Ouch. Bon courage pour ta convalescence.
Je suis d'accord avec pas mal de ce que tu dis, mais je tempère un peu: la garantie IA est une *assurance* qui indemnise le décès ou l'IPP (Invalidité Partielle Permanente, qui ne peut être évaluée qu'après stabilisation de l'état médical). Elle ne comprend aucune garantie d'*assistance* comme d'aider pour les démarches, apporter de l'aide à domicile, etc...
ensuite pour le capital IA des 16000 euros garantis, faut il être décédé pour les toucher ? ou en toucher qu'une partie ?
Les réponses se trouvent là:
http://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/2013_Guide_de_la_licence-assurances_2013_V9.pdfhttp://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/2013_CHUBB_Contrat_Individuelle_Accident_6481_notice_info_legale_volants.pdfUn pratiquant qui optera pour l’assurance IA fédérale est couvert :
- En cas de décès, pour le capital assuré selon le niveau de l’IA choisi,
- En cas d’invalidité permanente totale ou partielle, pour le capital assuré (selon de niveau d’IA choisi) après application d’une franchise relative de 15% (taux d’incapacité de 16% à partir duquel intervient une indemnisation) en cas d’invalidité permanente partielle.
Donc en cas de décès, indemnisation de 16.000€.
En cas d'IPP supérieure à 15% : indemnisation = 16.000€ * (IPP-15%), ce qui fait pas lerche.
Pour dépasser une IPP de 15%, il faut que les séquelles après consolidation soient BienBienGraves (une simple boîterie, ça "compte pas").
Exemple : paraplégie complète (fauteuil roulant), taux d'IPP évalué à 70-75%, mettons 75% ==> indemnisation : 16.000x(75%-15%)= 9600€, de quoi se payer un bon fauteuil roulant, mais rien pour la perte de revenu, le déménagement en logement accessible, l'aide à domicile, etc, etc, etc...
Une IA au capital en dessous de centaines de milliers d'euros, à mon avis, c'est comme pisser dans un violon (sauf que pisser dans un violon n'enrichit pas les assureurs), ça apportera des cacahouètes en cas de TrèsGrosPépin, mais ne résoudra rien.
De toutes façons l'indemnisation interviendra souvent des années après l'accident (attente de la stabilisation des séquelles, manoeuvres dilatoires de l'assureur), ça n'aidera pas à faire face à l'urgence juste après.