pilote accroché dans les falaises d'étretat |
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Cowa: Je me dis que descendre par le haut c'est aussi exposer le parapentiste avant de le rejoindre, chute de pierres, sans savoir comment la voile est accrochée. Aussi beaucoup plus long à mettre en place. Et on voit aussi des péquins en bas qui auraient pu aussi se prendre quelque chose sur la tête... Enfin il faut penser aussi au spectacle, c'est tellement mieux avec un gros ventilateur. |
Michou: Citation de: Cowa le 15 Juin 2020 - 00:46:00 Enfin il faut penser aussi au spectacle, c'est tellement mieux avec un gros ventilateur. Non alors ça c'est du grand délire. Enfin le prends pas mal, d'ailleurs j'imagine que c'était une plaisanterie. Par contre il est possible que la notion de délai ai pu jouer. Parmi les infos qu'on n'a pas: Qui a appellé les secours et qu'est-ce qui a été dit? Je rappelle que l'opérateur au 112/18 doit se faire une image mental de la scène et engager les moyens adaptés en fonction des infos qu'on lui balance à travers son oreillette. Si le touriste paniqué lui crie au téléphone que la voile peut se déchirer d'un moment à l'autre ou que le pilote fait un malaise à cause du syndrôme du harnais, ça peut justifier l'envoi d'un hélico. La mise en oeuvre d'un équipe GRIMP peut aller jusqu'à plusieurs heures entre l'appel et le sauvetage (notion de temps extrèmement variable, mais pour ceux qui ne connaissent pas en vrai, ça ne va pas aussi vite que dans les reportages planète choc ou autres). On n'a aucune notion des équipes disponibles et de leurs délais de mobilisation, des interventions déjà en cours, etc. Et arrivé sur place, j'imagine que ça peut être compliqué pour l'hélico de dire "on n'y va pas ca craint trop, engagez des terrestres, nous on se barre. En espérant que le gars tienne le coup". Ils ont peut-être fait le sauvetage en sachant que ce n'était pas la meilleure solution mais que les autres prendrait sans doute trop de temps à être mises en oeuvre et que, comme calavat1 l'a souligné, il faut savoir prendre des risques dans ce métier. On pourrait continuer à dresser une longue liste des variables dont on ne dispose pas. Et également de celles dont on dispose a posteriori, mais pas les secouristes à l'instant T. Bien entendu je ne cautionne pas leur choix (ni de le désaprouve). Je dis juste qu'il a été fait avec les contraintes de l'instant, selon plusieurs paramètres dont nous ne disposons pas et que nous devons rester humble face à nos convictions et surtout face à nos jugements. |
brandi: Michou :trinq: |
calvat1: Un couteau , c'est relié par une cordelette au baudrier et la on le perd pas. J'ai montré la video à plusieurs secouristes , tous horrifiés. |
Tipapy: Michou :+1: Attendons d'avoir plus d'infos que les seules images avant de juger. Calvat1, de par son expérience, a de solides arguments, toutefois, j'aime bien connaître les tenants et les aboutissants avant de porter un jugement, surtout que je suis comme beaucoup d'entre nous, je n'ai aucune légitimité en matière de sauvetage. Quelles que soient les raisons qui ont motivées les modalités de l'intervention, gageons qu'elles ont enrichies l'expérience des sauveteurs et que dans l'avenir leur comportement en sera modifié (ou non) lors d'une opération similaire . |
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