+ Le chant du vario +

Forum de parapente

27 Avril 2024 - 15:32:13 *
Bienvenue, Invité. Veuillez vous connecter ou vous inscrire.
Avez-vous perdu votre mot de passe ?
Avez-vous perdu votre courriel d'activation?

Connexion avec identifiant, mot de passe et durée de la session
  Site   forum   Aide Groupes Calendrier Identifiez-vous Inscrivez-vous        GPS2GE Balises  
Pages: 1 ... 5 6 [7] 8 9 ... 31   Bas de page
  Imprimer  
Auteur Fil de discussion: 14 personnes disparues sans compter les accidents... depuis janvier 2017 c'est  (Lu 237088 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
Flying'enclume
plouffeur(se)
***
Hors ligne Hors ligne

Aile: Swift6
pratique principale: apprends à voler
vols: jamais assez vols
Messages: 30



WWW
« Répondre #150 le: 09 Août 2017 - 11:49:42 »

Ce que Paul appelle "Conscience statistique", je préfère l'appeler "Mémoire optimiste":
c'est là : http://sco.lt/5MqIJF
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

marcouf
Invité
« Répondre #151 le: 09 Août 2017 - 12:33:26 »


Citation de JulienF:
<<A fortiori vouloir voler en aérologie forte, type départ de cross, demande une pratique intensive. Le gars qui volent irrégulièrement (avec des périodes de creux dans l'année, 30-40 vols / an), même si ca fait 15 ans qu'il volent, n'a logiquement rien à faire dans des conditions printanières et devrait, à mon sens, se réserver à des vols en air calme ou du soaring.>>

Un peu radicale comme réflexion!Sur ce principe il n'y aura plus beaucoup de monde pour voler en Thermique.
Cela fait justement 15 ans que je vole avec une moyenne de 30 vols/heures par ans depuis quelques années.
Des conditions fortes,c'est quoi pour toi?
Moi je parlerai plus tôt d'homogénéité,de conditions hachées etc....
Perso monter dans du +5 confortable me gène moins que du +1 qui tape.
Ce qui est important c'est de ne pas aller au delà ses capacités du jour et de limiter la prise de risque au maximum.
Je ne suis pas particulièrement  le plus mauvais en pilote en thermique mais lorsque je ne suis pas à l'aise ou que cela ne m'est pas agréable,je n'insiste pas même si ça raccourci mon circuit ou ma durée de vol.
Je crois que l'accidentologie baisserait déjà pas mal si cette notion de "confortable""plaisir"primait sur"être en vol""durée""distance"
Tout du moins pour le pilote lambda de 30/40Vols par an.
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
wowo
enrouleur(se) de thermique
*****
Hors ligne Hors ligne

Aile: Sigma/Magnum
pratique principale: cross
vols: Plus que certains, moins que d'autres mais quand même déjà pas mal de vols
Messages: 129



« Répondre #152 le: 09 Août 2017 - 12:53:07 »

(@) Paul et Flying'enclume ; "conscience statistique" ou "mémoire optimiste", pourquoi pas, moi je garde "inconscience" qui sonne certainement moins scientifiquement mais vu que les résultats derrière n'importe lesquel des trois termes est le même...

(@) Julio2  ; personne n'est jamais tenu de reprendre après 3 semaines d'arrêt dans des conditions où ; ... deco vent fort, en thermique haché, y a clairement moyen d'être a la rue le temps de se remettre ´dans le bain'.

C'est un choix librement même si pas pour autant forcément réfléchi, autrement dit ; une décision quelque peu "inconsciente"

(@) Piwaille ; effectivement, ce n'est pas parce que tout s'est bien passé que l'on peut pour autant parler forcément d'un vol fait en sécurité. Tu le dis fort à propos ; ... même dans les succès/réussites il faut analyser ce qu'on peut améliorer qu'on peut transposer par une rétro analyse : "le vol s'est bien passé sans fermeture/crash/peur" voire simplement "j'ai bien géré"... pour autant étais-je en sécurité ? Et il est tout à fait vrai que la compétition pratiqué avec raison/conscience est une formidable école pour développer une telle démarche personelle de remise en cause permanente qui est seule (ou presque) à nous permettre de progresser déjà dans notre connaissance de nous même puis probablement aussi en termes de compétences pilote. À minima cela peut nous éviter deja de régresser dans notre appréciation de notre de zone de confort/sécurité et finir par nous arrêter sur un incident/accident de trop.

Pour ce qui est du "pépé la morale"... je l'assume volontier si ma "morale" évite ne serait-ce qu'à un seul pilote cet incident/accident de trop.

(@) JulienF ; je ne peux pas être d'accord avec toi sur ta perception de la compétence des pilotes biplace et de ce qu'elle (leur compétence) leur permettre de prendre comme liberté avec les conditions. Justement, leur choix d'emmener un passager en vol, un passager profane qui de fait met totalement et en toute confiance sa vie entre leurs mains et decisions de commandants de bord. Ce choix devrait les amener à augmenter et de beaucoup la marge pour ne jamais (je dis bien jamais) sortir de leur zone de confort et sécurité.
Crois moi si tu veux, mais un biplace même "correctement chargé" et même s'il peut en donner l'illusion n'est pas plus tolérant en aérologie forte. Au contraire, quand l'incident, la sortie de vol, arrive ; la forte charge alaire conduit à des réactions dont la violence est évidente. Le DHV avait en son temps publié une vidéo ou une sortie de parachutale aux "B" conduisait à la chute dans la voile du pilote et passager tant l'abattée etait sévère.
Penser autrement que "le biplace est toujours plus exigeant et demande toujours plus de marge pour assurer la sécurité due au passager" me semble définitivement un deni de sa responsabilité de commandant de bord. Deni qui peut dériver de pleins d'influences diverses que je n'aborderai pas ici.


Effectivement et tu le dis de façon très pertinente à propos de ton récit ;
Je pense que l'école aurait eu tout intérêt à expliquer à ses élèves que les conditions de vols ne sont pas adaptées à eux, et pas forcément intéressantes...
Une pédagogie un peu mauvaise je pense.

L'exemple qu'il soit bon ou mauvais influence sur la perception des risques. Comment persuader un élève futur pilote autonome que décoller dans un certain type de conditions peut être extrêmement dangeureux et donc fortement déconseillé. Quand par ailleurs, on les emmène voler dans ces conditions dans un stage ou l'on est sensé les conduire vers l'autonomie et le vol en sécurité.

Mais là comme pour le biplace, les éléments influant sont nombreux et nécessiteraient un fil à eux seuls.

Bonne journée,
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Le plus beau vol ? Sûr, celui à venir !
paul
Invité
« Répondre #153 le: 09 Août 2017 - 13:22:03 »

http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/la-conscience-statistique-nous-trompe-t46538.0.html;msg609760#msg609760
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
messages non lus
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

pratique principale: cross
Messages: 0


« Répondre #154 le: 09 Août 2017 - 14:32:42 »


Le cas des Bi c'est assez particulier. Ce sont des pilotes de terrain, qui volent tous les jours volables sur leurs sites. Ca veut dire qu'ils connaissent très bien l'aérologie locale et ils ont une très grosse expérience en général. En plus un biplace standard correctement chargé c'est plus tolérant en aérologie forte.
Surtout ils savent se faire aider au déco.
J'ai souvent vu des bi décoller sur des sites où aucun solo ne se risque (Ceillac l'été à 16h00, Millau dans du vent fort...)


si tu regarde l'accidentologie en bi c'est justement souvent les deco dans du vent fort qui prédomine ...
on focalise sur l'oubli d'accrochage, très grave lorsque cela arrive mais dans la pratique cela reste faible comme cause de blessures ...par rapport au vent au limites de vitesses bras haut au déco ...
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Guy67
Invité
« Répondre #155 le: 09 Août 2017 - 15:00:48 »

[...
Et au vu de l'exemple cité ci-avant par JulienF, si cela avait mal fini, c'est hasard ou malchance qui aurait été responsable ? Ou la cause de l'accident serait peut-être quand même à chercher dans les decisions prises...
...
La première démarche faite si il y a une enquête, c'est de regarder quelles étaient les conditions aéro au moment du sinistre, puis etc.
Vouloir faire plaisir en faisant voler une personne "non apte aux conditions du jour" est souvent la pire bêtise que l'on puisse faire. Savoir dire "non" (en expliquant honnêtement le pourquoi) est pour certains difficile à assumer.

tient c'est marrant ... on me dis que j'affabule, quand je dis qu'il y a bien souvent que des bi en l'air en conditions fortes ....
le biplace n'est il pas le cas majoritaire on des tiers sont blessés en parapente ?
pour ce qui est d'analyser les conditions aéro au moment du sinistre .... à moins que la ffvl ou le club gestionnaire du site ne pose des limites et fasse passer l'information que les enregistrements balises serviront de boite noir en cas de pépin .. cela ne changera rien à la sinistralité en biplace et en école, mais il faut du courage que la ffvl n'a pas ..
en plus de risque pris ce jour avec ces élèves , cela leur donnera une fausse interprétation des marges sécuritaire de la pratique qu'ils débutent à peine .... et c'est trop souvent le cas , cela l'a été pour moi aussi en initiation en Normandie ...
Qu'est-ce que la Fédé, de même que le club gestionnaire, a voir dans ces cas là ? Quand c'est fort ou bizarre, le commun des mortels devrait un peu réfléchir par lui même.
Cherche t-on encore un bouc émissaire pour lui faire assumer ses propres conneries ?
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Derob
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: Mojo 3
pratique principale: apprends à voler
vols: 42 vols
Messages: 0



« Répondre #156 le: 09 Août 2017 - 15:01:35 »

Citation
tient c'est marrant ... on me dis que j'affabule, quand je dis qu'il y a bien souvent que des bi en l'air en conditions fortes ....

Le cas des Bi c'est assez particulier. Ce sont des pilotes de terrain, qui volent tous les jours volables sur leurs sites. Ca veut dire qu'ils connaissent très bien l'aérologie locale et ils ont une très grosse expérience en général. En plus un biplace standard correctement chargé c'est plus tolérant en aérologie forte.
Surtout ils savent se faire aider au déco.
J'ai souvent vu des bi décoller sur des sites où aucun solo ne se risque (Ceillac l'été à 16h00, Millau dans du vent fort...)
[...]

Justement, on me rapporte qu'il y a deux jours, un biplace pro a tapé à Millau (Novis), dans des conditions très fortes, à l'occasion d'une repose au déco. Blessures graves pilote et passager (vie pas en danger apparemment). Tout ça pour enchaîner les tours de manèges à 80€. La pression économique ne devrait pas être accepté, et savoir combien on aura à la fin du mois ou de l'année est incompatible avec l'encouragement au renoncement dont tout le monde parle. C'est tout simplement scandaleux.

Derob
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
messages non lus
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

pratique principale: cross
Messages: 0


« Répondre #157 le: 09 Août 2017 - 15:20:51 »

chuuuttt , faut pas en parler on te dis .... c'est des cadors ... les statistiques mentent , pas dangereux le bi .... ils ont zéro accidents par an, d'ailleurs leur RC coûte rien (Même en étant largement subventionnée ...)

bref ...
j'ai du mal avec 20 morts cette année mais comme on le dit tous , on fait des choix et on les assument seuls ( la famille avec ...)

mais en bi le passager , client ou copain s'en remets aux choix de son pilote ....
et oui la ffvl doit, en tant que fédération délégataire, établir le code de bonnes pratiques comme pour la plongée par exemple ....
juste appliquer le brevet de biplaceur avec finale longue rectiligne de plus de 10 secondes évoqué récemment serait pas mal ....
mettre des limites de vent ...avec les balises partout c'est simple et peut se faire de façon concertée avec les club gestionnaires selon les terrains

mais non ... faut comprendre , les bi ça se fait au plus fort de la journée quand les élèves sont au restaurant et ne peuvent voler, et ça permet de reposer au déco et d’enchaîner  ... c'est pratique pour l'agenda , etc ... c'est juste bon pour l'activité économique car même pour les passager en primo baptème dans 95% des cas , le vol thermique à se faire secouer est moins apprécié qu'un vol tout calme ... se faire secouer au déco , en l'air , devoir faire des wing ou les oreilles pour poser ... c'est juste du manège , pas une porte d'entrée à la formation, les passagers on rayés sur leur liste un truc de plus dans la longue liste des défit qu'ils se lancent pour se croire fort ou en vie !
la ffvl n'y gagne rien , mais la ffvl , elle représente qui finalement ?

quand je vois des déco ou la course de gonflage se fini 8 m derrière , à l'endroit ou la voile était posée, voir au delà  ... inch'Allah ....
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Stef7550
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

pratique principale: vol / site
vols: +- 2 vols
Messages: 0


« Répondre #158 le: 09 Août 2017 - 15:27:24 »

Et pendant ce temps, la FFVL rends le secours en biplace obligatoire..... Yeux qui roulent
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
choucas
Invité
« Répondre #159 le: 09 Août 2017 - 15:29:11 »


Justement, on me rapporte qu'il y a deux jours, un biplace pro a tapé à Millau (Novis), dans des conditions très fortes, à l'occasion d'une repose au déco. Blessures graves pilote et passager (vie pas en danger apparemment). Tout ça pour enchaîner les tours de manèges à 80€. La pression économique ne devrait pas être accepté, et savoir combien on aura à la fin du mois ou de l'année est incompatible avec l'encouragement au renoncement dont tout le monde parle. C'est tout simplement scandaleux.

Derob

C'est un peu réducteur pour ne pas dire hyper réducteur.
Il est évident que les biplaceurs pro font des tours de bi pour gagner de l'argent. Il est aussi évident qu'ils volent souvent dans des conditions plus fortes que les pilotes de loisir.
Mais :
 1° on est pas des kamikazes
 2° on ne peut pas montrer du doigt toute une profession pour quelques accidents (même si je reconnais que chaque accident secoue toute la petite plante vol libre et terni l'activité)
 3° dans un schéma où on voudrait limiter les risques dus aux facteur humain, où placer la limite ? A 20 km/h ? A 3 vol par jour ? Avec une échelle d'ancienneté ?

En toute honnêteté, je suis vraiment touché par l'accidentologie et plus particulièrement en enseignement et en biplace pro. Mais a ce jour je ne vois pas comment on pourrait réglementer la pratique pro en fonction des conditions, de la fatigue, du niveau technique du pilote ou du moniteur, du nombre de vols, du nombre d'élèves, ...
Et je ne vois pas non plus comment montrer du doigt certains moniteurs par rapport à d'autre ?

J'ai volontairement réorienté le débat. Histoire de voir les idées qui vont sortir. Et je pense que rien ne serait objectivement applicable.

A+
L

A+
L
 
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
julienF
débutant(e)
**
Hors ligne Hors ligne

Aile: Advance Pi2
pratique principale: vol rando
vols: 350 vols
Messages: 0



« Répondre #160 le: 09 Août 2017 - 15:45:31 »

Y'a deux ans, j'ai vu un biplaceur pro à Novis, en bidule little cloud de 32m2. Il y'avait sans exagérer des rafales à + de 50km/h.
On avait été plusieurs à trouver cela complètement border line. Il y en a qui exagèrent mais c'est heureusement pas la majorité !
Par exemple vendredi dernier dans le Vercors, les moniteurs sont venus faire les bi au belvédère, moyennant une rotation plus pénible, alors qu'habituellement l'été ils profitent de la benne à la côte 2000. Sauf que là, ca rentrait trop fort en sud ouest et après un premier vol un peu pénible, ils n'ont pas insisté.

@Marcouf : je ne dis pas de s'empêcher de voler en thermique mais plutôt de mieux choisir ses créneaux. Combien de fois j'ai suivi des potes crosseurs pour profiter de la navette et me suis mis en l'air dans des conditions pas adaptées à mon niveau au début où je volais. Alors non pas que je n'arrivais pas à piloter, car finalement je n'avais pas de fermetures, mais en revanche je ne me faisais pas plaisir : brassé en l'air dans une aération tonique du matin, et frustré d'être incapable de "sortir" et de partir en cross.
Finalement en volant quelques heures plus tard, pour un tour du bocal dans des conditions installées je m'amusais bien plus !
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
choucas
Invité
« Répondre #161 le: 09 Août 2017 - 15:55:26 »

Y'a deux ans, j'ai vu un biplaceur pro à Novis, en bidule little cloud de 32m2. Il y'avait sans exagérer des rafales à + de 50km/h.

J'ai pas l'impression que vous vous rendez compte de ce que c'est 50 KM/H ?
C'est fort même en vélo, même à pieds.

Je ne peux pas y croire !

A+
L
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Derob
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: Mojo 3
pratique principale: apprends à voler
vols: 42 vols
Messages: 0



« Répondre #162 le: 09 Août 2017 - 15:56:24 »


Justement, on me rapporte qu'il y a deux jours, un biplace pro a tapé à Millau (Novis), dans des conditions très fortes, à l'occasion d'une repose au déco. Blessures graves pilote et passager (vie pas en danger apparemment). Tout ça pour enchaîner les tours de manèges à 80€. La pression économique ne devrait pas être accepté, et savoir combien on aura à la fin du mois ou de l'année est incompatible avec l'encouragement au renoncement dont tout le monde parle. C'est tout simplement scandaleux.

Derob

C'est un peu réducteur pour ne pas dire hyper réducteur.
Il est évident que les biplaceurs pro font des tours de bi pour gagner de l'argent. Il est aussi évident qu'ils volent souvent dans des conditions plus fortes que les pilotes de loisir.
Mais :
 1° on est pas des kamikazes
 2° on ne peut pas montrer du doigt toute une profession pour quelques accidents (même si je reconnais que chaque accident secoue toute la petite plante vol libre et terni l'activité)
 3° dans un schéma où on voudrait limiter les risques dus aux facteur humain, où placer la limite ? A 20 km/h ? A 3 vol par jour ? Avec une échelle d'ancienneté ?

En toute honnêteté, je suis vraiment touché par l'accidentologie et plus particulièrement en enseignement et en biplace pro. Mais a ce jour je ne vois pas comment on pourrait réglementer la pratique pro en fonction des conditions, de la fatigue, du niveau technique du pilote ou du moniteur, du nombre de vols, du nombre d'élèves, ...
Et je ne vois pas non plus comment montrer du doigt certains moniteurs par rapport à d'autre ?

J'ai volontairement réorienté le débat. Histoire de voir les idées qui vont sortir. Et je pense que rien ne serait objectivement applicable.

A+
L
Il ne s'agit pas de "montrer du doigt" comme tu le dis, d'autant plus que ceux qui en vivent (les pros) subissent largement la situation. Tiens, une anecdote : un BPJEPS ( = "apprenti-pro" pour ceux qui ne connaissent pas) devait aller bosser sur un gros site, réputé fort ; il était "terrifié" (le terme est un peu fort, mais je ne trouve pas mieux). Mais pas le choix : fallait bien qu'il bosse !

Et deuxième anecdote, par rapport à ce que dit "messages non lus" : on a payé un bi à un copain pour son anniversaire (avant que je ne vole). Quand on lui a demandé comment c'était, il répond : "aaaaouffffffff, holala". C'était évident qu'il n'a pas du tout aimé, ça soufflait fort et il s'est fait brassé comme pas deux, et qu'il ne remettra jamais les pieds sous un parapente.

La solution, elle est simple : faire du parapente n'est pas un métier, ou, autrement dit, assurer ses moyens de subsistance ne doit pas dépendre d'un telle activité. Et je précise tout de suite que ce n'est pas qu'une question de choix individuel.

Derob
P.S. Merci de ne pas ajouter du gras dans la citation de mes messages.
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
choucas
Invité
« Répondre #163 le: 09 Août 2017 - 16:08:28 »

Il ne s'agit pas de "montrer du doigt" comme tu le dis, d'autant plus que ceux qui en vivent (les pros) subissent largement la situation. Tiens, une anecdote : un BPJEPS ( = "apprenti-pro" pour ceux qui ne connaissent pas) devait aller bosser sur un gros site, réputé fort ; il était "terrifié" (le terme est un peu fort, mais je ne trouve pas mieux). Mais pas le choix : fallait bien qu'il bosse !

Non mais Arrêtez de dire N'IMPORTE QUOI. Un BPJEPS est un Brevet Professionnel. Diplôme qui remplace l'ancien BEES. C'est ce genre d'affirmation qui me dit que les pros sont mal connus et mal jugés.
SI tes anecdotes sans aucun intérêt pour la discussion, sont aussi fiable que tes connaissances du milieu pro, j'ai de gros doutes sur leur fiabilité.

A+
L

PS merci de me laisser souligner la partie de ton texte que je relève
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Stef7550
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

pratique principale: vol / site
vols: +- 2 vols
Messages: 0


« Répondre #164 le: 09 Août 2017 - 16:10:33 »


La solution, elle est simple : faire du parapente n'est pas un métier, ou, autrement dit, assurer ses moyens de subsistance ne doit pas dépendre d'un telle activité. Et je précise tout de suite que ce n'est pas qu'une question de choix individuel.

Derob


un peu réducteur quand même !
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Stef7550
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

pratique principale: vol / site
vols: +- 2 vols
Messages: 0


« Répondre #165 le: 09 Août 2017 - 16:11:56 »

Pour répondre au post de Laurent :

1° : Evidement que non, mais certains jouent avec la ligne qui est parfois clairement visible Clin d'oeil
mais 2° : c'est vraie
3° : bien la limite.... c'est l'humain justement et sa faculté d'analyse du moment présent.

Mais faut pas se mentir, la pression financière et la (comme dans plein d'autres domaines) et ne favorise pas toujours une analyse complètement objective.

Une des solutions : faire en sorte que le biplace ne soit pas perçu et vendu comme un tour de manège peut être.
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Arnica
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

pratique principale: apprends à voler
vols: 200 vols
Messages: 0


« Répondre #166 le: 09 Août 2017 - 16:13:33 »



 dans un schéma où on voudrait limiter les risques dus aux facteur humain, où placer la limite ? A 20 km/h ? A 3 vol par jour ? Avec une échelle d'ancienneté ?


Eviter les reposes au déco, du moins sur certains sites.

Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Derob
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: Mojo 3
pratique principale: apprends à voler
vols: 42 vols
Messages: 0



« Répondre #167 le: 09 Août 2017 - 16:19:36 »

Il ne s'agit pas de "montrer du doigt" comme tu le dis, d'autant plus que ceux qui en vivent (les pros) subissent largement la situation. Tiens, une anecdote : un BPJEPS ( = "apprenti-pro" pour ceux qui ne connaissent pas) devait aller bosser sur un gros site, réputé fort ; il était "terrifié" (le terme est un peu fort, mais je ne trouve pas mieux). Mais pas le choix : fallait bien qu'il bosse !

Non mais Arrêtez de dire N'IMPORTE QUOI. Un BPJEPS est un Brevet Professionnel. Diplôme qui remplace l'ancien BEES. C'est ce genre d'affirmation qui me dit que les pros sont mal connus et mal jugés.
SI tes anecdotes sans aucun intérêt pour la discussion, sont aussi fiable que tes connaissances du milieu pro, j'ai de gros doutes sur leur fiabilité.

A+
L

PS merci de me laisser souligner la partie de ton texte que je relève
Hooo, fais un effort quand même...
Je sais ce que c'est que le BPJEPS ; je ne parlais pas de quelqu'un qui a un BPJEPS, car dans ce cas, on dit un pro, c'est plus simple, mais de quelqu'un en train de le passer. Il me semble que c'est un raccourci assez classique. J'ai juste mis une parenthèse pour essayer de rendre compréhensible un acronyme que beaucoup ignore. Alors, on dit comment dans les documents ? un aspirant BPJEPS (= un apprenti-pro), un apprenant BPJEPS (= un apprenti-pro), un stagiaire BPJEPS (=un apprenti-pro), ah non, ça, c'est les cobayes, ah non, on ne dit pas cobaye.

Et si tu n'es pas capable de voir l'intérêt des deux anecdotes par rapport à la discussion, tu es sans doute bien le seul, et pas très crédible.

Derob
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
choucas
Invité
« Répondre #168 le: 09 Août 2017 - 16:20:18 »


La solution, elle est simple : faire du parapente n'est pas un métier, ou, autrement dit, assurer ses moyens de subsistance ne doit pas dépendre d'un telle activité. Et je précise tout de suite que ce n'est pas qu'une question de choix individuel.

Derob


un peu réducteur quand même !


Je crois surtout qu'on mélange enseignement et biplace !
Mais si le biplace ne peut pas-être professionnel, qui va se faire chier à monter 6 ou 7 fois par jour au déco. Bon en même temps ça ne me choque pas qu'il y ait moins de biplaces par jour en France. Après il reste le diplôme de biplaceur (transporteur) professionnel. Avec une assurance dissociée, une formation plus longue, ... Mais j'ai franchement des doutes quand à la faisabilité.
Et si c'est l'enseignement qui ne peut plus être pratiqué en pro, c'est la mort de l'activité en quelques années. Combien va t'il y avoir de pilotes formés par an ?

A+
L
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
olivierR
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: Artik6
pratique principale: autre (?)
Messages: 0



WWW
« Répondre #169 le: 09 Août 2017 - 16:24:07 »

Et si c'est l'enseignement qui ne peut plus être pratiqué en pro, c'est la mort de l'activité en quelques années.

... ne serait ce qu'à cause du nombre d'accidents qui monterait alors en flèche (formation par les copains, par les bénévoles du club etc... au secours)
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

"...Au moins on y entrave, au plus on la ramène..."
https://vimeo.com/user3379733
Derob
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: Mojo 3
pratique principale: apprends à voler
vols: 42 vols
Messages: 0



« Répondre #170 le: 09 Août 2017 - 16:27:54 »


La solution, elle est simple : faire du parapente n'est pas un métier, ou, autrement dit, assurer ses moyens de subsistance ne doit pas dépendre d'un telle activité. Et je précise tout de suite que ce n'est pas qu'une question de choix individuel.

Derob


un peu réducteur quand même !


"réducteur" ? Tu cherches sans doute un autre mot.

Je veux bien mais ce que tu proposes : "Une des solutions : faire en sorte que le biplace ne soit pas perçu et vendu comme un tour de manège peut être.", tu y crois ? Tu vois ça comment ? On parle d'argent à la fin du mois là ; tu sais bien qu'on en a toujours "besoin" (et quelle que soit la somme qu'on a déjà). Un argument moral n'a pas grande portée.

Derob
P.S. Merci de mettre le classique symbole "[...]" quand on tronque une citation.
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
choucas
Invité
« Répondre #171 le: 09 Août 2017 - 16:27:56 »


Hooo, fais un effort quand même...
Je sais ce que c'est que le BPJEPS ; je ne parlais pas de quelqu'un qui a un BPJEPS, car dans ce cas, on dit un pro, c'est plus simple, mais de quelqu'un en train de le passer. Il me semble que c'est un raccourci assez classique. J'ai juste mis une parenthèse pour essayer de rendre compréhensible un acronyme que beaucoup ignore. Alors, on dit comment dans les documents ? un aspirant BPJEPS (= un apprenti-pro), un apprenant BPJEPS (= un apprenti-pro), un stagiaire BPJEPS (=un apprenti-pro), ah non, ça, c'est les cobayes, ah non, on ne dit pas cobaye.

Et si tu n'es pas capable de voir l'intérêt des deux anecdotes par rapport à la discussion, tu es sans doute bien le seul, et pas très crédible.

Derob

Tu n'est pas clair dans tes propos, admets-le ! Elève moniteur est le terme utilisé dans le milieu.

Tes anecdotes sont sans intérêt parce qu'elles sont des évidences non vérifiables !
Personnellement je connais plus qu'un peu ce milieu professionnel et je ne connais aucun directeur d'école qui pousse ses moniteurs à voler s'ils ne le sentent pas. Entre voler pour de l'argent ou rester au sol parce qu'on ne le sent pas, personne ne choisira le premier cas. Pour revenir à ton anecdote, non seulement je ne vois pas un pilote bi se mettre en l'air avec la peur au ventre. Mais j'envisage encore moins qu'il le dise à quelqu'un d'autre avant de le faire.

Voilà pourquoi ce genre d'anecdote n'apporte rien au débat.

A+
L
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Guy67
Invité
« Répondre #172 le: 09 Août 2017 - 16:33:54 »

...
Et si c'est l'enseignement qui ne peut plus être pratiqué en pro, c'est la mort de l'activité en quelques années. Combien va t'il y avoir de pilotes formés par an ?
...
Et c'est pas les associatifs qui pourront combler le vide, vu qu'il n'y a bientôt plus de structures qui fonctionnent ...
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
olivierR
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: Artik6
pratique principale: autre (?)
Messages: 0



WWW
« Répondre #173 le: 09 Août 2017 - 16:36:22 »

Tes anecdotes sont sans intérêt parce qu'elles sont des évidences non vérifiables !
Personnellement je connais plus qu'un peu ce milieu professionnel et je ne connais aucun directeur d'école qui pousse ses moniteurs à voler s'ils ne le sentent pas.

Ca non plus c'est pas vérifiable.

Et puisqu'on est dans le témoignange, donc, et sans chercher beaucoup, je connais au moins un DE comme ça. Je l'ai déjà vu faire.

Et aussi, un biplaceur ami m'a déjà dit qu'il n'était pas completement rare qu'il se mette en l'air en biplace alors qu'au vu des conditions il aurait laissé tomber en solo , ou au moins attendu pour voir,  sans la pression salaire. Comme quoi, meme si tu ne "l'envisages pas"...
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

"...Au moins on y entrave, au plus on la ramène..."
https://vimeo.com/user3379733
Derob
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: Mojo 3
pratique principale: apprends à voler
vols: 42 vols
Messages: 0



« Répondre #174 le: 09 Août 2017 - 16:39:40 »


Hooo, fais un effort quand même...
Je sais ce que c'est que le BPJEPS ; je ne parlais pas de quelqu'un qui a un BPJEPS, car dans ce cas, on dit un pro, c'est plus simple, mais de quelqu'un en train de le passer. Il me semble que c'est un raccourci assez classique. J'ai juste mis une parenthèse pour essayer de rendre compréhensible un acronyme que beaucoup ignore. Alors, on dit comment dans les documents ? un aspirant BPJEPS (= un apprenti-pro), un apprenant BPJEPS (= un apprenti-pro), un stagiaire BPJEPS (=un apprenti-pro), ah non, ça, c'est les cobayes, ah non, on ne dit pas cobaye.

Et si tu n'es pas capable de voir l'intérêt des deux anecdotes par rapport à la discussion, tu es sans doute bien le seul, et pas très crédible.

Derob

Tu n'est pas clair dans tes propos, admets-le ! Elève moniteur est le terme utilisé dans le milieu.

Tes anecdotes sont sans intérêt parce qu'elles sont des évidences non vérifiables !
Personnellement je connais plus qu'un peu ce milieu professionnel et je ne connais aucun directeur d'école qui pousse ses moniteurs à voler s'ils ne le sentent pas. Entre voler pour de l'argent ou rester au sol parce qu'on ne le sent pas, personne ne choisira le premier cas. Pour revenir à ton anecdote, non seulement je ne vois pas un pilote bi se mettre en l'air avec la peur au ventre. Mais j'envisage encore moins qu'il le dise à quelqu'un d'autre avant de le faire.

Voilà pourquoi ce genre d'anecdote n'apporte rien au débat.

A+
L
@Choucas : Euh... si je traduis en terme clair ce que tu dis : tu es juste en train de dire que j'invente et je mens. J'espère quand même que tu ne souhaites pas que je donne le lieu et le nom du pilote tant qu'on y est. Et je n'ai jamais dit, comme tu le sous-entends, que c'était juste avant de décoller qu'il m'a dit ça, mais avant d'y aller bosser. Et oui, il avait la trouille parce qu'il avait déjà cartonné, et des potes à lui aussi.
Et ben, c'est sûr que le niveau monte...

Derob
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Pages: 1 ... 5 6 [7] 8 9 ... 31   Haut de page
  Imprimer  
 
Aller à:  

parapente gratuit
Propulsé par MySQL Propulsé par PHP Powered by SMF 1.1.19 | SMF © 2006, Simple Machines XHTML 1.0 Transitionnel valide ! CSS valide !
Page générée en 0.049 secondes avec 21 requêtes.