Accident en biplace - mort du pilote après l'attéro
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piment:
Quand ça ronfle il ne faut pas se contenter d'affaler, il faut aller vers la voile en avalant le suspentage puis la placer à 180° du vent et si possible à l'abri.
Charognard:
C’est comme ça que mon ami est mort au mont St-Pierre.
Il a atterri au bord de l’eau au sec.
L’aile est à terre.

Un grand coup de vent passe par la et amène l’aile à la mer.
Il dérive au large tout ficelé dans son cocon. Mort noyé.
wowo:
Sincères condoléances à la famille et proches de ce jeune pilote et aussi évidemment à toi Willow qui le connaissais et connais sa famille.

Il y a peut être 10 ans déjà, un groupe de copain d'un club que je connais bien dans le Sud de la France se sont organisés une matinée de travail au sol avant une entrée de Tramontane prévue pour le millieu de journée.

À un moment donné, la décision est prise d'arrêter de jouer pour ranger le matériel et passer à l'apéro.

Un pilote décide de profiter encore un peu des conditions idéales du moment. Quelques gonflages plus tard une rafale vraiment forte en puissance et durée, sortie de nulle part l'arrache du sol et le culbute et il se fait traîner par sa voile sur plusieurs mètres. Manque de "chance", sur la distance ou il se fait trainer il y a un caillou, ou plutôt pointe de rocher d'une vingtaine de centimètres qui dépasse du sol et contre lequel il vient se cogner la tête qui heureusement porte un casque.

Pourtant ses blessures vont êtres très sévères, avec (de mémoire)  trois semaines de coma, plus de deux mois d'hospitalisation et plus d'une'année de rééducation fonctionnelle, en 2021 il a revolé pour la première fois depuis.

Comme le dit fort à propos Piwaille, tant que la voile n'est pas de retour dans son sac et nous sortis du terrain d'atterrissage, il ne faut pas considérer le vol comme terminé et nous comme en sécurité.

airsinge:
Citation de: Charognard le 03 Janvier 2023 - 23:38:19

C’est comme ça que mon ami est mort au mont St-Pierre.
Il a atterri au bord de l’eau au sec.
L’aile est à terre.

Un grand coup de vent passe par la et amène l’aile à la mer.
Il dérive au large tout ficelé dans son cocon. Mort noyé.


Ces deux témoignages me rappellent bien une fois où j'ai discuté 10 mn avec un badaud sans me détacher de l'aile après une repose à un déco propice aux dusts (Laragne si je me souviens bien), alors qu'une heure plus tôt pour décoller je m'y méfiais comme de la peste d'une arrivée de l'éventuel dust. Le biais cognitif insouciant suite à un atterro "accompli" est très distinct de l'état d'esprit attentif et méfiant pendant une prévol !

Ces deux témoignages funestes cumulés me font me repencher vers la solution du mousqueton largable. Un biplaceur local qui en est équipé s'en sert une fois de temps en temps par vent fort au lieu d'essayer d'affaler, mais les gens qui ont ça en équipement solo s'en servent-ils aussi pour être sûrs de ne pas risquer se faire embarquer une fois posés ?
Avantages ?
Inconvénients ?
Marronier du forum ?
Lien vers un précédent fil qui y aurait été consacré ?
arogues:
Bonjour,

C'est un des risques en kite également (que je pratique également et c'est ce qui me fait le plus peur en kite : se faire ejecter en l'air alors que je suis hooké)...
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