Sortie de confinement, à long terme...

[piwaille]

http://www.youtube.com/watch?v=f4Mc-NYPHaQ

courage, ça va arriver (un jour)

[MichM]

show must go on !

[PiGi]

Comme Papyon mon métier m'a pas mal amené à voyager.

J'ai sillonné la france en long en large et en travers y compris dans les Dom, des campagnes improbables et insolites aux bourgades plus importantes et aussi à nos grandes villes.
J'adore, c'est un pays d'une richesse et d'une diversité incroyable!

Mais, pour avoir aussi pas mal voyagé dans des pays plus lointains (Burkina Fasso, Bénin, Cap vert, Togo, Sénégal, Gambie, Maroc, Tunisie) ou voisins (Espagne, Portugal, Croatie, Angleterre, Écosse, Allemagne, Suisse, Italie), j'ai pu constater à quel point ce pouvait être enrichissant de multiplier les rencontres avec non seulement des individus différents mais aussi avec leur cultures, leurs croyances, leurs langues, bref toutes choses que nous n'avons pas par définition en france (particulièrement métropolitaine).

Il y a plusieurs façons de voyager, ça peut être à la rencontre des autres, ou juste pour se dépayser et voir des paysages inhabituels.
Personnellement c'est la première qui m'intéresse, celle qui permet de se rendre compte que notre point de vue n'est qu'un point de vue parmi beaucoup d'autres, de même que notre réalité de français (et plus généralement d'occidentaux) est très relative dans d'autres coins du monde.
Il ne s'agit pas alors de déterminer qui a tord ou raison, juste de faire le constat d'une réalité multiple et polymorphe et d'être amené à y réfléchir.
Ça permet aussi accessoirement, de voir concrètement certaines conséquences de nos modes de vies sur d'autres régions du monde, et de l'interdépendance des pays.

J'avoue nourrir une vraie passion pour le voyage et les rencontres qu'il procure.

Pourtant, et ce bien avant l'arrivée du Covid, je me pose de plus en plus la question de l'opportunité de voyager loin.
Plusieurs raisons à ça :
- ça coute souvent de l'argent que je n'ai pas.
- qu'on le veuille ou non, ça a une empreinte écologique non-négligeable.
- ça crée, quand on va dans des pays économiquement plus faibles (ils sont légions) ou moins "démocratiques" un statu de privilégié (bien réel) au yeux de nos hôtes qu'il est très difficile d'oublier ou de faire oublier et qui biaise souvent la sincérité des relations.
- enfin et surtout parce que même en prenant des précautions ça participe au tourisme de masse qui petit à petit transforme le monde en un gigantesque Disney-World.
 
La pandémie actuelle, et celles qui ne manqueront pas d'arriver après*, crée une nouvelle entrave à une circulation mondialisée des personnes.
J'avoue être partagé, en tant que "citoyen du monde" entre le regret et le soulagement.
Regret et inquiétude de voir se généraliser à travers le monde un repli sur soi même de bon nombre de pays avec la cohorte de régressions qui  l'accompagnent généralement.
Soulagement de voir freiné un tant soit peu cet emballement touristique phénoménal qui rend bien des lieux invivables (Par ex.Barcelonne, Venise et bien d'autres...) et infréquentables aux voyageurs en recherche "d'authenticité" (pour autant que ce mot puisse signifier quelque chose).
Quand les voyageurs deviennent des "envahisseurs" (fussent-ils économiques) il y a un truc qui tourne pas rond...



*En tous cas de l'avis de certains virologues ou épidémiologistes.

[Gillesf]

maintenant il faudra rajouter des accessoires 

 

Il y en a plusieurs qui me dérangent. Je n'ai pas le physique pour porter de lourds articles en métal. Mais merci pour ton attention. 

[Gillesf]

(@) PiGi, j'abonde dans ton raisonnement et ton approche.

Et même si j'aime énormément mon veil-arbre tordu au milieu, pour vraiment l'apprécier, il convient de connaitre d'autres réalités, sans chercher à les juger.   

[tonton cratere]

Le voyage, la rencontre de paysages de gens différents, y pas mieux, t as raison Gilles
Mais le tourisme de masse y a pas pire !
C’est élitiste de dire ça, mais retournez dans une endroit magnifique de la planète un peu paumé que vous avez connu il a pas mal de temps et regardez le aujourd’hui rempli de beaufs qui débarquent en avion, par paquets tous pareils…quelle déprime !
Donc si le tourisme de masse (y compris de parapentistes) devait disparaître, tant mieux pour la planète et aussi tant mieux pour le voyageur (presque) solitaire

[Lassalle]

Mais, pour avoir aussi pas mal voyagé dans des pays plus lointains (Burkina Fasso, Bénin, Cap vert, Togo, Sénégal, Gambie, Maroc, Tunisie) ou voisins (Espagne, Portugal, Croatie, Angleterre, Écosse, Allemagne, Suisse, Italie), j'ai pu constater à quel point ce pouvait être enrichissant de multiplier les rencontres avec non seulement des individus différents mais aussi avec leur cultures, leurs croyances, leurs langues, bref toutes choses que nous n'avons pas par définition en France (particulièrement métropolitaine).
Il y a plusieurs façons de voyager...
Il ne s'agit pas alors de déterminer qui a tort ou raison, juste de faire le constat d'une réalité multiple et polymorphe et d'être amené à y réfléchir.
Ça permet aussi accessoirement, de voir concrètement certaines conséquences de nos modes de vies sur d'autres régions du monde, et de l'interdépendance des pays.
...
Pourtant, et ce bien avant l'arrivée du Covid, je me pose de plus en plus la question de l'opportunité de voyager loin.
Plusieurs raisons à ça :
- ça coûte souvent de l'argent que je n'ai pas.
- qu'on le veuille ou non, ça a une empreinte écologique non-négligeable.
- ça crée, quand on va dans des pays économiquement plus faibles (ils sont légion) ou moins "démocratiques" un statu de privilégié (bien réel) au yeux de nos hôtes qu'il est très difficile d'oublier ou de faire oublier et qui biaise souvent la sincérité des relations.
- enfin et surtout parce que même en prenant des précautions ça participe au tourisme de masse qui petit à petit transforme le monde en un gigantesque Disney-World.
...
J'avoue être partagé, en tant que "citoyen du monde" entre le regret et le soulagement.
Regret et inquiétude de voir se généraliser à travers le monde un repli sur soi-même de bon nombre de pays avec la cohorte de régressions qui l'accompagnent généralement.
Soulagement de voir freiné un tant soit peu cet emballement touristique phénoménal qui rend bien des lieux invivables (par ex. Barcelone, Venise et bien d'autres...) et infréquentables aux voyageurs en recherche "d'authenticité" (pour autant que ce mot puisse signifier quelque chose).
Quand les voyageurs deviennent des "envahisseurs" (fussent-ils économiques) il y a un truc qui tourne pas rond...
...

Globalement je suis assez d'accord avec toi.

J'ai eu l’occasion d'effectuer un certain nombre de voyages loin (souvent très intéressants !), mais je pense que je n'en ferai plus de ce type à présent.
La première raison me semble être l'empreinte écologique de ce type de voyage (trajet en avion en particulier).

Par contre pour ce qui est des "envahisseurs privilégiés" que nous sommes dans des pays pauvres, je ne te rejoins pas tout à fait.
Comme je l'ai déjà expliqué sur ce forum, j'ai eu l’occasion de participer à une expédition alpinisme et parapente dans le massif des Annapurnas au Népal qui est l'un des pays les plus pauvres du monde.
Nous nous sommes appuyés là-bas sur une équipe constituée d'un sherpa, d'un groupe de porteurs népalais et d'un cuisinier local qui nous ont permis de mener à bien cette expédition et de pouvoir décoller depuis des sommets situés à plus de 6000 m d'altitude (souvenirs exceptionnels qui resteront gravés dans ma mémoire à jamais, du moins je l'espère !).

Nous avions en fait quelques scrupules à faire ainsi travailler pour nous ces Népalais.
Nous en avons discuté avec le sherpa (qui était le "chef" des porteurs).
Il nous a convaincus du contraire : le fait d'aider ainsi des expéditions d'alpinistes étrangers était une véritable aubaine pour eux car avec la rémunération qu’ils touchaient, ils faisaient vivre toute leur famille dans la vallée !

Certes nous étions évidemment des "privilégiés", mais apparemment nous leur rendions service en leur demandant de travailler pour nous.
D'ailleurs nous avons toujours eu avec eux d'excellents rapports, toujours très chaleureux ; ils souriaient tout le temps et semblaient heureux de participer à notre expédition.
De plus ils n'avaient jamais vu un parapente de leur vie et nous voir décoller les faisait rigoler et applaudir à tous les coups !
A la fin de l'expédition nous leur avons distribué divers objets : chaussures, opinels, casquettes, gants et ils étaient ravis !
Comme quoi...

 

Marc

[Titi_]

- ça crée, quand on va dans des pays économiquement plus faibles (ils sont légions) ou moins "démocratiques" un statu de privilégié (bien réel) au yeux de nos hôtes qu'il est très difficile d'oublier ou de faire oublier et qui biaise souvent la sincérité des relations.

Tout à fait d'accord avec toi. Même si on s'est privé, si on a économisé pour ce voyage, même si on ne se sent pas riche ici, là-bas, on est forcément riche puisqu'on voyage et que eux ne peuvent pas se le permettre !

[PiGi]

Par contre pour ce qui est des "envahisseurs privilégiés" que nous sommes dans des pays pauvres, je ne te rejoins pas tout à fait.

Ton exemple ne vient pas en contradiction avec ce que je disais.
Je ne parlais pas spécialement de "privilégiés", mais des légions de touristes (y compris en france) qui débarquent en tellement grand nombre, qu'ils finissent par défigurer totalement des lieux.
Par ex. à Cadaquès site touristique de la Costa brava, en période de tourisme tu entends plus parler français ou allemand que castillan ou catalan, et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
J'ai vu au Maroc des convois (6/8) de gros 4X4 siglés FRAM, climatisés avec à peine les fenêtres entrouvertes (faut faire gaffe quand même! ) traverser des bleds en regardant les autochtones comme on observerait des animaux dans une réserve.
J'ai vu au Portugal, des cars entiers (jusqu'à 10/j) de touristes asiatiques débarquer 10min montre en main à Nazaré le temps d'acheter un bibelot et de faire une photo (tous la même puisque prise du même endroit) des falaises et repartir.
On voit de plus en plus de plages où tu n'imagines même pas mettre un orteil tellement la population y est dense...
Bref on peut dérouler comme une longue litanie les exemples de ces troupeaux de touristes qui finissent par tout dénaturer du fait de leur trop grand nombre et de leurs comportements.

Beaucoup d'endroits dans le monde vivent certes de la manne financière que représente le tourisme, mais à bien des endroits le prix à payer pour les autochtones en terme de qualité de vie devient franchement insupportable.

[Lassalle]

Beaucoup d'endroits dans le monde vivent certes de la mine financière que représente le tourisme, mais à bien des endroits le prix à payer pour les autochtones en terme de qualité de vie devient franchement insupportable.

Je n'ai pas beaucoup voyagé dans des endroits vraiment très touristiques (à part Venise il y a quelques années), mais je pense que tu as effectivement raison en écrivant cela.

Notre expédition au Népal n'était pas vraiment représentative car nous n’avons pour ainsi dire rencontré aucun touriste là-bas, à part deux groupes de randonneurs (français !) qui effectuaient le Tour classique des Annapurnas.
Par contre il y en avait effectivement pas mal à Katmandou que nous avons visité à la fin de l’expédition.

 

Marc

[Hub]

Il n'y a pas besoin d'aller bien loin pour se retrouver oppressé par une foule qui n'est pas à sa place. 
Les "stations de sports d'hiver" (parcs de loisir à la montagne, avec neige artificielle et DJ assourdissant en bas des pistes pour les foules alcoolisées), c'est à peu près la vision que j'ai de l'enfer.

[Lassalle]

Il n'y a pas besoin d'aller bien loin pour se retrouver oppressé par une foule qui n'est pas à sa place.  
Les "stations de sports d'hiver" (parcs de loisir à la montagne, avec neige artificielle et DJ assourdissant en bas des pistes pour les foules alcoolisées), c'est à peu près la vision que j'ai de l'enfer.

Cela fait des années que je ne suis pas allé dans le domaine skiable d’une station de ski.
Pourtant nous possédons une petite maison de village au Mônetier-les-Bains qui est une des stations qui composent le domaine skiable de Serre-Chevalier !
Exception : j'ai décollé à quelques occasions en parapente du sommet de cette station (hors vacances scolaires évidemment !).  
Sinon je pars avec des amis et/ou mon épouse hors du domaine skiable, soit en skis de rando, soit en raquettes et nous sommes parfaitement tranquilles (loin du bruit et de la foule).

Marc

[bruno3166]

Et puis quand tu vois le prix du forfait ....

[JustinBieber]

Comme Papyon mon métier m'a pas mal amené à voyager.

J'ai sillonné la france en long en large et en travers y compris dans les Dom, des campagnes improbables et insolites aux bourgades plus importantes et aussi à nos grandes villes.
J'adore, c'est un pays d'une richesse et d'une diversité incroyable!


Il y a plusieurs façons de voyager, ça peut être à la rencontre des autres, ou juste pour se dépayser et voir des paysages inhabituels.
Personnellement c'est la première qui m'intéresse, celle qui permet de se rendre compte que notre point de vue n'est qu'un point de vue parmi beaucoup d'autres, de même que notre réalité de français (et plus généralement d'occidentaux) est très relative dans d'autres coins du monde.
Il ne s'agit pas alors de déterminer qui a tord ou raison, juste de faire le constat d'une réalité multiple et polymorphe et d'être amené à y réfléchir.
Ça permet aussi accessoirement, de voir concrètement certaines conséquences de nos modes de vies sur d'autres régions du monde, et de l'interdépendance des pays.

J'avoue nourrir une vraie passion pour le voyage et les rencontres qu'il procure.

Pourtant, et ce bien avant l'arrivée du Covid, je me pose de plus en plus la question de l'opportunité de voyager loin.
Plusieurs raisons à ça :
- ça coute souvent de l'argent que je n'ai pas.
- qu'on le veuille ou non, ça a une empreinte écologique non-négligeable.
- ça crée, quand on va dans des pays économiquement plus faibles (ils sont légions) ou moins "démocratiques" un statu de privilégié (bien réel) au yeux de nos hôtes qu'il est très difficile d'oublier ou de faire oublier et qui biaise souvent la sincérité des relations.
- enfin et surtout parce que même en prenant des précautions ça participe au tourisme de masse qui petit à petit transforme le monde en un gigantesque Disney-World.
 

intéressante la vison qu'on peut avoir du voyage, de la façon de voyager et du bénéfice que l'on peut en tirer.
J'ai beaucoup voyagé, loin, longtemps à peu près partout, le plus souvent seul.
Si je peux synthétiser vite-fait, je dois dire que je m'en sors pas tellement grandi, a part sur le plan personnel de la débrouille et autonomie à la limite. Pourtant je suis très ouvert hein...
On vante souvent la culture de l'autre, découverte, rencontres, etc... en faisant un rapide récap, je trouve tout ça bien anecdotique.

Bien-sûr, ailleurs c'est un peu différent, normal, mais globalement tous les peuples cherchent la même chose: simplement vivre, et vaquer à leurs occupations, occuper le petits laps de temps qu'ils ont à dispo. C'est la constante partout nous sommes tous les mêmes.
Les faits restant marquants sont de petites choses, bouffer du mouton frit chez john à Stanley Harbor qui me raconte avoir perdu ses amis argentins tandis que sa femme me montre le diplôme de reconnaissance pour service rendu signé de la Reine; se faire entraîner en pleine nature par 2 jeunes enfants sur des kilomètres parce qu'ils voulaient me montrer leur endroit favori le lac barrage de Ranakpur, puis m'emmener boire le tchai dans leur tente avec leur famille.

Partant de ce constat, le voyage devient vite vain, et j'ai bien levé le pieds depuis 5-6 ans. De belles rencontres on en fait aussi énormément en restant à portée de transports publics je trouve. Bien-sûr je comprends et partage l'envie de changer d'air de temps en temps, pour cette raison c'est important de parfois changer de décollage  

[fanby]

Comme Papyon mon métier m'a pas mal amené à voyager.

J'ai sillonné la france en long en large et en travers y compris dans les Dom, des campagnes improbables et insolites aux bourgades plus importantes et aussi à nos grandes villes.
J'adore, c'est un pays d'une richesse et d'une diversité incroyable!


Il y a plusieurs façons de voyager, ça peut être à la rencontre des autres, ou juste pour se dépayser et voir des paysages inhabituels.
Personnellement c'est la première qui m'intéresse, celle qui permet de se rendre compte que notre point de vue n'est qu'un point de vue parmi beaucoup d'autres, de même que notre réalité de français (et plus généralement d'occidentaux) est très relative dans d'autres coins du monde.
Il ne s'agit pas alors de déterminer qui a tord ou raison, juste de faire le constat d'une réalité multiple et polymorphe et d'être amené à y réfléchir.
Ça permet aussi accessoirement, de voir concrètement certaines conséquences de nos modes de vies sur d'autres régions du monde, et de l'interdépendance des pays.

J'avoue nourrir une vraie passion pour le voyage et les rencontres qu'il procure.

Pourtant, et ce bien avant l'arrivée du Covid, je me pose de plus en plus la question de l'opportunité de voyager loin.
Plusieurs raisons à ça :
- ça coute souvent de l'argent que je n'ai pas.
- qu'on le veuille ou non, ça a une empreinte écologique non-négligeable.
- ça crée, quand on va dans des pays économiquement plus faibles (ils sont légions) ou moins "démocratiques" un statu de privilégié (bien réel) au yeux de nos hôtes qu'il est très difficile d'oublier ou de faire oublier et qui biaise souvent la sincérité des relations.
- enfin et surtout parce que même en prenant des précautions ça participe au tourisme de masse qui petit à petit transforme le monde en un gigantesque Disney-World.
 

intéressante la vison qu'on peut avoir du voyage, de la façon de voyager et du bénéfice que l'on peut en tirer.
J'ai beaucoup voyagé, loin, longtemps à peu près partout, le plus souvent seul.
Si je peux synthétiser vite-fait, je dois dire que je m'en sors pas tellement grandi, a part sur le plan personnel de la débrouille et autonomie à la limite. Pourtant je suis très ouvert hein...
On vante souvent la culture de l'autre, découverte, rencontres, etc... en faisant un rapide récap, je trouve tout ça bien anecdotique.

Bien-sûr, ailleurs c'est un peu différent, normal, mais globalement tous les peuples cherchent la même chose: simplement vivre, et vaquer à leurs occupations, occuper le petits laps de temps qu'ils ont à dispo. C'est la constante partout nous sommes tous les mêmes.
Les faits restant marquants sont de petites choses, bouffer du mouton frit chez john à Stanley Harbor qui me raconte avoir perdu ses amis argentins tandis que sa femme me montre le diplôme de reconnaissance pour service rendu signé de la Reine; se faire entraîner en pleine nature par 2 jeunes enfants sur des kilomètres parce qu'ils voulaient me montrer leur endroit favori le lac barrage de Ranakpur, puis m'emmener boire le tchai dans leur tente avec leur famille.

Partant de ce constat, le voyage devient vite vain, et j'ai bien levé le pieds depuis 5-6 ans. De belles rencontres on en fait aussi énormément en restant à portée de transports publics je trouve. Bien-sûr je comprends et partage l'envie de changer d'air de temps en temps, pour cette raison c'est important de parfois changer de décollage  

de belles réflexions, merci les gars

[Limonade67]

./..
Nous avions en fait quelques scrupules à faire ainsi travailler pour nous ces Népalais.
Nous en avons discuté avec le sherpa (qui était le "chef" des porteurs).
Il nous a convaincus du contraire : le fait d'aider ainsi des expéditions d'alpinistes étrangers était une véritable aubaine pour eux car avec la rémunération qu’ils touchaient, ils faisaient vivre toute leur famille dans la vallée !
./..

Oulala pauvre malheureux !  
Te rends tu comptes de ce que tu viens de dire là ?

Tu viens de donner une illustration à la théorie du ruissellement.

J’espère que tu comptes présenter tes excuses en place public, faute de quoi tu risques d'être black listé par la partie la plus prolifique en terme de publication du Forum.
Et je ne te parle même pas de tous ceux qui vont prendre un malin plaisir à te contredire, même si tu affirmes que l'eau mouille.
Sache qu'à partir de cet instant tu es passé du coté obscur et qu'à chacune de tes remarques il te faudra indiquer tes sources sous peine de lapidation sur la place public du forum.

 

[Lassalle]

Oulala pauvre malheureux !  
Te rends-tu comptes de ce que tu viens de dire là ?
Tu viens de donner une illustration à la théorie du ruissellement.

J’espère que tu comptes présenter tes excuses en place public, faute de quoi tu risques d'être black listé par la partie la plus prolifique en terme de publication du forum.
Et je ne te parle même pas de tous ceux qui vont prendre un malin plaisir à te contredire, même si tu affirmes que l'eau mouille.
Sache qu'à partir de cet instant tu es passé du coté obscur et qu'à chacune de tes remarques il te faudra indiquer tes sources sous peine de lapidation sur la place public du forum.

Faut-il vraiment que je présente des excuses en place publique ?  
Car on écrit "place publique" et non pas "place public" comme tu l'as écrit deux fois !  
 

 

Marc

[papyon]

intéressante la vison qu'on peut avoir du voyage, de la façon de voyager et du bénéfice que l'on peut en tirer.
J'ai beaucoup voyagé, loin, longtemps à peu près partout, le plus souvent seul.
Si je peux synthétiser vite-fait, je dois dire que je m'en sors pas tellement grandi...

Partant de ce constat, le voyage devient vite vain...

"Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !"
nous dit le poète, et pour résumer...
Pars s'il te faut partir. Si tu peux rester, reste

je fais partie de cette majorité de ceux qui sont partis... et en sont (bien) revenus

                    j'ai cessé de me désirer ailleurs (que dans le ciel)