Accident mortel sur une compétition B
.:Niko:.:
Citation de: wowo le 18 Mars 2012 - 20:14:55
Oups vous faites de sarkosite aigus ? Je déconne :tomate: ... mais,
Le BPC ne serait pas assez sélectif pour ouvrir les portes de la compétition mais qu'en est-il en attendant pour permettre la QBi, l'accompagnateur club et si les deux précédents réunis l'animateur de club et encore au-delà le monitorat fédéral ?
Ou bien, pensez-vous à un BPC ou le "C" ne serait plus l'abréviation de confirmé mais de compétition ? Seulement, est-ce que les pilotes qui se tuent en compétition de niveau mondial et non pas dans une compét régionale "B" serait éventuellement d'un niveau inférieur à celui de ce BPC que vous souhaité ? Puisque durcir le BPC serait la solution à vos yeux !
D'ailleurs que faites vous des BPC déjà distribué de même des Ippi-card niveau 5 déjà "vendues" ? Est-ce que tous ceux qui prônent d'un coup le durcissement du BPC seraient d'accord pour le repasser ... ou déjà le passer ! :oops:
Quand je lis un peu avant qu'il faudrait valider "plusieurs" vols de + de 20 Km (entre autres) pour valider le BPC. Fallait déjà garder celui de 15 km car honnêtement, la ou 15 étaient facile on peut penser que 20 ne seront pas trop difficiles. Suivant ou l'on vole, ce sera facile ou non. :speedy:
Les uns pleurent les VNH, les autre veulent imposer les voiles ENB aux nouveaux BPC/compétiteurs, drôle d'époque pour le Vol-Libre. :taupe:
Une saison de vol au minimum, après les éthylomètre obligatoire dans nos voitures, le compteur de temps de vols (sous quelle forme ?) pour les news-candidats à la carte compétiteur. :clown:
Pour la question du SIV, Benoit à très bien résumé la problématique. Et Patrick et Tibo aussi.
Attention, ne me faites pas dire ce que je ne souhaite pas dire. Je suis pour un accès raisonné à la compétition comme cela se fait dans la plupart des sports et en particuliers ceux mécaniques. En ne débute pas même si l'on est doué en compétition moto (par ex.) avec une motoGP. Par contre, on n'a même pas besoin du permis de conduire moto, juste (si mes souvenirs sont encore d'actualité) un examen sur la connaissance des règles de pratique de la compétition moto. POB saura, si elle nous lit, préciser la démarche des instances qui gèrent la moto.
Pour ma part, c'est plus l'obtention de la carte compétiteur qu'il faut durcir.
A minima, il faut s'assurer que le compétiteur ait les moyens suivants :
- assurer sa sécurité (analyse, technique)
- maitrise du règlement (instances, droits et devoirs et niveaux de vol)
nota : cela ne permettra que de s'assurer que les pilotes connaissent le règlement, aient les connaissances suffisantes pour partager (ou non) l'avis du DE et du compité de pilote, aient également les connaissances des risques, aient la possibilité d'actualiser leur analyse en vol, etc.
Benoit 2R:
Citation de: flaille le 18 Mars 2012 - 20:18:26
Autant être capable de reconnaître un départ en vrille est capital autant maîtriser le décro ne va pas forcément sauver le pilote qui est 20 mètres en dessous de toi dans la grappe ;)
Et se retrouver en décrochage en vol est un cas absolument anormal, il y a un gros problème en amont à régler. Le meilleur moyen d'avoir un sol sec n'est pas de mettre un seau sous la fuite mais de remplacer le joint.
La maîtrise du décro signifie surtout la maîtrise des basses vitesses. Plutôt utile pour poser en urgence dans des coins scabreux.
Et un décro ça peut toujours arriver en vol, même si c'est anormal. Personne n'est à l'abri d'un coup de malchance, le classique "au mauvais endroit au mauvais moment". J'ai l'exemple d'un pote débutant qui s'est fait une grosse frayeur sur un plouf du soir, alors que pourtant tous les voyants étaient au vert. Une zone de cisaillement et il s'est pris fermeture sur fermeture avec sa EN A avant de poser les jambes tremblantes.
Quant à la compet', c'est un peu la recherche et le dépassement de ses propres limites, c'est quand même mieux de faire ça en pleine conscience des limites de son aéronef.
Citation de: paul le 18 Mars 2012 - 21:10:13
Quelqu'un pourrait-il expliquer comment sont aujourd'hui contrôlés les aptitudes d'un aspirant pilote confirmé à analyser l'aérologie d'un site qu'il découvre <pas en faisant 20 kms en une heure 1/2 sur une crête à mouette?>
Quand j'ai passé mon BPC, à l'atterro le monit m'a demandé quel aurait été ma trajectoire si la brise s'était renforcée.
wowo:
Citation de: YodaV le 18 Mars 2012 - 20:46:59
Tiens en parlant de normalisation du BPC...ya qu'à regarder ce que font nos voisins suisses :
http://www.shv-fsvl.ch/fr/formation/faire-du-vol-libre-a-letranger/
Je n'ai pas dit que c'était bien mais au moins cela à le mérite d'être formalisé.
Copie/collé = Niveaux IPPI pour pilotes suisses
Niveau Type de vol Exigences requises parapente
1 Pente école 20 vols, 4 journées de vol
2 Grand vol 30 vols, dont 10 grands vols, 6 journées de vol
3 Soaring simple 60 vosl, dont 3 avec au total 2 heures de soaring, sur 5 sites différents, 10 heures de vol, 6 journées de vol
4 Thermique Pilote suisse breveté
60 vols, dont 3 avec au total 2 heures de soaring, sur 5 sites différents, 6 journées de vol, 20 heures de vol dont 5 en soaring thermique et 5 heures en soaring dynamique
5 Vol de distance 60 vols, 5 sites, 6 journées de vol, 50 heures de vol dont 5 heures en soaring thermique et 5 heures en soaring dynamique, 5 vols de distance dans des ascendances différentes (avec transitions, min. 20 km)
Si on compare un tant soi peu avec ce qui est prévu en France ou le niveau Ippi-card 4 est accordé aux pilotes breveté (le brevet de pilote pas le brevet initial) et ou le niveau 5 est donné (façon de parler) aux pilotes détenteurs du BPC. Au vu des pré-requis je ne vois pas en quoi ils (les Suisses) serait franchement mieux formés que nous autres Gaulois. Surtout, qu'on m'explique comment quelqu'un pourrait se débrouiller pour voler 50 h en 60 vols en 6 jours avec au moins 5 cross avec des transitions de 20 km minimum ???? Et puis du soaring en dynamique voire en thermo-dynamique, Ok ! mais seulement en thermique et pendant 5 h ? c'est enrouler (même en 8) un thermique à ras de la falaise pendant 5 h et cela devrait prouver l'intelligence de pilotage ????
Encore une fois il y a un coté Sarcko... à tenter de chercher le bon exemple chez le voisin. A ce propos l'ippi-card vaut 16 € auprès de la FFVL ... à comparer au tarif suisse.
firstlandingcrash:
Toutes mes condoléances aux proches du pilote qui nous a quitté. Je ne suis pas sûr que rejeter la faute sur le DE soit la meilleure manière de rendre hommage au commandant de bord expérimenté et à l'homme libre qu'il était.
JC - MARSEILLE PARAPENTE:
Citation de: fabrice le 18 Mars 2012 - 21:17:00
Pour les SIV, je me rappelle de la mort d'un pilote lors de ces exercices.
Il faut aussi s'interroger si le risque supplémentaire va être globalement positif sur l'ensemble.
Salut Fabrice,
Des fois je me demande comment on doit prendre tes messages..... Tu dis que faire du SIV augmente le risque ???? J'espère avoir mal compris, ce serait faire outrage à tous ceux qui oeuvrent depuis des années pour améliorer la sécurité en parapente et, par le biais de ces SIV, ont sauvé des centaines de vie, j'en suis convaincu.
Après, je suis pour ma part opposé à ce que l'on appelle ceci des stages SIV. JE ne suis pas de la génération SIV FFVL avec les figures imposées (B, frontales, assymétriques et autorot et puis stop), mais plutôt de la génération Eyraud, Waller et autre BIANCO. J'ai passé l'année dernière mon module 2 de monitorat de stage en milieu aménagé et David EYRAUD m'a appris tant de choses qui m'ont quasiment imposées une pédagogie nouvelle, non plus basée sur les incidents, mais sur le pilotage, puis les incidents qui peuvent en découler. Commencer un stage de pilotage avec 2 ou 3 Heures de théorie passionnantes à juste expliquer le tangage et la dissipation. C'est juste du pilotage ça, en découlent certains incidents.
Jc
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