, tu poses accéléré. 30 cm avant de toucher le sol, boum tu tires énergiquement tous les A pour faire une frontale qui jette l’aile en arrière sans aucune portance. Dans la foulée, 1 tour de frein avant que le bord d’attaque réouvre dans le vent pour que l’aile poursuive sur son inertie vers le sol. :vrac:

Avec mon cocon, je garderais un pied à l’intérieur pour l’accélérateur et une jambe dehors pour être capable de marcher.

Alors y plus qu'à...

 :sors:

QUOI ! Tu veux dire que j’ai réussi à te clouer le bec !   :dent:
VRAIMENT ?

Hé tout le monde, je viens de pénétrer dans le temple de la renommée.  J’ai eu le dernier mot sur Wowo. Ça vient de faire ma semaine.  :vol:


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: M@tthieu le 01 Décembre 2018 - 07:28:53
ROTFL.
Ce jour est à marquer d'une pierre blanche !
Je repensais au lâcher de l'accélérateur à 50m sol selon Wowo. 50 m, c'est un immeuble de 16 étages. Bien trop haut pour moi avec 45 km/h de vent. A moins d'avoir quelques terrains de football pour atterrir car on en parcourt de la distance avant de se poser en marche arrière et à haute vitesse. Non décidément non, je préfère annihiler une grosse partie de la vitesse en étant sur le barreau voire full barreau. Sur les 4 fois dont je me rappelle, une fois je suis resté dans le cocon accéléré, et quand je touche le sol, je décroche la voile. C'est pas beau mais ça marche.
Le tuyau de la frontale, je ne la connaissais pas avant l'Angleterre cet été et tu en reparles. ;) Faut que je m'y entraîne sérieusement !
Allez, bonne manifestation :sors: un autre sport !


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Hub le 01 Décembre 2018 - 09:40:01
Pour l'affalage semi-instantané de sécurité dans le vent fort, on m'a appris (j'ai très peu pratiqué mais ça m'a convaincu et j'espère m'en souvenir le cas échéant) :

- saisir un avant d'un côté, faire un ou deux tours de frein de l'autre
- au moment opportun, bam! les deux mains en bas

==> frontale asymétrique et décrochage simultané de l'autre demi-aile
l'ensemble s'effondre sur soi-même, le tout tombe en bouchon au sol sans jamais avoir l'opportunité de regonfler.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 01 Décembre 2018 - 10:45:28
(@) Charognard, désolé mais il fallait lire : "Alors il y a plus qu'à... aller dormir,  :sors:  ... pour la nuit.
Maintenant me faire clouer le bec épistolairement (tant est que cela serait le cas) fera toujours moins mal que finir par se clouer soi-même le bec dans la planète. Chose que je ne te souhaite évidemment pas mais qui te pend au bec vu ta philosophie de liberiste.

(@) M@tthieu ce qui est formidable avec toi, c'est ta capacité à remettre une pièce et aussi et encore ton souci de faire la part des choses dans les différents référentiels de ta réalité bien à toi :

[...]
Je repensais au lâcher de l'accélérateur à 50m sol selon Wowo. 50 m, c'est un immeuble de 16 étages. Bien trop haut pour moi avec 45 km/h de vent. A moins d'avoir quelques terrains de football pour atterrir car on en parcourt de la distance avant de se poser en marche arrière et à haute vitesse. Non décidément non, je préfère annihiler une grosse partie de la vitesse en étant sur le barreau voire full barreau. Sur les 4 fois dont je me rappelle, une fois je suis resté dans le cocon accéléré, et quand je touche le sol, je décroche la voile. C'est pas beau mais ça marche.
[...]

Reprenons avec tes chiffres :
- Donc 50 m de dénivelé a consommer = ~45" de temps de vol avec Vz de -1,1 m/s
- Avec 45 km/h de brise de face et une aile qui vole bras haut à ~40 km/h vitesse-air (ton exemple d'Artik 4 surchargée) tu devrais reculer à ~5 km/h (ce que tu appelle de la "haute vitesse") ce qui nous donne du ~1,4 m/s de vitesse-sol en marche arrière.
Du coup tu vas parcourir depuis ta hauteur de 50 m, 1,4m/sx 45" = ~63 mètres.

Si pour 63 m il te faut quelques terrains de foot pour atterrir... il me semble aussi qu'il te faille aussi une paire de lunettes et un double-decamétre pour mesure une fois un terrain de foot.

Et même si je t'admets volontier que faire de la marche arrière à ~5 km/h n'a rien d'agréable et complique la précision pour atterrir. Pour poser dans un terrain dans du vent fort sans même aller dans les extrêmes qui te sont "coutumiers", ce n'est pas tant la longueur du terrain qui importe que le positionnement que l'on choisi pour débuter sa finale et in extenso ; cela commence avec l'approche, le choix de la zone de perte d'altitude et de la prise de terrain.

Plus tôt dans le fil tu m'avais demandé si j'etais dans le réel et quelque part j'avais répondu que j'avais vécu une telle situation une seule fois en compet et non pas 4 x comme toi. Du coup je te pose la question ; qu'est-ce que toi tu retiens finalement de tes réalités ?
Car pour moi la réalité des risques que cela m'avait fait courir m'a servi de leçon réelle pour me motiver à ne plus me retrouver dans pareille situation. Visiblement tu es toujours encore dans une optique d'apprentissage par essais/echecs et tu répète même les expériences pour vérifier dès fois que...

Et puis essaie de te faire une image de la différence qui existe entre finir au sol en marche arrière à ~1,4 m/s et à contrario à la vitesse d'impact que tu auras si une asymétrique te fais faire un demi-tour à 10, 20 ou même 30 m/sol : ~45 km/h (le vent) + ~50 km/h (l'aile accélérée) = 95 km/h = ~27 m/s.

Alors d'un côté tu touche le sol avec une vitesse sur trajectoire de ~1,4 m/s et de l'autre si tu n'as pas de "chance" ou "d'ange gardien", tu impactes à ~27 m/s.
Comment tu vois la dissipation de ton énergie cinétique dans les deux cas ?

Perso il me semble qu'avec 1,4 m/s tu pourras sans doute recommencer alors qu'avec 27 m/s il est probable que ta "réalité" s'arrête là pour du bon.

Vaut-il mieux prendre des risques mesurés assez probable de se faire froisser un peu avec 1,4 m/s ou est-il préférable de prendre des risques à l'issue elle probablement fatale même si celle de la survenue est moindre (quoique...) Le choix est donné, à chacun d'assumer le sien.

Maintenant je me rends compte que toi et Charognard vous volez tous deux sous M6 et dans des philosophies très proches. Si notre plus récent "mis en retraite" du fofo passe sous M6 ou 7 au printemps vous pourrez carrément demander un tarif famille pour les navettes.

 :P

Je vous laisse à vos convictions et garde les miennes.

 :trinq:


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Charognard le 01 Décembre 2018 - 14:27:56
Wowo, tu as déjà atterri à reculons ?


Titre: Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 01 Décembre 2018 - 15:16:51
Wowo, tu as déjà atterri à reculons ?

[...] cela m'est arrivé une fois au Natural Games de Millau sur le plateau du Larzac avec le vent qui est monté durant la manche, après m'être placé en bout de terrain (donc avec tout le terrain derrière moi) et pour cela j'avais fait demi-tour pour aller chercher le terrain survolé précédemment donc le terrain par rapport auquel j'étais au vent et non pas en forçant pour aller en chercher un en étant sous le vent de celui-ci.
[...]

Et plus tôt j'avais donné ma façon de le vivre :

[...]
Mon avis tout perso comment je tenterai de gère une telle situation ou je me serai piégé à devoir poser dans une brise et/ou vent très fort :
- Ce serait de viser un terrain qui me laisse un max de place rapport aux obstacles, devant moi pour éviter les turbulences, derrière moi pour eviter de me faire éclater dessus.
- De lacher oreilles et barreau à largement + de 50 m/sol quitte à terminer en marche arrière juste au contact voire légèrement freiné (fonction de l'aile) pour la rendre la plus solide possible en me méfiant d'un éventuel gradient, déclenchement thermique ou toute autre turbulence (obstacle, autre aile, etc.) - Arrivé à < de 2 m/sol voire 1 m, de décrocher mon aile aux arrières en les tirant jusqu'aux hanches et de ne plus les relâcher. Éventuellement de faire ce décrochage final et définitif aux freins plutôt qu'aux arrières si je ne suis pas sûr de savoir le faire ou si mon aile ne le permet pas facilement.
-Plus la situation est difficile, plus il y a intérêt de choisir la méthode que l'on maîtrise le mieux.

Reste qu'il est encore plus préférable, fiable et même facile... d'éviter de se retrouver dans de telles situations. Mais ceci est évidemment un tout autre débat, hors-sujet ici.

Les questions sont :
- Pensez vous vraiment, M@tthieu et toi, qu'il n'y a aucun risque de fermeture à ras du sol dans les conditions aerologiques évoquées ?
- Pensez vous vraiment, que le fait de pousser le barreau à fond n'augmente pas plus encore ce risque de fermeture ?
- Pensez vous vraiment, qu'il est préférable d'envisager un risque énorme (impacter à ~27 m/s) avec une occurence certe plus faible (de combien de % ?) car cela serait préférable à celui d'envisager un risque bien plus faible (poser à 1,4 m/s à reculon) avec une occurence il est vrai plus importante.

Je vous propose une autre image :

Préféreriez vous pour tenter de sauver votre vie, jouer à la roulette russe avec un barillet à 100 coups (pour l'exemple) avec 10 balles à blanc réparties aléatoirement dans les 100 chambres qui risquent de vous bruler la face voir vous soufler le tympan ou avec une seule balle quelque part dans les 100 chambres mais du coup une vraie balle de 357 magnum à ogive creuse qui emportera définitivement toute votre tête.

C'est en fait cela le choix entre prendre le risque de poser à reculon lentement et non pas à haute vitesse comme le dit M@tthieu (je me demande du coup comment il se l'imagine ?) Ou de prendre le risque de se manger une fermeture accélérée à ras du sol avec tous cela comporte comme possibilité de virer et d'impacter fort car là pour le coup, à haute vitesse.

J'aurai tendance à penser que de pousser aveuglément le barreau à ras du sol parce que l'on recule lentement dans du vent fort, relève du même raisonnement-panique que de freiner jusqu'à décrocher parce que l'on se retrouve vent de cul en finale dans des conditions normales.

Être prêt à risquer le plus grave pour tenter d'échapper à un moindre mal.

Mais comme dit faites comme vous penser.

Là sur ce fil si un nouveau venu passe et à du mal à se décider à qui accorder son crédit. Il pourra toujours aller au-travers de vos profil lire quelque unes de vos "expériences" passées et affiner ainsi sa réflexion sur comment se sortir au moindre mal d'une telle situation.

Surtout, il devrait avoir compris de l'intérêt qu'il y a pour tout faire pour ne pas se retrouver dans de telles situations. En évitant peut être de voler avec une philosophie trop proche de la votre.

 :trinq:



Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Charognard le 01 Décembre 2018 - 15:18:50
Matthieu, si tu essaie le posé full frontal, fait nous un beau vidéo bien cadré de la manœuvre. Si c’est toi ou Maurer qui la fait, elle a plus de chance de se faire documenter dans Parapente Mag et autres.


Titre: Re : Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Charognard le 01 Décembre 2018 - 15:27:05
Wowo, tu as déjà atterri à reculons ?

[...] cela m'est arrivé une fois au Natural Games de Millau sur le plateau du Larzac avec le vent qui est monté durant la manche, après m'être placé en bout de terrain (donc avec tout le terrain derrière moi) et pour cela j'avais fait demi-tour pour aller chercher le terrain survolé précédemment donc le terrain par rapport auquel j'étais au vent et non pas en forçant pour aller en chercher un en étant sous le vent de celui-ci.
[...]

Et plus tôt j'avais donné ma façon de le vivre :

[...]
Mon avis tout perso comment je tenterai de gère une telle situation ou je me serai piégé à devoir poser dans une brise et/ou vent très fort :
- Ce serait de viser un terrain qui me laisse un max de place rapport aux obstacles, devant moi pour éviter les turbulences, derrière moi pour eviter de me faire éclater dessus.
- De lacher oreilles et barreau à largement + de 50 m/sol quitte à terminer en marche arrière juste au contact voire légèrement freiné (fonction de l'aile) pour la rendre la plus solide possible en me méfiant d'un éventuel gradient, déclenchement thermique ou toute autre turbulence (obstacle, autre aile, etc.) - Arrivé à < de 2 m/sol voire 1 m, de décrocher mon aile aux arrières en les tirant jusqu'aux hanches et de ne plus les relâcher. Éventuellement de faire ce décrochage final et définitif aux freins plutôt qu'aux arrières si je ne suis pas sûr de savoir le faire ou si mon aile ne le permet pas facilement.
-Plus la situation est difficile, plus il y a intérêt de choisir la méthode que l'on maîtrise le mieux.

Reste qu'il est encore plus préférable, fiable et même facile... d'éviter de se retrouver dans de telles situations. Mais ceci est évidemment un tout autre débat, hors-sujet ici.

Les questions sont :
- Pensez vous vraiment, M@tthieu et toi, qu'il n'y a aucun risque de fermeture à ras du sol dans les conditions aerologiques évoquées ?
- Pensez vous vraiment, que le fait de pousser le barreau à fond n'augmente pas plus encore ce risque de fermeture ?
- Pensez vous vraiment, qu'il est préférable d'envisager un risque énorme (impacter à ~27 m/s) avec une occurence certe plus faible (de combien de % ?) car cela serait préférable à celui d'envisager un risque bien plus faible (poser à 1,4 m/s à reculon) avec une occurence il est vrai plus importante.

Je vous propose une autre image :

Préféreriez vous pour tenter de sauver votre vie, jouer à la roulette russe avec un barillet à 100 coups (pour l'exemple) avec 10 balles à blanc réparties aléatoirement dans les 100 chambres qui risquent de vous bruler la face voir vous soufler le tympan ou avec une seule balle quelque part dans les 100 chambres mais du coup une vraie balle de 357 magnum à ogive creuse qui emportera définitivement toute votre tête.

C'est en fait cela le choix entre prendre le risque de poser à reculon lentement et non pas à haute vitesse comme le dit M@tthieu (je me demande du coup comment il se l'imagine ?) Ou de prendre le risque de se manger une fermeture accélérée à ras du sol avec tous cela comporte comme possibilité de virer et d'impacter fort car là pour le coup, à haute vitesse.

J'aurai tendance à penser que de pousser aveuglément le barreau à ras du sol parce que l'on recule lentement dans du vent fort, relève du même raisonnement-panique que de freiner jusqu'à décrocher parce que l'on se retrouve vent de cul en finale dans des conditions normales.

Être prêt à risquer le plus grave pour tenter d'échapper à un moindre mal.

Mais comme dit faites comme vous penser.

Là sur ce fil si un nouveau venu passe et à du mal à se décider à qui accorder son crédit. Il pourra toujours aller au-travers de vos profil lire quelque unes de vos "expériences" passées et affiner ainsi sa réflexion sur comment se sortir au moindre mal d'une telle situation.

Surtout, il devrait avoir compris de l'intérêt qu'il y a pour tout faire pour ne pas se retrouver dans de telles situations. En évitant peut être de voler avec une philosophie trop proche de la votre.

 :trinq:




Ouais bien si le nouveau venu va lire ton profil Wowo, il est condamné à mourir d’ennuis !


Titre: Re : Re : Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 01 Décembre 2018 - 15:36:18
[...]
Ouais bien si le nouveau venu va lire ton profil Wowo, il est condamné à mourir d’ennuis !

Ouais cela sera toujours moins douloureux et définitif que brisé au sol...

Et sinon, dans la mesure ou j'ai répondu à ta question sur "est-ce que cela m'est déjà arrivé". Est-ce qu'il te manque définitivement d'inspiration (qui a dit honnêteté ?) pour repondre aux miennes de questions du post que tu cite ?

 :trinq:


Titre: Re : Re : Re : Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Charognard le 01 Décembre 2018 - 15:55:03
[...]
Ouais bien si le nouveau venu va lire ton profil Wowo, il est condamné à mourir d’ennuis !

Ouais cela sera toujours moins douloureux et définitif que brisé au sol...

Et sinon, dans la mesure ou j'ai répondu à ta question sur "est-ce que cela m'est déjà arrivé". Est-ce qu'il te manque définitivement d'inspiration (qui a dit honnêteté ?) pour repondre aux miennes de questions du post que tu cite ?

 :trinq:

Avant que je me mette au cocon, 90 95 % de mes atterros se faisait avec 50 à 60% d’accélérateur pour toute sorte de raison ou juste pour le fun.
Dans tous ces nombreux atterrissages, 1 seules fois j’ai eu une fermeture à 50%.

La M6 à (selon le manuel) le meilleur compromis vitesse finesse sécurité à 50% d’accélérateur.

J’avais conseillé à un pote qui venait de s’acheter une Coden Pro d’essayer ça.

À sa première essais, il s’est fait une asymétrique badaboum.
Bon à force de voir les Coden Pro voler, c’est tout le temps en train de fermer...

Faut croire que des ailes le font mieux que d’autres.

P.S. Wowo, moi je n’ai jamais parlé de posé full accélérateur.


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 02 Décembre 2018 - 20:11:05
[...]

La M6 à (selon le manuel) le meilleur compromis vitesse finesse sécurité à 50% d’accélérateur.

[...]
P.S. Wowo, moi je n’ai jamais parlé de posé full accélérateur.

Alors autre question : est-ce que toi tu cherche la meilleure finesse pour atterrir ?

La remarque d'Ozone ne dis pas que c'est avec 50% d'accelerateur que la M6 est la plus sécurit, elle dit que c'est le meilleur compromis finesse-sécurité. Elle peut très bien être bien plus sécurit en ayant beaucoup moins de finesse en pilotage non-accéléré. C'est peut-être ce que l'on recherche en phase finale d’atterrissage, non ?

Et on a pas besoin d'être full-barreau pour s'en manger une et dans ces cas il est, en tout ca je le crois, mieux être au contact commandes que d'être sur le barreau.

Allez l'exemple d'un bon pilote qui accepte de partager en s'y reconnaissant, son erreur.

htts://www.youtube.com/watch?v=GnZn-EIy0fM (http://htts://www.youtube.com/watch?v=GnZn-EIy0fM)


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Charognard le 02 Décembre 2018 - 21:37:20
[...]

La M6 à (selon le manuel) le meilleur compromis vitesse finesse sécurité à 50% d’accélérateur.

[...]
P.S. Wowo, moi je n’ai jamais parlé de posé full accélérateur.

Alors autre question : est-ce que toi tu cherche la meilleure finesse pour atterrir ?

La remarque d'Ozone ne dis pas que c'est avec 50% d'accelerateur que la M6 est la plus sécurit, elle dit que c'est le meilleur compromis finesse-sécurité. Elle peut très bien être bien plus sécurit en ayant beaucoup moins de finesse en pilotage non-accéléré. C'est peut-être ce que l'on recherche en phase finale d’atterrissage, non ?

Et on a pas besoin d'être full-barreau pour s'en manger une et dans ces cas il est, en tout ca je le crois, mieux être au contact commandes que d'être sur le barreau.

Allez l'exemple d'un bon pilote qui accepte de partager en s'y reconnaissant, son erreur.

htts://www.youtube.com/watch?v=GnZn-EIy0fM (http://htts://www.youtube.com/watch?v=GnZn-EIy0fM)

Nous sommes rendu loin du sujet des oreilles !

Ton lien YouTube ne marche pas.

Copié-collé de Ozone.

En poussant à fond sur la sangle (partie souple) de l’accélérateur vous devez atteindre la moitié de la vitesse que le système permet de gagner. C’est la vitesse accélérée la plus couramment utilisée : c’est là où on trouve le meilleur compromis vitesse, finesse, solidité.

Quand ils écrivent MEILLEUR COMPROMIS VITESSE FINESSE SOLIDITÉ, ce que je comprends, c’est (En autre) qu’à ce régime, le point d’arrêt est très proche du centre des ouvertures du bord d’attaque (en Sharknose qui plus est) et que l’aile a alors sa plus grande pression interne et un filet d’air qui se situe proche du milieu entre les limites de sur-incidence et sous-incidence en plus d’avoir des commandes plus réactives dû à la vitesse.

Avec le pied sur l’accélérateur, tu peux mieux lisser une ressource en le poussant un peu plus et tu as l’opportunité de le relâcher dans le cas où tu es pour faire un cratère pour cause de gradient ou déclenchement thermique.

Si tu n’utilises pas l’accélérateur, c’est simple, tu te prives de 50% de tes possibilités de pilotage !

C’est comme vouloir faire de la drift en auto sans se servir du brake à bras ou jouer du piano sans utiliser les pédales ou un aigle pécheur qui se coupe les griffes (serres) ou utiliser une canne à pêche sans hameçon.

Comme tu dirais, je te laisse à tes certitudes.



Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 02 Décembre 2018 - 22:07:38
Je te remets le lien ci-dessous :

http://www.youtube.com/watch?v=GnZn-EIy0fM (http://www.youtube.com/watch?v=GnZn-EIy0fM)

Puis il me semble que tu mélange un conseil de pilotage d'Ozone pour sa M6 en vol, en transition, avec notre digression ici qui porte sur le régime de vol à adopter en finale atterrissage.

Note que je n'ai jamais dit qu'il ne faut jamais utiliser le barreau. C'est effectivement un élément des possibilités de pilotage dont on dispose aux commandes d'un parapente.

Mais je maintiens, aussi en tant que mise en garde à l'adresse des nouveaux-venus dans la pratique, qu'il est très hasardeux d'accélérer en finale atterrissage. Que la prise de risques que cela représente est disproportionnée aux avantage que l'on peut s'en espérer pour ne pas dire juste imaginer.

Sur ce sujet du régime de vol auquel donner la priorité en finale, il n'y a pas grands risques que tu puisse ébranler mes certitudes. Je ne peux qu’espérer que tu ne te retrouve jamais à regretter tes propres certitudes.

 :trinq:



Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Charognard le 02 Décembre 2018 - 22:33:38
Regarde Wowo.
Une des très rares fois que j’ai eu quelqu’un pour me filmer.

Tu ne trouves pas que ça fait des supers atterrissages l’accélérateur ? Moi j’adore et c’est la seule chose qui me fait regretter une sellette ouverte.

https://m.facebook.com/groups/181394275385565?view=permalink&id=638137116377943


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Archaleon le 02 Décembre 2018 - 23:13:58
Code:
Regarde Wowo.
Une des très rares fois que j’ai eu quelqu’un pour me filmer.

Tu ne trouves pas que ça fait des supers atterrissages l’accélérateur ? Moi j’adore et c’est la seule chose qui me fait regretter une sellette ouverte.

https://m.facebook.com/groups/181394275385565?view=permalink&id=638137116377943

j'ai du la regarder 2 fois pour comprendre ! Yes ok bien vu le pied dans le barreau :)

C'est joli, bien réalisé. Pas forcément pour débutant :D
Et pas forcément quand c'est turbulent !

Bref, pour le style ;)


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 02 Décembre 2018 - 23:15:18
 :grat:  C'est ce que tu entends quand il est question de poser par vent fort dans des conditions potentiellement thermiques (puisqu'au début l'hypothése parlait d'avoir besoin de faire les oreilles pour poser...)

Si c'est le cas je comprend mieux...  :mdr:

 :trinq:



Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Charognard le 02 Décembre 2018 - 23:26:42
:grat:  C'est ce que tu entends quand il est question de poser par vent fort dans des conditions potentiellement thermiques (puisqu'au début l'hypothése parlait d'avoir besoin de faire les oreilles pour poser...)

Si c'est le cas je comprend mieux...  :mdr:

 :trinq:



Non ! Ça fait longtemps que j’ai décroché de l’histoire initiale de Matthieu.


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: thierry_c le 02 Décembre 2018 - 23:35:58
Regarde Wowo.
Une des très rares fois que j’ai eu quelqu’un pour me filmer.

Tu ne trouves pas que ça fait des supers atterrissages l’accélérateur ? Moi j’adore et c’est la seule chose qui me fait regretter une sellette ouverte.

https://m.facebook.com/groups/181394275385565?view=permalink&id=638137116377943
franchement, avec le vent qu'il y a , un beau bras haut et tu fait la même, pas besoin d'accelerer !!!


Titre: Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Charognard le 03 Décembre 2018 - 01:41:02
Regarde Wowo.
Une des très rares fois que j’ai eu quelqu’un pour me filmer.

Tu ne trouves pas que ça fait des supers atterrissages l’accélérateur ? Moi j’adore et c’est la seule chose qui me fait regretter une sellette ouverte.

https://m.facebook.com/groups/181394275385565?view=permalink&id=638137116377943
franchement, avec le vent qu'il y a , un beau bras haut et tu fait la même, pas besoin d'accelerer !!!

Thierry_c, comme j’ai dit plus haut, j’atterris à l’accélérateur pour toutes sortes de raisons diverses ou même juste pour le fun.

Dans le cas présent, j’aurais bien sûr pu atterrir bras haut comme tous les autres pilotes ont fais ce jour là.
C’est un champ de pratique pour le golf.
Si j’aurais rentré bras haut à partir de la hauteur que j’avais au dessus des fils électriques, j’aurais fini à pancarte 150 verges.
En relâchant les freins et poussant l’accélérateur, je me suis fait un piqué qui m’a fait atterrir au début du terrain à côté de mon pote.

J’utilise régulièrement ce mode de piqué (plus prononcé) en cross pour atterrir dans des trouées dans la forêt.


Titre: Re : Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: Lassalle le 03 Décembre 2018 - 09:31:43
:grat:  C'est ce que tu entends quand il est question de poser par vent fort dans des conditions potentiellement thermiques (puisqu'au début l'hypothése parlait d'avoir besoin de faire les oreilles pour poser...)
Si c'est le cas je comprend mieux...
Non ! Ça fait longtemps que j’ai décroché de l’histoire initiale de Matthieu.

Comme wowo je comprends mieux les incompréhensions qu'il y avait dans bon nombre de messages précédents.
Ce fil â pour objet (voir le titre) une descente aux oreilles accélérées par vent fort à l'atterro en demandant à quel moment ou non on relâche l'accélérateur et/ou les oreilles, avec les risques comparés d'atterrir en marche arrière à l'atterrissage ou de se poser jusqu'au sol avec l'accélérateur.

Et Charognard montre une vidéo où il n'y a ni vent fort, ni risque quelconque d'arriver en marche arrière, ni oreilles du tout !  :grat:

Cette vidéo est donc complètement hors-sujet de ce fil et n'illustre en rien tous les commentaires variés qui ont été publiés sur celui-ci !

Marc


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: M@tthieu le 03 Décembre 2018 - 10:47:19
Je te remets le lien ci-dessous :

http://www.youtube.com/watch?v=GnZn-EIy0fM (http://www.youtube.com/watch?v=GnZn-EIy0fM)

Puis il me semble que tu mélange un conseil de pilotage d'Ozone pour sa M6 en vol, en transition, avec notre digression ici qui porte sur le régime de vol à adopter en finale atterrissage.

Note que je n'ai jamais dit qu'il ne faut jamais utiliser le barreau. C'est effectivement un élément des possibilités de pilotage dont on dispose aux commandes d'un parapente.

Mais je maintiens, aussi en tant que mise en garde à l'adresse des nouveaux-venus dans la pratique, qu'il est très hasardeux d'accélérer en finale atterrissage. Que la prise de risques que cela représente est disproportionnée aux avantage que l'on peut s'en espérer pour ne pas dire juste imaginer.

Sur ce sujet du régime de vol auquel donner la priorité en finale, il n'y a pas grands risques que tu puisse ébranler mes certitudes. Je ne peux qu’espérer que tu ne te retrouve jamais à regretter tes propres certitudes.

 :trinq:


Je pense cher Wowo qu'un débutant ne doit pas avoir à atterrir oreilles accélérées, sinon ça veut dire qu'il a loupé quelque chose dans l'analyse ;) je sais c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Mais toi même tu l'as fait une fois en compétition ! Donc un débutant lisant bien le post verra que le fil a digressé sur des pilotes avec un peu d'expérience... :P
En parapente, il y a des vérités, pas une seule. La tienne, celle de Charognard, la mienne sont diverses. Je n'ai jamais dit qu'être debout sur l'accélérateur était une bonne chose pour la solidité de la voile. Des fois on n'a pas le choix, d'autant plus que ça dégrade la finesse et donc on plonge vers des couches basses. Tout dépend des conditions aérologiques, de la topographie, du relief, de l'espace. A Organya avec ma Hook 3 et sans cocon, sans oreilles accélérées jusqu'à l'atterrissage, je serais remonté.. Avec l'Artik 4 à Sallanches dans la brise j'ai lâché l'accélérateur pour sortir du cocon à 1m du sol et une fois je suis resté dans le cocon pour avoir l'accélérateur jusqu'au bout. A Passy pris par le vent d'ouest rentrant sous les yeux de mes potes, j'ai dû faire oreilles accélérées et puis accélérateur et puis oreilles accélérées etc avec la M6 en jouant avec les arbres, les maisons etc.. Bref chaque vol est différent. Chaque expérience varie. Il n'y a pas de règle sauf que clairement parfois on se fait prendre par le vent (bord de mer) rentrant, par la brise (installée) etc.. Mais oui accélérer à fond fragilise la voile et peut amener à des sketches


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: M@tthieu le 03 Décembre 2018 - 10:48:31
:grat:  C'est ce que tu entends quand il est question de poser par vent fort dans des conditions potentiellement thermiques (puisqu'au début l'hypothése parlait d'avoir besoin de faire les oreilles pour poser...)
Si c'est le cas je comprend mieux...
Non ! Ça fait longtemps que j’ai décroché de l’histoire initiale de Matthieu.

Comme wowo je comprends mieux les incompréhensions qu'il y avait dans bon nombre de messages précédents.
Ce fil â pour objet (voir le titre) une descente aux oreilles accélérées par vent fort à l'atterro en demandant à quel moment ou non on relâche l'accélérateur et/ou les oreilles, avec les risques comparés d'atterrir en marche arrière à l'atterrissage ou de se poser jusqu'au sol avec l'accélérateur.

Et Charognard montre une vidéo où il n'y a ni vent fort, ni risque quelconque d'arriver en marche arrière, ni oreilles du tout !  :grat:

Cette vidéo est donc complètement hors-sujet de ce fil et n'illustre en rien tous les commentaires variés qui ont été publiés sur celui-ci !

Marc
Ce ne serait pas le premier hors sujet et puis beau spectacle la neige et belle voile.


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: wowo le 03 Décembre 2018 - 14:04:19
[...]
Je pense cher Wowo qu'un débutant ne doit pas avoir à atterrir oreilles accélérées, sinon ça veut dire qu'il a loupé quelque chose dans l'analyse[...]
[...]

Ah Ok... tu pense que pour un débutant cela équivaut à avoir loupé quelque chose dans l'analyse et alors que/où pense tu qu'un pilote confirmé non-debutant aura loupé quelque chose pour se retrouver dans une situation ou il risque de reculer à l'atterrissage quand ce n'est pas déjà d'avoir à trouver moyen pour descendre plus vite.

Cela m'est arrivé une fois en compétition et il est certain, sans que cela n'excuse quoi que ce soit, tout au plus explique, que l'état d'esprit particulier dès que l'on choisi d'être en compétition y a joué pour beaucoup. Oui c'était grisant de doubler à ~800 m plus haut les camions sur l'autoroute. Cela l'était beaucoup lorsque arrivé au goal, de se rendre compte que le final risque d'être... douloureux. Heureusement que le gradient dans les 50 derniers mètres à permit à tous de se poser sans trop de dégâts si ce n'est quelques ailes stoppées dans les taillis.

Mais dans tous les cas, au vu justement des conditions de vent dans une après-midi de juin sur les causses, jamais je me serais permis de garder le barreau jusqu'au ras du sol. Vu les turbulences générées par les déclenchements, les quelques reliefs et le vent fort, l'idée ne m'est même pas venu tant j'aurais trouvé ça... "suicidaire".

Mais surtout cela m'a servi de leçon une bonne fois pour toute.

Car cette probable rentrée de Nord fort était prévue et attendu, annoncée dès le 1er briefing du matin et tous (normalement) l'on senti arriver, mais haut dans le ciel cela n'a gêné pas grand monde...

Depuis je tiens compte et des prévisions, surtout quand elles annoncent des "risques" et surtout je tiens compte des évolutions que j'observe en vol. Si ces observations qu'elles soient visuelles, sensitives ou encire auditives (commentaires à la radio) me laisse penser que la situation aérologiques se degradent. Je n'attends pas d'en avoir confirmation à mon corps défendant, je préfère écourter mon vol pour me donner les meilleures chances de pouvoir en refaire un le lendemain.

Et c'est en cela qu'il me semble que des attitudes et engagements comme vous semblez les revendiquer toi et Charognard (et d'autres) sont propices à vous mettre en danger.

Et cela serait évidemment encore plus probable pour des pilotes "débutants" (on est débutant jusqu'à quand ?) qui prendraient pour argent comptant vos visions de comment piloter et... s'en sortir.

 :trinq:


Titre: Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: manet42 le 16 Janvier 2019 - 16:52:12
Bonjour
Un petit vol  ( ? 1 h) en soaring ce jour en A.M., le vent a forci,  ça ne descendait plus..mais rien de méchant. Oreilles, direction le déco pour poser en haut, ouverture des oreilles  20/30 m sol, face au vent, lente descente, sans recul mais fort gradient dans les 5/10 derniers mètres. Heureusement que la voile était grande ouverte, sinon le contact aurait été dur !
Voilà ma modeste contribution à la question du début.
Bons vols...


Titre: Re : Re : Descente aux oreilles, jusqu'où?
Posté par: xolivie le 22 Janvier 2019 - 09:56:19
Bonjour
Un petit vol  ( ? 1 h) en soaring ce jour en A.M., le vent a forci,  ça ne descendait plus..mais rien de méchant. Oreilles, direction le déco pour poser en haut, ouverture des oreilles  20/30 m sol, face au vent, lente descente, sans recul mais fort gradient dans les 5/10 derniers mètres. Heureusement que la voile était grande ouverte, sinon le contact aurait été dur !
Voilà ma modeste contribution à la question du début.
Bons vols...
Merci pour ton post qui répond à ma question initiale.