Gros incident à Millau le 7 août

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ppa:
 Le discours du gars à 2000 vols sous ultima à propos du gradient, non mais on croit rêver  :affraid:
 Je changerai bien ça pour 2 vols dans des bouquins ouais  :dent: Y a un truc qui s’appelle l'inertie, et sans laquelle on ne volerai pas trop en plein jour, et aussi qui permet de labourer une belle surface en posant vent arrière même avec du gradient :taupe: 
 Pour les recettes, c'est pas super compliqué : toujours face au vent, anticipation maximale pour le terrain (et les obstacles), et attention à la vitesse pour le gradient en finale.
 On anticipe un max en s'approchant au vent du terrain ou à côté si on ne recule pas et si on ne rentre pas dans une brise, jamais (oui never) de vent arrière dans l'approche. Anticiper le gradient en finale en gardant une marge avec la fin du terrain car on risque de se mettre à avancer et surtout toujours avoir de la vitesse=minimum bras haut. Les gars qui pensent que freiner est safe ... contre les fermetures peut-être (improbables si y a pas d'obstacle), Mais ... pour le gradient, pas du tout. A partir d'un certain niveau (et conditions), on doit être actif sous sa voile et être capable de la garder en ligne de vol et en vol (avec de la vitesse = sans trop ralentir) voire même si le gradient commence haut la laisser un peu partir pour qu'elle accélère :rando: Perso avec mes 3,12 vols sans bouquin, j'ai jamais trouvé LE gradient de l'espace (même en marche arrière) d'ailleurs souvent nettement plus fort quand c'est complètement lisse d'ailleurs, staïle bord de mer ou on n'arrive même plus à gonfler au bord de l'eau  :prof:
 Après se retrouver sous le vent et devoir fuir, c'est une autre affaire ou encore qu'on a pas anticipé un truc et manqué un conseil du dessus.
 Désolé, pas réussi à m'en empêcher !  :floodstop:

piment:
Façon Pierre, tu voles en enC donc t'y connais rien!
;-)
Sinon les approches par vent fort je vous donne ma méthode qui vaut ce qu'elle vaut mais je me suis jamais rien cassé non plus...
Quand ça burle en approche et que le terrain est long (ex le terrain ULM à Castejon) je me place milieu de terrain face au vent et je gère la descente, si ça avance un peu trop petits virages à la sellette pour se replacer. Si le terrain est court je me place quasiment en bout de terrain, au vent et même méthode.
Des virages doux permettent de se laisser reculer si nécessaire pour se replacer. Poser en marche arrière c'est pas bien grave si le terrain est propre et si on arrive à étouffer la voile une fois posé, si c'est vraiment très fort je me suis déjà posé exprès devant une haie un peu haute avec l'idée qu'elle arrêterait la voile.
Par contre jamais d'oreilles près du sol, c'est mon choix, d'autres diront qu'on peut poser aux oreilles, je préfère rester manœuvrant.

Après ce que dit Arnaud n'est pas idiot dans certaines conditions, ça m'est arrivé de me faire piéger en vol montagne par du vent vraiment fort, déco 20m sous la crête, sitôt en l'air ça monte dur et ça recule doucement, j'avais pas envie de lâcher les commandes pour prendre le barreau alors j'ai attendu d'être en haut du lift (50m au dessus de la crête) et 180° vent de cul, ça m'a permis de passer largement la crête et le vrac je l'ai pris 300m plus loin avec du bon gaz sous les pieds (pas si méchant que ça d'ailleurs le vrac)

Crashman:
Je vais dire sûrement une connerie*, mais dans le bouquin, ils precisent bien que l' attero doit se faire toujours face au vent, et de plus si le vent est fort il faut prevoir une fenetre d' entree plus raide, donc peut être utiliser les oreilles pour descendre plus vite mais ne pas freiner surtout, car sinon tu te fais emporter au loin => vecu lors d' un gonflage arrache par le vent !
Utiliser l' accelerateur peut être possible mais faire gaffe si on est trop pres du sol car on risque de s' ecraser face contre terre je suppose.
Maintenant que j' ai etale ma science, je retourne a mon gonflage, mince y' a pas de vent...

* je suis debutant je le rappelle et j' ai jamais vole encore que par procuration en regardant les autres voler : on apprend beaucoup de choses en faisant ca d' ailleurs et y' en a qui en font des conneries au deco ou a l' atterro , c'est hallucinant pourtant ce sont des gens experimentes qui font des cross de ouf  !
Mis  a par  ca  :taupe:

arnaudsh:
Citation de: ppa le 09 Août 2012 - 14:46:31

Le discours du gars à 2000 vols sous ultima à propos du gradient, non mais on croit rêver  :affraid:

comprends pas ... c'est quoi le pb ? l'ultima ? les 2000 vols ? t'as pas un argument concernant le raisonnement qui tienne la route plutot ?

Citation de: ppa le 09 Août 2012 - 14:46:31


Je changerai bien ça pour 2 vols dans des bouquins ouais  :dent: Y a un truc qui s’appelle l'inertie, et sans laquelle on ne volerai pas trop en plein jour, et aussi qui permet de labourer une belle surface en posant vent arrière même avec du gradient :taupe:  

ah c'est ca en fait... ben je comprends toujours pas en quoi ca invalide quelque chose dans ce que je dit ? ben oui il y a l'inertie c'est exactement ce qui fait que quand tu touche la limite en vent arriere tu conserve un court moment toute plein d'energie cinetique.
Par contre tu pourrais m'expliquer en quoi l'inertie aide dans le cas face au vent ? l'inertie de quoi au fait ?
du pilote ? ben vu qu'il est pratiquement immobile y a pas de vitesse, pas de mouvement, pas d'inertie, que dalle.
de l'aile alors ? ben vu la masse elle est assez faible tu crois pas ?  tiens une question juste pour voir : quand tu prends une forte rafale de vent arriere, ta voile elle fait quoi ? est-ce que par hasard elle ferait pas une "legere" abattée ? ben si tu y reflechis quand tu passe la limite en etant resté vent de face, c'est exactement ce qui t'arrive... donc l'inertie la dedans pas sur que ca soit aussi fondamental...

Citation de: ppa le 09 Août 2012 - 14:46:31


 On anticipe un max en s'approchant au vent du terrain ou à côté si on ne recule pas et si on ne rentre pas dans une brise, jamais (oui never) de vent arrière dans l'approche.
...
 Après se retrouver sous le vent et devoir fuir, c'est une autre affaire ou encore qu'on a pas anticipé un truc et manqué un conseil du dessus.

bon ben en fait on parle pas de la meme chose. donc ok ce que tu dis est pas faux mais juste pour me mettre un peu de baume au coeur, tu pourrais prendre le temps de reflechir a ce dont je parle, c'est a dire que faire quand on a manqué les "conseils du dessus" ?  ou alors le truc c'est juste de casser le gonz que t'aime pas trop ...

piwaille:
Citation de: arnaudsh le 09 Août 2012 - 19:28:23

bon ben en fait on parle pas de la meme chose. donc ok ce que tu dis est pas faux mais juste pour me mettre un peu de baume au coeur, tu pourrais prendre le temps de reflechir a ce dont je parle

:+1: vous ne parlez pas de la même chose.
toi (et je ais plus qui un poil plus haut dans le fil) donnez des conseils pour éviter les turbulences dans du vent fort.
Ton explication de l'utilisation du gradient est très juste. elle a été développée dans d'autres contextes avec l’illustration par des mouettes.

Mais voilà, c'est complétement hors sujet par rapport au vrac d'azimtuh :!:
le sujet du fil est poser dans du vent fort (pas faire son approche mais poser)
le posé se fait et ne peux se faire que face au vent :!:

2e hors sujet : tu as induit l'idée de gradient
* derrière des obstacles il n'y a pas de gradient, il y a des turbulences.
* Le gradient (de vent) est un phénomène qui apparait quand l'air perd sa vitesse à l'approche du sol (ou d'un relief : il existe aussi un gradient vertical le long d'une falaise) nécessite un air non turbulent donc au vent de tout obstacle et le gradient est d'autant plus marqué que le terrain est parfaitement lisse.
* azimuth, dans son récit ne parle d'aucun gradient car il n'y en avait pas. Il a impacté avec la pleine vitesse de l'aile poussée par le vent.

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