18 et 19ème décès dans des accidents de vol libre en2024 et...
<< < (3/7) > >>
wowo:
Citation de: thierry_c le 10 Novembre 2024 - 10:52:37

en même temps ne pas oublier qu'on est un des rare sport aérien ou on apprend seul sous son aéronef !


Très juste, et c'est sans doute ce qui nécessiterait dans le cadre de la formation des pilotes, une approche pédagogique plus progressive et aussi, idéalement, inscrite dans une certaine "fidélité" à ses formateurs pour créer du lien et une connaissance humaine réciproque entre enseignants et élèves. Ce qui permettrait peut-être pour les uns et les autres de mieux appréhender leurs limites respectives et d'en tenir compte pour mieux éviter les contextes et situations accidentogênes.

Pour l'activité encadré parapente biplace c'est pas vraiment imaginable dans la mesure où le "client" ne vient pas (sauf cas exceptionnel) pour se former mais juste pour passer un (bon) moment et une expérience qu'il considère suivant les cas, entre aventure sportive et tour de manège.
Mon avis perso est que la classification même par les autorités du baptême parapente-biplace comme un acte pédagogique et non pas comme un simple acte de transport aérien, est contre-productif.

Car avec cette notion de responsabilités à géométrie variable suivant la considération que le passager est actif ou passif dans la phase de l'activité où se produit l'accident. Le risque existe et c'est ce qui me semble être le cas, d'amener un facteur humain favorisant la prise de risques consciente ou inconsciente par le pilote.

Si le pilote était ipso facto toujours responsable du résultat de son vol avec emport de passager, il se poserait probablement plus (il me semble) la question de quel est le niveau de dangerosité du vol biplace qu'il envisage. Et ce faisant son choix serait peut-être de s'abstenir de décoller dans du vent trop fort et/ou trop faible avec un passager trop leger/lourd/faible/impotent/etc. Ou à minima d'utiliser pour les passager par trop limité en termes de mobilité un fauteuil de vol (après bien entendu avoir acquis la compétence prévue)

Édit : Alors ce sont mes réflexions sur le sujet de comment améliorer les choses déjà dans le cadre des activités vol libre encadrées. Volontiers j'aimerais lire quelles autres idées peuvent exister à propos.
Il ne faut pas se faire d'illusions, à termes cette année 2025 noire en termes d'accidentalité dans le cadre des pratiques encadrées aura des répercussions sur nous tous. Ne serait-ce que par une future augmentation de nos tarifs d'assurances vol libre voire difficultés pour la fédé de trouver les assureurs en question.
Willitou:
Les assureurs pilotent leurs ratios combinés et veulent éviter les emmerdes futures.

Si le S/P augmente trop du fait de la sinistralité, l'assureur n'a aucune obligation à assurer.

Les pilotes solo trouveront toujours une assurance RC auprès du CAF.

Je ne sais pas si la fédé publie le coût des sinistres par catégories d'utilisateurs ; mais la réponse est là.

D'un point de vue strictement financier un pilote solo qui se tue seul dans sa montagne ne coûte rien.

Ce qui peut chiffrer ; c'est le coût des rentes en école ou bi.

Le sujet est proche en escalade

https://www.grimper.com/news-escalade-interdite-1-3-deconventionnant-les-falaises-ffme-elle-ouvert-boite-pandore

Une des solutions possibles en assurance est de faire souscrire un complément d'assurance RC aux biplaceurs en fonction de leurs activités.

Si les assurances solo augmentent trop pour payer les sinistres des pros ; beaucoup se tourneront vers le CAF et sa RC qui est assez étendue.
Lassalle:
Citation de: Willitou le 10 Novembre 2024 - 13:54:31

Les assureurs pilotent leurs ratios combinés et veulent éviter les emmerdes futures.
Si le S/P augmente trop du fait de la sinistralité, l'assureur n'a aucune obligation à assurer.
Les pilotes solo trouveront toujours une assurance RC auprès du CAF.
Je ne sais pas si la fédé publie le coût des sinistres par catégories d'utilisateurs ; mais la réponse est là.
D'un point de vue strictement financier un pilote solo qui se tue seul dans sa montagne ne coûte rien.
Ce qui peut chiffrer ; c'est le coût des rentes en école ou bi.
Le sujet est proche en escalade
https://www.grimper.com/news-escalade-interdite-1-3-deconventionnant-les-falaises-ffme-elle-ouvert-boite-pandore
Une des solutions possibles en assurance est de faire souscrire un complément d'assurance RC aux biplaceurs en fonction de leurs activités.
Si les assurances solo augmentent trop pour payer les sinistres des pros, beaucoup se tourneront vers le CAF et sa RC qui est assez étendue.


Mais la FFVL n'a aucun souci pour trouver des assureurs couvrant la pratique solo.
Elle a par contre de plus en plus de mal à trouver un assureur couvrant la pratique biplace car il y a eu plusieurs accidents en biplace qui ont coûté plus de 100 000 € à l'assureur et l'un d'eux a coûté plus d'un million €.
Avec ces coûts énormes de remboursement, on comprend que les assureurs soient réticents pour couvrir le risque biplace (la RC biplace couvre en effet les dégâts faits au passager ou à la passagère).
Je crois que lors du dernier appel d'offres à assureurs, la fédération n'en a trouvé qu'un seul pour le biplace.

Remarque : cela fait environ 25 ans que le CAF n'existe plus au niveau national ; il s'appelle à présent "FFCAM".
La pratique du biplace parapente est très minoritaire au sein de la FFCAM.
Il faut en effet que le pilote ET le passager soient licenciés à la FFCAM (et le pilote doit posséder la Qbi FFVL), ce qui explique sans doute que l'assureur de la FFCAM accepte de couvrir le risque biplace, comme il assure aussi le risque solo sans supplément, car seule une petite minorité des licenciés FFCAM pratique le parapente.

Marc
ptetbenquoui:
Un article sur l'accident du 7/11 https://www.lejsl.com/faits-divers-justice/2024/11/12/un-saone-et-loirien-se-tue-en-parapente-au-cours-d-un-vol-au-dessus-d-ugine

Bon, sur la partie gratuite on y apprend surtout que Curtil-sous-Burnand se situe à quelques kilomètres de Saint-Gengoux-Le-National...
wowo:
Citation de: ptetbenquoui le 13 Novembre 2024 - 13:42:52

Un article sur l'accident du 7/11 https://www.lejsl.com/faits-divers-justice/2024/11/12/un-saone-et-loirien-se-tue-en-parapente-au-cours-d-un-vol-au-dessus-d-ugine

Bon, sur la partie gratuite on y apprend surtout que Curtil-sous-Burnand se situe à quelques kilomètres de Saint-Gengoux-Le-National...


Sur la BdD FFVL on peut lire :

Citation

17
   07/11/2024   50 ans   Homme   Parapente   EN-A Supair-Eona4   1ère licence en 2024   aucun brevet      site : Marthod   accident en phase de vol   en situation de pratique encadree   circonstances : Enquête en cours. Accident en école. Perte de controle en vol lors d'un exercice
Navigation
Index des messages
Page suivante
Page précédente