les rames tu sortiras ! - amerissage
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piwaille:
Citation de: Gillesf le 13 Avril 2023 - 17:49:10

Je n'ai pas tout à fait la même vision sur comment réagir face a un amerrissage....

c'est bien pour cela qu'un fil où chacun échange ses astuces, ses peurs etc est (selon moi) beaucoup plus constructif qu'une check-liste fut-elle officiellement émise par la FFVL.

Pour avoir discuté il y a très très longtemps avec des infanteries de marine : l'un des plus gros risque quand les parachutistes se jettent en mer est le manque de repère altimétrique. Ils sont incapables de savoir s'ils sautent à 1m, 10m voir plus au-dessus de l'eau.

Sans doute que dans le cas d'un parapente qui se vache dauphine en bordure du littoral cela intervient moins.
Encore faut-il accepter de se dégrafer en aérologie +/- turbulente.
janlui:
Citation de: piwaille le 13 Avril 2023 - 18:50:25

Citation de: Gillesf le 13 Avril 2023 - 17:49:10

Je n'ai pas tout à fait la même vision sur comment réagir face a un amerrissage....

c'est bien pour cela qu'un fil où chacun échange ses astuces, ses peurs etc est (selon moi) beaucoup plus constructif qu'une check-liste fut-elle officiellement émise par la FFVL.

Pour avoir discuté il y a très très longtemps avec des infanteries de marine : l'un des plus gros risque quand les parachutistes se jettent en mer est le manque de repère altimétrique. Ils sont incapables de savoir s'ils sautent à 1m, 10m voir plus au-dessus de l'eau.

Sans doute que dans le cas d'un parapente qui se vache dauphine en bordure du littoral cela intervient moins.
Encore faut-il accepter de se dégrafer en aérologie +/- turbulente.


J'ai fait un saut en mer ( un seul ) je ne me souviens pas avoir eu un problème d'évaluation de hauteur par rapport à la surface de l'eau.
wowo:
Me revient le souvenir d'un accident mortel dans le lac de Genos dans le Val Louron. Alors bien sûr ce n'est pas tout à fait comparable car là il ne s'agissait pas d'une "vache" dans l'eau faute d'avoir su/pu rejoindre la terre ferme après un survol du lac. Non là le contexte est celui d'un décollage avec défaut d'accrochage et un vol balistique qui amène la malheureuse victime sortie de sa sellete et qui se retient que par les bras au dessus des flots où soit, par épuisement total soit, peut être par choix précoce car se croyant sauvé. Il lâche sa prise et tombe d'après les temoins, d'une "dizaine" de mètres dans le lac. Lac qui tragiquement à cet endroit présente des rochers agressifs à moins de deux mètres sous la surface de l'eau.

Personnellement pour avoir participé à une simulation/formation d'ammerrissage en parapente et parachute de secours. Il me semble sincèrement qu'il est préférable de ne pas se dégraffer trop tôt trop haut dans sa sellette vis-à-vis du risque potentiellement mortel d'une chute trop violente. Même petite perte de conscience due à l'impact serait très pénalisante pour la suite à donner dabs tous les cas une fois dans l'eau. À minima garder une cuissarde de fermée pour eviter toute chute accidentelle.

Il me parait important si l'ammerrissage est une certitude de surtout arriver à gérer son stress pour d'une se rapprocher le plus possible du rivage, de poser autant que possible avec la voile qui tombe aval courant ou vent dans l'eau pour éviter autant que se peut de se trouver empêtré dedans.

Lors de notre formation, la méthode qui s'est vue privilégiée est non pas vouloir à tout prix en 1er lieu sortir de la sellette mais plutôt de d'abord libérer la voile principale de la sellette, l'accélérateur peut déjà se déconnecter en vol. Forcément tout cela dépend aussi de notre matériel (maillons, softlinks, mousquetons, ce n'est pas le même combat) Après seulement tenter de se libérer de la sellette mais sans forcément une fois libéré, la lâcher car elle peut suivant les cas être la bouée de sauvetage.

Après si on vole engagé dans des zones où il est potentiellement possible d'envisager l'ammerrissage comme une option de fin de vol, il me semble que d'investir dans un coupe sangle et l'avoir à portée de main, de même d'être équipe d'un gilet de sauvetage auto-gonflant, n'est pas un luxe.

Pour ma part et pourtant je sais nager (surveillant de baignade durant des années en association) mon constat est que mes chances de m'en tirer dans le cas d'un ammerrissage autre part que dans une piscine ou un étang, comme très faibles.

Edit : on est définitivement pas tous des commandos marine...
 :canape:
Willitou:
Citation de: piwaille le 13 Avril 2023 - 18:50:25

Citation de: Gillesf le 13 Avril 2023 - 17:49:10

Je n'ai pas tout à fait la même vision sur comment réagir face a un amerrissage....

c'est bien pour cela qu'un fil où chacun échange ses astuces, ses peurs etc est (selon moi) beaucoup plus constructif qu'une check-liste fut-elle officiellement émise par la FFVL.

Pour avoir discuté il y a très très longtemps avec des infanteries de marine : l'un des plus gros risque quand les parachutistes se jettent en mer est le manque de repère altimétrique. Ils sont incapables de savoir s'ils sautent à 1m, 10m voir plus au-dessus de l'eau.

Sans doute que dans le cas d'un parapente qui se vache dauphine en bordure du littoral cela intervient moins.
Encore faut-il accepter de se dégrafer en aérologie +/- turbulente.


C'est une légende urbaine le manque de repère. J'ai effectué plusieurs saut en mer à Calvi avec le 2ème REP pour m'en convaincre.
En saut automatique la consigne est de te dégrafer et ton bras devient ta barre de poitrine ; tu t'éjectes à l'eau au dernier moment en plongeant pour éviter de te retrouver sous ta voile.

Par ailleurs en SIV c'est la même chose (en fait plus facile) ; tu as beaucoup plus de repères visuels qu'en mer.

Et c'est pareil en kite, tu sais très bien quand tu replaques la mousse.







windslave:
J'ai entendu dire un jour que le danger pouvait venir de l'aile qui prend l'eau et te fait plonger en profondeur avec elle.

J'ai l'impression que c'est un mythe. Après avoir eu le malheur d'amerrir dans 30 cms d'eau, certes les caissons ce sont remplis d'eau rapidement et étais impossible à déplacer manuellement dans l'urgence mais ça flottait plutôt bien. 1m3 d'eau = 1 T,  une aile de parapente de 25m2 = plusieurs (?) m3 d'eau.

Des retours sur ce point ? en SIV, ça doit arriver régulièrement.
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