Merci pour le retour qui devrait normalement donner à réfléchir à presque tous les pilotes car avec quelques années d'expériences on est sans doute nombreux d'avoir vécu de tels contextes même si heureusement pour la plupart sans conséquences... physiques.
Mes conclusions sont :
- que même les "
champions du gonflage" ne sont que des fétus de paille quand Eole s'énerve. J'ai déjà raconté une anecdote très similaire d'un accident arrivé à une connaissance lors d'une séance de travail au sol lors d'une entrée de Tramontane. Entrée prévue et annoncée et qui a amené tous les présents, sauf lui, à ranger leurs ailes à la demande du Président du club qui connait bien les spécificités de leur site. Résultats trois semaines de coma, des mois de rééducation et des années avant de re-voler. On peut aussi se rappeler l'accident tragique car malheureusement mortel en 2018 (ou 2019 ?) d'un jeune pilote de haut niveau projeté lors d'un gonflage contre des rochers en arrière de l'endroit où il s'entraînait avec son gun, du fait d'une rafale violente liée à l'arrivée d'un front froid dans le Sud-Ouest.
- que si un accident arrive, un fort stress est inévitable pour tous les présents et qu'un tel stress n'est jamais de nature pour assurer les meilleures conditions de pratique tout de suite derrière. Il faut un temps de décompression, certe variable fonction de chacun, qui n'est jamais nul et qui devrait être intégré dans les bonnes pratiques sécuritaires (BPS) ou stratégie individuelle de gestion des risques (SIGR) de chaque pilote qui s'estime autonome et qui devrait être "conseillé" par les pilotes d'expérience qui accompagne des pilotes moins aggueris.
- que si un accident fait un blessé qui visiblement souffre et n'est pas bien. La priorité devrait être la prise en charge de celui-ci même contre son avis personnel. Comme l'histoire d'aller se poser et/ou de ne plus decoller si un hélicoptère de secours intervient par ex.
- que dans un pays "exotique" tel le Maroc, encore plus qu'en France il est bon de garder en tête comment sont organisés les secours et le système de soin. J'ai dans les connaissances au moins trois cas de retour avec une nosocomiale en clandestin embarqué après des soins hospitaliers au Maroc.
Aucune critiques dans mes conclusions, juste mes conclusions.