+ Le chant du vario +

Bonjour à tous,

Je n’ai pas réussi à trouver mes réponse à mes questions c’est pour cela que je réouvre un sujet sur le pliage et le rangement.

Pour un arrêt prolonger de vol fastpack ou classique ?

Dans le fastpack comment met on la voile et la sellette ?

Et dans le sac classique on met la voile dessus ou la sellette et dans quel sens ?

Faut il détacher la voile de la sellette ? Moi je préfère eviter pour question pratique.

Merci pour vos retours

Bon mercredi

Jody

Bonjour.
Pour un arrêt prolongé, l'idéal est de laisser la voile non compressée, aérée et si possible à l'abri de la lumière. Elévateurs reliés ou pas à la sellette mais pour que celle-ci n'écrase pas la voile. Pour ma part, après pliage caisson sur caisson, je laisse "respirer" ma voile disposée en long sur des chaises dans son saucisse-bag dont le zip est ouvert, la sellette à l'opposé, le tout restant prêt à être plié en 2 minutes pour un prochain vol.   :D

Fastpack ? Je ne connais pas ce mot, qui pue l'anglais comme un poivrot pue la vinasse.

Je range TOUJOURS mes voiles dans un sac qui ne les comprime pas, elles passent l'hiver au-dessus de mon armoire avec le sac ouvert. Quand je fais une séance de gonflage en hiver, la voile sèche d'abord dans mon salon, puis je la roule en deux boudins bien lâches.

En saison, je ne les plie pas : je les roule sans les serrer.
Cette manière de faire n'est valable que pour les voiles qui ont des joncs COURTS en extrados. Les avantages que j'y trouve sont multiples :
- Je peux plier une voile qui a séché dans ma caravane, notamment quand il pleut dehors.
- Pliage facile, propre et rapide avec du vent.
- Coudes à rayon important pour les suspentes.
- Pas de mouvements liés au pliage accordéon susceptibles d'emmêler les suspentes.
- Pas de frottements de l'extrados sur le sol au pliage ni à la prévol suivante.
- Prévol simple et rapide, je n'ai JAMAIS eu de clé. Je déroule la voile et les suspentes sont tout de suite en ordre.

Je me demande pourquoi les écoles n'enseignent pas cette façon de faire.

Il y a bien entendu un inconvénient évident : il ne faut pas abîmer le bord d'attaque, ce qui impose AVANT de glisser la voile dans son sac de bien mettre toutes les entrées d'alvéoles à plat les unes sur les autres. C'est nécessaire si la voile est pliée serrée, on s'en fout si elle est au large dans son sac.
Pour ma voile montagne, il y a un inconvénient de plus : par vent soutenu, il devient compliqué de la mettre en boule au sol... mais la disposer dans le lit du vent reste simple, après quoi on peut la mettre en boule en ouvrant seulement les 4 "caissons" centraux, l'inconvénient est donc faible.

Je déteste les "sacs-saucisses", aussi peu pratiques que compliqués à mettre en oeuvre... du moins pour mes voiles. Je raisonnerais différemment si j'avais une voile moderne très performante.
 :trinq:

Sur ce point particulier il y a déjà eu au moins un fil de discussion (sinon plusieurs ?) avec de multiples commentaires sur les avantages/inconvénients des deux solutions.
De nombreux pilotes étaient intervenus pour expliquer leur choix personnel.
Il faudrait retrouver ce(s) fil(s) et ne pas reprendre une discussion à ce sujet ici....

Marc

 :coucou: jodyl06 ce qui abime le plus les ailes c'est l'humidité, la chaleur, le soleil prolongés ....
Donc pour un arrêt prolongé l'important c'est que ton aile respire.
Tu peux la plier comme tu veux du moment qu'elle ne prenne pas l'humidité, et qu'elle soit gentiment aérée
C'est pourquoi beaucoup laissent plutôt leurs voiles dans un sac classique, ouvert.
La sellette tu la met comme tu veux, dans le sac, hors du sac, dessus, dessous, ... du moment que ton aile est à l'aise  ;)
Bons Vols !

Pendant les premières années, mes voiles restaient toujours montées, d'abord la Joy (quand elle était seule) puis la Joy sur sa sellette et l'Ultralite sur la sienne.
Ce fut kif kif quand j'ai remplacé la Joy par l'Artik.
Puis j'ai craqué sur l'Awak, l'emportant tantôt sur site avec une sellette, tantôt en rando avec l'autre, j'ai alors pris l'habitude de toujours démonter la voile de la sellette, habitude conservée quand j'ai revendu l'Awak et que je suis tombée amoureuse de la Diamir.
Pour le gonflage et la rando, c'est TOUJOURS avec une sellette-string.
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Il me faut quelques secondes pour monter / démonter une voile, je ne vois pas où serait l'inconvénient.
Avantages :
- il ne peut pas y avoir de tour de sellette au moment de la prévol.
- deux petits colis prennent moins de place dans une voiture qu'un très gros.
- on ne se fait pas mal au dos en enfilant un sac léger avec soit la sellette dedans et la voile sous le bras, soit la voile dedans et la sellette sur l'épaule comme on porte un fusil ou un sac à main.
- l'été, mes voiles sont sur une étagère dans la caravane et la sellette ç part dans un coin. L'hiver, les voiles sont sur le haut de l'armoire, la sellette à la cave et le secours dans ma penderie. Ni sur l'armoire ni dans la penderie je ne pourrais ranger un énorme sac de parapente, quant à tout mettre à la cave - pourtant pas ni humide ni fréquentée par des rongeurs - il n'en serait pas question.
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Chacun voit midi à sa porte, selon son matériel et sa pratique.
 :trinq:

Le mieux c'est de ne pas arrêter de voler mais c'est vrai qu'on a une météo désastreuse en ce moment dans les Alpes; une semaine sans voler et déjà je suis de mauvais poil...
Pour ma part, la voile est toujours prête à voler dans sa sellette réversible; quand je rentre ma voile, je la range dans une pièce sans lumière naturelle et j'ouvre le haut de la sellette pour qu'elle se détende.
On verra bien ce week-end si ça vol mais c'est pas gagné dans le Sud Est.

Ok merci de vos conseils j’y vois plus claire.

Et moi je me décide à déclarer ne pas y voir plus clair, histoire d'entretenir une discussion typiquement hivernale :

Je n'ai pas encore lu d'argument convainquant pour "laisser respirer la voile" lors d'un stockage prolongé. Avant tout parce-que je ne suis pas très prompt à l'anthropocentrisme et que j'ai donc du mal à croire que le polyester respire. De plus, si on veut l'abriter de l'humidité, il ne me semble pas forcément judicieux de lui laisser trop de contact avec l'air ambiant même d'une chambre à coucher, où l'hygrométrie est souvent variable au gré de la météo, de la suée que les allités se donnent... (sauf peut-être dans quelques chambres funéraires grand standing et chèrement climatisées où peu d'entre nous ont l'occasion de cacher une voile pour l'hiver).

Je ne vois pas trop pourquoi l'idéal ne serait pas le paquetage serré "quasi-sous-vide" sous la forme duquel les voiles neuves sont souvent stockées de longs mois en attendant d'être vendues. Bien-sûr dans ce cas le pliage doit être très minutieux en considération des renforts à ne pas plier, et ne serait-ce que pour expulser le maximum d'air, effectué dans le contexte le plus sec possible, mais ensuite, l'altération par d'inévitables variations hygrométriques est très faible.

Le choix entre ces deux solutions opposées se ferait sans doute en fonction de l'espace qu'on peut consacrer au stockage et de son ambiance plus ou moins proche de la champignonière.

Pour ma part, la flemme et l'espace disponible m'ont fait machinalement opter pour l'aération moyenne (très peu serrée, en sac entr'ouvert) en chambre-d'amis-très-peu-chauffée-et-à-l'étage, mais je ne prétendrais pas que ce soit par optimisation scientifique du problème !

J'ai vu sur le site de Gin qui propose un nouveau sac de compression qu'ils précisent que ce n'est pas pour un stockage prolongé.
Un argument pour que les voiles décompressent pendant l'hiver (à défaut de respirer) ?

Oui bonne question en effet