Le danger du parapente, repenser notre pratique |
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anonymepp: Citation de: Lassalle le 13 Août 2019 - 12:46:33 Citation de: M@tthieu le 13 Août 2019 - 12:33:32 Par contre l'adrénaline sous toutes ses formes, ça a de l'attrait. Rappelle toi ton premier vol solo, tu devais avoir le cœur qui battait très fort pour ce plouf mémorable. Plusieurs années après, l'adrénaline, l'excitation sont-elles toujours présentes pour ce même plouf ? :grat: et te contentes-tu de ce genre de vol ? Pourtant risque zéro. Salut, :coucou: Personnellement, avec plus de 1 100 vols au compteur, je continue à ressentir des émotions très fortes, même lorsque je réalise un plouf de quelques minutes... Il y a un tel émerveillement à vivre lorsque les pieds quittent le sol, que ce soit pour 10 minutes ou pour 3 à 4 heures de vol ! Comme quoi nous ne sommes vraiment pas motivés par les mêmes émotions ! :pouce: Je n'ai jamais trouvé un vol, quel qu'il soit, banal et sans intérêt ! :trinq: Marc Tout pareil que Marc: l'émotion est toujours là ! et j'ajouterai que les vols sans intérêt sont ceux où l'adrénaline s'est invitée sans être la bienvenue, le seul intérêt se trouvant donc pour ceux-ci à en tirer une leçon, à déterminer ce qui avait foiré: ce n'était jamais ni le hasard ni le destin, mais bien une ou plusieurs erreurs du pilote. Quand tout est en harmonie, même une session de pente école peut être un vrai bonheur. :vol: |
Pascal H: Je ne connais que le hasard qui vient s'ajouter à quelques erreurs préalables et qui ensembles font mouche jusqu'à l'accident ! et le hasard de sortir parfois indemne d'une situation critique, alors qu'on piloté comme une merde. Danger et modification de la pratique : Vécu, un jour j'ai aidé un pilote à décoller dans du vent trop fort pour lui; C'est lui qui est arrivé 45 minutes plus tard en face de moi, le sourire béant de béatitude, oubliant la priorité qu'il ne connaissait peut-être pas ??? et c'est moi qui ait finit au tas en dégageant à droite, au dessus d'une falaise, avant de me fracasser la L1. Moralité : et si on faisait comme en moto ? - Règle 1 , ne pas croire que les autres vont respecter le code ! - Règle 2 , vouloir sauver sa peau tout en respectant le code est la pire des conneries à faire; - Règle 3 , à situation anormale, réponse adaptée = trajectoire la plus sûre pour soi même, quitte à passer au dessus du fossé. Pour le parapente : - ne pas aider quelqu'un qui est incapable de décoller et va encombrer le site plus tard, comme un chien dans jeu de quille. Exemple Puy de Dôme ou certains arrivent au milieu du troupeau à contre sens et ne savent plus quoi faire.... - voler avec un fusil pour dégager la route devant soi. - s'il y a 30 voiles en l'air, il y au moins 5 mauvais pilotes dans le lot. = danger - s'il n'y a que 6 voiles en l'air, ou sur site assez grand on peut éviter le mauvais pilote,car il y a assez de place autour. En moralité : - ne pas aider celui qui ne s'en sort pas seul. - ne pas aller sur les sites sur-fréquenté. |
Charognard: PascalH, pour ta règle #1, il y a une règle dans l’aviation qui passe avant les règles de priorité, celle d’éviter l’abordage. Si l’abordage s’évite en ne respectant pas les règles de priorités, qu’il en soit ainsi. |
PiGi: En VFR (règles de vol à vue), régime de vol auquel nous sommes soumis en parapente, les règles sont : Voir, être Vu et Éviter. Et puis comme on le dit souvent, une priorité ça se laisse, ça ne se prend pas. |
Guy67: Citation de: Lassalle le 13 Août 2019 - 12:46:33 Citation de: M@tthieu le 13 Août 2019 - 12:33:32 Par contre l'adrénaline sous toutes ses formes, ça a de l'attrait. Rappelle toi ton premier vol solo, tu devais avoir le cœur qui battait très fort pour ce plouf mémorable. Plusieurs années après, l'adrénaline, l'excitation sont-elles toujours présentes pour ce même plouf ? :grat: et te contentes-tu de ce genre de vol ? Pourtant risque zéro. Salut, :coucou: Personnellement, avec plus de 1 100 vols au compteur, je continue à ressentir des émotions très fortes, même lorsque je réalise un plouf de quelques minutes... Il y a un tel émerveillement à vivre lorsque les pieds quittent le sol, que ce soit pour 10 minutes ou pour 3 à 4 heures de vol ! Comme quoi nous ne sommes vraiment pas motivés par les mêmes émotions ! :pouce: Je n'ai jamais trouvé un vol, quel qu'il soit, banal et sans intérêt ! :trinq: Marc Tu as bien raison ! Néanmoins il semble y avoir trop de bons pilotes qui s'expriment en occultant la (Leur) réalité. Les conditions fortes sont bien un dénominateur commun de l'accidentologie, que ce soit pour les experts ou les autres volants. Les cimetières sont plein de gens exceptionnels ... Les hôpitaux aussi ! |
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