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Forum de parapente

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manulemafatais
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Aile: Envy Kanibalisée arf :)
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Oiseau de nuit


WWW
« le: 06 Juin 2008 - 14:43:41 »

Ça risque de changer...
S'il vous plais, regardez et faite circuler.
http://www.dailymotion.com/relevance/search/inra/video/x2vuy3_alertebabylone_politics


Merci
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Hoax
Invité
« Répondre #1 le: 06 Juin 2008 - 14:52:20 »

on s'en doute plus ou moins de cette horrible realite mais on ferme aussi plus ou moins les yeux.

que peut on faire? les choses avancent trop vite pour nous, a notre petite echelle d'humain inpuissant alors... c'est triste.

rien de plus  a dire face a cette video qui  dit les  choses  bien mieux que moi.
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arnaud
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Aile: golden
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« Répondre #2 le: 06 Juin 2008 - 15:22:17 »

très intéressant pouce
(malheureusement c'est la réalité!!) la prise de t?te  la prise de t?te  la prise de t?te  Pas content
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erve
Invité
« Répondre #3 le: 06 Juin 2008 - 15:39:17 »

Cet extrait avec Claude Bourguignon est déjà passé ici mais depuis il semblerait que tout le documentaire soit "disponible" en 10 morceaux sur youtube.

Sinon une conférence de C. Bourguignon à voir également.
1ère partie:
   <a href="http://video.google.com/googleplayer.swf?docid=-2909489196349752965&amp;q=&amp;hl=fr" target="_blank">http://video.google.com/googleplayer.swf?docid=-2909489196349752965&amp;q=&amp;hl=fr</a>

2ème partie:
   <a href="http://video.google.com/googleplayer.swf?docid=-4945822295053027019&amp;q=&amp;hl=fr" target="_blank">http://video.google.com/googleplayer.swf?docid=-4945822295053027019&amp;q=&amp;hl=fr</a>

Même si cela ne respecte pas les droits d'auteurs, "faire quelque chose" commence par prendre conscience du problème...peut-être que ces liens pourront aider.
« Dernière édition: 06 Juin 2008 - 15:58:27 par airnaute (hervé) » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Mathieu
Invité
« Répondre #4 le: 06 Juin 2008 - 15:39:54 »

Je pense qu'il a 100% raison sur l'agriculture intensive et ses effets sur la santé biologique de la terre, l'érosion etc., mais c'est dommage qu'il mélange un peut tout avec l'obésité, la hausse des dépenses de santé, etc.

Tiens, ça me fait penser à JF Narbonne, prof de toxicologie et expert à l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments): quand on voit que son boulot consiste à contrôler la qualité sanitaire de notre alimentation et qu'il mange bio (et après quand on entend son discours sur les fruits et légumes), ça fait réfléchir...
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erve
Invité
« Répondre #5 le: 06 Juin 2008 - 16:33:38 »

En faisant des recherches sur jean françois narbonne on peut trouver ça:
Pesticides et santé: le grand débat

Ce sont des vidéos mais les images n'apportent rien donc ce n'est pas la peine de bloquer dessus, par contre ça s'écoute tranquillement en cuisinant, et quand je disais "à voir" pour la conférence de C. Bourguignon c'est bien entendu "à écouter" qu'il fallait comprendre, bon bref...
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Mathieu
Invité
« Répondre #6 le: 06 Juin 2008 - 17:43:53 »

Un des trucs apparemment bien infecté de pesticides, et auquel on ne pense pas forcément, c'est le vin. Les viticulteurs représentent à peu près 20% des produits phytosanitaires utilisés par l'agriculture française pour des surfaces cultivées qui font 3% de la surface agricole utile!  effray

Je viens de retrouver le lien où j'avais lu ça (http://www.actu-environnement.com/ae/news/pesticide_vin-viticulture_barnier_mdrgf_4769.php4). Ils écrivent aussi que lors de tests, ils ont trouvé dans du vin jusqu'à 5800 fois le niveau de pesticide toléré pour l'eau du robinet  effray

Ca me rappelle les vendanges, quand je demandais innocemment ce que c'était que ces vagues de taches grisâtres sur le raisin... sachant que la plupart des pesticides sont stockés dans la peau des fruits et légumes et que tout ça part directement dans la cuve!    effray

Bon, ça fait beaucoup de  effray tout ça, je vais aller boire un godet, ça va me remonter...  Mr. Green
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RV03
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« Répondre #7 le: 06 Juin 2008 - 20:30:20 »

Dès fois je me dis qu'on est tous placés sur un numéro de roulette de casino. Comme d'habitude la banque gagne toujours, mais d'ici peu on risque de tous être perdants, quand le casino s'écroulera.

Les jeux sont faits ! Rien de va plus...  la prise de t?te
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Du respect naît la paix.
Downunder
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« Répondre #8 le: 06 Juin 2008 - 23:03:12 »

Hallucinant !!!!

Merci pour cette information  la prise de t?te  la prise de t?te  la prise de t?te

Je fais circuler !!!!

Allez voir ce que disait cet homme américain Aldo Leopold (http://fr.wikipedia.org/wiki/Aldo_Leopold ),il y a déjà un bon moment.
Ses livres sont sublimes.
Je vous conseille l' Almanach d'un comté des sables

Biographie d'Aldo Leopold

Aldo Leopold est un écologiste américain, forestier et environnementaliste. Il a influencé et encouragé le développement de l'éthique environnementale moderne ainsi que le mouvement pour la protection des espaces naturels. Il est considéré comme le père de la gestion de la protection de l'environnement aux États-Unis.
Amateur de pêche et de chasse, il décède en 1948 d'une crise cardiaque, alors qu'il aide à combattre un feu dans une ferme voisine.

Né à Burlington dans l'Iowa, il grandit au contact de la nature. Il poursuit ses études secondaires dans l'école prestigieuse de Lawrenceville dans le New Jersey, avant d'intégrer l'école universitaire de sylviculture de Yale. Il obtient sa maîtrise en 1909. Puis, il sert pendant 19 ans dans le service forestier américain, au sud-ouest des États-Unis (Nouveau-Mexique et Arizona). En 1924, il rejoint un laboratoire de produits forestiers à Madison dans le Wisconsin. En 1928, il quitte le service forestier pour travailler de manière indépendante. Il fait principalement de la surveillance environnementale. En 1933, il devient professeur dans la section de gestion de l'économie agricole de l'université de Wisconsin-Madison.
En 1935, il fonde la Société des Espaces Naturels. Nommé en son honneur, l'espace naturel Aldo Leopold se trouve aux frontières de la forêt nationale de Gila, au Nouveau Mexique.




 bisous
« Dernière édition: 06 Juin 2008 - 23:16:35 par Downunder » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

J'aime voler sans bruit.
manulemafatais
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Oiseau de nuit


WWW
« Répondre #9 le: 22 Juin 2008 - 22:50:14 »

Urgent de sauver les sols...
http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2008/06/21/il-est-urgent-de-sauver-les-sols_1061230_3238.html#ens_id=1061406
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vinzenzo
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« Répondre #10 le: 29 Juin 2008 - 01:29:39 »

Merci airnaute  pour ces vidéos de conférence.
J'ai passé la soirée entière à regarder ça, c'est passionnant, mais que de d'évolution des mentalités nécessaire à faire avant d'en arriver à ce système de production agricole !
Ca m'encourage à me cultiver  hein ?
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zig31
Invité
« Répondre #11 le: 29 Juin 2008 - 11:25:35 »

merci pour la diffusion de l'info.
Je pense qu'il y a (modestement) des choses a faire chacun a son petit niveau, et sans aller forcément jusqu'a manger bio systématiquement. Mais déjà manger avec "bon sens", c'est a dire par exemple areter de bouffer des tomates en plein hiver, essayer de ne pas se contenter du "ah tiens c'est pas cher", en général le moins cher ayant un coût écologique bien plus important, et ce qui est vrai pour l'agriculture , l'est aussi pour la pèche ou pour la viande...
Il me semble que les choix qu'individuellement nous faisons sur notre façon de nous nourrir (les produits que nous mangeons, mais aussi a quel moment nous les mangeons et ou nous les achetons) peut réellement peser a la longue sur le système de (sur)production en place. La question étant : combien de temps il nous reste?
Ne jamais oublier que ce que nous avons dans nos assiette vient de quelque part, et bannir définitivement la bouffe industrielle. Nous essayons a la maison de donner goût a nos enfants pour une alimentation disons "cohérente", et la tache est facilitée par le fait d'habiter a la campagne, ou il existe encore nombre de "petits" producteurs qui font de supers produits (sans compter que le goût n'a rien a voir...).
Quand aux amalgames que fait le scientifique sur la 1º vidéo, je pense que sur le fond il a raison (il faudrait évidemment beaucoup plus développer) car le problème est réellement global et qu'il s'agit avant tout d'une logique consumériste déplorable et a laquelle il est bien difficile d'échapper, alors essayons d'être, a nos petits niveaux, vigilants et le plus cohérents possibles, et c'est déjà pas une mince affaire...

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piwaille
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« Répondre #12 le: 30 Juin 2008 - 09:35:45 »

Mais déjà manger avec "bon sens", c'est a dire par exemple areter de bouffer des tomates en plein hiver, essayer de ne pas se contenter du "ah tiens c'est pas cher", en général le moins cher ayant un coût écologique bien plus important

le début est une parole pleine de bon sens ... (les tomates en hivers, c'est dans la figure tomate )

le problème c'est qu'en plein été (à peu prés maintenant) si tu veux des tomates (des vraies, hein, pas des machins à peine coloré, hyper rond et hypra dur) pour faire autre chose que jouer aux billes, ben y a vraiment une grosse différence de coût que tout le monde ne peux pas se payer ... et en plus faut fuir les hypermarchés (et autres magasin devenus bien pratique dans la vie de tous les jours) pour lesquels une bonne tomate doit passer 1 semaine sur l'étalage (sans compter les 2 semaines dans le frigo avant)
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Pas de support par MP. Utilisez http://www.parapentiste.info/forum/le-chant-du-vario-b53.0/
Citation de: Bernard Werber
"L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir"
zig31
Invité
« Répondre #13 le: 30 Juin 2008 - 11:14:01 »

Le problème du prix est bien réel, et tu touches le nerf de la guerre...
Nous sommes dans un cercle vicieux, ou en achetant de la bouffe pas chère, et ce particulièrement dans les hypers et autres supers, on crée de la pauvreté... En effet si la bouffe n'est pas chère c'est souvent parce que quelqu'un (quelques-uns serait plus juste) ne sont pas correctement payés. Je pense évidemment aux producteurs (d'où la nécessité pour eux de produire de la quantité, au détriment de la qualité), mais aussi bien souvent aux employé(e)s des enseignes qui cassent les prix, essentiellement grâce au dumping social. Quand on connaît par ex les conditions de travail des caissières chez Lidl et qu'on sait que le patron de lidl est une des plus grosses fortunes d'europe...Ça fait réfléchir, et personnellement je préfère me passer de tomates que de tomber dans leur jeu (pourtant j'adore les tomates... Après il faut se méfier par rapport au prix, des a priori... Par exemple : J'entends souvent que la viande est bien moins chère au supermarché...globalement c'est plutôt vrai...mais si on compare le prix a la valeur nutritive de l'aliment, et si on repense la viande après cuisson, est-ce toujours aussi vrai? Pour avoir fait l'expérience je suis convaincu du contraire.
Et puis se pose toujours la question du coût environnemental des choses, et je ne pense sincèrement pas qu'il faille être richissime pour manger un peu moins mal et un peu plus intelligemment. Les choix budgétaires des gens laissent parfois songeur...question de priorités peut-être...
Lors d'un voyage a Fort-de-France, j'avais été choqué du nombre de bagnoles et d'antennes paraboliques qu'on pouvait voir dans les bidonvilles (je pese mes mots), et je suis stupéfait de voir des gens charger le coffre de leurs bagnoles neuves a 20000€ de bouffe de merde pas chère.
Je sais que certains n'ont meme pas de quoi se payer une caisse a 200€, mais la (très) grande majorité des gens pourrait (dans notre pays qui fait quand meme, et de loin partie des plus riches de la planète) se nourrir bien plus intelligemment. Et puis c'est toujours pareil, si plus assez de personnes n'achètent les tomates parce qu'elles sont trop chères, ben les prix baisseront, histoire d'offre et de demande (j'ai révisé Obélix et Cie).
Tout ça pour dire que l'argument des prix bas, est le principal atout de ceux  Twisted qui sont près a presser notre terre comme un citron pour leur profit, quite a ne laisser plus qu'une écorce vide et exsangue aux futures générations...
moi ça me met en rogne... boudin
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erve
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« Répondre #14 le: 30 Juin 2008 - 12:39:05 »

La tomate pas chère de supermarché est l'emblème et le symbole des dérives de notre mode de vie qui devient une spirale dans laquelle nous avons tout à perdre autrement dit dans laquelle on ne gagne rien ou pas grand chose.
Produite à grand renfort de produits chimiques à l'étranger par de la main d'oeuvre souvent clandestine sous payée elle n'enrichie ni la main d'oeuvre locale ni l'économie nationale, sans faire l'inventaire des problèmes qu'engendre ce type de main d'oeuvre cela détourne une partie des taxes prélevées et qui pourraient être utilisées pour des services publics (soins, enseignement,...). Elle est ensuite acheminée le plus souvent en camion avec toutes les nuisances que le transport routier engendre (pollution, bruit, accidents...) pour se retrouver stockées dans des frigos alors que le froid détruit les vitamines des fruits (rappel: la tomate est un fruit).
C'est une catastrophe sur le plan écologique, une nuisance sur le plan social, une perte sur le plan nutritif pour avoir du "pas chère" pour le porte monnaie à l'achat.
Bref pour avoir des biens de consommation bon marchés nous produisons des aberrations.
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zig31
Invité
« Répondre #15 le: 30 Juin 2008 - 14:32:27 »

merci Airnote! trinquer
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stefrex
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Aile: Trango X raaace ;-)
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taioooôôÔ


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« Répondre #16 le: 30 Juin 2008 - 21:16:02 »

 bravo  bravo  bravo  bravo  bravo  bravo  bravo  les gars!!!!
Patience on y arrivera...
Soulagé de voir que certains d'entre vous "pense" comme moi... Twisted
allez  salut !
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erve
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« Répondre #17 le: 06 Octobre 2008 - 10:58:14 »

Les enfants malades des pesticides
L'INSERM associe la présence de leucémies et de tumeurs cérébrales chez l'enfant, à l'utilisation des pesticides. Beaucoup de chercheurs étaient déjà arrivés à la même conclusion. Mais les producteurs de pesticides devront-ils rendre des comptes devant la justice ?

L'article ici:
http://www.marianne2.fr/Les-enfants-malades-des-pesticides_a91817.html


Pour compléter:
Pesticides et santé : le grand débat

Le 6 juillet, Santé Magazine a organisé un grand débat sur les pesticides, animé par Valérie Girone et les journalistes Nathalie Courret et Olivier Maulin.
La discussion est organisée autour de quatre thèmes :
(Flash player est nécessaire pour voir les vidéos)
http://www.santemagazine.fr/accueil/rubriques-transversales/toutes-les-videos/pesticides-et-sante-le-grand-debat.html
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stepson
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Aile: ex NK1 et Spantik M, Morea Bivouac M
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WWW
« Répondre #18 le: 06 Octobre 2008 - 14:23:38 »

Le problème du prix est bien réel, et tu touches le nerf de la guerre...

Lors d'un voyage a Fort-de-France, j'avais été choqué du nombre de bagnoles et d'antennes paraboliques qu'on pouvait voir dans les bidonvilles (je pese mes mots), et je suis stupéfait de voir des gens charger le coffre de leurs bagnoles neuves a 20000€ de bouffe de merde pas chère.

je réagis la dessus avec un exemple vécu :

une mère de famille qui ne voulait pas prendre des fruits pour sesenfants qui en réclamaient... "c'est trop cher"....
et qui quelques rayons plus tard faisait le plein de son caddie de diverses confiseries et autres cochonneries dont le prix au kilo est 5 à 6 fois plus cher que celui des fruits.
les gens ne regardent pas le vrai cout des choses.

autre chose vu récemment le diktat des marques : une famille aux revenus modeste, mais qui achète des fringues de marque pour ses enfants (grande section de maternelle / cp) car sinon ils se font traiter de pauvres à l'école....
et du coup s'étant saigner pour des fringues de marques (40 à 50% plus chères que des sans marques si ce n'est pas le double ou plus même parfois) ne peut plus acheter de la bouffe "correcte" aux enfants qui deviennent obèses dès le primaire....

ca me dégoutte.
j'avais fait il y a déjà quelques années un calcul empirique.
une famille qui souhaite vivre avec le niveau de vie que les médias diffusent (à travers des reportages, la presse, la pub, les films, .....) il faut 1500 € par mois par personne.....
combien de familles de 4 personnes ont 6 000 € de revenus mensuels ? peu. et pourtant c'est ce que l'on donne comme modèle à des millions de familles qui ne pourront jamais vivre comme on le leur donne à rêver.




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makumba961
Invité
« Répondre #19 le: 06 Octobre 2008 - 20:59:19 »

j'ai écouté avec attention tout ce que ce bon monsieur a dit.. mais curieusement, je n'ai à aucun moment entendu de solution alternantive pour nourrir la france, ainsi que pour l'exportation.... dommage.
critiquer l'agriculture intensive, c'est bien joli mais il faut proposer d'autres modèles... Yeux qui roulent
en attendant qu'on trouve une technique pour faire pousser les blés sans utilisation chimique d'engrais et sans avoir recours aux OGM, je propose que l'on s'attaque au problème de l'aération du sol en ne faisait que des attero au déco et non plus en plein champ Mr. Green  Cool
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erve
Invité
« Répondre #20 le: 11 Novembre 2008 - 17:43:13 »

critiquer l'agriculture intensive, c'est bien joli mais il faut proposer d'autres modèles... Yeux qui roulent

Ce n'est pas tant l'agriculture intensive qui est critiquée mais plutôt la vitrification des sols qui fait chuter les rendements à moyen terme. Il y a des sols dans la causse qui ne valent plus rien, ils seraient en sable que ce serait pareil. La seule façon de "cultiver" ces sols morts est d'utiliser massivement des intrans chimiques.
Claude Bourguignon explique que nous avons des semences de blé dont le potentiel génétique est de 150 quintaux à l'hectare, en France on en tirait 100 quintaux à l'hectare dans le années 80 , nous n'en tirons plus que 85-90 quintaux à l'hectare en raison de l'appauvrissement des sols dû aux produits phytosanitaires. Il ne sert donc à rien de manipuler génétiquement ces semences pour les rendre encore plus productive. Leur productivité est déjà supérieure à ce que permet la qualité des sols.
Les semences de blé OGM ne sont pas des semences destinées à augmenter les rendements, leur modification génétique ne vise qu'à les rendre résistantes au glyphosate (roundup) qui est un désherbant total, mais il ne tue pas que les plantes. Il contribue à vitrifier les sols, donc pour lutter contre la chute des rendements, l'agriculture intensive doit aussi employer des intrans, engrais chimiques dont les prix augmentent de plus en plus, cela menace la pérénité des exploitations.

En Argentine pour que la culture intensive du maïs soit retable, il faut au minimum exploiter 600 hectares, vu la chute des rendements et l'augmentation des prix des engrais et pesticides, la taille de la surface minimale viable tend à augmenter. Les exploitants ne disposant pas des surfaces nécessaires pour que l'exploitation soit viable (> 600 hectares) tendent à disparaitre, si leurs exploitations ne sont pas rachetées, les quantités produites diminuent donc l'agriculture intensive peut contribuer paradoxalement à nourrir de moins en moins de personnes à cause de la baisse des quantités totales produites.

Pour résoudre le problème, on ajoute plus (+) de ce même problème.

Le problème est aussi que cette agriculture intensive est fortement subventionnée et les surplus concurrencent les cultures vivrières paysannes des pays moins développés ou du moins de ceux qui ont adopté les règles de l'OMC. Certains pays d'Afrique ont encore des règles de protectionnisme pour sauvegarder leur agriculture vivrière mais ils sont de moins en moins nombreux. Les pays du nord ont développé leur agriculture grâce au protectionnisme et comme à présent ils croulent sous les surplus, ils tentent de faire adopter des règles dans le reste du monde pour pouvoir vendre leurs productions dans le plus de pays possibles en leur demandant/imposant la levée des barrières douanières...pas cons les pays riches.

A part cela il est tout a fait possible de cultiver du maïs, du soja ou du blé bio. Sans aller jusque là il est donc aussi possible de les cultiver en utilisant moins de produits afin que les rendements augmentent à nouveau ou du moins se maintiennent. Le problème est que le soja OGM sert essentiellement à nourrir le bétail, souvent c'est pour nourrir le bétail de l'élevage intensif car il y a aussi des éleveurs qui n'utilisent que les paturages, ils suffit d'avoir des paturages de bonne qualité pour nourrir correctement le bétail, mais il faut des surfaces en conséquence. Bref si on laissait l'agriculture et l'élevage des pays du sud croitre au lieu de concurrencer leurs produits alors que cela contribue à faire disparaitre les producteurs locaux qui ne peuvent résister, il serait possible d'augmenter les quantités produites et de nourrir tous le monde.

Il existe de nombreuses associations qui font plus ou moins le même constat. Ce qu'il manque c'est la volonté politique. C'est aux citoyens de réclamer ces mesures politiques et pour le faire, encore faut-il savoir pourquoi, connaitre les problèmes et les solutions proposées, parce que peut être que Claude Bourguignon n'insiste pas assez sur les solutions mais il se trouve, comme il l'explique, que lorsqu'il était à l'INRA et qu'il a commencé il y a 30 ans à parler des problèmes liés à l'appauvrissement des sols, on lui a demandé de se taire. L'INRA soutenait la voie du agriculture soutenue par les produits chimiques. A l'heure actuelle l'INRA fait machine arrière et reprend les travaux de Claude Bourguignon, ce n'est peut être pas pour rien.
Bref, ce n'est pas à Claude Bourguignon de proposer toutes les solutions pour résoudre les problèmes, par contre il contribue à développer une partie de ces solutions, d'autres s'occupent d'autres problèmes. C'est aussi à toi de faire des recherches pour connaitre graduellement un peu mieux le problème, mais des solutions existent même si Claude Bourguignon n'en parle pas ou peu, ou pas assez en termes explicites. Préserver les sols c'est aussi préserver l'agriculture, qu'elle soit intensive ou non. C'est ce qu'il dit.

(encore une tartine, désolé, j'espère que certains comprendront que le problème ne peut se résumer à 2 lignes, s'il y a moyen de le résumer en 3 lignes, je suis preneur).
« Dernière édition: 11 Novembre 2008 - 17:54:32 par airnaute (hervé) » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
erve
Invité
« Répondre #21 le: 24 Janvier 2009 - 15:42:58 »

Des nanotechnologies dans nos assiettes
   
SCIENCE. Chercheurs et industriels tentent d'améliorer les aliments et leurs emballages en y incorporant des composants de taille nanométrique, aux propriétés inédites. Mais leur innocuité fait encore débat. Une étude du TA-SWISS fait le point.

Olivier Dessibourg, Berne
Samedi 24 janvier 2009

Qualifiées de très prometteuses pour l'électronique et les sciences des matériaux (LT du 24.11.08), les nanotechnologies débarquent désormais dans nos assiettes. Sous forme d'additifs ou de matériaux d'emballage. Mais non sans soulever des questions sur leur innocuité. Pour y voir clair, le Centre d'évaluation des choix technologiques TA-SWISS a fait mener une étude, présentée hier à Berne.

Les nanotechnologies sont définies comme l'ensemble des techniques permettant de manipuler les atomes et molécules dans l'idée de créer de nouveaux produits. Car à cette échelle, les matériaux présentent des propriétés chimiques inédites par rapport à l'état macroscopique. L'industrie alimentaire, elle aussi, n'a pas tardé à exploiter des nanocomposants, pour améliorer les propriétés, le goût ou l'apparence ou des denrées, et pour mieux les conditionner.

En Australie par exemple, une chaîne de boulangerie incorpore à ses pains d'infimes capsules contenant de l'huile de poisson, riche en oméga-3, ces acides gras bons pour la santé. Celles-ci ne se décomposent qu'une fois dans l'estomac, évitant au consommateur le goût de l'huile de poisson... L'inclusion d'autres éléments nutritifs (vitamines, arômes ou suppléments comme le fer) dans des capsules similaires, synthétiques ou naturelles, est aussi testée dans le monde. L'avantage? Ces nutriments sont ainsi protégés d'une rapide dégradation. Par ailleurs, selon le TA-SWISS, Nestlé détient un brevet sur des produits surgelés qui dégèlent de façon plus régulière dans un four à micro-ondes grâce à des nanoparticules incorporées.

«En Suisse, nous retrouvons très peu d'aliments contenant des additifs de taille nanométrique», souligne Martin Möller, de l'Institut d'écologie appliquée de Fribourg-en-Brisgau, qui a codirigé l'étude. Tout au plus cite-t-il un condiment, l'acide silicique (E551): «C'est un antiagglomérant, constitué de particules nanométriques, ajouté depuis des décennies aux épices pour éviter qu'elles ne s'agglutinent. Mais qui est sans danger, selon diverses batteries de tests.»

En revanche, «les emballages alimentaires ayant des composants «nano» jouent déjà un rôle important en Suisse», poursuit-il. Exemple type: le PET. Ce matériau laisse, à terme, s'échapper le gaz carbonique des boissons - c'est pour cette raison que la bière n'est conservée que dans des flacons en verre ou en aluminium. Pour annihiler ce processus de diffusion, certaines bouteilles de PET sont donc recouvertes de couches nanométriques de carbone ou d'oxyde de silicium, sortes de barrière antioxygène.

Dans un domaine voisin, le groupe néo-zélandais Jenkins commercialise un nanofilm réagissant à des substances aromatiques libérées par des fruits pendant le mûrissement, rapporte le TA-SWISS. La pellicule change de couleur suivant le degré de maturation. Enfin, des sociétés développent des emballages recouverts d'une nanocouche d'argent. L'action bactéricide de ce métal est incontestée, et permettrait d'empêcher toute moisissure.

Le potentiel économique dans ces deux champs d'activité - aliments et emballage - est énorme, selon les analystes. Pour le second, le groupe de consultants Helmut Kaiser estime le marché actuel à 980 millions de dollars; il grimperait à 100 milliards d'ici à dix ans.

De leur côté, les organisations de consommateurs (FRC, ACSI, kf, SKS) se disent «convaincues que les nanotechnologies peuvent ouvrir la porte à de grandes opportunités dans l'alimentation». Mais «les risques sont encore peu connus.» Les scientifiques admettent en effet que les études de toxicologies sur les nanoparticules sont lacunaires. «Dans quelle mesure les nanoparticules des emballages peuvent-elles se retrouver dans les aliments?» se demande Martin Möller.

Faut-il établir de nouvelles régulations? «Fondamentalement, les prescriptions légales en Suisse comprennent aussi les nanomatériaux, mais elles ne comportent aucun règlement spécifique au nano», résume Andreas Hermann, de l'Institut d'écologie appliquée de Darmstadt, coauteur de l'étude. Le TA-SWISS émet plusieurs recommandations: aucun moratoire n'est nécessaire à ce stade, pas plus qu'une loi dédiée. Le droit en vigueur sur les denrées alimentaires devrait par contre être adapté aux exigences spécifiques des nanotechnologies. Le principe de précaution devrait y être inscrit, comme dans la loi suisse sur l'environnement.

Le TA-SWISS recommande de rendre obligatoire le devoir des producteurs et importateurs de signaler les aliments et emballages contenant des nanomatériaux potentiellement inquiétants. Un système d'étiquetage détaillé les mentionnant devrait aussi être établi, afin de faciliter leur traçabilité dans la chaîne de production et de laisser aux consommateurs le droit du libre choix. «L'Office fédéral de la santé publique réfléchit à la pertinence d'une telle mesure», se borne à dire son représentant Michael Beer, en assurant que tout produit lancé sur le marché est aujourd'hui strictement contrôlé.

La troisième auteure de l'étude, Ulrike Eberle (de Corporate Sustainability, à Hamburg) en est sûre: «Les consommateurs n'accepteront les «nano» dans les produits alimentaires que s'ils sont accompagnés d'importants avantages additionnels pour la santé (par exemple à travers une meilleure assimilation des vitamines), ou par une simplification du quotidien (extension de la conservation, indication des aliments avariés, etc.).»

De tous côtés, on prône une intensification des études toxicologiques, une transparence maximale des chercheurs et des industriels, et une implication sérieuse des consommateurs dans un vaste débat public. Au risque, sinon, de reproduire les controverses des OGM.

© Le Temps, 2009 . Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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