Decro, vrille, autorot à 60m/sol et arbrissage suite à basses vitesses.

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Paragliding old bag:
Retour d'expérience,

Je sors souvent des voiles en vrac dans les arbres, au-dessous du déco de Planfait (lac d'Annecy), soit avec le pilote, soit toute seule quand il s'est fait mal ou qu'il n'a pas la mobilité nécessaire, soit avec le moniteur quand c'est un stage. La méthode "du sac à linge" ne marche pas toujours, notamment quand il y a du rosier ou de l'aubépine et qu'on a les pieds dans des petites branches avec la falaise dessous, donc une seule main libre. J'enroule alors la voile sur elle-même pour libérer les suspentes une par une sans les mettre en charge. Il faut avoir le pied alpin (et même les deux), ne pas avoir le vertige et ne pas craindre de s'égratigner la couenne.
Il y a des fois où c'est tout simple et d'autres où on s'emmerde un max, même avec l'habitude... et il y a des fois où on ne peut pas parce que c'est trop dangereux, il faut appeler les spécialistes.

Salut et fraternité*

Mon débranchage le plus ardu, ce fut un gugusse qui était allé se mettre dans un grand merisier à flanc de coteau au lieu de s'aligner pour atterrir comme tout le monde. Il avait posé sa voile sur la canopée et embrassé le tronc comme un fiancé étreint sa chérie, il était un peu sonné mais indemne, les pieds quasiment au sol. La propriété était fermée, évidemment, pas moyen d'avoir une échelle et pour grimper dans un merisier ce n'est pas de la tarte, j'avais vu le coup qu'il allait falloir carrément démonter les élévateurs, et l'autre qui restait comme un con, les bras ballants, incapable de donner un coup de main ! J'avais fini par récupérer sa voile, sans l'abîmer ni abîmer l'arbre, sans me faire de taches de jus de cerise, et le zigomar ne m'avait même pas payé une bière.
A vous dégoûter de rendre service aux gens.

stephb24:
au delà du questionnement du niveau minimum pour voler sur une classe ou l'autre, qui tient a mon sens autant de l'expérience du pilote, que du temps qu'il se donne pour "dompter" son aile,
entre le sketch mentionné au début, des observations de décollages a st hil avec les mains aux maillons, entre autre par des élèves en école, et aussi sur certains autres sites, ainsi que dernièrement sur une pente école près de chez moi par 2 pilotes de paramoteur en formation venu s'entrainer,
j'ai le sentiment que parfois il n'est pas assez insisté sur le risque des basses vitesse surtout a proximité du sol, et que le sentiment d'un certain nombre, tient en "plus on freine mieux on monte" négligeant le fait qu'un minimum de vitesse est nécessaire pour manœuvrer efficacement ou éviter un obstacle par effet de ressource.
et il est malheureux que pour certains cette prise de conscience doive se faire dans les arbres.

Paragliding old bag:
Citation de: stephb24 le 14 Février 2012 - 10:24:41

(...) il est malheureux que pour certains cette prise de conscience doive se faire dans les arbres.

Je me demande si, au contraire, ce n'est pas plutôt heureux... au second degré, parce qu'on ne se fait pas toujours très mal en se mettant aux arbres, alors qu'un décrochage débile non géré, avec les mains qui font n'importe quoi, est incomparablement plus dangereux, surtout pas loin du sol ou près du relief.
Dans ce genre de sketch, qui se produit toujours trop souvent, un arbre peut sauver la vie.

On voit aussi trop souvent des gens qui font leur course de décollage avec les mains aux épaules, sans appui ventral, avec pour conséquence évidente de se jeter dans le trou au lieu de décoller proprement et en sécurité.
On les retrouvera immanquablement un jour en vrac dans les arbres sous le déco, quand il y a des arbres, ou tout chiffons dans des baragnes, des cailloux, ne comprenant rien à leur aventure "puisqu'ils avaient toujours fait comme ça".

Comme il a été dit plus haut, un vilain sketch n'est pédagogique que s'il s'accompagne d'une bonne analyse (je déteste le mot débriefing et le franglais en général). Sans ce retour sur soi et l'autocritique qui va avec, le sketch se reproduira pour les mêmes raisons et ce quelle que soit la voile, évidemment plus grave avec une voile performante qu'avec un tombereau de betteraves.

Il reste que, comme sur la route, l'incompétence est difficile à rééduquer. Au moins les pilotes de parapente incompétents ne mettent le plus souvent en danger qu'eux-mêmes. C'est pour ça que je ne vole jamais dans une grappe dense quand cela ne perce pas, il y a toujours là-dedans au moins un gugusse qui pilote comme un cochon ou se conduit comme un salopard.

Salut et fraternité*

Lololo:
Citation de: Paragliding old bag le 14 Février 2012 - 11:10:26


Comme il a été dit plus haut, un vilain sketch n'est pédagogique que s'il s'accompagne d'une bonne analyse (je déteste le mot débriefing et le franglais en général). Sans ce retour sur soi et l'autocritique qui va avec, le sketch se reproduira pour les mêmes raisons et ce quelle que soit la voile, évidemment plus grave avec une voile performante qu'avec un tombereau de betteraves.



Pardon pardon, c'était trop facile  :mrgreen:  :mrgreen:  :mrgreen:

laurentgedm:
Désolé, c'est trop tentant........

Citation de: Paragliding old bag le 14 Février 2012 - 11:10:26

je déteste le mot débriefing et le franglais en général

Citation de: Paragliding old bag le 14 Février 2012 - 11:10:26

le sketch se reproduira


http://fr.wiktionary.org/wiki/sketch

Sorry POB, je te linke amicalement vers ce website, c'est juste pour le fun.





AAAAAAAAAAAAAAAAA grillé!!!

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