Fastpack ? Je ne connais pas ce mot, qui pue l'anglais comme un poivrot pue la vinasse.
Je range TOUJOURS mes voiles dans un sac qui ne les comprime pas, elles passent l'hiver au-dessus de mon armoire avec le sac ouvert. Quand je fais une séance de gonflage en hiver, la voile sèche d'abord dans mon salon, puis je la roule en deux boudins bien lâches.
En saison, je ne les plie pas : je les roule sans les serrer.
Cette manière de faire n'est valable que pour les voiles qui ont des joncs COURTS en extrados. Les avantages que j'y trouve sont multiples :
-
Je peux plier une voile qui a séché dans ma caravane, notamment quand il pleut dehors.
- Pliage facile, propre et rapide avec du vent.
- Coudes à rayon important pour les suspentes.
- Pas de mouvements liés au pliage accordéon susceptibles d'emmêler les suspentes.
-
Pas de frottements de l'extrados sur le sol au pliage ni à la prévol suivante.
- Prévol simple et rapide, je n'ai JAMAIS eu de clé. Je déroule la voile et les suspentes sont tout de suite en ordre.
Je me demande pourquoi les écoles n'enseignent pas cette façon de faire.
Il y a bien entendu un inconvénient évident : il ne faut pas abîmer le bord d'attaque, ce qui impose AVANT de glisser la voile dans son sac de bien mettre toutes les entrées d'alvéoles à plat les unes sur les autres. C'est nécessaire si la voile est pliée serrée, on s'en fout si elle est au large dans son sac.
Pour ma voile montagne, il y a un inconvénient de plus : par vent soutenu, il devient compliqué de la mettre en boule au sol... mais la disposer dans le lit du vent reste simple, après quoi on peut la mettre en boule en ouvrant seulement les 4 "caissons" centraux, l'inconvénient est donc faible.
Je déteste les "sacs-saucisses", aussi peu pratiques que compliqués à mettre en oeuvre... du moins pour mes voiles. Je raisonnerais différemment si j'avais une voile moderne très performante.