Ici, avec l'interdiction des marchés on voit des choses très intéressantes. Mais chuuuut.
Y'a un petit glissement (que je n'observe que depuis mon étrange lucarne) de la "vente à la ferme en direct" vers "au fait, je vends les produits du voisin aussi, pour rendre service", puis "on s'organise en association pour vendre ensemble", ce qui assez rapidement débouche vers quelque chose qui ressemble à un marché ouvert, plus ou moins clandestin...
... mais chuuuut.
Ca rempli mon coeur de joie de lire ce genre de constatation.
De toute manière, le business de la production alimentaire à toujours été un jeu de chat et de la souris entre producteurs et régulateurs, un art martial consistant à trouver des failles dans des régulations toujours plus oppressantes.
L'histoire du lait cru (non pasteurisé) me fait marrer aux USA : à un moment donné dans certains états les producteurs ont du mettre des étiquettes précisant que c'était uniquement pour nourrir les animaux de compagnie, et même ça ça a été interdit, maintenant c'est vendu comme engrais bio pour le potager (et si par hasard ça fini accidentellement au fond de votre gorge, c'est à vos risques et périls, clin d'oeil).
