Accident mortel sur une compétition B
Benoit 2R:
Citation de: jc de cuges le 18 Mars 2012 - 15:35:22
La partie pratique correspond à la validation de toutes les compétences du niveau marron de votre passeport, concrétisé par la réalisation d'un ou plusieurs vols significatifs.
Tous les points décris dans le passeport de vol libre du niveau marron (ou cycle n°3) devront être maîtrisés .
Exigence pratique de niveau en Rhône-Alpes pour le brevet de pilote confirmé (ceci constitue une recommandation de niveau type à destination des évaluateurs) :
Le pilote candidat devrait :
avec une voile de type homologation EN B
avoir une expérience de vol d'au minimum une saison
avoir réalisé un stage de pilotage/SIV
avoir réalisé au minimum trois vol différents de 20km (de préférence déclarés en coupe fédérale de distance)
montrer une aisance réelle de pratique sur site et hors site (lui permettant d'assumer sa sécurité)
Nous n'en sortirons que par la formation, mais c'est urgent !!
Jc
C'est une bonne chose de durcir les conditions d'obtention du BPC, mais je reste réservé sur la condition du SIV : on y voit de tout dans ces stages, certains vont y apprendre le tangage/roulis/tempo tandis que d'autres vont passer des mac twist, twisters ou tumblings...
Quitte à exiger un SIV, il serait bien que la FFVL définisse un bagage "incident de vol" minimum pour l'obtention du BPC : décro, marche arrière, autorot, vrille, frontale, etc. Avec une petite attestation en fin de SIV, nécessaire pour le BPC.
Tibo:
En effet le seul point contestable dans la liste c'est ce "SIV", qui ne me dit pas grand chose. :grat:
D'ailleurs ça ne doit pas dire grand chose non plus aux formateurs...
Nombre de pilotes "tâtent de l'incident de vol", pour pas dire "accro" sans aller se taper un SIV mais bon l'idée est bonne
Parapente Samoens:
On peut toutefois se poser la question de l'obligation d'un SIV surtout si on y inclut un programme minimum comportant décro, etc.
Nous connaissons tous de bons pilotes qui font de la compétition, du biplace et même de l'enseignement professionnel qui n'ont JAMAIS fait un décrochage volontaire ni une vrille. Il est possible de faire une carrière de pilote honorable sans rencontrer ce genre de sketch en apprenant à éviter ces situations.
Je suis très favorable aux stages SIV et je le conseille dès que le pilote en ressent l'envie (quelque soit son bagage technique, les moniteurs SIV sont capables de s'adapter au niveau de chacun et de lui apporter une bonne et riche expérience).
Par contre, je ne suis pas favorable de rendre obligatoire ce genre de stage. Certains pilotes ne seront jamais prêts pour ce genre d'expérience psychologiquement éprouvante. Un stage "pilotage avancé" pourrait, pour ces pilotes, avantageusement remplacer le SIV.
eddie11:
le siv ok, mais le fond du probleme c'est la capacité a prevoir la meteo, la connaitre, renoncer a lancer une manche ou renoncer a décoller(comme la moitier de pilote a foix il y a deux ans).
le siv ca aide vachement, mais ca ne sors pas de tout quand meme, une frontale massive du aux rouleaux a dix metre sol ca fait taper.
fabrice:
La lettre de Paul datant de 1996 permettra à certains de relativiser la "crise" VNH de l'an dernier, et on pourra s'interroger sur les effets de la multiplication des nouveaux classements sur la sécurité.
D'une manière générale, les problèmes de la sécurité sont des marronniers qui ne concernent pas seulement la compétition, ils touchent le vol libre en général et les autres activités.
Malheureusement, il n'y a pas de solutions miraculeuses... il suffit de lire quelques travaux de référence sur le sujet pour s'en persuader.
Navigation
[#] Page suivante
[*] Page précédente