Qu'il soit démontré maintes fois que nous cohabitons très bien avec les rapaces avec lesquels nous partageons le ciel ne suffit malheureusement pas à nous éviter l'hostilité et la malvaillance des prétendus protecteurs des rapaces
Et pourtant, sans que nous ayons besoin de le crier sur les toits, nombre d'entre nous ont sauvé des rapaces : qu'un parapentiste voit une activité suspecte de grimpeurs maladroits à proximité d'un site de nidification ou qu'un imbécile tire sur des rapaces et la communauté se mettra rapidement en branle, surveillera les accès et alertera la gendarmerie.
Et ce n'est qu'un exemple
Pour avoir collaboré un temps avec la rédaction de Vol Livre, j'ai été informé de trop nombreux cas déplorables.
Idem en tant que représentant local de la FFVL.
Sache Jean-Christophe que ma conviction est forgée par une bonne expérience de cette guerre de position.
En tant qu'élu de la Ligue Midi-Pyrénées pendant plusieurs années, je peux témoigner des manipulations dont nous avons été victimes, de cadres fédéraux roulés dans la farine des bisounours, etc.
A l'exemple d'une mascarade de réunion de conciliation alors qu'étaient déjà à la rotative des dépliants "pédagogiques" stigmatisant la menace représentée par les parapentistes et les grimpeurs sur une double page en panorama pyrénéen.
Le rendu visuel (très bien fait par une société manisfestement bien " briefée " ) était tel que le public en gardait l'impression d'un envahissement par les "méduses volantes".
Distribués à des milliers d'exemplaires dans les offices du tourisme de la chaine pyrénéenne, imaginez un peu l'impact !!!
Pour info, je témoigne d'une expérience de 17 ans de dirigeant de club au sein du zone classée Natura 2000.
De la défense de sites situés à quelques kilomètres des zones de lâcher des 1ers ours introduits dans le massif pyrénéens
Sans la vigilance sans faille d'une équipe soudée et d'élus heureusement pas influençables et rendus confiants en notre jugement par des années d'échange et de collaboration pour organiser et défendre le vol libre en milieu naturel, le parapente aurait été interdit.
Car il faut bien être conscients que des cohortes d'activistes n'ont de cesse que de convaincre les élus à faire des pyrénées un no man's land.
Et cela financé pour partie par les producteurs d'électricité, comme le dépliant dont je vous ai parlé précédemment... hasard ?
Pas vraiment
Quand il n'y a plus âme qui vive et que le pouvoir des populations locales est déliquescent, on voit toujours les mêmes apparaître, prompts à tendre leurs lignes TTH dans les vallées désertées.
Ou à installer des dépotoirs géants