mauvais week end |
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Lassalle: Bonjour, Je suis désolé bien sûr pour ces nouveaux accidents et j'adresse tous mes voeux de rétablissement pour ceux qui en on été victimes. Juste une remarque : je constate que le nombre de blessés qui sont des passagers de biplaces "découverte" est vraiment très (trop !) élevé chaque année et je m'interroge. Je ne sais pas si le pilote de ce nouvel accident en biplace était un professionnel (biplace payant) ou bénévole (biplace gratuit), mais je trouve quand même anormal qu'un nombre important d'accidents arrivent chaque année lors de biplaces professionnels. Le passager, qui ne connaît rien à l'activité, fait bien sûr une confiance totale au pilote, alors celui-ci doit pouvoir apporter une sécurité la plus totale possible (on sait bien que le risque zéro n'existe pas, mais...). Je sais bien que le métier de BE parapente n'est pas très rémunérateur et que les biplaces constituent une part importante de leurs revenus. Mais ne prennent-ils pas parfois trop de risques en décollant quand même en conditions aérologiques "délicates" pour ne pas rater le revenu financier du vol ? J'ai personnellement assisté à des décollages biplace professionnels dans des conditions où aucun autre pilote n'envisageait de décoller. Les BE sont certainement très bons, mais ils ne sont pas à l'abri pour autant de gros problèmes en l'air, en particulier en conditions de vent fortes et/ou turbulentes. Il est sans doute plus facile à un pilote biplace bénévole de renoncer à un vol qu'à un BE parapente qui gagne une partie de sa vie avec ces vols. Enfin, ce sont juste des réflexions personnelles et donc très subjectives. A+ Marc Lassalle |
BenHoit: Pas de soucis pour le pilote de Rush2 hier sous le deco sud (même pas un petit bobo) ... Merci les arbres ! Activité débranchage organisée de 14 à 17h ... Voile récupérée (a priori en bon état !) : bon courage pour défaire les noeuds :coucou: |
Man's: Bonjour Marc, concernant les biplaceurs, j'avais un raisonnement assez proche du tien, jusqu'à Samedi dernier. Etant fraichement qualifié bi depuis moins d'un an (jusqu'à présent, aucun soucis avec la petite dizaine de passagers que j'ai emmené, une bonne partie étant pilotes), j'ai emmené une collègue faire un tour à St Hil Samedi dernier. Au moment du décollage, a peine 1 pas avant la cassure, ma passagère trébuche et tombe à terre, m'emportant dans sa chute, et nous voila tous deux à plat ventre, la voile commençant à nous prendre en charge nous trainant sur le sol ! 2 options s'offrent à moi : soit essayer de freiner la voile au risque qu'avec l'inertie elle nous amène devant la falaise et donc risquer un décro en bi, soit essayer de rétablir le cap et de profiter justement de la vitesse de la voile pour qu'elle nous tire hors des souches. J'ai choisi la 2ème option et c'est passé, mais c'était quand même "tendu". Bien entendu, je n'ai rien dit à la passagère et nous avons fait un beau vol, mais j'étais pas fier. A l'attéro, un copain m'a dit qu'au déco tout le monde avait bien eu peur pour nous, et qu'il lui était arrivé à peu près le même scénario il y a quelques mois, mais lui a fini aux souches. J'ai discuté avec un autre copain biplaceur qui m'a dit qu'à lui aussi il lui était arrivé le même genre de chaleur (pour ne pas dire frayeur), et m'a dit que j'avais bien réagi. Tout ca pour dire qu'en bi, tout est certes de la responsabilité du pilote, mais il peut arriver que le passager fasse des choses (volontairement ou non) qui compromettent la sécurité du vol. Et même s'ils doivent avoir plus l'habitude, les pros ne sont pas à l'abri de ce genre d'aléas. Ca n'enlève rien à ta remarque sur les pros qui se mettent en l'air dans des conditions incroyables, et je la partage, mais concernant les accidents, n'oublions pas que le pilote a une obligation de moyen et non de résultats, le passager prenant part aux opérations de décollage et d'atterrissage, et on peut donc avoir des accidents même dans des conditions super-calmes. La leçon que je tire de cet incident : effectivement, la gestion du passager n'est pas à prendre à la légère en phases de déco et atterro ; pas seulement sur le plan psychologique, mais il faut être prêt à parer leurs éventuels défauts, ces derniers n'étant pour la plupart pas des volants. Ca fait un peu enfonçage de porte ouverte, mais mine de rien, à la qbi (compactée), on vole qu'avec des pilotes et on ne réalise pas tout, même si les formateurs insistent bien sur cet aspect. |
Le bandit démasqué: Citation de: lassalle le 20 Mai 2009 - 08:46:39 Je sais bien que le métier de BE parapente n'est pas très rémunérateur et que les biplaces constituent une part importante de leurs revenus. Mais ne prennent-ils pas parfois trop de risques en décollant quand même en conditions aérologiques "délicates" pour ne pas rater le revenu financier du vol ? Le paiement à la tâche est pourtant interdit dans d'autres professions ... Et puis, s'ils décollent, c'est aussi pour la structure (commerciale) qui leur envoie le client et qu'ils ne peuvent pas décevoir en refusant de décoller. Enfin, bon, c'est partout pareil et cela risque de ne pas s'arranger. |
piwaille: je continue dans le HS Citation de: Man's le 20 Mai 2009 - 09:29:03 la qbi (compactée), on vole qu'avec des pilotes et on ne réalise pas tout, même si les formateurs insistent bien sur cet aspect. quand j'ai passé ma QBi, j'ai choisi l'option compactée ... laquelle me permettait d'avoir plus de chance d'avoir le "papier" ... mais (à l'époque) les formateurs n'insistaient pas ... mais je savais quand même que la gestion des passagers n'est pas quelque chose qui s'apprend dans ces stages. |
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