paramoteur contre mongolfière
touz:
Citation
mais si le ballon monte, il peut peut avoir une vitesse-air non nulle je pense
Exactement !
:prof:
Si le balon monte/descend dans du gradient de vent vertical, alors sa vitesse air horisontal est pas du tout nulle.
Si un parapentiste tourne "en rond" en descendant dans le gradient vent, sa vitesse air n'est pas non plus constante, la dérive "du point autour duquel il tourne" non plus.
Si le balon et le parapentiste descendent à la même vitesse (le parapentiste tourne autour du ballon), leur dérive sera différentes car il n'on pas les même inerties et trainées.
Enfin si le ballon monte dans le gradient de vent , et que le parapentiste descend en lui tournant autour,leur dérives seront encore plus différentes...
Tous le monde à compris je pense :bu:
Parapente Samoens:
Citation de: BenHoit le 19 Octobre 2010 - 11:55:13
1- je comprends plus rien
et 2- mon ressenti était bien de me faire avoir à chaque fois vent de cul et de me retrouver bcp plus près de la montgolfière
Bon je crois que j'ai besoin d'un cours sur les vitesses air, vitesse sol et compagnie ...
Je suis bien OK avec le fait qu'on évolue dans la même masse d'air.
donc la vitesse air de la montgolfière est toujours 0 et moi toujours 35 (vent de face comme vent de cul).
par contre vitesse sol très différente !
Est ce que mon ressenti vient de repères visuels pris au sol (ou sur les falaises) ? May be ...
C'est surement de là que vient ton erreur d'interprétation. Il suffit de faire une expérience simple mais parlante.
Un jour avec du vent soutenu tu essaye des 360 enchainés à 300 mètres sol environ (pour sentir le défilement). Comme tout le monde, tu va trouver que la partie du virage qui t'emmène vent de cul est plus facile à réaliser que celle qui te ramène vent de face. Tu vas même avoir l'impression que les commandes deviennent plus souples ou plus dures.
Attention la deuxième phase de l'essai demande un espace dégagé ! . Tu recommence le même exercice avec les yeux fermés. Tu ne ressent plus aucune difficulté ni inégalité dans le virage qui tourne absolument rond dans l'air ambiant. Il est d'ailleurs impossible de savoir si on est dans une phase "vent de cul" ou "vent de face".
Ce qui est amusant est que même en le sachant et en ayant bien compris le principe théorique, je ressent clairement les inégalités d'effort et de facilité à tourner quand il y a du vent.
Pour Touz, même si ton explication se tient, cela n'engendrerait que des déplacements différentiels minimes, largement trop faibles pour expliquer l'impression de BenHoit.
BenHoit:
intéressant !
touz:
Citation de: Parapente Samoens le 19 Octobre 2010 - 13:14:05
Pour Touz, même si ton explication se tient, cela n'engendrerait que des déplacements différentiels minimes, largement trop faibles pour expliquer l'impression de BenHoit.
Tout à fait d'accord :clown:
On peut même avoir un raisonement completement inversé.
Disons que dans gradient de vent réaliste genre 0.05 (m/s)/m (5m/s à 200m d'altitude et 0m/s à 100m d'altitude) un parapentiste descend, et une mongolfière monte.
De part leur faible inertie et trainée importante ils ont une vitesse air presque constante 0m/s pour le balon ~10m/s pour le parapente (mais on s'en fout).
le parapentiste tourne en faisant des ronds-air (frein et selette constant) si bien que "la vitesse-air du centre de son cercle" est nulle.
Quand la sellette du pilote est au niveau du haut du balon 20m plus haut que l'aérostier, sont "centre" vas 1m/s plus vite que la nacelle du balon.
Quand la nacelle est au niveau de l'aile 10m plus haut que le parapentistes, il va 0.5m/s plus vite que le "centre" du parapentiste.
Si le parapentiste descend à 1m/s, et que la mongolfière est immobile, le décalage entre le centre du ronds-air sera de 22m sur la durée du croisement :affraid:
Van Hurlu:
Citation de: Parapente Samoens le 19 Octobre 2010 - 13:14:05
C'est surement de là que vient ton erreur d'interprétation. Il suffit de faire une expérience simple mais parlante.
Un jour avec du vent soutenu tu essaye des 360 enchainés à 300 mètres sol environ (pour sentir le défilement). Comme tout le monde, tu va trouver que la partie du virage qui t'emmène vent de cul est plus facile à réaliser que celle qui te ramène vent de face. Tu vas même avoir l'impression que les commandes deviennent plus souples ou plus dures.
Attention la deuxième phase de l'essai demande un espace dégagé ! . Tu recommence le même exercice avec les yeux fermés. Tu ne ressent plus aucune difficulté ni inégalité dans le virage qui tourne absolument rond dans l'air ambiant. Il est d'ailleurs impossible de savoir si on est dans une phase "vent de cul" ou "vent de face".
Ce qui est amusant est que même en le sachant et en ayant bien compris le principe théorique, je ressent clairement les inégalités d'effort et de facilité à tourner quand il y a du vent.
Pour Touz, même si ton explication se tient, cela n'engendrerait que des déplacements différentiels minimes, largement trop faibles pour expliquer l'impression de BenHoit.
tu veux dire que
-les yeux ouvert on ne peux s'empêcher d'arrondir et donc de mettre plus de commande (donc plus dure)
-et que les yeux fermés on maintient toujours le même pression et on ovalise beaucoup plus
c'est mon sentiments en vols, c'est bien moi qui appuie plus quand ça tourne moins vite
:grat:
m'enfin ! moins tu appuis plus fort et plus ça tourne moins vite, "Gaston Lagaffe"
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