Accident Dent de Crolles

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chatmalo:
J'en pense que parfois c'est pas toujours évident pour un nouveau membre d'un club de se décider à interagir plus avec le club et justement dans ces cas là on essaye de trouver des solution seuls, c'est là où on est plus vulnérable... Mais c'est une erreur, il ne faut pas hésiter à essayer d'interagir avec le club voir à en changer quand la mayonnaise ne prend pas...

wowo:
(@) Mat76, salut !

Ce que tu raconte n'est rien de plus ni de moins qu'une belle sortie-club sans accompagnateur-club désigné.

Un acc-club formé peut, pas forcément pour autant, apporter un plus en termes de gestion logistique mais surtout humaine. Encore faut-il des volontaires pour s'investir dans cette formation fédérale et mission associative ET des adhérents prêts aussi à s'inscrire dans une démarche club.

Bonne continuation dans ta progression raisonnée vers la vraie autonomie.

Derob:
Effectivement Blablair, peut-être un peu HS puisque je ne parle pas de ce cas précis, mais il me semblait qu'un point lié à cet accident est la question : qu'est-ce qu'un débutant foutait là tout seul ? Il a bien sûr une grosse part de responsabilité, mais ça me semble un peu court de s'arrêter là.

Et puisque tu me donnes l'occasion de nuancer mon message, je suis sûr qu'il y a des clubs où l'encadrement des nouveaux se passent très bien. Ca dépend. D'ailleurs, comme tu le soulignes, cela a changé dans le bon sens dans le tien, "depuis 5 ou 7 ans".
Mes tous premiers vols autonome, je les ai fait entre débutants, avec des personnes croisés à l'aterro lors de mes vols en écoles (donc des "plouffeurs" aussi).
La solution ? Comme je le disais entre les lignes dans mon message : beaucoup plus de sorties club officiels notamment en direction des nouveaux et pas seulement des sorties entre membres du club. Comme dit wowo, cela implique accompagnateurs de clubs ou moniteurs fédéraux, formés et motivés. Je ne jette la pierre à personne, cela demande pas mal d'investissement en temps ; mais j'ai quand même l'impression qu'on trouve plus facilement ce genre de personne dans les clubs de divers sports, que dans notre activité (responsabilité ? niveau social plutôt élevé ? culture vol libre ? Je ne sais pas). Ce serait intéressant d'avoir les chiffres du nombre de primo-licenciés et du nombre d'accompagnateurs de club et moniteurs fédéraux pour se donner une idée.
Il y a des clubs suffisamment gros pour avoir de quoi remplir une voiture ou deux de débutants sans problème.

Autre solution : les clubs écoles à promouvoir, développer, multiplier (ça, ça tient aussi de la politique de la fédé, mais je ne suis pas sûr que les pros seront ravis, ni les assureurs, ni les rentrées de trésorerie dans le budget de la fédé et ailleurs.).

Autre idée : désigner un parrain à chaque nouvel arrivant dans le club. Ça fait une personne référente à qui poser les questions qui peuvent sembler "connes" puisque le nouveau ne connait personne dans le club et qu'il y a une grande part d'informel ("Pour voler ce coin là, téléphone à Robert, c'est son jardin", "Bof, dédé, il envoie toujours des mails bizarre, t'inquiète pas trop".).

@Patrick Samoens : Merci pour ton avis d'enseignant pro ; je le note.  :trinq:

Derob

Edit : Effectivement, en relisant les règles http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/regles-du-jeu-t4433.0.html , cette discussion doit peut-être avoir lieu ailleurs que dans le fil de cet accident ; aux modos de voir.

Hub:
Je suis d'accord qu'il y aurait une réflexion à mener sur l'accueil des nouveaux et débutants dans les clubs (je parle bien des clubs qui ne sont pas des club-écoles, et où il peut ne même pas y avoir un seul accompagnateur breveté).
De ma faible expérience en club, je trouve qu'il y a un vrai besoin, et que ce n'est pas facile d'y répondre.

On pourrait ouvrir un fil séparé ?

pingumotion:
Citation de: chatmalo le 19 Novembre 2014 - 08:29:54

Citation de: pingumotion le 18 Novembre 2014 - 22:51:43

cela encourage d'une part à mieux se former mais également à revoir sa façon d'aborder mentalement l'activité et notamment à prendre des marges conséquentes à plusieurs points de vue. Savoir renoncer, être humble, etc ...

Ce que tu as oublié de dire et qui me paraît fondamental car c'est une des, voir la, dernière barrière avant l'accident, c'est la lecture des conditions météo. C'est quelque chose qui est très difficile à apprendre pour un nouveau pratiquant et qui permet de placer la barrière au milieu du fameux adage "vaut mieux regretter de ne pas être en l'air plutôt que de regretter d'y être"...


Je n'ai pas vraiment oublié de le dire et pour cause : ça fait partie des marges que j'évoque. En effet, mon collègue n'a surement pas manqué de bien prendre les prévisions météo, et de se renseigner sur les conditions propices au vol depuis la Dent. C'est d'ailleurs pour ça qu'il n'a pas décollé de là haut -surement simplement en appréciant le vent déjà présent plus bas-, mais qu'il s'est simplement essayé au gonflage aux Ayes. Mais même pour du gonflage les conditions sont à évaluer, et les marges de sécurité sont toujours à prendre.

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