Je dirai que souvent, le plus gros facteur de risque, c'est le "vouloir aller trop loin trop vite"...
Le tout dans cette discipline c'est d'être patient, et de trouver sa limite!
Le matériel est rarement en cause quand on prend une aile adapté à son pilotage! Il va de soi qu'on ne donnera pas une voile cross ou compétition à quelqu'un qui à moins d'une centaine d'heures de vol en conditions calmes sur un site facile (quoique certains sont doués...
)
Ensuite, c'est évident qu'on ne passe pas à des conditions calmes de fin de soirées d'automne à des turbulences de plein milieu d'après midi en heures chaudes au printemps à St-Hil, ça s'appelle du suicide
Enfin, on évite de trop coller le relief quand on connait pas trop le site ou qu'on ne vol pas dans les même conditions que d'habitudes (quand on commence le thermique par exemple), on évite de se lancer dans des manoeuvres d'entrainement (genre s'entrainer aux 360) sans y aller progressivement d'abord et en PRENANT SON TEMPS, on évite de voler dans une grappe de 80 personnes quand on est pas habitué, même si c'est le seul thermique du moment, quitte à poser prématurément si on le sent pas!
Quand on se fait surprendre (et OUI, ça arrive pas qu'aux autres!
), on reste cool et on garde son calme, on contre a la sellette sans surpiloter, et si on sent que les conditions sont un peu forte pour notre niveau, on va se poser tranquillement sans trainer, et tous se passera bien!
===> RESUMONS: 1) On évite de faire les mauvais choix ou de se lancer dans des actions sur un coup de tête sans préparation morale et physique!
2) On écoute toujours son instinct: "Mon pote à fait ça, je veux le faire! " ---> Pas de soucis si tu le sens, mais si tu le sens pas, le fait pas! Joue pas au héros! On progresse pas tous au même rythme, on a pas tous les même ressentis, et on a pas tous envie de faire la même chose!
3) Les incidents de vol, ça arrive! Mais souvent, c'est parce qu'on a surestimer ses capacités ou sous-estimer l'aérologie, ou encore qu'on a chercher à pousser le bouchon un peu trop loin...
Le tout, c'est de pas paniqué, de faire ce qu'il faut pour conserver la marge nécessaire, quitte à choisir son sapin si on a pas le choix, c'est mieux que de se planter comme un con dans une fourmilière, mais souvent, ça pardonne grâce au matériel!
===> Conseil: avoir une idée au minimum théorique des incidents de vol les plus fréquents et le moyen de s'en sortir est un bon début! Si en plus tu réussis à avoir un pilotage actif en comprenant les notions de tangage, lacet, roulis et en sachant intervenir sur ces axes, y'a pas grand chose qui doit t'effrayer si tu reste un temps soit peu dans les clous!
Quoi? Et en attendant de savoir tout ça?
===> Eviter les conditions trop fortes, y aller progressivement, si besoin avec un encadrement (stages, écoles... Et faut pas hésiter à poser des questions aux pilotes sur les déco, des fois ça aide, et avoir plusieurs opinions, ça permet de se trouver une ressemblance de comportement entre tel et tel personne, et donc de se faire une idée de ce qu'on recherche
), et y aura jamais de soucis!!!
=====> Le parapente, c'est le plus beau sport du monde! Une fois en l'air, on pense à rien d'autre qu'à aller le plus loin et le plus haut possible, découvrir de nouveaux horizons, satisfaire une soif de liberté! C'est vrai que des fois, on peu pas avoir les yeux partout, et ça arrive de cramer une priorité, ou de se faire avoir par une turbulence, on peut pas éviter tous les risques, mais si on prend son temps sans pousser mémé dans les cactus, y'a aucune raisons que ça tourne mal! C'est pas plus dangereux que les gars qui font des acrobaties en BMX!
Et pourtant, ça reste un vélo...
C'est pas le sport qui détermine le risque, c'est ce qu'on en fait!
Bonne lecture, bon vols, joyeuses fêtes, et à la revoyure tout le monde