Mettre le paquet sur l'hôpital ou au moins arrêter de supprimer des lits...
Rouvrir l'économie.
Arrêter les confinements et autres couvre feu dont l'efficacité est douteuse et la nocivité certaine.
Je tombe sur ton message et je ne comprends pas !
Dans la situation actuelle tu voudrais donc faire fonctionner la société comme si la pandémie n'existait pas.
Nous arrivons quand même bientôt à 100 000 morts pour la France.
Rouvrir l'économie voudrait dire :
- rouvrir les restaurants, les cafés, tous les commerces, les boites de nuit, les salles de concert, les cinémas, les théâtres, les salles et les stades de sport (avec public en tribunes), etc. ;
- supprimer les couvre-feu et les confinements ;
- supprimer toutes les contraintes dans les écoles, collèges, lycées et universités ;
- autoriser les rassemblements sans conditions, dehors comme dedans, quel que soit le nombre de participants ;
- supprimer les gestes barrières (port du masque, distanciation physique) ;
- supprimer les contrôles aux frontières ;
- arrêter le télétravail et regagner ses postes de travail en présentiel ;
- etc.
Une telle attitude me semblerait personnellement absolument inconcevable et irresponsable.
On voit en effet ceci :
- la pandémie ne cesse de progresser ces derniers temps de façon rapide, voire critique ;
- le pourcentage des personnes de moins de 50 ans, sans comorbidités associées, augmente régulièrement dans les services de réanimation.
De toute évidence nous ne sommes pas face à une petite "gripette".
Les zones où des mesures sanitaires strictes n'ont pas été prises, en fait pour "sauver l'économie", voient leur mortalité exploser et la pandémie s'y développe sans aucun contrôle ; exemples :
- le Brésil ;
- certains états américains tenus par des républicains ;
- la Pologne ou la Hongrie en Europe.
Qu'on manque de lits à l'hôpital est tout à fait clair, mais ce n'est pas en claquant des doigts que l'on va créer d'un coup quelques centaines de lits de réa supplémentaires (avec les personnels qui vont avec).
Je ne suis absolument pas d'accord avec ta position qui ne me semble pas du tout réaliste au vu de la situation actuelle.
Marc