N'oubliez pas la prévol... (bis)
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yves:
Secours à droite = sellette sup'air Moovie
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Citation de: JustinBieber le 02 Avril 2017 - 13:27:38

les arrières permettent bien de décrocher l'aile
et autrement simplement les freins, tu peux faire autant de tours que tu veux, c'est facile à faire et ça ramène un peu la voile

L'avantage que je vois aux freins (assis confortablement dans mon canapé) c'est qu'ils sont facilement identifiables, on peut les trouver plus facilement que toute autre suspente dans la panique.  Egalement, ça ne fait que 2 "bouts de ficelle" sur lesquels tirer, et donc à avaler symétriquement, sans en lâcher la moitié, au contraire des autres faisceaux de suspentes qui se séparent dès le maillon d'élévateurs (sur ma Hook2, j'ai 3 suspentes arrières basses de chaque côté, donc 6 bouts de ficelle à ne pas lâcher, dans lesquels ne pas s'emmêler les doigts, etc...)
Parapente Samoens:
L'inconvénient d'affaler avec les freins est qu'il faut en tirer un long débattement. En tirant les C ou les B, une seule saisie au niveau des maillons est suffisante pour 'tuer' la voile.
Hub:
Citation de: Patrick Samoens le 02 Avril 2017 - 16:38:00

L'inconvénient d'affaler avec les freins est qu'il faut en tirer un long débattement. En tirant les C ou les B, une seule saisie au niveau des maillons est suffisante pour 'tuer' la voile.

Intéressant. 
Mais pour faire les B (en vol, sans secours), il faut une assez grosse puissance de traction initiale (un bon 50kg, je dirais). Ensuite, une fois le profil cassé, les maintenir ne demande pas beaucoup d'énergie, mais si on les relâche, la voile se regonfle illico. 

Du coup, tu recommanderais (pour une neutralisation sous secours) de faire les B (ou les C) en prenant au niveau des maillons, et de maintenir comme ça jusqu'au sol, sans tenter de ramener la voile en boule à soi?
wowo:
Avec ce que préconise Patrick, l'affalement de la voile est très rapide et efficace. Tirer les C ou les B, une fois sous secours et si possible dès le secours au-dessus de la tète, donc pratiquement avant que la voile principale commence à tirer en avant en effet miroir, cela demande beaucoup moins d'effort que d'initier un décrochage contrôlé au "B" car la composante FA du secours est prédominante dans un 1er temps et même après en effet miroir, les forces habituelles se distribuent entre secours et principale.

En fait ici, c'est l'affolement du pilote et son obstination de vouloir neutraliser aux freins mais de façon désordonnée et asymétrique qui crée une situation qui lui met encore plus de stress. De plus au lieu d'alors décrocher correctement sa voile aux freins en enroulant consciencieusement toute la ficelle qui serai nécessaire à cela et en la tenant, il lâche systématiquement pour essayer de choper plus la voile en tirant sur l’ensemble des suspentes de A à D. Vous avez déjà essayé de retenir une aile ainsi sur un déco quand le vent la gonfle alors que vous l'aviez mis en boule, c'est sans espoir.

C'est dans des moments tels que l'on mesure sa capacité à encore raisonner, comme on mesure à la prévol par exemple sa capacité à être concentré sur ce que l'on fait. Ou en vol, la conscience des risques à envisager, il aurait fait une poignée témoin en début de vol, il aurait probablement constaté son mauvais montage de drisse d'accéléro et aurait pu débrancher/rebrancher celle ci correctement. Faites de poignées témoins en plus de prévol.

Après c'est évident, devant le clavier cela marche bien mieux que sous secours.

Cela me fait penser à un récit de secours l'an dernier (sans vidéo) ou le pilote disait qu'il lui avait été impossible à affaler sa voile mais tout en refusant l'idée que cela pouvait plus tenir à ses limite psychiques que physique. Pourtant le parapente est avant tout un sport mental.

Bon apéro... bientôt,
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