Un virage bien serré..et bien bas
akira:
Tout a fait d accord avec toi Flaille ...
wowo:
Fil intéressant, je me permets de remettre un grain de sel,
Tous ce qui s'est vu écrit jusqu'ici est très vrai (enfin presque tout)
Sur l'idée du choix de la voile en adéquation avec le (notre) niveau (niveau = terme générique pour âge, forme physique et mentale, ancienneté et durée annuelle de pratique, capacités innées et travaillées, etc.) Donc sur l'idée du choix de la voile, la première pierre d'achoppement c'est nous même qui égo (de mâle) oblige nous amène à toujours (ou presque) nous sentir supérieur à notre voisin direct qui nous sert de miroir. Nous sommes tous capable de disséquer les mauvaise actions de pilotage du voisin et de nous trouver de bonnes raisons extérieures quand on foire soi-même telle ou telles actions.
Après il est vrai, que notre société et les méthodes (éprouvées) de marketing qui vont avec, sait bien exploiter justement notre égo pour faire de nous des pigeons consommateurs persuadés qu'il leur faut pour voler (moins bien que les vrais pigeons) le dernier modèle.
Arrivé ici et même si personnellement je n’achète jamais rien (à part ma licence FFVL) sur internet. J'en arrive quand même à penser que la vente future de parapente en direct sur le web, ne va rien changer (sauf pour les professionnel physiques existants, bien sûr) car le pro qui refuse une vente pour niveau trop faible, personnellement, j'en connais ... peu. Ce n'est pas une critique et encore moins une attaque contre les pro, juste un constat personnel.
De toute façon, le débile (c'est le terme qui convient, je pense) qui y tient, trouvera à acheter sa R11(12) d'occaz (récentes comme avec les voitures au travers des services d'un collaborateur) s'il le faut.
La vrille ou départ en négatif, je l'ai découvert en 2012 avec mon Magnum. Une brindille (costaude) m'ayant provoqué une clef sur les D en milieu de voile sans que je la remarque (= pré-vol pas top, = contrôle visuel à la tempo pas top, = contrôles en vol pas top) a fait que lorsque j'ai voulu engager quelques 360 pour amuser mon copain passager, eh ben c'est parti (gentiment) en négatif. Et oui j'ai relevé ma main et à part une petite abattée oblique (très gentil) ce n'est pas allé plus loin (mon copain n'a même pas remarqué l'incident)
Mais du coup cela m'a démythifié la vrille et permis de mieux comprendre son mécanisme de déclenchement et ... de récupération. Depuis je l'ai reproduit 3 ou 4 x volontairement en solo (quand même) et je ne la crains plus (et je soigne mieux mes contrôles aussi, tout de même) De là et même si (théoriquement) je sais comment faire, je ne me vois pas aller essayer tout seul comme un grand une MADS de sécurité. Peut-être que si je me retrouve dans la situation qui la nécessite je saurai la faire ... ou pas. Qu'un ou mieux plusieurs SIV y prépare(nt) c'est sans doute vrai mais je crois que le meilleur SIV ne prépare pas forcement à l'inattendu.
Sincèrement, je crois que l'un des vrai problèmes au niveau de la sécurité dans notre pratique favorite c'est l'apparente facilité de nos jouets volants, l'apparente sensation de sécurité qu'ils distillent jusqu'au moment (sans prévenir ?) ou ça part en c...arafe. Là on s’aperçoit tout de suite que le parapente n'est ni facile et encore moins idiotproof mais ... c'est un peu tard.
Bien sûr que l'évolution technologique récente de nos avions de toile n'arrangent rien (avis perso)
Voler, voler et voler encore, et toujours avec humilité en se donnant la peine de réfléchir sur tous nos ressentis et c'est sans doute, pour moi en tous cas, la meilleure façon de progresser en accumulant de l’expérience. Expérience et humilité, les deux mamelles de la sécurité en parapente?
yeager:
Citation de: wowo le 12 Février 2013 - 21:35:48
Fil intéressant, je me permets de remettre un grain de sel,
Tous ce qui s'est vu écrit jusqu'ici est très vrai (enfin presque tout)
Sur l'idée du choix de la voile en adéquation avec le (notre) niveau (niveau = terme générique pour âge, forme physique et mentale, ancienneté et durée annuelle de pratique, capacités innées et travaillées, etc.) Donc sur l'idée du choix de la voile, la première pierre d'achoppement c'est nous même qui égo (de mâle) oblige nous amène à toujours (ou presque) nous sentir supérieur à notre voisin direct qui nous sert de miroir. Nous sommes tous capable de disséquer les mauvaise actions de pilotage du voisin et de nous trouver de bonnes raisons extérieures quand on foire soi-même telle ou telles actions.
Après il est vrai, que notre société et les méthodes (éprouvées) de marketing qui vont avec, sait bien exploiter justement notre égo pour faire de nous des pigeons consommateurs persuadés qu'il leur faut pour voler (moins bien que les vrais pigeons) le dernier modèle.
Arrivé ici et même si personnellement je n’achète jamais rien (à part ma licence FFVL) sur internet. J'en arrive quand même à penser que la vente future de parapente en direct sur le web, ne va rien changer (sauf pour les professionnel physiques existants, bien sûr) car le pro qui refuse une vente pour niveau trop faible, personnellement, j'en connais ... peu. Ce n'est pas une critique et encore moins une attaque contre les pro, juste un constat personnel.
De toute façon, le débile (c'est le terme qui convient, je pense) qui y tient, trouvera à acheter sa R11(12) d'occaz (récentes comme avec les voitures au travers des services d'un collaborateur) s'il le faut.
La vrille ou départ en négatif, je l'ai découvert en 2012 avec mon Magnum. Une brindille (costaude) m'ayant provoqué une clef sur les D en milieu de voile sans que je la remarque (= pré-vol pas top, = contrôle visuel à la tempo pas top, = contrôles en vol pas top) a fait que lorsque j'ai voulu engager quelques 360 pour amuser mon copain passager, eh ben c'est parti (gentiment) en négatif. Et oui j'ai relevé ma main et à part une petite abattée oblique (très gentil) ce n'est pas allé plus loin (mon copain n'a même pas remarqué l'incident)
Mais du coup cela m'a démythifié la vrille et permis de mieux comprendre son mécanisme de déclenchement et ... de récupération. Depuis je l'ai reproduit 3 ou 4 x volontairement en solo (quand même) et je ne la crains plus (et je soigne mieux mes contrôles aussi, tout de même) De là et même si (théoriquement) je sais comment faire, je ne me vois pas aller essayer tout seul comme un grand une MADS de sécurité. Peut-être que si je me retrouve dans la situation qui la nécessite je saurai la faire ... ou pas. Qu'un ou mieux plusieurs SIV y prépare(nt) c'est sans doute vrai mais je crois que le meilleur SIV ne prépare pas forcement à l'inattendu.
Sincèrement, je crois que l'un des vrai problèmes au niveau de la sécurité dans notre pratique favorite c'est l'apparente facilité de nos jouets volants, l'apparente sensation de sécurité qu'ils distillent jusqu'au moment (sans prévenir ?) ou ça part en c...arafe. Là on s’aperçoit tout de suite que le parapente n'est ni facile et encore moins idiotproof mais ... c'est un peu tard.
Bien sûr que l'évolution technologique récente de nos avions de toile n'arrangent rien (avis perso)
Voler, voler et voler encore, et toujours avec humilité en se donnant la peine de réfléchir sur tous nos ressentis et c'est sans doute, pour moi en tous cas, la meilleure façon de progresser en accumulant de l’expérience. Expérience et humilité, les deux mamelles de la sécurité en parapente?
merci wowo
:pouce:
Champlo:
J'ai bien aimé le coup de la Mamie Flaille, un grand éclat de rire...
Je plussoie à la nécessité de connaitre son engin en vrille.
QQu'un à évoqué la possibilité de faire demi-tour avec une vrille. On l'avait évoqué en SIV, c'est bien pratique à maîtriser et cela peu nous sortir d'un mauvais plan.
Un delta m'a ainsi coupé une trajectoire méchamment et devant la nécessité j'ai enfoncé une commande et fait demi-tour sur place car je n'avais pas le temps de faire autre chose.
Grosse montée au niveau du palpitant mais au mois la collision a été évitée.
Lololo:
Idem, le changement de cap grâce à un départ en vrille est pour moi une des manœuvres les plus utiles à faire en SIV. C'est d'une efficacité redoutable et c'est la seule que j'ai eu à faire dans ma vraie vie de parapentiste. Alors que les décros, autorot et compagnie, c'est bien de savoir le faire, mais ça me parait moins utile. D'un autre côté, avant les manœuvres d'évitement, c'est pas plus mal de maitriser le décro...
Fait en SIV avec Braems (en partant de bras haut, en partant du taux de chute mini, et en virage type enroulement de thermique), appliqué 2 fois dans la vraie vie. Bien effectué, le demi-tour est quasi instantané avec très peu de perte d'altitude. Assez incroyable comme technique... Par contre attention, c'est une main sous les fesses, puis bras haut instantanément. Sur l'évitement en virage, j'avais un peu tardé à remonter la main, et là, c'est pas plus mal de maitriser le décro :mrgreen:
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