+ Le chant du vario +

Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Cherche situations accidentogènes  (Lu 20841 fois)
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stepson
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Aile: ex NK1 et Spantik M, Morea Bivouac M
pratique principale: vol / site
vols: enfin passé les 100, accidenté vers les 150 vols
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WWW
« Répondre #50 le: 10 Octobre 2012 - 15:04:32 »

voir ont carrément oublié certaines techniques (le dos voile par exemple, avec montée de voile, contrôle et prise de vitesse en appuis ventral semble désormais être pratiquement infaisable correctement par au moins 50% des pilotes que je croise et ayant plus 3 à 4 ans de pratique  !  C'est fou, non ?  Shocked )

Et pourtant ils on eu su, ils ont été formés... mais ont oubliés. 

tu oublies, ils ont honte.... j'ai cru remarquer que par endroit "dos voile" est assimilé à "débutant qui sait pas faire du face voile"....

quand le vent est pas trop fort et que le déco est cool, c'est pourtant bien pratique le dos voile, ca permet de décoller plus facilement que face voile
idem en soaring de bord de mer par vent fort, un dos voile avec 2 assistants pour vous empêcher de reculer permet de décoller dans du fort.
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Champlo
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Aile: Oryx, Spiruline 18 et Dual BGD
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« Répondre #51 le: 11 Octobre 2012 - 08:09:11 »

Beaucoup ont insisté sur les facteurs techniques, de formation.

Un truc important est le coté psychologique avec une multitude de facettes: son état perso, son mental à l'instant du vol, sa motivation pour voler (oublier quelques instants les soucsis, etc...), la dynamique du groupe et son placement dans le groupe.
Le CAF de Toulouse avait fait un travail là-dessus sur le modèle des facteurs de risques dans le domaine aérien. Le truc drôle est alors de revisiter ses propres incidents ou quasi-accidents au travers de cette grille de lecture et souvent on découvre que la cause de l'accident est bien plus personnelle qu'initialement supposée.

Ceci ajouté à la compréhension des enjeux et des pressions est une réelle aide en l'air. Par exemple, savoir se couper du groupe en cross car on fait un point bas et que si les copains continuent tranquille, ton job est de gagner mètre par mètre avant de pouvoir penser à autre chose. On voit plein de pilotes aux limites car ils subissent ce "syndrome de l'élastique" et prennent des décision hâtives pour rester au contact des copains.

YIl y aurait plein d'exemplse mais je ne sais pas si cela serait intégrable à un questionnaire car cela demande de la part de l'intéressé de l’honnêteté et un brin d'introspection et cela n'est pas toujours facile.

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"La survie dépend de la capacité à supprimer l'anxiété en la remplaçant par un raisonnement calme, clair, rapide et correct." Sheck Exley, 1949-1994
levautour
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Aile: Artik (pour reprendre doucement)
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WWW
« Répondre #52 le: 27 Novembre 2012 - 15:25:40 »

Sur la formation il y a aussi le problème de ce que j'appellerai la "formation continue"... une formation init ou même perf pour qqun qui à 50 vol n'est en rien adapté à qqun qui a des centaines d'heures de vols dans des conditions presque toujours identiques qui, pou exemple fait du cross de plaine, et qui se sentira complétement paumé en montagne ne connaitra rien et analysera comme en plaine... là il faudrait se "re-former" mais avec des mini formation de 2 h adaptées et moins chères...
de même apprendre à sortir d'un nuage ou comment ou réagit quant les suspentes font "fontaine" (filet d'eau) et que toute fermeture d'oreille peu "coller " irrémédiblement la voile voilà que personne n'enseigne pour la simple raison qu'entrer au nuage est interdit... pourtant ça ARRIVE... faut des mini-formations adaptées...
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brandi
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« Répondre #53 le: 27 Novembre 2012 - 16:19:24 »

si c'est un plaineux , par sûr qu'une formation de 2h alors qu'il a certainement plusieurs centaines de kilomètres à faire va l'intéresser.
Par contre les écoles proposent des stages cross à tout niveau, par contre il faut constituer un groupe homogène dans la demande.
Ce qu'il manque c'est le réflexe école lorsque l'on a passé une centaine d'heure de vol .

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Le meilleur ? celui qui est en haut de grappe mais qui a pris des marges plus grandes que les autres.
levautour
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WWW
« Répondre #54 le: 27 Novembre 2012 - 16:28:34 »

Je fout jamais les pieds en montagne car j'ai horreur d'avoir des cailloux à ma hauteurs en moins encore sur la "bonne" dérive de mon cross, mais si je devais y aller, je serais ravi d'avoir une ou deux heures de cours pour me rafraichir la mémoire en aérologie "tordue".....
De nombreux plaineux vont trés rarement en montagne... une telle formation éviterait des accident.... la façon de s'en sortir calmement, sans forcément faire des manoeuvre de descente rapide et sans désorientation d'un gros nuage n'est pas enseignée... pour ma part j'ai appris des trucs seul... ça aussi ça pourrait faire l'objet de mini formation...
oui pour ce qui est du réflexe école quand tu as des centaines d'heures de vols et de gros cross tu n'as pas le réflexe, ou a vaguement honte, ou pense que tu es meilleur que le moniteurs dans certains domaines... et du coup tu laisse trainer dans les limbes de ta mémoire des trucs que tu as oublié car jamais eut besoin... et c'est dommage
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Paragliding old bag
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« Répondre #55 le: 27 Novembre 2012 - 21:23:28 »

Le Vautour a toujours raison.
On voit souvent à Annecy - et moi davantage parce que je fais souvent de la régulation - des gens "de la plaine" qui se font mal parce qu'ils ne savent pas que les conditions de vent sur un déco montagne ne permettent pas la même chose qu'en bord de mer.
Par contre je me suis fait poudrer par un jeune l'an dernier au déco du col des Frêtes. Lui, encore novice avec 15 vols et une Nemo de 24m², moi un peu plus expérimentée avec 600 vols en montagne et une Awak de 18m². Il y avait de l'air mais il avait l'habitude de gonfler en bord de mer, il a levé sa voile et décollé tout de suite. Moi j'ai ramé comme une vieille pioche et j'ai fini par décoller au 3ème essai, en me faisant arracher par la voile.
Cela m'a énervée et j'ai beaucoup réfléchi.
C'est le jeune débutant qui avait la bonne technique, donc j'avais des gros progrès à faire et il fallait davantage travailler au sol par vent fort.

A Annecy, je vois souvent des gens qui décollent comme des sagouins, mains aux oreilles et sans appui sur la ventrale, en me demandant qui leur a appris à gonfler et décoller comme ça... et puis je relativise en comprenant que ce sont des gens (souvent des Anglais ou des Hollandais) qui volent en bord de mer. Si leur façon de faire "passe" en bord de mer, dans du laminaire, elle est terriblement dangereuse en montagne dans du thermo-dynamique. Je me suis alors posé la question : serai-je une pioche sur un déco et un vol en plaine ou en bord de mer ? Pour le savoir, il faudra y aller, donc j'irai.
Je ne veux pas mourir idiote.

Ce qui me fout les jetons, c'est l'obligation de voler près du sol. Le Vautour a peur près du relief, nous avons tous deux pas mal de choses à apprendre, et c'est tant mieux.
On devient vieux quand on cesse d'apprendre.

Bons vols à tous*

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tanga
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Aile: Bonanza2, N'aspen5 S rainbow cross...acro3 gradient freestyle2 19 rainbow (envoyade).
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« Répondre #56 le: 27 Novembre 2012 - 21:45:29 »

 

Par contre je me suis fait poudrer par un jeune l'an dernier au déco du col des Frêtes. Lui, encore novice avec 15 vols et une Nemo de 24m², moi un peu plus expérimentée avec 600 vols en montagne et une Awak de 18m². Il y avait de l'air mais il avait l'habitude de gonfler en bord de mer, il a levé sa voile et décollé tout de suite. Moi j'ai ramé comme une vieille pioche et j'ai fini par décoller au 3ème essai, en me faisant arracher par la voile.

Bons vols à tous*


Une nemo gomme aussi les erreurs, l'awak non, ou moins.
j'ai fait l'expérience avec une epsilon4 vendredi passé, et les temps de réaction de la voile son vraiment très longue par rapport a l'ordre donné par le frein, j'ai volé 5min avec pour me faire une idée, et tout est au ralenti.
avec l'épsilon je peux m'asseoir par terre sans toucher au commande, la voile bouge pas même dans du rafaleux.

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la tête en bas... en fin j'essaye  :7mrgreen:
lereseaudepp
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Aile: Aspen 4
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vols: 700 heures vols
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« Répondre #57 le: 27 Novembre 2012 - 22:02:03 »

Je me suis alors posé la question : serai-je une pioche sur un déco et un vol en plaine ou en bord de mer ? Pour le savoir, il faudra y aller, donc j'irai.
Je ne veux pas mourir idiote.

Ce qui me fout les jetons, c'est l'obligation de voler près du sol. Le Vautour a peur près du relief, nous avons tous deux pas mal de choses à apprendre, et c'est tant mieux.

Tu risques de te rendre compte que le vol de bord de mer c'est amusant de temps en temps et permet de travailler certaines choses.
Les parisiens rejoignent souvent la Normandie.

Cela me rappelle que lors ma première virée dans les Alpes on m'a surnommé gratte-cailloux : trop habitué au vol de bord de mer ou vol dynamique sur des dénivelés faibles j'évoluais beaucoup trop près de la paroi ou des arbres.
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Le monde est minuscule, le paysage défile et ma vie bascule
Paragliding old bag
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« Répondre #58 le: 28 Novembre 2012 - 14:15:00 »

Je recentre le débat sur le fil "situations accidentogènes".
Mes références sont évidemment liées au bassin d'Annecy, c'est surtout là que je vole, de mars à octobre.

Un autre facteur important se situe en tout début de saison, lors des premiers vols. Les conditions sont assez toniques voire péteuses, avec du froid encore hivernal à moyenne altitude et un bon réchauffement au sol. Il s'ensuit un fort gradient de température et des thermiques puissants, larges, qui font monter très haut mais pas vraiment confortables.
J'ai vu pas mal de pilotes s'en mettre des belles, par inexpérience pour certains, par précipitation pour d'autres. Mauvaise gestion de l'aérologie, prévol peu rigoureuse, mauvaise gestuelle au déco, mauvaise sortie de déco, sur-pilotage, tout y est passé. Dragon n'a pas chômé en mars-avril puis cela s'est un peu calmé.
C'est en juillet-août que le phénomène a repris, avec l'arrivée des vacanciers qui ne volent pas le reste de l'année, qui ne veulent pas perdre une moindre minute et qui se jettent dans des aérologies bien moisies, tout frais débarqués de la ville et du boulot. Dragon a encore eu de quoi faire mais moins qu'au printemps.

Tout ça est à rattacher à un manque d'humilité face aux éléments. La montagne pardonne parfois, le parapente pardonne souvent, mais le parapente en montagne pardonne rarement quand on accumule des erreurs qui, séparément, seraient sans grande conséquence. C'est comme ça que je me suis cassée en octobre 2007 par inexpérience, l'envie de voler étant plus grande que la raison élémentaire.
Je me suis encore cassée en juillet 2010, avec beaucoup plus d'expérience mais pas assez d'humilité, l'audace habituelle ayant dérapé dans la témérité.
Sur ces deux accidents, qui me valurent de voler en EC145, ce qui n'aurait eu aucune conséquence sur des décos ordinaires fut dramatique sur des décos en montagne.
Conséquences : deux saisons pourries, 5 interventions chirurgicales, des mois et des mois d'invalidité et de souffrances, des séquelles importantes avec des douleurs permanentes. C'est moins pire - comme disent les Québécois - qu'un costume de bois.

On a souvent l'impression que voler en parapente est facile, tant on prend son pied, et il est vrai que dans certaines conditions c'est très facile... mais il suffit de pas grand chose pour que cela devienne très délicat, voire carrément stressant, un moindre détail pouvant générer une cascade d'incidents si on n'a pas une bonne expérience et le niveau de pilotage qui va avec.
Quand je me remémore mes premiers vols en autonomie, à l'automne 2007, j'ai encore froid dans le dos. C'était de la folie pure, j'étais euphorique et je risquais ma peau en toute inconscience.
Quand j'ai commencé à rouler en moto il y a bien longtemps, ce fut la même chose... et Ste Gamelle y mit bien vite un coup d'arrêt. 40 ans plus tard, la vieille dame avait gardé l'audace de sa jeunesse et la sanction fut rude, mais cela aurait pu être bien pire.
La montagne et le parapente se limitèrent à me donner des conseils.

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