De l'accidentologie (etait : nouveau deco à st hil)
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Chris224:
Citation de: Gilles Silberzahn le 18 Mai 2016 - 14:33:44

Quand je vole avec des potes qui font des 200 km, j'en fais toujours moins, parce qu'ils aiment/doivent voler vite et que je préfère m'attarder sur certaines crêtes, découvrir de nouvelles montagnes et… reposer à la voiture. Alors je coupe les pointes de leurs triangles de fous pour les rejoindre, parce que ce que j'aime avant tout, c'est voler avec mes potes, mais pas au 2e barreau avec le stab dans le caillou.

J'aime bcp cette façon de voir le vol. Suis très loin du niveau requis, mais c'est vraiment ce qui me fait rêver. Le plaisir du vol et de la balade en montagne  :vol:
fabrice:
@xolivie,

Tu sembles confondre liberté et organisation/conseils...

En planeur, comme le pilote est dépendant des autres, il tient compte, consciemment ou non, des remarques de l'entourage. Un peu comme nous sur les décollages où nous peaufinons nos décisions avec les remarques des autres pilotes, du moins ceux que nous prenons comme des références.

Les pilotes isolés, ou surévaluant leurs connaissances, représentent une population + risquée que les autres. C'est d'ailleurs ce qui semble se passer pour les ULM où un oeil extérieur manque bien souvent.
Nystao:
popcorn ....

Bref, pour bien faire, on colle un gus sur chaque déco qui donne la météo / condition du jour et si il reste des volontaire après le brief, il décide de notre capacité à se mettre en l'air:
- fonction des conditions du jour versus notre niveau de pilotage.
- de notre plan de vol versus la voile utiliser, des fois que le plan de vol prévoit de faire 100km avec une EN A (hérésie)

Et si on laissait juste la responsabilité à chacun de prendre sa décision de voler ou pas, de se mettre en danger ou pas. Qu'on arretait un peu de vouloir faire de l'assistanat de partout.

Si le gus est assez con pour se mettre en l'air sans formation a 13H a St Hil sous une CCC, ben ca fera probablement un con en moins, reference à mon moniteur en init qui nous disait, le parapente et une machine fantastique, à tuer les cons ... il n'avait peut etre pas complètement tord.
 
xolivie:
Citation de: fabrice le 19 Mai 2016 - 15:48:34

@xolivie,

Tu sembles confondre liberté et organisation/conseils...

En planeur, comme le pilote est dépendant des autres, il tient compte, consciemment ou non, des remarques de l'entourage. Un peu comme nous sur les décollages où nous peaufinons nos décisions avec les remarques des autres pilotes, du moins ceux que nous prenons comme des références.

Les pilotes isolés, ou surévaluant leurs connaissances, représentent une population + risquée que les autres. C'est d'ailleurs ce qui semble se passer pour les ULM où un oeil extérieur manque bien souvent.

Bonjour Fabrice,
Non je pense que on retrouve les mêmes questionnements et réponses ou non réponses chez les pilotes de planeur que chez les parapentistes (enfin je suppose car ça fait 30 ans que je n'ai plus piloté de planeur mais je ne pense pas que l'activité aie changé plus que ça), mais la différence est que si un parapentiste prend une mauvaise décision (de voler malgré des conditions aéro trop fortes pour son expérience par exemple mais il y en a surement d'autres) et qu'il décide de ne pas écouter les conseils extérieurs personne ne pourra l'empêcher de décoller, alors que si un pilote de planeur prend la même mauvaise décision et que le chef pilote juge que c'est trop risqué et bien ... il ne volera pas.

Après il est hors de question pour moi de jouer les pères la morale, j'ai fait suffisamment de conneries dans ma vie dans d'autres activités pour me retirer sur la pointe des pieds si on aborde ce domaine là, et personnellement je pense que chacun est censé être suffisamment lucide pour évaluer ses compétences et surtout ses limites pour ensuite assumer pleinement ses décisions, mais je ne suis pas d'accord avec les raisonnements du style "chacun est libre de faire ce qu'il veut tant qu'il ne crée pas de danger pour autrui" car ça va bientôt faire 40 ans que je rafistole (ou que j'essaie de rafistoler) les éclopés du "ça passe ou ça casse...", les bancals du "la vie ne mérite d'être vécue que à Mach 2...".
Pour être tout à fait honnête j'ai aussi rééduqué des gens qui s'étaient fracassés à pied sur une plaque de verglas en allant le dimanche matin chercher des croissants pour le petit déj de la famille, même un pépé qui s'était explosé le poignet sur une table de bistrot en jouant à la belote et en claquant (un peu trop fort sans doute) la carte du 10 de der!!!

Je suis persuadé que dans toute activité un peu "engagée" le pire ennemi du pratiquant c'est lui-même et je voulais juste souligner que dans certaines activités très (trop peut-être) encadrées il y a des garde fous alors que notre activité, du fait justement du caractère de liberté qui lui est attaché, c'est à chacun de mettre en place ses propres garde fous.

Ceci dit bons vols à toutes et à tous
xavier
maricola:
Voilà, c'est toi qui le dit:

Citation

c'est à chacun de mettre en place ses propres garde fous.

+1 aussi à

Citation

Et si on laissait juste la responsabilité à chacun de prendre sa décision de voler ou pas, de se mettre en danger ou pas. Qu'on arretait un peu de vouloir faire de l'assistanat de partout.

Le seul problème c'est quand trop ne prennent pas les bonnes décisions, ou n'assument pas leur responsabilité. Là tout le monde en pâtit. Fin de la liberté de tous et de la responsabilisation de chacun. Pas merci.
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