+ Le chant du vario +

Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Avoir peur en vol ...  (Lu 62758 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
stephb24
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Aile: tempest bigolden2
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travailler moins pour voler plus


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« Répondre #100 le: 26 Janvier 2012 - 16:20:48 »

il m'est arrivé plusieurs fois en vol que ce soit en soaring ou en thermique de m’apercevoir que je ne respirais plus, j'étais trop contracté, vol pas agréable, mauvaise sensations, pas de la peur ou de l'angoisse a proprement parler mais sensation d'être mal a l'aise, et la quelques respirations profondes et d'un seul coup cela va mieux même si je suis toujours au même endroit et que la masse d'air est toujours la même.

je pense que notre corps et ou notre cerveau est capable d'encaisser une certaine dose de stress et qu'a un moment il tire une sorte de signal d'alarme, pour certains cette alerte est douce et arrive tôt, ils peuvent mettre en marche plus vite des mécanismes de défense  qui seront plus efficace car stress moindre, et pour d'autres cette alarme viendra plus tard et plus forte, et la il faudra d'abord lutter pour contrer les effet négatifs du stress avant de lutter pour regagner sa sérénité.

j'ai pris pour habitude régulièrement au cours de mon vol, et surtout après certaines étapes "soaring, grattage de pente, montée thermiques, exercices, ..." de passer quelques secondes a être contemplatif, regarder ou je suis et profiter de la vue prendre quelques respirations, en profiter pour boire une ou 2 gorgées, cela a pour effet il me semble de "piéger" le stress en appliquant un signal anti stress avant qu'il n'y en ai besoin et de remettre le compteur de stress a zéro.
puis de brièvement se donner un objectif pour les prochaines minutes " prendre quelques photos, s'entrainer aux wing ou aux 360, réussir enfin a voir l'extrados de cette p***** d'icepeak alors que je n'ai qu'une c (je sait j'ai encore du mal a y arriver mais je ne désespère pas), retrouver un thermique pour grimper plus haut, tenter de voir ce que regarde le crécerelle qui fait du sur place a 1km de là, ..." en gros le vol je le construit au fur et a mesure.

dernièrement j'ai suivi un de mes cousins qui allais faire son initiation avec son amie, dans l'école ou j'ai moi même appris, ce qui m'a permis de voir toute l'initiation et la pédagogie, a la fois avec un regard extérieur et le regard de quelqu'un qui pratique, j'ai constaté que si la notion d’appréhension en l'air est prise en compte, la réponse est souvent technique et d'accompagnement radio, certes cela correspond aux besoins d'une grande majorité d'élèves au moins pour le stage, mais certaines personnes ont du mal a gérer sur un vol plusieurs apprentissages, ou plusieurs impératifs nouveaux ou peu connus et vont parfois avoir tendance a rester en phase décollage même après la phase d'approche, en discutant avec certains élèves qui disait avoir du mal pour entamer les exercices, je leurs aient conseillé entre chaque phases du vol de prendre quelques inspirations profonde pour quitter la phase précédente, et se concentrer sur la phase suivante, idem entre les 2 exercices du vols, et visiblement cela a apporté un plus a leur confiance et a leur progression. je pense que c'est un moyen qui peut avoir aussi son intérêt pour un pratiquant averti.

il y a quelques années, dans la même saison j'ai eu "l'opportunité" de faire ma première frontale involontaire "crevette a pus de 70%", et quelque temps après suite a un déclenchement thermique en phase finale, a quelques m sol j'ai préféré me mettre en parachutale plutôt que de risquer de taper en plein abatée, malheureusement les talons ayant touchés le sol en même temps que l'air bag j'ai eu droit a un tours de reins carabiné, tout cela pour dire qu'après, même si la passion était toujours la, il y avais une appréhension persistante qui m'avais fait perdre énormément d'assurance et ramené mon niveau de pilotage loin en arrière, les compétences était là mais la fluidité, les sensations, le feeling, ... étaient restées aux vestiaire, il m'a fallu près d'un an pour récupérer et dépasser le niveau de pilotage et de vol perdu, j'ai toujours gardé la confiance en mon matériel, j'ai toujours su ce que je pouvais lui demander et ce qu'il pouvait accepter même plus car j'ai a ce moment la testé des configurations que je n'avais jamais cherché en vol, mais c'est plus mon pilotage que je redoutais, je volais a peine a 50% de ce que je pouvais faire. pendant un an j'ai revolé dans des conditions de plus en plus fortes, en acceptant de me rapprocher de plus en plus du relief, en cherchant surtout a m redonner confiance en moi, parfois même en me faisant violence pour voler dans des conditions plus fortes que je ne pensait possible a ce moment là bien que sachant qu'elles étaient a mon niveau, aujourd'hui mon niveau est bien au delà que celui que j'avais a l'époque, j'ai gagné en confiance et en maturité, j'ai ouvert le compteur des dizaines de km et celui des 1000m de gain, je sait que j'ai passé une marche, et même s'il n'est pas besoin de se faire une frayeur pour passer une marche, ce sont quand même des appréhensions et des peurs a passer.
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lamimolet
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« Répondre #101 le: 28 Janvier 2012 - 19:56:26 »

@flaille:

- Il ne suffit pas hélas de la formaliser pour la faire disparaître, mais en effet chercher à se la représenter va dans le bon sens.

- "l'angoisse-mère" dont tu parles se trouve du côté d'une impossibilité fondamentale; la confrontation avec le manque originel.
Les liens que tu fais sont simplement des éléments déclencheurs. Disons que quand un type (marche aussi pour les femmes) "devient fou" après avoir consommé de la drogue ou perdu un être cher, en fait il était déjà fou avant; la structure était là. Donc l'élément déclencheur n'est pas la cause.

- "se faire plaisir coûte que coûte" ça me semble bien cher payé! Il faudrait justement rester spontané dans le plaisir; par exemple tu ne feras pas grimper madame au rideau en lui récitant le kamasutra.
Quant à "la satisfaction d'avoir su respecter son côté vagabond" je sens qu'il y a quelque chose mais il faudrait lire le bouquin.


@stephb24:

- Oui une forme de l'angoisse est un signal d'alarme, indiquant une attaque interne.

- Toutes les méthodes ne peuvent marcher que pour un nombre restreint de personnes. Ton histoire n'est pas celle du voisin, essentiellement parce que ce n'est surtout pas la somme de tes actes mais la manière dont tu as traversé et continues d'avancer dans la vie, en en profitant et en la subissant.


N'empêche que partager ses expériences permet aux autres de s'approprier un peu de ci et un peu de ça. C'est très utile comme circulation.

A bientôt pour de nouvelles aventures.
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tonton cratere
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Aile: mentor2
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« Répondre #102 le: 29 Janvier 2012 - 19:25:17 »

Salut
Sans vouloir contrarier votre discussion technique sur l’abatée, j’aimerai reprendre le fil de initial car c’est vraiment  bien de lire les expériences de chacun, et en particulier sur la peur en altitude.
C’est aussi mon cas et je suis bien plus à l’aise pour faire des wings au dessus des arbres qu’en haut du thermique.
Peut être faut il se contenter, si l’on est pas compétiteur de haut niveau, des quelques bonnes recettes de base anti-stress données dans les messages précédents (merci à tous) comme contrôler sa respiration, car même si la recherche  intérieure plus profonde dont parle notre ami psy volant est  très intéressante je ne me vois pas entamer une thérapie pour voler sereinement.
(Lamimolet - L’esprit vagabond dont parle Flaille est peut être l’opposé de l’esprit compétiteur  qui connaît le plaisir que donne  « la gagne » qui permet le dépassement de soi et donc de ses peurs en vol comme ailleurs..)

Contrairement à ce que dit Van Hurlu, il ne me semble pas que la peur soit la base du plaisir de voler, mais plutôt que voler est un mélange de peur et de plaisir, mélange équilibré la plus part du temps, parfois le plaisir est plus forts (jubilation totale dans un thermique maîtrisé avec style, vol avec des rapaces, vue exceptionnelle,) et parfois une trouille latente et irraisonnée s’installe. Je crois d’ailleurs que cela a déjà été dit sur le forum…

Perso j’ai aussi moins peur quand je vole avec des amis, pas seulement grâce à l’instinct grégaire qui me dit si les autres sont en l’air c’est que tout va bien, mais aussi parce que j’ai plus de plaisir a partager le vol avec les autres.

A vous..

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PiRK
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Aile: None
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« Répondre #103 le: 29 Janvier 2012 - 19:54:09 »

La discussion sur la parachutale de stephb24 a été déplacée ici : http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/abattee-vs-parachutale-a-latterrissage-t22535.0.html
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Van Hurlu
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« Répondre #104 le: 29 Janvier 2012 - 23:47:59 »

Contrairement à ce que dit Van Hurlu, il ne me semble pas que la peur soit la base du plaisir de voler, mais plutôt que voler est un mélange de peur et de plaisir, mélange équilibré la plus part du temps, parfois le plaisir est plus forts (jubilation totale dans un thermique maîtrisé avec style, vol avec des rapaces, vue exceptionnelle,) et parfois une trouille latente et irraisonnée s’installe. Je crois d’ailleurs que cela a déjà été dit sur le forum…
pouce  salut !
??? je ne voie pas pourquoi tu dis contrairement a Van Hurlu ???
tu conçois toi aussi que la peur + vaincre sa peur soit une source intarissable de plaisir et de jubilation

même si
 la peur + subir sa peur soit une source de stress qui gâche le vol  vrac
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tonton cratere
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« Répondre #105 le: 30 Janvier 2012 - 10:47:35 »

Tu as raison Van Hurlu, on parle bien de la même chose,… tous, mais avec des ressentis différents forcement, parce que peur, plaisir sont des choses tellement personnelles, volatiles, et tellement imbriquées et tellement dépendantes de notre mental du jour et de notre environnement, des émotions quoi….

Je peux décoller de ma crête à mouettes habituelle en 5 mn comme je grimpe sur mon vélo, et je suis stressé sur un déco inconnu, sous le regard  des autres qui attendent leur tour et les touristes qui font des commentaires effrayants, même si les conditions de vol sont totalement identiques….
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yeager
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just flying


« Répondre #106 le: 30 Janvier 2012 - 19:54:58 »

David Eyraud à écrit : « Sans la peur, l’homme n’aurait pas survécu à la terrible sélection naturelle au cours de l’évolution. Car c’est cette peur qui augmente notre capacité à faire face au danger. Et puis…ce n’est que face à la peur qu’on peut faire preuve de courage en agissant malgré la peur ! Face à l’anxiété en vol, il faut occuper le cerveau en se concentrant sur un objectif. Pour ma part, c’est comme ça que je soigne ma propre peur du vide. Oui c’est pour avoir moins peur que je me suis mis à la voltige. Du coup quand je vole, j’ai confiance en mes capacités techniques : je sais maîtriser ma voile dans toutes les situations… Ce qui ne m’empêche pas de ressentir de la peur en affrontant de grosses conditions thermiques, à la hauteur, ou à la force G, il faut s’habituer petit à petit. Pour traiter la peur, il faut s’y confronter de manière progressive, et surtout très régulière. S’auto-injecter des doses progressives de peur contrôlable, sans fuir la situation, et en sortir vainqueur et grandi ! »

je suis d'accord sur un objectif à se fixer et à la confrontation de certains domaines de vol de maniére progressive afin que cela fasse partie intégrante par la suite du vol.
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Quand je vole, c'est comme dans un rêve sauf que ce n'est pas un rêve
Gillesf
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« Répondre #107 le: 31 Janvier 2012 - 10:12:33 »

 pouce  Moi aussi, avec l'âge je maîtrise beaucoup mieux la peur.... ou plutôt, lorsque je fais "courage  : fuyons ! " effray  , avec l'âge je cours de moins en moins vite et moins loin.... mais c'est pas faute de vouloir.  help
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On va pas griller les étapes pour continuer à se faire plaisir longtemps
kaiser38
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« Répondre #108 le: 31 Janvier 2012 - 11:03:45 »

David Eyraud à écrit : « Sans la peur, l’homme n’aurait pas survécu à la terrible sélection naturelle au cours de l’évolution. Car c’est cette peur qui augmente notre capacité à faire face au danger. Et puis…ce n’est que face à la peur qu’on peut faire preuve de courage en agissant malgré la peur ! Face à l’anxiété en vol, il faut occuper le cerveau en se concentrant sur un objectif. Pour ma part, c’est comme ça que je soigne ma propre peur du vide. Oui c’est pour avoir moins peur que je me suis mis à la voltige. Du coup quand je vole, j’ai confiance en mes capacités techniques : je sais maîtriser ma voile dans toutes les situations… Ce qui ne m’empêche pas de ressentir de la peur en affrontant de grosses conditions thermiques, à la hauteur, ou à la force G, il faut s’habituer petit à petit. Pour traiter la peur, il faut s’y confronter de manière progressive, et surtout très régulière. S’auto-injecter des doses progressives de peur contrôlable, sans fuir la situation, et en sortir vainqueur et grandi ! »

je suis d'accord sur un objectif à se fixer et à la confrontation de certains domaines de vol de maniére progressive afin que cela fasse partie intégrante par la suite du vol.

Beaucoup de bla-bla juste pour dire que cela s’appelle tout simplement de l'acclimatation...

On envoi pas un cosmonaute dans l'espace sans une grosse préparation, au même titre qu'un grimpeur s'acclimate au vide à force de grimper et d'y être confronté.
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vol libre 100
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savoir rester a sa place face aux elements


« Répondre #109 le: 28 Mars 2012 - 17:00:54 »

moi je me la fait version pilote de chasse ............. Rigole
souvent je me rememore le deco quand je suis en l'air ,je me met la sellette dans le salon sous cordes je ferme les yeux (ma geule aussi  Rigole ) et je repete les gestes en fonction de la situation !
j'ai appris seul 'avec bouqins et video !!)
donc le stress et les angoisses je connais et j'ai connu . la premiere fois que j'ai volé a st hil je t'explique pas le truc ,j'ai respirer a grand poumon reverifié le matos par 3 fois penser a pas merder mon gonflage (j'avais 4 mois de gonflage intensif et maitrise du face voile "nickel" ) j'avais bien pas mal de saut de puce mais pas de grand vol ! et puis je connaissais dans la theorie les techniques de pilotages ....  le stress contre l'assurance .tu te dit je vais pas dans l'inconnue totale ,les conditions sont pas fortes et j'ai pas de raison de me splacher si je sort pas du domene de vol et de plus j'ai un secours ...........la premiere fois ou j'ai pris un + 120 metres vario je t'avouerait que tous les capteurs etait a bloc et tout ce que tu a appris et compris t'y met en place !!
mais je trouve que c'est bien d'avoir peur ! du moment que ca bloque pas les competences !!
ca evite peut etre de faire des conneries ........ bon vols !
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on m'a demander a l'ecole ce que je voulais faire plus tard .J'ai repondu ,etre heureux .Ils m'ont dit vous n'avez pas compris la question,je leur ai repondu :vous n'avez pas compris la vie .
laurentgedm
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« Répondre #110 le: 28 Mars 2012 - 17:33:47 »

Pour revenir sur les mots de David Eyraud...

Je me suis mis "sérieusement" à la voltige il y a 8 mois, et depuis je n'ai plus fait que ça, parapentesquement parlant.

Ce week-end, je me suis retrouvé en cross à Chamonix et Passy, dans des thermiques bien forts. C'était ma reprise cross. Eh bien, j'ai été frappé par l'aisance que j'ai acquise! Il y a encore un an, j'aurais été heureux mais bien tendu, stressé... oui à l'époque j'avais peur, et c'était limitant, je me faisais parfois violence pour rester en l'air.

Alors que là, pépère sans vario au plafond (où je suis monté plus vite que tous les autres), j'ai osé sans problème lâcher les commandes à plusieurs reprises pour causer en radio et prendre des photos (et ce malgré quelques fermetures sans les commandes), j'étais détendu tout le temps, j'avais beaucoup plus de temps à consacrer à l'analyse des conditions car le pilotage était "réflexe". Pas une seule fermeture quand j'avais les commandes en main... mais bon j'avais la freestyle2 aussi, ça communique à fond.
Et... plus aucune peur.

L'acro, ça aide en cross!  pouce

J'ai hâte de voir ce que ça va donner avec une aile de XC et un cocon.
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Up, up, and away !


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« Répondre #111 le: 28 Mars 2012 - 17:47:20 »

J'ai hâte de voir ce que ça va donner avec une aile de XC et un cocon.
Je suis curieux de savoir aussi : j'ai volé Vendredi Samedi et Dimanche avec ma Rush2 et ma sellette assise, super feeling : plafs à 3000m les doigts dans le nez vendredi (enfin, après avoir galéré pour sortir des basses couches faiblardes - je suis à 100 de PTV pour 90 max), photos dans le thermique etc, mais bon, finesse de merde, donc pas top pour le cross, même si Dimanche, vers Montpellier, j'étais presque pas à la rue en transition avec une Sigma8 et on a vaché au même endroit (pas les plus près du déco Clin d'oeil ).
Lundi, j'ai repris ma Pure et mon cocon, ben la 1ère heure de vol (conditions bien moisies en basses couches), j'étais pas fier : je trouvais que ça transmettait trop et bougeait de partout, que ça tournait pas, et j'étais bien content d'arriver à sortir au Rachais pour trouver des cieux plus cléments et être enfin à l'aise.
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Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler - F. Nietzsche
py
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« Répondre #112 le: 28 Mars 2012 - 17:51:31 »

... en cross à Chamonix et Passy

en FS2?
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laurentgedm
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« Répondre #113 le: 28 Mars 2012 - 18:06:35 »

... en cross à Chamonix et Passy

en FS2?

Oui, en FS2.
J'avais oublié mon Astral 6.

un acte manqué...?
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Parapente Samoens
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« Répondre #114 le: 28 Mars 2012 - 18:52:28 »

L'acro, ça aide en cross!  pouce

Cela parait évident.

De la même façon qu'il est utile en début d'hiver d'aller faire quelques dérapages sur un parking pour prendre sa voiture en main, une bonne session de voltige (pas forcement extrême) permet une meilleure communication pilote/voile.

Morale de l'histoire : Amusez vous avec vos voiles, au sol ou en l'air, il en restera toujours quelque chose !  voler
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Benoit 2R
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« Répondre #115 le: 28 Mars 2012 - 19:00:21 »

Il y a un détail aussi qui aide énormément à prendre confiance c'est la sellette. Pour limiter le matos (et pensant limiter voire arrêter l'activité avec mon retour en IDF) j'ai vendu mes sellettes cocons et j'ai fait installer un cocon sur ma supair acro1. Et comment dire, c'est juste phénoménal le confort que ça procure en vol : stabilité au top, communication pile poil ce qu'il faut, j'ai redécouvert ma U3. Ca me donnait presqu'envie de faire un peu d'acro avec  très heureux

Edit : alors que le premier vol que j'ai fait en U3, c'était avec ma sellette cocon boulder2 bien plus instable, la voile m'avait plutôt effrayée.
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« Répondre #116 le: 29 Mars 2012 - 11:37:25 »

Désolé pour le hors-sujet :

Edit : alors que le premier vol que j'ai fait en U3, c'était avec ma sellette cocon boulder2 bien plus instable, la voile m'avait plutôt effrayée.

Je vole actuellement avec une boulder. Tu me confirmes que c'est instable ? effectivement, c'est bien ce que je me disais, mais pas d'autres expériences de cocon et je me disais que ça vient de moi, d'autant plus que je n'ai toujours pas pris le temps de la réglér ! (d'ailleurs, si tu as des conseils pour la régler, parce que j'ai pas encore tout compris !)
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Benoit 2R
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« Répondre #117 le: 29 Mars 2012 - 12:24:46 »

Ta boîte est pleine  Clin d'oeil
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Le bandit démasqué
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« Répondre #118 le: 29 Mars 2012 - 12:31:34 »

Désolé, j'ai fait un peu de ménage !
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flaille
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« Répondre #119 le: 31 Mars 2012 - 10:29:17 »

Pour revenir sur les mots de David Eyraud...

Je me suis mis "sérieusement" à la voltige il y a 8 mois, et depuis je n'ai plus fait que ça, parapentesquement parlant.

Ce week-end, je me suis retrouvé en cross à Chamonix et Passy, dans des thermiques bien forts. C'était ma reprise cross. Eh bien, j'ai été frappé par l'aisance que j'ai acquise! Il y a encore un an, j'aurais été heureux mais bien tendu, stressé... oui à l'époque j'avais peur, et c'était limitant, je me faisais parfois violence pour rester en l'air.

Alors que là, pépère sans vario au plafond (où je suis monté plus vite que tous les autres), j'ai osé sans problème lâcher les commandes à plusieurs reprises pour causer en radio et prendre des photos (et ce malgré quelques fermetures sans les commandes), j'étais détendu tout le temps, j'avais beaucoup plus de temps à consacrer à l'analyse des conditions car le pilotage était "réflexe". Pas une seule fermeture quand j'avais les commandes en main... mais bon j'avais la freestyle2 aussi, ça communique à fond.
Et... plus aucune peur.

L'acro, ça aide en cross!  pouce

J'ai hâte de voir ce que ça va donner avec une aile de XC et un cocon.

+1 avec Laurent et +1 avec Manu

après quelques mois de voltige soft avec une aile facile, ma reprise des thermique s'est abordée bras haut, parfois au barreau, près à contrer tout départ en fermeture, alors que l'an passé dans la baston, je maintenait un peu de frein symétrique et contrait à la commande même les plus petites oscillations en tangage. Le point positif c'est que je vais plus vite et que je suis plus en confiance dans la baston de par mon pilotage, le point négatif, c'est que ça m'a valu quelques fermetures demi-aile cette année, car une xc2 surchargée de 10 kg, ca peut être assez "mordeur". alors que je n'ai eu aucune fermeture de plus d'un 1/4 d'aile l'an passé avec l'usport...

Ca rejoint donc la thèse de Fabrice qui soutient que l'on vole à risque constant. plus de maitrise ou de confiance peut générer également une plus grande prise de risque. Bref, rien de nouveau sous le soleil.
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Paragliding old bag
Invité
« Répondre #120 le: 02 Mai 2012 - 13:08:41 »

Je relance le fil.
On a très peu évoqué une autre sorte de peur, très invalidante, celle qui paralyse quand on recommence à voler après un accident.
- Fracture d'ostéoporose en octobre 2007, genou explosé en 7 morceaux avec deux fractures dans le plateau tibial, 2 plaques et 12 vis. Longue invalidité (8 mois sur béquilles), reprise du parapente en août 2008 avec un stress monstrueux, aucun plaisir en l'air, énorme angoisse avant de poser mais le vent est bon, tout va bien... et gigantesque bonheur d'avoir pu dominer tout ça.
Les jours suivants, impossible de décoller : trop de stress. Médicament : un stage en école.
J'ai très bien volé en 2009 et au printemps 2010.
- Juillet 2010  : décollage très osé par vent de cul en utilisant le rouleau pour gonfler et banzaï ! Retour au sol et fracture d'impact du poignet sur le seul affleurement rocheux. Mal opérée, mal soignée, il a fallu repasser sur le billard en janvier 2011 pour recasser et tout remettre en place.
- Printemps 2011 : stress au déco, où pourtant il n'y avait aucun risque, stress en vol et stress à l'atterro, avec un poignet très bien réparé (plaque + 9 vis) et encore en rééducation. J'ai mal volé en 2011, ne retrouvant pas la confiance nécessaire, pour finir fin août par une nouvelle fracture, cette fois les deux malléoles de la cheville droite. Parfaitement opérée, bonne rééduc.
- Printemps 2012. Je suis arrivée début mars à ma base pour faire du ski et voler avec les skis, manière de toujours poser en douceur, puis stage "de reprise" en école pour me rééduquer le mental.
Résultat : je n'ai pas de stress excessif au déco, cela va bien en l'air mais je me chie dessus au moment de poser, la sensation d'être très fragile me paralyse complètement. Du coup je pose quand même - bien obligée - et au vol suivant j'ai la trouille, mais j'y vais quand même. Le phénomène étant auto-entretenu, il n'y a plus de plaisir. Une grosse période de pluie fait le reste et Mme POB glande à Paris depuis 3 semaines, elle emmerde tous les gens du forum qui lisent sa prose et au moment de repartir vers les Alpes, cette fois sans les skis, le stress revient.

C'est l'obligation de poser en mettant éventuellement mes os en danger qui pollue actuellement mes vols et ma pratique, même avec des grosses hivernales qui tiennent bien la cheville, presque comme des chaussures de ski.
Normalement, aller voler est un plaisir. Quand on doit se botter le cul pour y aller, le plaisir devient relatif, et quand on se chie dessus il n'y a plus de plaisir du tout.
 
On m'a suggéré de laisser mes voiles de côté et de revoler sous une voile tranquille, on m'a même prêté une Tequila 3 pour un stage psychothérapeutique "de reprise". Je me suis fait chier. Mon stress ne vient pas de ce que je vole sous une voile trop exigeante, mais de ce que j'ai peur de me casser sur une moindre irrégularité de l'atterro. En 2008, je posais sur un pied + airbag pour protéger mon genou, technique efficace mais d'une élégance discutable.

Voilà, merci de m'avoir lue ; à vous de jouer, les psys !

Bons vols à tous*

Pour les psys :
Je n'ai jamais été stressée en entrant dans une salle d'opération, pas même quand il y avait des risques sérieux. Jamais stressée quand je recevais un inspecteur (cela les étonnait), jamais stressée devant un tribunal ni pour prendre la parole en public, ni au moment d'entrer en scène devant plus de mille spectateurs. Toujours "zen".
J'ai fait 10 saisons de compétition moto sur circuit, je n'ai jamais connu le stress sur une grille de départ.
Avant de voler, j'avais fait pendant 20 ans de l'alpinisme et de l'escalade un peu partout dans les Alpes. La peur, je l'avais rencontrée en haute montagne dans des passages très exposés aux chutes de pierres ou de glace, ou aux avalanches, et deux fois sous un orage, mais en haute montagne on est là et on ne peut pas s'échapper, avoir peur ne sert à rien, prier fait perdre du temps, on reste concentré, on fait ce qu'il faut et mektoub.
Pourquoi faut-il que l'âge venu, après 3 accidents en 4 ans, deux par ma faute et un par malchance, je sois aussi stressée ?
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Chernish
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« Répondre #121 le: 02 Mai 2012 - 14:12:13 »

Salut!

Tu as pensé à aller sur un site à soaring? Tu peux y entrainer tes atterros en faisant repose au déco sur repose au déco aussi longtemps que tu le veux, dans des conditions laminaires.

Il n'y a rien de tel que la pratique pour reconstruire la confiance.

Cheers!
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« Répondre #122 le: 02 Mai 2012 - 18:26:56 »

J'ai déjà eu quelquefois des élèves à poser (guidage) qui avaient des problèmes aux membres inférieurs. La constante est LONGUE FINALE; puis deux cas se présentent:
1- soit le vent de face permet le poser sur les deux jambes voire de faire un pas ou deux en douceur: pas de soucis on pose le pied fort en premier (pour ceux qui ne savent pas c'est comme en surf, une poussée dans le dos pour créer un déséquilibre et tu le sais)puis on trottine
2- l'arrivée se fait à plus grande vitesse-sol: pas d'hésitation: relever les jambes et poser sur le cul (air-bag recommandé!).
Ensuite avec la répétition la tolérance aux vitesses va aller crescendo.
Et puis en cas de vache dans des conditions "olé, olé" il ne faut jamais oublier le bon vieux roulé-boulé des familles qui a déjà sauvé des "moulons" de chevilles, genoux, dos, etc...D'ailleurs on le faisait faire aux élèves de temps en temps pour dédramatiser et apporter un "plus" à leur formation.
Voilà, c'est un simple avis et je te souhaite le meilleur.
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kaptu la tagon
Paragliding old bag
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« Répondre #123 le: 04 Mai 2012 - 19:26:02 »

Merci à tous sur ce" fil et en MP.
Mme POB décolle très bien, vole assez bien et fait de l'huile au moment de poser, mais elle pose bien quand même.
En 2011 le stress a duré un mois et demi, puis c'est passé a
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Paragliding old bag
Invité
« Répondre #124 le: 04 Mai 2012 - 20:01:36 »

Merci à tous pour vos encouragements, tant sur ce" fil qu'en MP.

En 2011 le stress a duré un mois et demi, puis c'est passé au retour d'un voyage à Paris pour cause d'un mariage. Pourtant, un poignet cassé et parfaitement réopéré ne risquait rien, mais la rééducation n'était pas terminée et je redoutais les conséquences d'un éventuel vrac à l'atterro si je devais mettre les mains.
Toujours la non-confiance dans mes posés.
A la mi-juillet, j'ai bouffé de la pente-école pour travailler mes posés avec l'Awak 18, et cela posait très bien... je trouvais ça miraculeux.
Mes posés merdiques ont toujours défrayé la chronique à Planfait, d'où des applaudissements ironiques quand je posais bien, les deux pieds dans la cible. Dans ma tête, je suis toujours une brèle.

En 2012 Mme POB décolle très bien (il y a eu des heures de gonflage), vole assez bien et fait de l'huile au moment de poser, mais elle pose bien quand même. Ce n'est pas une question de technique mais de mental : mon mental a intégré des tas de traumatismes et les faire passer n'est pas simple.

Je suis donc allée poser à Doussard aujourd'hui. C'est du confort pullman, je n'aurais pas fait d'omelette avec un oeuf sous chaque semelle, et il n'y avait pas un moindre soupçon de stress en approche... mais l'atterro de Doussard est une exception : vaste, bien plat et bien alimenté par une brise presque laminaire, les deltas y posent aux roulettes. Même moi je m'y pose bien, mais ailleurs ?

Pour résumer : je n'ai pas confiance en moi en ce début de saison, bien que tous les clignotants soient au vert. Quand on s'est cassé 3 fois en 4 ans, même avec de la volonté et du sang-froid, même avec une bonne technique, il y a un vécu traumatique à faire passer au second plan. Il faudra du temps et en attendant il ne faut pas casser, surtout pas casser, et quand on se sait fragile on ne peut pas s'empêcher d'y penser.

Tout était si simple, avant le parapente, quand je bossais et que je glandais à Paris l'été en parlant étranger avec les touristes.
Bon, la montagne est belle et encore plus belle vue d'en haut, j'y retourne demain.

Bons vols à tous*.
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