mon vrac de ce 31.07.12

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Bradepitre:
Le fait de brider la voile lors d'une abattée dans une dégueulante ne fait que la ralentir (la voile) mais ne supprime pas le passage obligé (la dégueulante). Pour moi le pilotage (actif?) se limite à éviter la frontale. Pour le reste et expérience faite:laisser voler. Enfin, je crois ... mais ne le fais pas toujours (surpilotage).

flaille:
Citation de: Brad Pitre le 23 Août 2012 - 22:10:10

Le fait de brider la voile lors d'une abattée dans une dégueulante ne fait que la ralentir (la voile) mais ne supprime pas le passage obligé (la dégueulante). Pour moi le pilotage (actif?) se limite à éviter la frontale. Pour le reste et expérience faite:laisser voler. Enfin, je crois ... mais ne le fais pas toujours (surpilotage).

et bien justement pour limiter la frontale, appliquer du frein ne fait pas que ralentir la voile, mais augmente également l'incidence, et diminue de ce fait le risque de fermeture, voire le supprime si on met la bonne amplitude de commande au bon moment pendant la bonne durée

piwaille:
 :coucou: :niko:

Citation de: .:Niko:. le 23 Août 2012 - 11:30:55

Ensuite, , une fois que tu maitrise bien ce pilotage, tu peux passez aux phases suivantes : pilotage aux arrieres aux lieu des freins et pilotage à l'accélérateur pour les ressources, ...

La porte d'entrée à ce type de pilotage est donc bien le controle actif du tangage, si minime soit-il, ... meme si ça "fatigue", ...


je comprends ce que tu veux dire ...effectivement, une aile qui marsouinne (fort) fini par perdre plus à la laisser marsouinner que de la "raisonner" un peu. Il faudrait que je trouve une explication plus clair pour exprimer ce juste milieu.

C'est vrai aussi que le pilotage aux arrières dissipe moins d'énergie. il permet d'éviter les pertes dues au marsouinnage, sans provoquer les pertes dues aux freins.

piwaille:
Citation de: flaille le 23 Août 2012 - 22:15:01

et bien justement pour limiter la frontale, appliquer du frein ne fait pas que ralentir la voile, mais augmente également l'incidence, et diminue de ce fait le risque de fermeture, voire le supprime si on met la bonne amplitude de commande au bon moment pendant la bonne durée

oui parce qu'en freinant l'aile, tu provoques (ou limite) un effet pendulaire ...


bon .. du coup j'ai peut être une façon d'exprime les choses.

Prenons une aile qui marsouinne.
1/elle abbat,
a/ prends de la vitesse
2/ elle ressource
b/ perds de la vitesse

soit on applique du frein pour contrôler le roulis, frein = pertes d'énergie => perte de vitesse globale et perte de finesse

soit on laisse faire .. et l'aile perd un peu d'énergie à chaque survitesse (les frottements sont proportionnels au carré de la vitesse, +1% de vitesse = +2% de frottements)
là 3 cas :
- l'aile va revenir à l'état stable suffisamment vite (la somme des frottements reste inférieur au freinage)
- soit le mouvement d'oscillation est stable et la somme des frottements finira par dépasser la perte qu'il y aurait eu à freiner tout de suite les tangages
- soit la survitesse (lors de chaque abattée) est telle que la somme des oscillations fera perdre plus d'énergie que le coup de frein (sans compter de la vulnérabilité lors de chaque ressource)

est-ce que cette façon de nuancer l'analyse vous convient ?

stepson:

je viens de lire avec attention les 6 pages de ce post. j'ai connu à mon modeste niveau un truc similaire (mais 1/2 aile seulement). comme j'étais franchement débutant (je le suis toujours je tiens à le préciser), j'ai fait ce que m'avait dit mon moniteur pour me préparer à mes débuts en thermique : si tu as un sketch, avec ta voile école c'est bras haut, et appui sellette du coté où ca tourne et pas l'inverse qu'on fait instinctivement... aller à la sellette à l'opposé ne fait qu'accentuer l'effet au lieu de ramener la voile en position stable. il me l'avait fait travailler en vol un peu pour que je comprenne. en gros c'est comme quand on fait de la balancoire et qu'on tend ou détend les jambes à contre temps. pas sur le même axe l'appui sellette, mais le même phénomène.

j'ai levé les bras, mis le poids du corps et un appui à la sellette du coté de la 1/2 aile qui volait encore et un tout petit peu de frein du coté qui volait pour le ralentir par rapport à l'autre, mais vraiment à peine 1/2cm, juste pour tenir l'aile en tension pour pas qu'elle ferme aussi du coté portant, et ca s'est rouvert de suite, perte de 20m environ et retour en vol normal (mais je suis allé posé car le palpitant battait la chamade !). ca a duré quelques secondes à peine. je sais pas si j'avais pas raconté ca ici, je vais chercher pour voir comment je me souviens du sketch 3 ans après et comment je l'avais décrit sur le coup...

merci de ton récit qui entraine des commentaires instructifs pour les apprentis pilotes comme moi ;-)

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