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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: 14 personnes disparues sans compter les accidents... depuis janvier 2017 c'est  (Lu 237635 fois)
0 Membres et 2 Invités sur ce fil de discussion.
fbi
Invité
« Répondre #475 le: 30 Août 2017 - 23:19:23 »

Mon truc c est la tradi Sourire
t'es suisse ? je me demande si ce n'est pas une histoire de régionalisme ! Chez les franchouches on dit "le trad", pas la tradi.
fin de la parenthèse : si tu envoies du lourds et que tu te prépares à un jetée aléatoire 10 m au-dessus d'un point qui se défait avec la dégaine, c'est sûr, ta pratique est dancheureusse (c'est pour se rapprocher des Hélvètes putaing).
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« Répondre #476 le: 30 Août 2017 - 23:23:14 »

 stop au flood
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C'est mieux les Pyrénées. D'ailleurs j'y suis.
Le bandit démasqué
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« Répondre #477 le: 31 Août 2017 - 00:07:54 »

Assumer ses responsabilités, voila la clef de la sécurité (entre autres) mais il faut croire que le dire est insulter.

Le rabâcher à longueur de forum, ça n'est pas insulter (excepté notre toute relative intelligence), mais c'est chiant, inutile et apparemment sans effet sur l'accidentologie.
Et crois-tu qu'il n'y ait que toi qui assume ses responsabilités ici ? quelle prétention !
Donc toi, contrairement à Guy67, ta théorie, c'est que la vingtaine de personnes qui ont perdu la vie cette année n'assumaient pas leurs responsabilités ?
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wowo
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« Répondre #478 le: 31 Août 2017 - 00:28:27 »

Assumer ses responsabilités, voila la clef de la sécurité (entre autres) mais il faut croire que le dire est insulter.

Le rabâcher à longueur de forum, ça n'est pas insulter (excepté notre toute relative intelligence), mais c'est chiant, inutile et apparemment sans effet sur l'accidentologie.
Et crois-tu qu'il n'y ait que toi qui assume ses responsabilités ici ? quelle prétention !
Donc toi, contrairement à Guy67, ta théorie, c'est que la vingtaine de personnes qui ont perdu la vie cette année n'assumaient pas leurs responsabilités ?

On ne connaît pas les circonstances et détails qui expliquaient leurs accidents donc il ne peut pas être possible de porter un jugement net et précis sur les causes de ce qui leur est arrivé. Mais pour autant et sans que cela ne signifie que ces personnes n'assumaient pas leur responsabilité de façon générales, il me semble que l'on peut supposer que pour certaines d'entre elles il y a eu, momentanément au moins, une phase ou elles ont probablement placé d'autres impératifs (plaisir, ambitions, etc.) avant leur responsabilité.

Et s'il te plait, ne le prend pas comme du dedain si je ne réponds pas sur ton appréciation de mes interventions.
(Edit ; ne te sens pas obligé non plus de me remercier pour mon aide à ton bien-être. Il est de notoriété publique que l'on ne vole pas bien en étant constipé... c'est vrai que c'est pas mieux avec une chia...) Tire la langue

Ceci dit, ton prosélytisme pour le droit à la liberté sans "devoirs" en retour me semble tout simplement dangereux s'il n'est pas compris et adapté à la situation de chaque pilote/ndividu.

Mais bon, sans doute que dans dix ans, on sera encore à se renvoyer la balle sur ce type de sujet de discussion. Sauf évidemment si l'un ou l'autre d'entre nous ne serait plus la pour avoir ou trop cru ou pas assez respecté sa philosophie personelle du vol libre.
« Dernière édition: 31 Août 2017 - 00:40:04 par wowo » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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Guy67
Invité
« Répondre #479 le: 31 Août 2017 - 00:55:12 »

je savais bien qu'il ne fallait pas que je mette le doigt dans cette discussion.
Sujet ou l'on doit être condescendant ou moralisateur ou ...

N'a t-on pas dit, écrit, entendu que le/la pilote est le commandant de bord. Nulle formation même la meilleure du globe n'empêchera l'humain de décider (j'ai pas dit assumer). Notre activité est une activité individuelle, et le collectif est juste pour payer moins cher ce qui n'est souvent pas cher.
Mettre des "garde-fous" (plusieurs sens valables), certes mais lesquels ? plus de formation, certes mais ciblée sur quoi de nouveau sans faire une "usine à gaz"? Compliquer/augmenter les connaissances, évidemment mais là c'est l'expérience donc du temps.
Maintenant gérer ses peurs, ses angoisses en se reposant sur une technique, un outil (ex.:SIV), une lecture, une discussion est certainement utile. Néanmoins c'est pas parce que l'on se sent fort d'une expérience, d'une connaissance que l'on fait pas de conneries; et ça il n'y aura jamais de barrière suffisamment efficace même si on interdit l'activité. Malheureusement l'humain est comme cela.
La solution pour minimiser les accidents n'est pas simple, et depuis longtemps de nombreux responsables y réfléchissent. Un minimum de formation, de compréhension, de connaissances, de respect (environnement et humain) me semble être une bonne base. C'est la règle de base des 80/20. Le souci restera les 20% d'aléatoire de l'esprit du volant.
 
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wowo
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« Répondre #480 le: 31 Août 2017 - 01:16:47 »

[...] Un minimum de formation, de compréhension, de connaissances, de respect (environnement et humain) me semble être une bonne base. C'est la règle de base des 80/20. Le souci restera les 20% d'aléatoire de l'esprit du volant.

Peut-être qu'en agissant, en tentant au moins, plus sur cette notion de respect les 20% "d'aleatoire" de l'esprit du volant pourrait se voir réduit à... moins.

Rares sont les solutions simples aux problèmes compliqués et pourtant elles se trouvent le plus souvent si on cherche suffisamment. Ou plutôt, les solutions même les plus simples ne se trouvent généralement que parce que l'on s'est donné la peine de les chercher. Et même si on ne trouve pas de solution universelle, on peut esperer peut-être trouver des solutions personnalisées qui peuvent éviter le pire à certains au moins.

Penser que rien n'est possible pour changer les choses me semble l'attitude la plus propice pour que rien ne change.

Je préfère encore l'utopie au défaitisme.
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Nico7374
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« Répondre #481 le: 31 Août 2017 - 08:58:32 »

Je ne vais pas me faire des amis mais bon....
J'ai l'impression que 90% des participants sont des pilotes expérimentés, ayant plusieurs centaines de vols, ayant sans nulle une technicités et une connaissance théorique importante. Et comme par hasard, les éléments que vous citez le plus sont des problème de formation, de compréhension, de culture ect.... Soit des problème contre lesquels vous seriez, par nature, plus prémuni que la parapentiste lambda.
Ni aurait il pas dans ce post une recherche de ce rassurer en pensant avoir certaine clef supplémentaires.
Pourtant les stat semble clair (dite moi si je me trompe) mais les plus impactés par les accidents mortels semble être les pilotes d'expériences....
On évolue dans un environnement qui pousse forcement à l'interprétation, et dans toute interprétation il y a des erreur. Notre matériel est devenu performant et accessible mais ne pardonne pas tout.... Je pense que les casses cou qui ce lance dans l'activité sans formation suffisante et sans connaissance suffisante sont ultra minoritaire, arrête l'activité très rapidement et n'entache pas beaucoup les stat des notre activité.
Le principale levier d'après moi est le matériel. Ne trouvez vous pas aberrant le système du secoure qui doit être lancé à la main, à plus de x mètre, qui a 1 chance sur ... de ne pas s'ouvrir ect....
Attention, je ne dis pas que rien ne peut être fait et que l'accidentologie est une fatalités (même si...) mais vu le profil des accidentés je ne pense pas que l'on puisse leur reprocher d'avoir pris notre sport à la légère....   
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lexou
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« Répondre #482 le: 31 Août 2017 - 09:17:51 »

Exacte,c est ce que je disais,matériel peut être mal maîtrisé
« Dernière édition: 31 Août 2017 - 09:24:27 par lexou » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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« Répondre #483 le: 31 Août 2017 - 09:58:38 »

Bonjour,
Si vous êtes ici c´est que de près ou de loin vous semblez impliqués dans la sécurité en parapente.
Soyons constructifs 2 secondes et tirons ensemble dans la bonne direction, après tout nous voulons la même chose.  pouce

Pour ce faire je me glisse dans la peau d´un parapentiste en progression.

1- Quel sont les outils déjà à ma disposition pour progresser vers une pratique plus sûre ?

2- Quel sont les outils qui pourrais manquer ?


Je me lance (en vrac, nous ferons le tri plus tard)
1-
Stage SIV
Pente école
"Voler mieux"
Faire vérifier son aile régulièrement
Emporter un parachute (à jour de pliage)
Passer les brevets
Les clubs et sa dynamique d´échange

2-
Un stage entre le perf et le siv

A vous svp.

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Aime-P
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« Répondre #484 le: 31 Août 2017 - 10:00:59 »

Il n'y a pas un seul type d'accident, il n'y a donc pas une seule réponse / solution à l'accidentologie.
Mais dans tous les cas, ce que je vois de ma petite fenêtre, c'est qu'il serait souhaitable de changer le discours général et de promouvoir une pratique globalement moins engagée, même pour ceux qui sont (ou que l'on croit être) de bons pilotes. Promouvoir la rigueur, la formation, la connaissance du matériel, l'humilité face aux éléments. Faire l'apologie des vols où l'on ne se fait pas secouer comme un prunier, où l'on ne lutte pas contre les éléments mais où au contraire on est dans le ciel en phase avec l'aérologie du jour.
Cesser de banaliser les incidents et de dédouaner les pilotes (solo ou biplace) qui finissent dans les arbres et/ou qui vivent une situation tangente mais n'en font pas les frais.
Se remettre à proclamer qu'il existe des conditions pas volables et que ceux qui se mettent en l'air dans certaines situations aérologiques sont au mieux de petits (ou gros) crétins, au pire des co...s finis (surtout quand il s'agit de biplaceurs).

Marre des morts (à l'heure actuelle, un pote pleure sa femme, avec sûrement ses enfants et petits-enfants, elle était une très bonne pilote), marre des estropiés, marre des potes à l'hosto ou à la morgue. Marre des compte-rendus dans la presse d'accidents où la famille voit mourir son père, son frère, sa mère, sa sœur devant ses yeux à l'atterro ou au déco.
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« Répondre #485 le: 31 Août 2017 - 10:10:59 »

Marre des morts (à l'heure actuelle, un pote pleure sa femme, avec sûrement ses enfants et petits-enfants, elle était une très bonne pilote), marre des estropiés, marre des potes à l'hosto ou à la morgue. Marre des compte-rendus dans la presse d'accidents où la famille voit mourir son père, son frère, sa mère, sa sœur devant ses yeux à l'atterro ou au déco.

Je te comprends bien là-dessus.

Mais d'un autre côté, marre des cancers aussi, de voir des familles éplorées au chevet d'un mourant.

Dans un sport passion comme le nôtre, ce qui est révoltant (par rapport à un cas de maladie grave par exemple) c'est l'impression - à juste titre ou non, je ne sais pas - qu'on pourrait FAIRE quelque chose pour empêcher ça. Ou plutôt, agir par la non-action, la seule solution pour rester en vie à coup sûr étant de NE PAS voler quand c'est fort, NE PAS voler dans la difficulté, NE PAS tenter un passage technique, NE PAS faire de voltige. Voire NE PAS voler du tout tant qu'on y est.
Et pourtant, qu'est-ce que c'est bon d'enrouler un thermique, qu'est-ce que c'est jouissif de contempler de beaux paysages pendant des heures, peut-être au prix de 15 minutes de bagarre lors d'un point bas un peu (ou très?) turbulent... qui ici est prêt à renoncer à tout ça pour être certain de ne pas se faire mal?
(pas moi)

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« Répondre #486 le: 31 Août 2017 - 10:41:50 »

Il n'y a pas un seul type d'accident, il n'y a donc pas une seule réponse / solution à l'accidentologie.
Mais dans tous les cas, ce que je vois de ma petite fenêtre, c'est qu'il serait souhaitable de changer le discours général et de promouvoir une pratique globalement moins engagée, même pour ceux qui sont (ou que l'on croit être) de bons pilotes. Promouvoir la rigueur, la formation, la connaissance du matériel, l'humilité face aux éléments. Faire l'apologie des vols où l'on ne se fait pas secouer comme un prunier, où l'on ne lutte pas contre les éléments mais où au contraire on est dans le ciel en phase avec l'aérologie du jour.
Cesser de banaliser les incidents et de dédouaner les pilotes (solo ou biplace) qui finissent dans les arbres et/ou qui vivent une situation tangente mais n'en font pas les frais.
Se remettre à proclamer qu'il existe des conditions pas volables et que ceux qui se mettent en l'air dans certaines situations aérologiques sont au mieux de petits (ou gros) crétins, au pire des co...s finis (surtout quand il s'agit de biplaceurs).
[...]

Voila très bien exprimé ce que je comprend par changer l'image, la philosophie, la mentalité.

(@) Fastphil, salut,
Tous ce que tu propose et qu'importe l'ordre de présentation est très bien et de nature à améliorer les compétences de chaque pilote mais sans la conscience profonde que Dame Nature peut être plus forte que toutes les compétences que l'on pourrait acquérir, cela ne changera rien au problème de fond qui est d'aller se mettre plus ou moins de manière choisie dans des situations qui ont toutes les chances de nous dépasser.

La sécurité est, pour moi en tous cas, dans une perception fine des risques, une conscience forte de nos capacités réelle à y faire face ou non et dans ce cas une volonté intransigeante de vouloir préserver sa santé en se refusant à s'engager dans un affrontement risques/compétences perso ou le moindre doute de perdre existe.

J’exagère sans doute l'idée et il me faut bien avouer que je ne suis pas toujours aussi "sage" dans l'approche de ma pratique perso que je le prône. Mais je suis convaincu que c'est une voie, parmi d'autres, pour diminuer l'accidentalité. Elle m'a profité puisque je vais sur mes 18 années de vol-libre sans le moindre accident corporel (Je ne dis pas sortie du domaine de vol ou autre buissonnage) Et pour autant cela ne m'a pas empêché de voler beaucoup, longtemps et aussi plus loin que le bocal, de faire de la compet, du biplace et...

Je persiste à le penser et à l'affirmer, l'accident en vol-libre n'est pas une fatalité mais bien plus, une des issues (la plus malheureuse) d'un chemin que l'on a choisi consciemment ou non, en connaissance de cause ou non, d'emprunter.

Marre des morts (à l'heure actuelle, un pote pleure sa femme, avec sûrement ses enfants et petits-enfants, elle était une très bonne pilote), marre des estropiés, marre des potes à l'hosto ou à la morgue. Marre des compte-rendus dans la presse d'accidents où la famille voit mourir son père, son frère, sa mère, sa sœur devant ses yeux à l'atterro ou au déco.

Je te comprends bien là-dessus.

Mais d'un autre côté, marre des cancers aussi, de voir des familles éplorées au chevet d'un mourant.

Dans un sport passion comme le nôtre, ce qui est révoltant (par rapport à un cas de maladie grave par exemple) c'est l'impression - à juste titre ou non, je ne sais pas - qu'on pourrait FAIRE quelque chose pour empêcher ça. Ou plutôt, agir par la non-action, la seule solution pour rester en vie à coup sûr étant de NE PAS voler quand c'est fort, NE PAS voler dans la difficulté, NE PAS tenter un passage technique, NE PAS faire de voltige. Voire NE PAS voler du tout tant qu'on y est.
Et pourtant, qu'est-ce que c'est bon d'enrouler un thermique, qu'est-ce que c'est jouissif de contempler de beaux paysages pendant des heures, peut-être au prix de 15 minutes de bagarre lors d'un point bas un peu (ou très?) turbulent... qui ici est prêt à renoncer à tout ça pour être certain de ne pas se faire mal?
(pas moi)

(@) Laurentgedm, salut,

Tout est dans la nuance ;
NE PAS voler quand c'est TROP fort, NE PAS voler dans la difficulté TROP DIFFICILE, NE PAS tenter un passage technique DONT ON DOUTE AVOIR LA COMPÉTENCE, NE PAS faire de voltige SANS LE BAGAGE TECHNIQUE NÉCESSAIRE et SANS LE MILIEU SÉCURISÉ. Voire NE PAS voler du tout QUAND ON A UN DOUTE SUR LE FAIT DE POUVOIR REVOLER LE LENDEMAIN.

C'est la même nuance qui existe entre ; [...] un peu ou très turbulent... [...]

Alors oui, je ne suis pas gêné pour prétendre que je m'efforce de voler dans cet esprit et que je préfère de loin me priver d'une partie de vol voire d'un vol plutôt que de risquer sciemment de ne plus pouvoir redécoller le lendemain et je ne me sens pas couard pour autant. D’ailleurs des quatre copains qui avons commencé ensemble, je suis le seul à ne pas m'être blessé, je suis le seul à être allé jusqu'au BPC, à la compet, aux qualifications fédérales et très certainement qui vole le plus aujourd'hui, alors... cela ne peut pas me frustrer.

Le plus beau vol est toujours pour moi, celui encore à venir.
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« Répondre #487 le: 31 Août 2017 - 10:54:31 »

On peut chercher une piste sur nos propres expériences qui ont bien finit, je pense que chacun des interlocuteurs de ce fil à eu quelques frayeurs durant sa plus ou moins longues expériences avec la chance d'une fin heureuse. Certaine de nos expériences auraient pu très mal finir avec 10 m de moins ou sans un arbre salvateur.
Perso en 27 ans de parapente, j'ai eu 3 sketchs, mon premier avec une Edel Sector (pour les connaisseurs...) trop grande et mes premières tentatives d'inversion en 1996 si mes souvenirs sont bons... résultat 600m de vrac avec la moitié de l'aile plaquée à l'autre moitié, après multiple tentative de décro et un ou deux twist, c'était sorti... mais j'avais du gaz
Les deux autres étaient avec la même voile, la XXX d'Airwave dont un à 50m sol avec la voile sous les pieds, un arbre m'a clairement sauvé soit la vie soit le dos, j'ai mis plus d'un an à reprendre confiance en mon matériel.
Bilan : Première impression, la chance que cet arbre aie été là, d'autre ne l'on pas eu... Après j'ai remis ma façon de volé en cause, j'étais à fond compèt', pourquoi?? Bah pas trouvé de réponse, alors j'ai arrêté et volé pour moi. Après, le matos : Le jour ou j'ai vu ma voile sous les pieds, des élèves volaient pas loin! Alors pourquoi gagner quelques pouillèmes de point de finesse et voler le couteau entre les dents, probablement pour être meilleur... finalement je suis passé sous une DHV 2-3 (oui la XXX était en 3....  Confus  )et revu mes conditions de vols, pourquoi me faire tarter pour faire du bocal, j'en vois plus l'intérêt, bien que j’accepte toujours des conditions tonique en cross (c'est mes limites) et plus de soucis depuis.
Je pense que comme pour beaucoup d'entre nous volant encore, on a eu la chance d'avoir eu une sale expérience sans conséquences physiques ça nous remet à notre place de bipède s'aventurant dans un élément qui n'est pas le notre avec une certaine humilité! N'oublions pas que le risque 0 n'existera jamais, mais limiter ces risques par un choix judicieux de matériel et de ses conditions de vol (je parlerai pas de la formation qui est une évidence) évitera bien des désagréments....
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« Répondre #488 le: 31 Août 2017 - 11:02:48 »

Je me permet d'intervenir parce qu'il y a un truc qui m'interpelle, et je vais en profiter pour repondre plus largement
Le principale levier d'après moi est le matériel. Ne trouvez vous pas aberrant le système du secoure qui doit être lancé à la main, à plus de x mètre, qui a 1 chance sur ... de ne pas s'ouvrir ect....
Attention, je ne dis pas que rien ne peut être fait et que l'accidentologie est une fatalités (même si...) mais vu le profil des accidentés je ne pense pas que l'on puisse leur reprocher d'avoir pris notre sport à la légère....   
Je retiens bien que tu ne mets pas toute la progression de la sécurité sur le materiel, mais ton exemple est assez parlant.
Si tu vois ton secours comme l'outil permettant de t'en sortir en cas de pepin, oui, il n'est pas assez fiable, et toute les questions que tu poses (lancement manuel, temps d'ouverture, risque qu'il ne s'ouvre pas, etc...
Perso, et c'est peut etre un tort, je vois le secours comme une chance supplementaire si j'ai deja bien merdé. Pas comme une securité. Ca permettra peut etre que mon corps arrive moins vite au sol et que je sois peut etre encore en vie et pas cassé. Comme mon DVA en montagne permettra de retrouver mon corps peut etre assez vite pour qu'il soit encore en vie.

Les gens qui se blessent ou qui se tuent ne sont pas des tetes brulées, mais assez souvent la conclusion est que à l'instant donnée, compte tenu des conditions, les marges choisies n'étaient pas suffisantes (Merci Captain Obvious)
Les marges, c'est chacun de nous qui les definissons, en permanence, et en fonction des conditions que nous rencontrons, à chaque vol, on ne se placera pas à la même distance de telle paroi, à telle hauteur par rapport au relief. Et j'ai clairement l'impression, dans ma progression,que mon gain de confiance me permet de prendre moins de marge, d'abord sans me mettre en danger.
L'exemple typique : premier vol à Saint Hilaire seul (enfin, avec des amis, mais sans moniteurs), je decolle, et je vais me placer au dessus du parking de l'attero pour faire des ronds dans l'eau. Je ne sais pas quel marge je dois garder pour arriver à l'attero, je prends donc tout ce que je peux.
Au fur et à mesure, j'arrive vers l'attero avec de moins en moins de gaz, parce que je peux reduire ma "marge" sans me mettre en difficulté/danger, jusquà un niveau qui me semble raisonnable. Cette evolution, je la vis dasn toute les phases du vol : jusquà ou je peux ralentir mon aile en faisant du tangage, pour l'eamplifier comme il faut, quelle commande je mets dans mes petits wings, quelle distance je mets entre moi et les arbres avant de decider de rentrer sur l'attero identifié, quel vitesse de brise/vent j'accepte au decollage/à l'atterissage.

L'information qui me manque dans tout ça, c'est quand est ce que ma marge choisie est insuffisante même si cette fois c'est passé. Et si c'est passé le 10, 50, 100 dernières fois.
Le moment ou je me dis "je suis en confiance, je sais que les conditions sont comme ça, et toutes les dernières fois, ça c'est bien passé"
Oui, surement. mais est ce que ça veut dire que mes marges sont suffisantes ou est ce que ça veut dire que j'ai eu de la chance les autres fois.
Finalement, la malchance de l'accident, c'est juste l'absence de la chance des fois précédentes. Mais c'est plus difficile d'identifier qu'on est passer juste au bon moment au bon endroit pour que ça passe.

Finalement, la progression en parapente, c'est rogner sur ses marges de pioupiou, l'accident, c'est avoir trop rogner sur ses marges. Y a des écoles qui enseignent comment ne pas passer la ligne du "trop"? Quand le moniteur à la radio me dit de garder de la commande pour bien rentrer en 360, n'est il pas en train de me faire bouffer MA marge. Certes, tout est en place pour ne pas passer le trop, mais il est quand même en train de m'expliquer qu'il faut que je rognes sur ma marge. Pareil pour aller chercher tel ou tel thermique un peu proche du sol ou de la paroi quand il y a deja des copains dedans. J'ai le souvenir d'un de mes premiers thermique, calme et gentil, que j'enroulais à distance raisonnable des arbres. Et d'un copains moniteurs qui est venu me rejoindre et serrer autour du noyau. Entre moi et la paroi. Sans que nous nous genions. C'est dire si ma marge était large... mais elle était celle du moment.

Donc oui, pour l'instant, je me dis que je ne serai pas un acrobate, je ne ferais peut être pas 100 km de triangle FAI, mais vu que mes plombs allongés me ravissent, ça ne gêne personne.


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lesdoud
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« Répondre #489 le: 31 Août 2017 - 11:04:30 »

Marre des morts (à l'heure actuelle, un pote pleure sa femme, avec sûrement ses enfants et petits-enfants, elle était une très bonne pilote), marre des estropiés, marre des potes à l'hosto ou à la morgue. Marre des compte-rendus dans la presse d'accidents où la famille voit mourir son père, son frère, sa mère, sa sœur devant ses yeux à l'atterro ou au déco.

Je te comprends bien là-dessus.

Mais d'un autre côté, marre des cancers aussi, de voir des familles éplorées au chevet d'un mourant.

Dans un sport passion comme le nôtre, ce qui est révoltant (par rapport à un cas de maladie grave par exemple) c'est l'impression - à juste titre ou non, je ne sais pas - qu'on pourrait FAIRE quelque chose pour empêcher ça. Ou plutôt, agir par la non-action, la seule solution pour rester en vie à coup sûr étant de NE PAS voler quand c'est fort, NE PAS voler dans la difficulté, NE PAS tenter un passage technique, NE PAS faire de voltige. Voire NE PAS voler du tout tant qu'on y est.
Et pourtant, qu'est-ce que c'est bon d'enrouler un thermique, qu'est-ce que c'est jouissif de contempler de beaux paysages pendant des heures, peut-être au prix de 15 minutes de bagarre lors d'un point bas un peu (ou très?) turbulent... qui ici est prêt à renoncer à tout ça pour être certain de ne pas se faire mal?
(pas moi)



Entièrement d'accord...

Nous savons que le parapente reste un sport à risque comme beaucoup d'autres, avec toutes les conséquences dramatiques que cela peut engendrer pour le pratiquant et ces proches. Vouloir en faire un sport avec 0 décès ou accident est impossible, même s'il est vrai qu'il faut tout faire pour tendre vers ce chiffre..
Je sais que je suis mortel et que je prends un risque à chaque décollage même si je fais de mon mieux pour le minimiser. Mais ce risque est tout aussi présent lorsque je prends ma voiture, mon vélo, que je traverse la rue etc.. bref que je vis... Pas question de me refuser le jouissif plaisir d'enrouler et de spiraler avec les aigles pour me préserver. Vivre est dangereux, c'est même mortel.
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« Répondre #490 le: 31 Août 2017 - 11:18:46 »

Marre des morts (à l'heure actuelle, un pote pleure sa femme, avec sûrement ses enfants et petits-enfants, elle était une très bonne pilote), marre des estropiés, marre des potes à l'hosto ou à la morgue. Marre des compte-rendus dans la presse d'accidents où la famille voit mourir son père, son frère, sa mère, sa sœur devant ses yeux à l'atterro ou au déco.

Je te comprends bien là-dessus.

Mais d'un autre côté, marre des cancers aussi, de voir des familles éplorées au chevet d'un mourant.

Dans un sport passion comme le nôtre, ce qui est révoltant (par rapport à un cas de maladie grave par exemple) c'est l'impression - à juste titre ou non, je ne sais pas - qu'on pourrait FAIRE quelque chose pour empêcher ça. Ou plutôt, agir par la non-action, la seule solution pour rester en vie à coup sûr étant de NE PAS voler quand c'est fort, NE PAS voler dans la difficulté, NE PAS tenter un passage technique, NE PAS faire de voltige. Voire NE PAS voler du tout tant qu'on y est.
Et pourtant, qu'est-ce que c'est bon d'enrouler un thermique, qu'est-ce que c'est jouissif de contempler de beaux paysages pendant des heures, peut-être au prix de 15 minutes de bagarre lors d'un point bas un peu (ou très?) turbulent... qui ici est prêt à renoncer à tout ça pour être certain de ne pas se faire mal?
(pas moi)

Tsss tsss... A Roquebrune il est possible de bosser son pilotage en milieu sécurisé 5 mois de l'année et c'est bien plus safe qu'un cross. J'en veux pour preuve les nombreux ploufs que j'ai pu voir sans que les pilotes n'aient eu ou pris le temps de sortir le secours (je ne leur jette pas la pierre, ça m'est arrivé). Parfois ça tape fort dans l'eau mais pour l'instant (je touche du bois), aucun accident n'est à déplorer sur cette activité.
Ça fait 2 ans que je fais de la pub pour le site afin que les pilotes "loisir" viennent s'y entraîner. Mais le truc c'est que bosser son pilotage sur des ploufs en conditions calmes, en autonomie et au risque de finir à la flotte, ça n'intéresse que les mordus d'acro. Le pilote lambda s'en tape complètement, il préfère s'acheter de la sécu passive ou être télécommandé en SIV au mieux 1x par an pour soulager sa conscience. La sécurité oui, mais si ça me sort de ma zone de confort, non non non, faut pas pousser.

Pourtant quand je constate que la majorité des accidents mortels en vol c'est la cascade vrac-autorot-impact, parfois sur des centaines de mètres, je me dis que la voltige pourrait vraiment mettre un terme à ça. Je ne connais aucun acrobate qui se laisserait partir en autorot sans réagir au quart de seconde. Alors bien sûr, la voltige ne rend pas immortel, mais ça apporte une sécurité active énorme et en plus, c'est plutôt sympa à pratiquer. Et surtout, ça ouvre les yeux sur l'énergie que peuvent dégager nos ailes dans les mauvaises situations. Je pense que beaucoup de pilotes ne sont pas conscient de ça et se font surprendre.
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« Répondre #491 le: 31 Août 2017 - 11:29:26 »

Dans un sport passion comme le nôtre, ce qui est révoltant (par rapport à un cas de maladie grave par exemple) c'est l'impression - à juste titre ou non, je ne sais pas - qu'on pourrait FAIRE quelque chose pour empêcher ça. Ou plutôt, agir par la non-action, la seule solution pour rester en vie à coup sûr étant de NE PAS voler quand c'est fort, NE PAS voler dans la difficulté, NE PAS tenter un passage technique, NE PAS faire de voltige. Voire NE PAS voler du tout tant qu'on y est.
Et pourtant, qu'est-ce que c'est bon d'enrouler un thermique, qu'est-ce que c'est jouissif de contempler de beaux paysages pendant des heures, peut-être au prix de 15 minutes de bagarre lors d'un point bas un peu (ou très?) turbulent... qui ici est prêt à renoncer à tout ça pour être certain de ne pas se faire mal?
(pas moi)

Et bien oui, c'est précisément ce discours-là qui à mon avis fait très mal. Celui qui justifie une prise de risque en le minimisant. Celui qui laisse croire que l'on peut fricoter avec le point bas dans un environnement turbulent près du relief, que c'est juste un moment désagréable à passer mais que c'est la clef du beau vol car si on ne l'accepte pas, on ne pourra pas se faire plaisir en contemplant des paysages magnifiques pendant des heures.
Donc oui, je veux un discours qui dise à chacun de se poser les questions suivantes et de ne répondre par l'affirmative qu'après avoir tourné sept fois son sac de parapente dans son coffre :
- est-ce que vraiment je vais apprécier de voler quand c'est fort ?
- est-ce que vraiment la difficulté que je rencontre est à ma portée ?
- est-ce que vraiment j'ai assez de technique pour affronter ce passage délicat ?
- est-ce que vraiment j'ai la capacité de faire de la voltige / du cross ?
- est-ce que vraiment je suis dans de bonnes conditions psychiques et physiques pour voler aujourd'hui (si je suis fatigué, si j'ai des mauvaises choses qui me polluent la tête, si je ne suis pas sûr d'apprécier...) ?

Je voudrais un discours qui affiche au grand jour nos doutes, nos passages à vide, nos moments de peur, tous ces moments que tous les parapentistes un tant soit peu anciens dans l'activité ont rencontrés, traversés. Ces moments où le moindre bruissement de la voile au-dessus de toi te fait frémir, où tu as envie et en même temps plus envie de voler, où tu te demandes même si tu vas continuer ce truc qui te prend du temps, de l'énergie et où tu n'es jamais sûr à l'avance de ce qui va se passer. Ces moments où la balance plaisir/déplaisir penche du côté négatif.
Il faut en parler parce que ce sont des passages transitoires et que la plupart d'entre nous les avons traversés en y gagnant de la maturité vis-à-vis de l'activité et des raisons pour lesquelles nous la pratiquons.

Merci à Slov4s pour cette remarque, que je trouve très très vraie :

Finalement, la malchance de l'accident, c'est juste l'absence de la chance des fois précédentes. Mais c'est plus difficile d'identifier qu'on est passer juste au bon moment au bon endroit pour que ça passe.
Je m'arrête, le message est déjà trop long.
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C'est mieux les Pyrénées. D'ailleurs j'y suis.
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« Répondre #492 le: 31 Août 2017 - 11:51:05 »


Finalement, la progression en parapente, c'est rogner sur ses marges de pioupiou, l'accident, c'est avoir trop rogner sur ses marges.


Moi je ne suis vraiment pas d'accord avec la première partie. Je dirais même complètement l'inverse. La progression en parapente c'est de prendre un max de marge! Avec le recul je me souviens des marges que j'avais pendant environ 10 ans (ah, ces fameux 10 ans!  Clin d'oeil ). Et bien je me dis que je suis bien, mais alors bien passé entre les gouttes...
C'est pour ça qu'à chaque fois que je lis le coup du "c'était un pilote expérimenté", ça me fait bondir. C'est certain que durant mes 10 premières années de pratiques je me serais considéré comme un pilote expérimenté voir très expérimenté. Maintenant avec 10 de pratique de plus, je me dis que j'étais juste con. Enfin, non, pas con, que je ne savais absolument pas dans quoi je volais... Le fait de ne pas avoir de grosses frayeurs n'implique pas que l'on est un pilote expérimenté...

Par contre j'ai vu partir des copains, d'autres finir dans un fauteuil et attention c'était vraiment pas des manches. Je ne sais plus qui a dit ça (Limonade je crois) : "A moins de 100m du sol je sais que je suis en danger". J'adhère complètement. Après quand je vois des gars au sommet des dents de Lanfon finir leur virage à 10m du caillou alors que 100m devant ça monte mieux, c'est safe et que t'es tout seul dans ton thermique, les cartons ne sont pas près de s'arrêter! Et parce que le gars/ou la fille a 200 ou 300 vols on dira que c'était quelqu'un d'expérimenté.

Et donc ce qui serait bien c'est de se demander lorsqu'on a la plume à 2m de la falaise, ce qu'on est en train de faire. Si c'est pas pour gagner la coupe du monde (et encore) à quoi ça sert. Soit les conditions sont pourries et autant aller se poser, soit les conditions sont bonnes et ça montera pareil voir bien mieux en se décalant. Mais ça c'est vraiment pas dans les mœurs... Après c'est sûr que si pour être un bon pilote il faut valider 150 bornes à la CFD, alors le grattage moisi, les passages forcés sous le vent ou autres, ils vont pas faire de cadeaux...

Et pour finir, il est fort possible que dans 10 ans j'ai encore du recul pour me dire que j'ai vraiment eu le cul bordé de nouille pendant mes 20 premières années de pratique ou j'ai pris des risques inconsidérés! Mr. Green
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« Répondre #493 le: 31 Août 2017 - 13:19:46 »

Je ne vais pas me faire des amis mais bon....
J'ai l'impression que 90% des participants sont des pilotes expérimentés, ayant plusieurs centaines de vols, ayant sans nulle une technicités et une connaissance théorique importante. Et comme par hasard, les éléments que vous citez le plus sont des problème de formation, de compréhension, de culture ect.... Soit des problème contre lesquels vous seriez, par nature, plus prémuni que la parapentiste lambda.
Ni aurait il pas dans ce post une recherche de ce rassurer en pensant avoir certaine clef supplémentaires.
Je vais parler pour moi  Clin d'oeil , tu as raison (avec je sais plus qui ?  Embarassé guy67 je crois) ça peut faire un peu ''moi je sais et pas toi'', ou apparaître comme de la condescendance, mais à moins de répéter à chaque début de post (tiens ça pourrait être une idée plutôt que la ''signature'' une ligne automatique en haut de message ''en introduction''). Donc à moins de le répéter à chaque fois, ben je considère pas que mon propos a plus de valeur que le tiens ou que mon ''expérience'' me donne plus raison, mais pour moi rappeler l'origine de ma vision, c'est ''je viens de là''. C'est plein de raccourcis, assez ravageurs effectivement  Embarassé
Rappeler que l'on vient de loin, c'est pas une gloire (et si tu connaissais tout mon cursus de pilote, tu me traiterais de fou dangereux, et malheureusement tu aurais en partie raison  Mr. Green ). En gros en débutant à une époque où le matériel pardonnait une ignorance totale de; l'aérologie, mécavol, météo, règlementation, ... On a une chance absolument inouïe de pouvoir encore en parler. On a une seule excuse, c'est qu'à l'époque on avait aucun outil de vulgarisation adapté disponible (les personne de faible éducation sur ces sujets comme moi, qui ont seulement ouvert des bouquins météo avant ''les visiteurs du ciel'' doivent comprendre de quoi je parle). Ce manque a aiguisé notre curiosité et pour partie on a été obligé de se forger une culture aéronautique ''bricolé''.

Ce que je regrette, c'est voir aujourd'hui encore, des personnes avec quasi le même niveau d'ignorance que moi à l'époque, alors que des outils existent et que le matériel d'aujourd'hui parcequ'il agrandi le domaine de vol exige plus de connaissances. Du coup je me dis que c'est ''collectivement'' qu'on ne mets pas assez à disposition tous ces outils.
Après un peu plus de réflexion, le coût global de la formation pourrait rester quasi le même. Par contre faudrait plus former les clubs à faire du ''pré apprentissage'' (type BIA), ou de la formation continue, plutôt ''qu'encadrer la pratique loisir'' (type accompagnateur de club, qui est quand même une bonne initiative hein  Clin d'oeil )
« Dernière édition: 31 Août 2017 - 13:33:26 par peneAir » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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« Répondre #494 le: 31 Août 2017 - 13:54:50 »


Finalement, la progression en parapente, c'est rogner sur ses marges de pioupiou, l'accident, c'est avoir trop rogner sur ses marges.


Moi je ne suis vraiment pas d'accord avec la première partie. Je dirais même complètement l'inverse. La progression en parapente c'est de prendre un max de marge! Avec le recul je me souviens des marges que j'avais pendant environ 10 ans (ah, ces fameux 10 ans!  Clin d'oeil ). Et bien je me dis que je suis bien, mais alors bien passé entre les gouttes...
C'est pour ça qu'à chaque fois que je lis le coup du "c'était un pilote expérimenté", ça me fait bondir. C'est certain que durant mes 10 premières années de pratiques je me serais considéré comme un pilote expérimenté voir très expérimenté. Maintenant avec 10 de pratique de plus, je me dis que j'étais juste con. Enfin, non, pas con, que je ne savais absolument pas dans quoi je volais... Le fait de ne pas avoir de grosses frayeurs n'implique pas que l'on est un pilote expérimenté...

Par contre j'ai vu partir des copains, d'autres finir dans un fauteuil et attention c'était vraiment pas des manches. Je ne sais plus qui a dit ça (Limonade je crois) : "A moins de 100m du sol je sais que je suis en danger". J'adhère complètement. Après quand je vois des gars au sommet des dents de Lanfon finir leur virage à 10m du caillou alors que 100m devant ça monte mieux, c'est safe et que t'es tout seul dans ton thermique, les cartons ne sont pas près de s'arrêter! Et parce que le gars/ou la fille a 200 ou 300 vols on dira que c'était quelqu'un d'expérimenté.

Et donc ce qui serait bien c'est de se demander lorsqu'on a la plume à 2m de la falaise, ce qu'on est en train de faire. Si c'est pas pour gagner la coupe du monde (et encore) à quoi ça sert. Soit les conditions sont pourries et autant aller se poser, soit les conditions sont bonnes et ça montera pareil voir bien mieux en se décalant. Mais ça c'est vraiment pas dans les mœurs... Après c'est sûr que si pour être un bon pilote il faut valider 150 bornes à la CFD, alors le grattage moisi, les passages forcés sous le vent ou autres, ils vont pas faire de cadeaux...

Et pour finir, il est fort possible que dans 10 ans j'ai encore du recul pour me dire que j'ai vraiment eu le cul bordé de nouille pendant mes 20 premières années de pratique ou j'ai pris des risques inconsidérés! Mr. Green
Je l'exprime surement mal, et en une phrase, c'est facile, mais j'ai pas l'impression de dire autre chose que ce que tu as expérimente.
Tu le dis toi-même, à posteriori, il y a 10 ans, tes marges étaient loin d’être suffisante pour t’éviter un pepîn, et tu es passé entre les gouttes. Mais est ce que tu as débuté directement avec ces marges, ou est-ce que tu t'es construit ces marges avec ta pratiques, en "progressant", marges que tu considères aujourd'hui comme insuffisante.
Ton propos me donne plus l'impression que oui, tu as progressé, oui tu as réduit tes marges, et que aujourd'hui tu considères que tu les avais trop rogné et que donc tu fais le chemin inverse.
Ne plus avoir de marges en cas d'incident de vol ne fait pas l'incident. Juste, s'il se produit, tu n'auras pas la capacité d’éviter le carton, quelqu'en soit la gravité.
Donc oui, ma phrase est mal dite, le début de la progression c'est rogner ses marges de pioupiou, la suite de la progression, c'est savoir conserver des marges suffisantes pour éviter l'accident. Tout le problème est dans le "Suffisant", qui est globalement indéfinissable sans être en l'air au lieux L et à l'instant T.
Ce que tu décris semble montrer que la première phase t'a duré 10 ans, tu es dans la seconde, mais que dans 10 ans, tu te diras peut être que la première a duré 20 ans. C'est bien que la "limite" est changeante d'une personne à l'autre, d'un lieu à un autre, d'un moment à un autre. D'ou : comment l'identifier?

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« Répondre #495 le: 31 Août 2017 - 14:04:52 »

Tsss tsss... A Roquebrune il est possible de bosser son pilotage en milieu sécurisé 5 mois de l'année et c'est bien plus safe qu'un cross. J'en veux pour preuve les nombreux ploufs que j'ai pu voir sans que les pilotes n'aient eu ou pris le temps de sortir le secours (je ne leur jette pas la pierre, ça m'est arrivé). Parfois ça tape fort dans l'eau mais pour l'instant (je touche du bois), aucun accident n'est à déplorer sur cette activité.
Ça fait 2 ans que je fais de la pub pour le site afin que les pilotes "loisir" viennent s'y entraîner. Mais le truc c'est que bosser son pilotage sur des ploufs en conditions calmes, en autonomie et au risque de finir à la flotte, ça n'intéresse que les mordus d'acro. Le pilote lambda s'en tape complètement, il préfère s'acheter de la sécu passive ou être télécommandé en SIV au mieux 1x par an pour soulager sa conscience. La sécurité oui, mais si ça me sort de ma zone de confort, non non non, faut pas pousser.

Pourtant quand je constate que la majorité des accidents mortels en vol c'est la cascade vrac-autorot-impact, parfois sur des centaines de mètres, je me dis que la voltige pourrait vraiment mettre un terme à ça. Je ne connais aucun acrobate qui se laisserait partir en autorot sans réagir au quart de seconde. Alors bien sûr, la voltige ne rend pas immortel, mais ça apporte une sécurité active énorme et en plus, c'est plutôt sympa à pratiquer. Et surtout, ça ouvre les yeux sur l'énergie que peuvent dégager nos ailes dans les mauvaises situations. Je pense que beaucoup de pilotes ne sont pas conscient de ça et se font surprendre.

Ou pas... j'en connais une paire qui se sont mis de bons cartons justement apres ete sortis de SIVs ou soit ils ont essayé d'epater la gallerie et ca c'est mal fini ou soit ils ont pas fait secours ou trop tard pensant forcement se sortir de la situation.
Et peut etre n'auraient ils pas fait cela autement.
Ca veut pas dire que c'est pas dans la pluspart des cas utile, mais pas de facon universelle

Un peu comme le secours, ca peut etre soit un joker de plus pour certain, soit une raison de prendre plus de risque pour d'autres.

Norbert
« Dernière édition: 31 Août 2017 - 14:21:58 par Norby » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #496 le: 31 Août 2017 - 14:21:31 »

Donc oui, je veux un discours qui dise à chacun de se poser les questions suivantes et de ne répondre par l'affirmative qu'après avoir tourné sept fois son sac de parapente dans son coffre :
- est-ce que vraiment je vais apprécier de voler quand c'est fort ?
- est-ce que vraiment la difficulté que je rencontre est à ma portée ?
- est-ce que vraiment j'ai assez de technique pour affronter ce passage délicat ?
- est-ce que vraiment j'ai la capacité de faire de la voltige / du cross ?
- est-ce que vraiment je suis dans de bonnes conditions psychiques et physiques pour voler aujourd'hui (si je suis fatigué, si j'ai des mauvaises choses qui me polluent la tête, si je ne suis pas sûr d'apprécier...) ?

Oui et pourtant... tu peux avoir que des non a tes reponses et au final t'en sortir indemne, et que des oui et finir quand meme entre 4 planches.  Fou
Bien sur que tu prends plus de risque a chaque non, mais sur les derniers accidents mortels y avait il un ou plusieur non a ces reponses ??
Je ne la connaissais pas, mais la dame qui est decedée dernierment etait loin d'etre d'une tete brulée de ce que vous racontez et avait plutot la tete sur les epaules. Avait elle des non a ces questions ? on ne le saura jamais.

Mais bon depuis mon 1er vol en satge init en 2012, j'ai pas mal volé dans diverses sonditions du calme au tres tonique, je me suis rarement mis dans des situations où je preferais etre au sol qu'en vol, je n'ai jamais eu de gros skecths voir de skecths tout court a gerer, ai souvent renoncé a voler quand les conditions me semblaient bof... Bref l'ideal... Mais voilà, quand je vois les personnes autour de moi que j'estime etre meme meilleur pilote que moi se mettre des boites avec de grosses sequelles ou y rester carrement y a de quoi se poser des questions... et je dois dire que je m'en pose de plus en plus.
La reflexion de Piment l'autre jour, j'y pensais deja avant mais desormais de plus en plus.

Je finis par me demander si le parapente n'est pas au bout du compte juste un truc pour faire un plouf en condition calme, redescendre d'un sommet pour être au bistrot plus vite qu'à pied. Les incroyables progrès depuis 30 ans dans la conception, les perfs et soit disant la sécurité permettent de passer beaucoup plus de temps en l'air, de rencontrer davantage de problèmes et au bout du compte d'y laisser sa peau...

Norbert
« Dernière édition: 31 Août 2017 - 14:27:38 par Norby » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #497 le: 31 Août 2017 - 14:27:32 »


Je voudrais un discours qui affiche au grand jour nos doutes, nos passages à vide, nos moments de peur, tous ces moments que tous les parapentistes un tant soit peu anciens dans l'activité ont rencontrés, traversés. Ces moments où le moindre bruissement de la voile au-dessus de toi te fait frémir, où tu as envie et en même temps plus envie de voler, où tu te demandes même si tu vas continuer ce truc qui te prend du temps, de l'énergie et où tu n'es jamais sûr à l'avance de ce qui va se passer. Ces moments où la balance plaisir/déplaisir penche du côté négatif.
Il faut en parler parce que ce sont des passages transitoires et que la plupart d'entre nous les avons traversés en y gagnant de la maturité vis-à-vis de l'activité et des raisons pour lesquelles nous la pratiquons.


Tu as l'impression que ce discours n'existe pas? J'ai l'impression que la majorité des pilotes parlent des moments durs, des doutes et des peurs.
.. et aussi des moments géniaux. Bref, je ne vois pas ce que tu voudrais voir changer... (les écoles? les récits? les magazines? la communication des marques?)

Mais peut-être qu'on n'a pas les mêmes sources toi et moi (les mêmes lectures, les mêmes parapotes aussi, même si on a en commun d'illustres sommités du vol libre savoyard).

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Guy67
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« Répondre #498 le: 31 Août 2017 - 14:42:32 »

...
 En gros en débutant à une époque où le matériel pardonnait une ignorance totale de; l'aérologie, mécavol, météo, règlementation, ... On a une chance absolument inouïe de pouvoir encore en parler. On a une seule excuse, c'est qu'à l'époque on avait aucun outil de vulgarisation adapté disponible (les personne de faible éducation sur ces sujets comme moi, qui ont seulement ouvert des bouquins météo avant ''les visiteurs du ciel'' doivent comprendre de quoi je parle). Ce manque a aiguisé notre curiosité et pour partie on a été obligé de se forger une culture aéronautique ''bricolé''.

Ce que je regrette, c'est voir aujourd'hui encore, des personnes avec quasi le même niveau d'ignorance que moi à l'époque, alors que des outils existent et que le matériel d'aujourd'hui parcequ'il agrandi le domaine de vol exige plus de connaissances. Du coup je me dis que c'est ''collectivement'' qu'on ne mets pas assez à disposition tous ces outils.
Après un peu plus de réflexion, le coût global de la formation pourrait rester quasi le même. Par contre faudrait plus former les clubs à faire du ''pré apprentissage'' (type BIA), ou de la formation continue, plutôt ''qu'encadrer la pratique loisir'' (type accompagnateur de club, qui est quand même une bonne initiative hein  Clin d'oeil )
Oui pour les temps anciens ou seul les bouquin de Hubert Aupetit nous montraient la voie.
Non pour le reste car des centaines de documents, commentaires sont disponibles pour le commun des pilotes (ce qui n'était pas possible il y a quelques décennies). Celui qui dit qu'il ne peut pas s'informer le cherche réellement. De même pour les clubs: ils font majoritairement leur boulot, mais leurs membres ne sont pas tous sensibles à une "remise en cause" (auto-évaluation).
Je continue à dire que le parapente est une activité individualiste ou l'humain est face à lui même (difficile pour certains de l'accepter en cas de problème) . Il y a soit un feu vert ou alors il este suite rouge. Heureusement c'est un sport qui pardonne beaucoup malgré les terribles accidents.
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« Répondre #499 le: 31 Août 2017 - 15:11:07 »

On pense et on dit sans doute peu ou prou la même chose (du moins une partie d'entre nous) mais on l'exprime avec chacun sa sensibilité, ses compétences, son expérience et surtout ses mots qui ne signifient pas forcément la même chose pour les autres.

Comme Guy67, je ne pense pas que le problème soit dans la formation et/ou les clubs (du moins pour ce qui y est d'inciter/organiser la formation) Au niveau formation pleins de biais existent, il suffit d'avoir la volonté d'aller la chercher et il y en a pour tous les gouts et... bourses.

C'est sûr le parapente est un sport individuel qui se pratique quand même plutôt collectivement (gestion des sites, navettes, vol entre copains, etc.) et c'est là que le collectif peut jouer un rôle en donnant le bon exemple, en mettant en avant les bonnes pratiques ou la sécurité prédomine sur toutes autres performances. Le terme approprié me semble être "un esprit éducatif collectif". Éducation aux bonnes manières pour que connaissances et compétences soit utilisé à bon escient ; d’abord et avant tout assurer un retour au sol sain et sauf.

Mais j'ai oublié... dès que l'on parle d'éducation, de bonnes manières, de respect, d'aucuns vont se sentir agressés dans leurs droits fondamentaux à leur liberté de... se suicider.  canap
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