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Forum de parapente

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Question: LE PARAPENTE A-T-IL UNE CULTURE ? SI VOTRE REPONSE EST OUI, DE QUELLE CULTURE VOUS SENTIRIEZ-VOUS PLUS PROCHE ? DE LA CULTURE
DU SURF (MER) ? - 7 (9%)
DU SKATE (OU SNOW) ? - 2 (2.6%)
DU VOL BIVOUAC ET DE DIDIER FABRE ?? - 28 (35.9%)
DE L'ALPINISME ET DES "HORIZONS VAINCUS" ? - 23 (29.5%)
DE LA CONSOMMATION ? - 3 (3.8%)
AUTRE (EXPLIQUEZ-NOUS SVP) ? - 15 (19.2%)
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Auteur Fil de discussion: CULTURE ET VOL LIBRE = ANATOMIE D'UN CHAOS...  (Lu 23896 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
choucas
Invité
« Répondre #25 le: 15 Février 2014 - 10:06:35 »

C'est surtout très pessimiste.
A te lire rien n'a évolué (puisque c'est de ça que tu parles) dans un sens positif... Des voiles aseptisées au lieu d'une formation. Des homologations qui ne servent à rien, du light qui (à part pour Nervures) ne dure pas, voir est dangereux, la voltige qui ne se structure pas assez vite et surtout... Pu...n un business anarchique qui efface l'histoire. Désolé, je résume volontairement de manière exagérée.

Alors voici mon point de vue.
Pour rassurer tous ceux qui régulièrement lisent le forum et ne pratique pas le parapente depuis plus de 20 ans...
Le parapente c'était bien avant. Mais c'est aussi très bien aujourd'hui.

Pour comparer à un domaine sportif plus vaste. Les skis droits c'était toute une époque, un style, ... Les paraboliques ont apporté la facilité. On pourrait leur reprocher de un accidentologie plus traumatisante, un afflu de monde sur les pistes, ... Mais on peut aussi dire que malgré quantité d'inventions inutiles et destinées à un pure commerce. Globalement le ski a évolué dans le sens du pratiquant.
Toujours selon moi (j'ai commencé en 89 et enseigné dès 93, je suis pas aussi connaisseurs que certains, mais j'estime avoir connu une part de l'histoire du parapente), Les évolutions, qu'elles soient matérielles,pédagogiques, ... vont dans le sens des pratiquants. Car ce sont eux qui font vivre l'activité.
Pas de vente de matériel, pas de constructeurs, pas d'enseignants, pas de fédé, pas de (autant) de sites.

Si c'est une analyse Paul, je la trouve faussée par ... un manque de prosac Clin d'oeil

A+
L
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choucas
Invité
« Répondre #26 le: 15 Février 2014 - 10:27:09 »

. Quand au light, il a donné à notre activité ce qu'elle attendait depuis ses débuts... Une valorisation sportive...

Que dire de plus sur la mode du light (tissus, suspentes, joncs) qui a conduit à produire des centaines de voiles qui ne verront surement pas deux ou trois propriétaires avant une retraite méritée, comme celles de nos amis de Nervures ?

Comment Xavier et son équipe sont-ils arrivés pendant toutes ces années à faire du light durable : par une parfaite connaissance des matériaux, des tests poussées mais aussi et surtout des choix conservatifs murement réfléchis d'un constructeur responsable

Car tels ont été les profils et les calages qui faisaient que ces Nervures avaient leur meilleure finesse finesse avec un peu de frein, et non bras haut, donnant à ses produits une vitesse très sécurisante en aérologie forte (haute montagne) mais aussi une grande tolérance en incidence - Ce n'est pas un hasard si les Nervures n'ont ps connus les pb de parachutages qui ont frappé d'autres marques !

Il faut répéter qu'une homologation quel qu’elle soit n'est pas un gage de qualité : simplement le procès verbal du respect d'un certain nombre de paramètres considéré par la profession comme un niveau PLANCHER du point de vue de la sécurité en fonction de l'état de l'art à la rédaction des textes (une norme est une chose qui n'est pas pérenne : un produit innovant peut surgir et mettre immédiatement la norme "dans le vent" du point de vue commercial - Exemple avec les Saphir Must passant en "A" alors qu'elles étaient tout...sauf accessibles!)

Cela s'est passé de la même façon quand il s'est agi de faire des parachutes légers
Ceux qui ont cru que cela était facile ont bien fait rigoler un para du CEV qui m'a rapporté les divers profils d'éclatement des jolies coupoles...

Dans le cas des voiles allégées à la va-vite, il est est de même : combien d'échanges à l'amiable de voiles dont les bords d'attaque sont crevés après quelques dizaines de vols, usés par le frottement des joncs  help Il n'y a qu'à relire ce que Alexandre PAUX, Nicolas BRENNEUR ou Erwan DIDRICHE ont très bien écrit sur le sujet un peu partout

Rebelote sur les sellettes réversibles : air-bag perforés (nombreuses marques), toiles légères s'usant à vitesse grand-V jusqu'à l'effilochage ou la rupture (Gin), etc.

Mais non, le milieu réclame encore du light... du performant façon XApls

Marketing... Business... Vison à court terme... Piège à c...

Il est édifiant de lire tous les propos critiques et dévalorisants écrits sur Trekking-Parapentes : les Senso "casseraient le marché de l'occasion", "ne se revendront pas grand chose", etc.

Le fait technique : manque d'autonomie de jugement des auteurs de ces déclarations
La cause : marketing, lobbying, influence...

Dans les 25 ans passés, le parapente a été un produit couteux, renouvelé à fréquence rapide par ses possesseurs.

SI certains ont peut être intérêt à cela ne change pas, la crise est là comme le droit consumériste et ils vont faire voler rapidement en éclats tous ces freins.

Il est probable que le barycentre économie bouge fortement dans les années à venir, et avec lui des pans de la culture du parapente

Que dire de plus oui ?

Qu'on a aussi écrit que plus c'est light plus c'est fragile. Que la X'Alps ça ne sert à rien, mais que ça fait rêver pas mal de monde. Que les parapentistes préfèrent un sac de 4 kgs qu'un sac de 6 à 8 kgs. Que...

Pour ce qui est des joncs, de l'usure du matériel "courant", pas light, mais plus léger qu'avant. Il est vrai qu'il s'inscrit dans une tendance. Mais aller de l'avant a toujours été le jeu des constructeurs, sinon on voleraient encore tous en Asterion. Des erreurs ont été faites, il y en aura encore.

Enfin pour les normes, il est clair qu'il y a un problème de lisibilité. Mais en fait il y en a toujours eu un. L'exemple de la saphir Must est bon. Que dire de la Carrera aujourd'hui ou de la Delta 2 ? Toutes deux mériteraient en un certain sens d'être classé une catégorie au dessus... Mais au rythme où elle peut, la FFVL communique sur cette problématique.

Enfin j'imagine qu'on ne sera jamais d'accord sur l'image que nous avons du présent lorsque nous le comparons au passé. Je suis très content de l'avoir vécu. Mais je suis aussi très content de l'évolution de ces 20 dernières années. Et plutôt que de me retourner avec regret sur certains moments pénibles de ma vie, je préfère me redresser vers un avenir que j'espère toujours meilleur.

A+
L
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paul
Invité
« Répondre #27 le: 15 Février 2014 - 10:35:47 »

Manque de vols Laurent...Manque de vols... comme nous tous... Clin d'oeil

Mais aussi la boule au ventre en pensant aux copains gravement blessés ou disparus  Pleure

Pour situer l'implication du bon soldat fédéral que je fus avant d'entrer dans la "contestation" : 17 ans président des Ailes du Mourtis, 4 ans au bureau de la LMPVL, 6 ans de travail dans l'ombre de la CTCS...

Et je n'arrête pas de chercher et promouvoir des actions correctives,
quitte à noircir le trait pour infléchir l'opinion du quorum - oui... j'assume ! -

Car, comme en sport moto (mon autre passion), je supporte mal que l'on puisse affirmer que les vieux pilotes sont des... miraculés ! Je m'effraie d'avoir mes "marques" dans les services de neurochirurgie du CHU de Toulouse... Trop... beaucoup trop de visites à des potes - Sans parler de lieux de calme et de paix, souvent entourés de cyprès...

Peut-être le hasard... peut-être pas... mais JE CONSTATE que la fréquence de mes visites a brutalement remonté ces trois dernières années et concernent des pilotes très expérimentés.

Que ce passe-t-il ? OUI la formation a remarquablement évolué ces dix dernières années OUI entre autres grâce à la voltige qui a fait voler en éclats des poncifs usés mais aussi et surtout à l'implication de quelques personnes compétentes et dévoués à la cause du parapente (pas seulement des pilotes d'acro)

Actuellement - et c'est là ou j'ai le plus évolué dans mes réflexions depuis 2004 - je pencherais pour incriminer en 1er lieu le matériel et ce que j'ai nommé des "comportements à tiroirs" et la perturbation du continuum des comportements aux bornes du domaine de vol <j'ai idée sur comment le démontrer - à suivre>

Je cherche... je cherche... Nous devons TOUS chercher, sans trêve, ni excès de satisfaction face aux progrès accomplis

De l'alpinisme, nous avons hérité la culture de la VIGILANCE & de la SOLIDARITÉ

Il faut les promouvoir et les encourager sans cesse, et là nous nous rejoignons, n'est-ce pas ?

« Dernière édition: 15 Février 2014 - 10:56:37 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
choucas
Invité
« Répondre #28 le: 15 Février 2014 - 10:56:31 »

Salut

Tu ne peux pas justifier tous tes écrits uniquement par une accidentologie (parfois tragique) autour de toi ?.

Aller dans le sens de la sécurité par tous les moyens, tu as raison. 100 % raison. Je vois tes efforts.
Mais c'est quelque chose qu'on ne peut pas faire tout seul. Et personnellement je suivrais plus facilement quelqu'un qui positive sur l'avenir que quelqu'un qui critique le présent. C'est mon point de vue.


A+
L
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paul
Invité
« Répondre #29 le: 15 Février 2014 - 11:09:21 »

Mais c'est quelque chose qu'on ne peut pas faire tout seul. Et personnellement je suivrais plus facilement quelqu'un qui positive sur l'avenir que quelqu'un qui critique le présent.

Je ne suis heureusement pas seul et -contrairement à ce que tu sembles penser- j'ai promu  le parapente sans cesse dans la vie publique pendant près de 20 ans, animant des projets importants, accueillant les élus locaux et régionaux, montant des manifestations publiques, animant expo, offices du tourisme, marchés en plein air, como de vacances, maisons de retraite, mettant en place des synergies avec le ski, le vol à voile, etc.

Mais ça, c'est à l'extérieur

Dans la communauté des pilotes, je me suis astreint à tenir un autre discours... histoire d'équilibrer la balance. Car des enthousiastes, on n'en manque heureusement pas dans le vol libre... même si le turn-over y est parfois rapide ! <Peut-être aussi parce que passé 50 ans il est plus facile de d'incarner un vieux c... grincheux : on n'est plus dans un rôle de composition Clin d'oeil >

Il faut des deux Laurent : un bon équilibre entre ces deux types de personnalité dans le parapente aide à faire avancer les choses dans la bonne direction

Même si la barre grince parfois un peu...

L'accidentologie ne justifie rien, surtout pas l'ignorance et bien sûr encore moins l'indifférence

Elle motive l'action, comme l'adversité la réaction




« Dernière édition: 15 Février 2014 - 11:29:53 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
paul
Invité
« Répondre #30 le: 15 Février 2014 - 11:32:10 »

Si ce sondage peut sembler à certains partir en "cacahouète", je suis personnellement très content de nos discussions avec Laurent que je respecte - tout le monde l'aura compris - autant en tant que pilote passionné qu'en tant que professionnel impliqué, ouvert et compétent

Pas de hasard d'ailleurs si nous nous sommes tous deux pris d'affection pour un même oiseau bionique  bisous  !

Nous touchons bien du doigt le partage, le débat et la réflexion qui font la culture du parapente

La pensée unique, c'est la négation de la culture

Nous sommes donc bien dans le sujet et j'espère que ceux que cela intéresse prendrons le temps de lire pour construire et/ou conforter leurs propres convictions
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py
Invité
« Répondre #31 le: 24 Mars 2014 - 18:53:15 »


...
Un célèbre concepteur dont je partage l'avis sur ce point :
" Avec n'importe quelle voile, à moins de 50 m du relief en aérologie thermique, tu es en danger de mort."

de quand date cette citation ?  -- je n'ose meme pas demander de qui elle est.
j'imagine quand même que c'est 50m *vertical* du relief  vol initiation
est-ce que les 50m c'est pour l'ouverture du secours ?
bref, ca me semble un peu extreme comme vision  salut !
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Triple Seven France
Invité
« Répondre #32 le: 24 Mars 2014 - 19:12:50 »

Ça date de relativement peu d'années, de mémoire je dirais moins de 5 ans, mais le temps passe de plus en plus vite...

C'est pas un discours bien consensuel pour écrire sous de belles photos dans des magazines au papier glacé, mais ça sert à bien faire comprendre.

Lorsque tu voles en aérologie thermique, tu peux être confronté à des phénomènes très localisés et intenses qui sont parfois si brutaux et soudains que tu n'as pas pu les anticiper et qui peuvent te provoquer une frontale massive... J'ajoute qu'il ne faut pas rêver, ce n'est pas le phénomène de fermeture à lui seul qui est en cause, c'est bien la violence de certains cisaillements, même sous un deltaplane tu peux partir en tumbling.

Pour récupérer une frontale en air agité (ou une énorme asymétrique), tu es susceptible d'avoir besoin de ces 50 mètres de marge. Ou bien en effet tu sais immédiatement que tu ne vas pas être capable d'y arriver et tu jettes le secours qui est lui aussi susceptible d'avoir besoin de ces 50 mètres.
Il est clair que ce qui font le choix de ne pas avoir ces marges se mettent en danger.

Le contrepoint, une citation, toujours de mémoire, de John Pendry je crois, il y a 20 ans :
" Lorsque je vole sous le vent, j'essaie de le faire à moins de 2 mètres du relief car on se fait moins mal si on tombe de deux mètres de haut que de cinquante !"
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cyril anakis
Invité
« Répondre #33 le: 24 Mars 2014 - 22:18:56 »

Je pense que le parapente se forge ça petite culture tout doucement. j'ai donc mis "autre".

Preuve en est la littérature fourni de ce forum, les "petites phrases" qui nous restent dans un coin de la tete.
 +1 au karma
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py
Invité
« Répondre #34 le: 03 Avril 2014 - 13:11:16 »

...
J'ai l'impression que les pilotes en viennent de plus en plus à zapper l'essentiel de l'apprentissage de base :savoir évoluer avec un max de sécurité sur sîte, et faire une fixation sur les compétences de pilotage  à posséder pour gérer des situations "d'extrême urgence".

Certains posts d'originaux kamikase volants sur le CDV nous indiquent bien cette dérive qui n'est pas le fait de "professionnels cupides" je tiens à le préciser mais d'une évolution qui m'échappe et dont la cause à peut être plus à voir avec la psychologie sociétale en général qu'avec le parapente en particulier.
C'est dommage,j'aimerais tellement que notre activité reste une "bulle idéale magique" préservée de tous les maux de notre société.
J'espère que le commentaire d'un vieil idéaliste volant ne vous paraîtra trop ringard .Tant pis si c'est le cas et tant mieux si je peux convaincre quelques pratiquants de modifier leur vision de la pratique de notre activité.
...
l'a t-elle jamais été ... ?

mais sur le fond, évidemment, on aimerait que cet idéal ne se dissolve pas dans la bétise/ignorance de certains ...
heureusement, on a, quand meme, aussi, des exemples très positifs, et pour tous les gouts ...
pour ne reprendre que les derniers en date  ...
http://www.parapentiste.info/forum/videos/val-vous-emmene-t34051.0.html
http://www.parapentiste.info/forum/videos/biplace-avec-ma-fille-t34281.0.html
...


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py
Invité
« Répondre #35 le: 30 Mai 2014 - 11:39:14 »

(...)

dans la grande majorité des cas, les enquêtes n’apportent pas d’enseignement nouveau car leurs conclusions peuvent simplement se résumer à recommander une fois de plus de suivre les prescriptions du mémento sécurité édité par la FFPLUM."

Et le fait est qu'en parapente aussi les causes des accidents sont dans l'immense majorité des cas connues depuis longtemps et se répètent en boucle à l'infini.
Tout comme les solutions pour les éviter consisteraient dans le respect des prescriptions FFVL, des enseignements dispensés par les écoles et le respect de la culture générale du vol libre.

Un problème plus spécifique de notre milieu tient peut-être à un fort taux de renouvellement des pratiquants, qui entrent dans la discipline pour quelques années seulement sans avoir réellement le temps de s'en imprégner et qui redécouvrent donc en permanence le milieu aérien.
Je ne veux pas dire que ce sont eux qui se tuent mais que c'est essentiellement eux qui perçoivent une certaine opacité sur les causes d'accident. Les autres savent bien de quoi il retourne et choisissent plus ou moins consciemment d'outrepasser ou pas.
pour etre honnete, je commence à être d'accord avec ca, mais c'est quand meme un peu honteux qu'il faille des années pour s'imprégner de l'opacité ambiante la prise de t?te
et en gros, pour qqun qui vient voler 2 ou 3 fois par an sur un site vaguement connu, c'est juste inatteignable.

causes connues ne veut pas dire cacher la réalité. on parle toujours de l'inadéquation pilote/aile/conditions ... quelqu'un a-t-il vu un quelconque début de description de ca?  le pifometre a ses limites.
tu as tj des gars à qui il faut répéter de respecter les priorités, de pas poser sur le cul et de pas poser en 3-6, et qui te répondent "bah pourquoi ... ? "

et causes connues ne veut pas dire ne ren faire pour y remédier.

quand tu vois encore que meme des top guns ne s'attachent pas  ...  !
bah oui Chuck a filmé, à 7:20, pas de mal pour le pilote, sauf à l'ego...
http ://vimeo.com/96822573
faudrait peut etre penser à rajouter des panneaux et sensibiliser (encore plus) les regulateurs au probleme, les fabriquants, ... les pratiquants, encore et encore ...
http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/oubli-daccrochage-passager-trouver-lidee-du-siecle-t33502.0.html

bref, faire circuler l'info ne peut être que positif pour l'activité.
effectivement en souhaitant qu'il n y ait pas besoin de la gendarmerie ou du BEA, ni meme du daubé, pour ca.



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MichelM
Invité
« Répondre #36 le: 30 Mai 2014 - 11:55:22 »

(...)

dans la grande majorité des cas, les enquêtes n’apportent pas d’enseignement nouveau car leurs conclusions peuvent simplement se résumer à recommander une fois de plus de suivre les prescriptions du mémento sécurité édité par la FFPLUM."

Rappel, c'est de la FFPLUM elle-même, c'est pas moi qui l'ai inventé.



mais c'est quand meme un peu honteux qu'il faille des années pour s'imprégner de l'opacité ambiante la prise de t?te

C'est à dire ?  (pas compris)
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Triple Seven France
Invité
« Répondre #37 le: 30 Mai 2014 - 12:41:53 »

et en gros, pour qqun qui vient voler 2 ou 3 fois par an sur un site vaguement connu, c'est juste inatteignable.

Tout à fait exact.
A mon sens, il y a inadéquation entre la réalité des pratiques d'une forte proportion des parapentiste et la communication qui leur est destinée.
En gros, comme tu le dis aussi, il faudrait multiplier par un facteur important l'effort de communication. Il faudrait y consacrer des moyens sans commune mesure avec les moyens actuels. Et sans garantie de résultats car ça n'irait pas dans le sens de ce que souhaite l'opinion publique parapentiste. Il faut énormément d'énergie pour ramer à contre-courant.

En ce qui concerne les problématiques diverses des personnes volant moins de 15 h par an (1/3 des parapentistes ?), les solutions existent. Ils gagneraient beaucoup à reconsidérer leur pratique et à ne voler qu'en école, encadrés, deux semaines par an et sans acheter leur propre matériel. Pourquoi vouloir à tout prix se déclarer autonome dans une activité extrêmement frustrante tant que l'on n'a pas atteint un niveau conséquent ?

on parle toujours de l'inadéquation pilote/aile/conditions ... quelqu'un a-t-il vu un quelconque début de description de ca? 

J'en ai vu un excellent début il y a longtemps je ne sais plus où, par Nervures : l'aisance technique et psychologique pour un pilote à engager un virage franc et maîtrisé en secteur aérologique très turbulent est un bon indicateur de l'adéquation homme/machine/conditions.

quand tu vois encore que meme des top guns ne s'attachent pas  ...  !

Je suis à peu près certain que dans leur cas l'information n'est pas en cause mais que c'est plutôt la problématique de surcharge cognitive et émotionnelle.
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« Répondre #38 le: 30 Mai 2014 - 13:05:13 »



En ce qui concerne les problématiques diverses des personnes volant moins de 15 h par an (1/3 des parapentistes ?), les solutions existent. Ils gagneraient beaucoup à reconsidérer leur pratique et à ne voler qu'en école, encadrés, deux semaines par an et sans acheter leur propre matériel. Pourquoi vouloir à tout prix se déclarer autonome dans une activité extrêmement frustrante tant que l'on n'a pas atteint un niveau conséquent ?


j'ai un peu de mal a entendre mettre une limite "15h de vol par an" tu n'a rien a faire en autonome sous une aile,
certes au pieds de la dent de crolles ou a samoens, si tu n'a pas tes 15 h de vol dans l'année c'est que tu est dilettante,
mais il y a d'autres coins ou réussir a faire une heure de vol a chaque sortie est une gageure,
et ces pilotes qui sortent des qu'ils le peuvent, qui font des bornes pour 20 mn 1/3 heure de vol en exploitant le moindre pet de mouche, entre le boulot la famille et la météo, qui sont content d'avoir leur 15-20h qui connaissent bien leur site leur matériel, et savent ne pas se mettre dans le rouge, leur annoncer comme ça qu'ils ne sont rien, voir tout juste bons a répéter les tours de manège téléguidés par un moniteur, a mon sens c'est soit du foutage de gueule, soit du mépris.
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« Répondre #39 le: 30 Mai 2014 - 13:46:02 »

on parle toujours de l'inadéquation pilote/aile/conditions ... quelqu'un a-t-il vu un quelconque début de description de ca?  
J'en ai vu un excellent début il y a longtemps je ne sais plus où, par Nervures : l'aisance technique et psychologique pour un pilote à engager un virage franc et maîtrisé en secteur aérologique très turbulent est un bon indicateur de l'adéquation homme/machine/conditions.
Effectivement, en conditions musclées, on voit qui connait bien sa voile est serre bien le noyau.
Autres exemple en conditions a priori plus laminaires sur un site proche de chez moi (Pyla) - vus à plusieurs reprises :
- reculade par peur d'utiliser l'accélérateur, alors que c'est un élément fondamental pour voler en soaring sur un site venté
- refus de priorité car vole sous un gun en bas de fourchette et a la trouille de se prendre un sillage
- départ en vrille consécutif à une exploitation malheureuse des basses vitesses sous une voile chatouilleuse
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« Répondre #40 le: 30 Mai 2014 - 14:11:01 »


En ce qui concerne les problématiques diverses des personnes volant moins de 15 h par an (1/3 des parapentistes ?), les solutions existent. Ils gagneraient beaucoup à reconsidérer leur pratique et à ne voler qu'en école, encadrés, deux semaines par an et sans acheter leur propre matériel. Pourquoi vouloir à tout prix se déclarer autonome dans une activité extrêmement frustrante tant que l'on n'a pas atteint un niveau conséquent ?


j'ai un peu de mal a entendre mettre une limite "15h de vol par an" tu n'a rien a faire en autonome sous une aile,
certes au pieds de la dent de crolles ou a samoens, si tu n'a pas tes 15 h de vol dans l'année c'est que tu est dilettante,
mais il y a d'autres coins ou réussir a faire une heure de vol a chaque sortie est une gageure, ;
et ces pilotes qui sortent des qu'ils le peuvent, qui font des bornes pour 20 mn 1/3 heure de vol en exploitant le moindre pet de mouche, entre le boulot la famille et la météo, qui sont content d'avoir leur 15-20h qui connaissent bien leur site leur matériel, et savent ne pas se mettre dans le rouge, leur annoncer comme ça qu'ils ne sont rien, voir tout juste bons a répéter les tours de manège téléguidés par un moniteur, a mon sens c'est soit du foutage de gueule, soit du mépris.


Totale déformation de mes propos (en particulier avec les termes "ils ne sont rien", "mépris" et "foutage de gueule").
Mépris de ta part en ce qui concerne les prestations que sont capables de dispenser les moniteurs : "tours de manège téléguidés". Des moniteurs impliqués peuvent amener des élèves non-autonomes à réaliser de vraiment magnifiques vols en toute tranquillité d'esprit et en tout confort durant les stages. D'ailleurs, il y a quelques écoles qui ont la clientèle pour ça ; il y a quelques personnes qui volent uniquement encadré depuis des années et ceux-là n'ont que le plaisir, pas la frustration ni le stress.

15 h par an : 60 vols d'1/4 d'heure à l'année soit environ 30 journées de 2 vols. Si il y a des personnes pour qui la pratique du parapente se résume à ne voler que sur le site à côté de chez eux en conditions calmes, très bien, si c'est ça qu'ils aiment et veulent, ils peuvent avoir leur matériel et être autonomes chez eux dans les conditions qu'ils connaissent par cœur. Ce n'est pas ces personnes qui se mettent en danger, elles ont en général une parfaite perception de leur domaine de compétence.

Bref, il y aurait tellement à dire et à développer sans s'amuser à faire monter la mayonnaise sur un terrain émotionnel qui me semble souligner combien le pratiquant est sourcilleux vis à vis de ses prérogatives...
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« Répondre #41 le: 30 Mai 2014 - 17:24:29 »

[...]
 Des moniteurs impliqués peuvent amener des élèves non-autonomes à réaliser de vraiment magnifiques vols en toute tranquillité d'esprit et en tout confort durant les stages. D'ailleurs, il y a quelques écoles qui ont la clientèle pour ça ; il y a quelques personnes qui volent uniquement encadré depuis des années et ceux-là n'ont que le plaisir, pas la frustration ni le stress.

15 h par an : 60 vols d'1/4 d'heure à l'année soit environ 30 journées de 2 vols. Si il y a des personnes pour qui la pratique du parapente se résume à ne voler que sur le site à côté de chez eux en conditions calmes, très bien, si c'est ça qu'ils aiment et veulent, ils peuvent avoir leur matériel et être autonomes chez eux dans les conditions qu'ils connaissent par cœur. Ce n'est pas ces personnes qui se mettent en danger, elles ont en général une parfaite perception de leur domaine de compétence.

Bref, il y aurait tellement à dire et à développer sans s'amuser à faire monter la mayonnaise sur un terrain émotionnel qui me semble souligner combien le pratiquant est sourcilleux vis à vis de ses prérogatives...

Intéressant, d'autant plus dans ce fil intitulé "culture et vol libre".
Effectivement, il est possible de voir l'activité comme ça. Ça ressemblerait un peu à faire une balade à cheval en échange d'un billet, en Camargue par exemple, avec des chevaux "tranquilles" qui font le trajet 1000 fois par saison. Je le dis sans mépris, ça peut être très agréable.
Outre le fait que je ne connaisse pas d'école qui propose ce genre de prestation (et j'imagine son prix conséquent), je trouve que ça ne colle pas à une certaine culture du vol libre justement. De mon point de vue, un point important et intéressant de l'activité est intérieur : on est seul à faire l'analyse, même en en discutant avec d'autres, on est seul à décider de décoller, à partir à droite ou à gauche, en transition, etc.. On prend ses responsabilités et ce n'est pas une bonne idée de se mentir. Je trouverais dommage de passer à côté de cet aspect là du parapente.
Ceci dit, un passage de temps en temps en école pour remettre les fondations d'aplomb ou pour passer un pallier, me semble une bonne idée. En tout cas, c'est ce que je fais (avec un œil sur le compte en banque).
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« Répondre #42 le: 30 Mai 2014 - 19:39:26 »


En ce qui concerne les problématiques diverses des personnes volant moins de 15 h par an (1/3 des parapentistes ?), les solutions existent. Ils gagneraient beaucoup à reconsidérer leur pratique et à ne voler qu'en école, encadrés, deux semaines par an et sans acheter leur propre matériel. Pourquoi vouloir à tout prix se déclarer autonome dans une activité extrêmement frustrante tant que l'on n'a pas atteint un niveau conséquent ?


j'ai un peu de mal a entendre mettre une limite "15h de vol par an" tu n'a rien a faire en autonome sous une aile,
certes au pieds de la dent de crolles ou a samoens, si tu n'a pas tes 15 h de vol dans l'année c'est que tu est dilettante,
mais il y a d'autres coins ou réussir a faire une heure de vol a chaque sortie est une gageure, ;
et ces pilotes qui sortent des qu'ils le peuvent, qui font des bornes pour 20 mn 1/3 heure de vol en exploitant le moindre pet de mouche, entre le boulot la famille et la météo, qui sont content d'avoir leur 15-20h qui connaissent bien leur site leur matériel, et savent ne pas se mettre dans le rouge, leur annoncer comme ça qu'ils ne sont rien, voir tout juste bons a répéter les tours de manège téléguidés par un moniteur, a mon sens c'est soit du foutage de gueule, soit du mépris.


Totale déformation de mes propos (en particulier avec les termes "ils ne sont rien", "mépris" et "foutage de gueule").
Mépris de ta part en ce qui concerne les prestations que sont capables de dispenser les moniteurs : "tours de manège téléguidés". Des moniteurs impliqués peuvent amener des élèves non-autonomes à réaliser de vraiment magnifiques vols en toute tranquillité d'esprit et en tout confort durant les stages. D'ailleurs, il y a quelques écoles qui ont la clientèle pour ça ; il y a quelques personnes qui volent uniquement encadré depuis des années et ceux-là n'ont que le plaisir, pas la frustration ni le stress.

15 h par an : 60 vols d'1/4 d'heure à l'année soit environ 30 journées de 2 vols. Si il y a des personnes pour qui la pratique du parapente se résume à ne voler que sur le site à côté de chez eux en conditions calmes, très bien, si c'est ça qu'ils aiment et veulent, ils peuvent avoir leur matériel et être autonomes chez eux dans les conditions qu'ils connaissent par cœur. Ce n'est pas ces personnes qui se mettent en danger, elles ont en général une parfaite perception de leur domaine de compétence.

Bref, il y aurait tellement à dire et à développer sans s'amuser à faire monter la mayonnaise sur un terrain émotionnel qui me semble souligner combien le pratiquant est sourcilleux vis à vis de ses prérogatives...
c'est la que l'on voit que même ayant une même activité, nos points de vue "cultures" sont totalement différentes.
la preuve en est que tu est tellement conditionné par ton site type qui doit faire dans les 7 a 900 m de dénivelé "il faut bien ça pour un plouf même amélioré d'1/4 d'heure", et tu considère que tous les sites de vols sont sur ce gabarit.
j'ai le regret de te dire que pré des 3/4 de la France se trouve a une altitude inférieure a 600 m et que des sites de plus de 400m de dénivelés font plus figue d'exception que de norme, et a 400 m de dénivelé on tombe déjà a moins de 5 mn pour les ploufs ce qui pour un pilote qui ne chercherais pas forcément a optimiser son vol passerais a 90 j de vol en suivant ton raisonnement, ce qui a tendance a limiter fortement le temps disponible.

chez moi les sites ne dépassent pas 150 m de dénivelé, en gros un plouf fait 1 a 2 minutes voir moins d'une minute si tu a le malheur de partir dans la dégueulante, donc si on reste a ton calcul de 2 vol jours on en est sur une base de 450 a 900 jours de vol par an et la on frise le professionnalisme.

ensuite le gars qui fait 15 minutes chez toi en conditions calmes n'apprend rien ou pas grand chose,
mais chez moi celui qui fait 10 minutes c'est celui qui a su décoller au bon moment du cycle, qui a su l'exploiter, remonter au dessus de la crête avant la fin du cycle, qui a réussi a rester en l'air "souvent les pieds dans les branches" en attendant le cycle suivant, c'est celui qui s'est battu a gratter tout ce qu'il a pu, et qui souvent arrête de se battre juste le temps de sortir les jambes a atterrissage, et qui est content au sol d'avoir réussi a multiplier par 10 ou 15 la durée potentielle minimale que pouvait assurer le site.
alors dit moi entre ces 2 pilotes, lequel est le plus autonome?

certes tu pourrait arguer que des pilotes périgourdins on en a pas des masse en compète ni en cfd, mais dit toi bien qu'un des sites dont je parle a été mis en lumière au printemps, et des bornards tels que sylvain gattini, eddy dampierre, setphen guchki, et quelque autre sont venu y faire plus de 150 bornes, mais ils ont aussi fait des tas de moins de 5 minutes sur ce site et pourtant ce ne sont pas des manches sous des enclumes.

quant a ta théorie qui veut qu'a moins de 15 h de vol annuel tu doive te contraindre au vol en école,
premièrement, si tu est sur une région ou le dénivelé des sites, leurs éloignement, ton temps disponible, et les créneaux météo sont limitants, passer plus de temps en école, si tant est que tu puisse te le permettre financièrement on en temps, ne te permettra pas de passer plus de temps en l'air.
deuxièmement, si tu va en école pour être intégré a un groupe en apprentissage, un groupe comme un troupeau cale normalement son allure sur le plus lent de groupe, donc malgré la meilleur volonté possible du moniteur un pilote un peu dégourdi va végéter.
troisièmement, si tu rejoint un groupe pour un voyage de vol a l'étranger "orienté cross" déjà pas sur que tu soit accepté si tu n'a pas ton matériel, de plus si tu ne pratique pas par ailleurs faute de matériel, pour le coup c'est toi le plus lent du troupeau, et pour le coup tu a de forts risques de te mettre en danger.

c'est pour toutes ces raisons qu'un jugement a l'emporte pièce venant d'un pilote qui a une montagne dans son jardin et stipulant qu'a moins de 15 h de vol annuel tu doit être encadré en école me fait bondir.

si malgré tout tu veut me convaincre que même un manche peut faire 15 mn de vol sur mes sites périgourdins en conditions calmes sur un plouf, il n'y a pas de problèmes

ps: quand je parle d'un pilote qui ne se met pas dans le rouge, je n'entend pas par la qu'il vole en conditions calmes, mais juste qu'il en garde sous le pied.
pour info il m'est arriver de voler avec des rafales a 30-35 km/h en étant parfaitement serein sous mon aile, en la maitrisant et en sachant que j'en avais encore sous le pied,
et pourtant il ne m'est pas toujours facile de passer les 20 heures de vols sur une année.
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Triple Seven France
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« Répondre #43 le: 30 Mai 2014 - 20:11:29 »

Je ne sais pas dans quoi tu es en train de partir en me prêtant des considérations qui ne sont pas les miennes...

Je ne vais pas chercher à répondre stérilement point par point. Je veux par contre dire que j'ai d'innombrables ploufs et heures de vol sur un site de 70 m de dénivelé. Avec en conditions nulles souvent 5 vols par jour. Autant d'heures et de ploufs sur un site de 120 m de dénivelé. En conditions nulles 3 vols par jour (la rotation est plus longue). Des centaines de ploufs sur une pente-école de 30 m de dénivelé au vent toujours de travers (c'est formateur). Ma distance la plus facilement réalisée, ça a été dans le Gers. Etc, etc.
Ne m'attribue pas cette méconnaissance de l'activité.

Pour peut-être apporter une autre perspective, dans la vie d'une école de parapente il arrive assez souvent (ou très souvent en fonction de son volume) d'avoir des clients fidèles qui reviennent année après année. Certains en effet ne volent qu'en école, un à deux stages par an ; ce n'est pas une vue de l'esprit, ça existe. Et certains atteignent rapidement un excellent niveau technique.
Pour un client que tu connais bien en tant que moniteur, que tu as formé, avec qui le relationnel est agréable, il n'y a aucun problème pour lui faire faire des vols que les 2/3 des pilotes autonomes ne réalisent pas à cet endroit là le jour dit.
Il y a plein de vallées qui se prêtent à faire du "grand tour", du "bocal élargi" de l'ordre de 30 km en triangle. Typiquement à Val Louron pour prendre un exemple que tu connais certainement, ce sont des clients que l'école prend sur des stages perfs ou thermique et pendant que les autres stagiaires font des "tours de manège" il y a toujours un moniteur pour garder le client en visuel (au besoin à la jumelle) et lui faire faire ses 3 h de tour de vallée.
Ce sont des gens à qui il suffit de donner des consignes du genre "Là tu es bien placé, tu peux transiter direct sur les Myrtilles", ou "Les plafonds sont bien montés, tu peux te laisser reculer sur les reliefs" et "On va basculer de l'autre côté, il faut que tu grattes vraiment le maximum pour partir au plus haut"... Ils sont pris en charge, ils sont amenés sur le bon site au bon moment, ils sont libérés de toute logistique et ils tirent le meilleur parti de la météo de la semaine tout en payant le prix d'un stage perf ou thermique.
Je trouve que le ratio plaisir/sérénité/efficacité vaut le coup et si on voulait bien laisser tomber la religion de l'autonomie (je ne le suis pas en toutes circonstances), c'est une forme de pratique qui devrait se développer fortement.
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« Répondre #44 le: 30 Mai 2014 - 21:16:10 »

tu a ton point de vue et j'ai le mien,
j'ai trop souvent entendu des remarques a l'emporte pièce de la part de pilotes pour qui tout est facile et surtout l’accès au sites, qui ne regardent pas plus loin que leur site et le sacro saint temps de vol, et parfois même sur le forum
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/quest-ce-quun-vol-t19596.0.html
et ça me hérisse au plus haut point, non seulement du fait que cela puisse être écrit
mais aussi que cela puisse être lu par tout le monde, et donc interprété par certains comme une valeur universelle.

mais je répète ce que j'ai toujours dit
oui il faut un niveau de pratique minimum
mais non il ne faut pas mettre un curseur que ce soit en heure, en nombre de vol, en km ou en pet de chouette

l'autonomie n'est pas un sésame,
il n'y a pas de différence de valeur entre celle acquise en école et celle sur des sites sans accompagnement,
il n'y a pas une mais plusieurs autonomies, entre autres celle de décision, celle de pilotage, celle de gestion, mais aussi celles liée a la capacité d'aller sur d'autres sites, a "affronter d'autres conditions météo, et surtout celle de renoncer.

ce qui me gène c'est que des "pilotes" vont se dire j'ai mes 15 h de ploufs donc je suis bon et je peut aller partout et dans n'importe qu'elle conditions
certes l'effet inverse est moins gênant, mais je ne suis pas sûr qu'il soit bon pour un pilote de dévaloriser son expérience.
certes sur certains sujets je suis parfois épidermique et sur celui la surement un peu trop, mais on ne se refait pas

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« Répondre #45 le: 30 Mai 2014 - 21:23:47 »

 quoi
dans le parapente qu'ont soit en autonomie ou pas il y aura toujours 2 dangers : le pilote et le sol.
et malheureusement le premiers oubli parfois le second, l'inverse jamais.

Merci Darwin et bonne  trinquer à tous
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choucas
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« Répondre #46 le: 30 Mai 2014 - 21:28:41 »

quoi
dans le parapente qu'ont soit en autonomie ou pas il y aura toujours 2 dangers : le pilote et le sol.
et malheureusement le premiers oubli parfois le second, l'inverse jamais.

Merci Darwin et bonne  trinquer à tous


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« Répondre #47 le: 30 Mai 2014 - 22:24:19 »

Les seules choses qui comptent c'est de savoir si on est ou non dans sa zone de confort, cela concerne aussi les + expérimentés d'entre nous.
Si  l'accident du débutant sera généralement liée à une grosse faute d'évaluation, le pilote expérimenté sera victime de son ego, de la routine donc d'un manque de vigilance, ou d'un désir d'aller +loin, + fort.


Bien entendu, on pourrait réduire nos accidents avec un respect de toutes les consignes (attention certains peuvent être foireuses), mais nous devons déjà en respecter au travail, sur la route,... la vie deviendrait certainement bien moins agréable.
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« Répondre #48 le: 30 Mai 2014 - 23:54:14 »

pour le nombre de vol par an c'est quand meme plus compliqué !!!

il arrive que certain pilote ayant énormément de vol et très bon pilote , passe une année en volant peu pour plein de raison (changement de taf, arrivé de nouveau événement dans la famille, pas dispo les jour ou ça vol ...) ben ces pilotes même avec leur peu de vol peuvent être en total secu malgrés le faible nb d'heure dans l'année !!!

bref pas facile a mettre des barrière sur le nb d'heure de vol !!!
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py
Invité
« Répondre #49 le: 01 Juin 2014 - 08:52:38 »

...  Tombé sur le dos, ...  dans l'euphorie d'un beau vol. ...
hein ?  effray  la prise de t?te  fum
y a plus qu'a savoir combien d'heures de vol, et si il a une "B perfo mais safe" ...

bon rétablissement.

ps.
  hélas, la saison bat son plein dans lezalpes :
http://www.ledauphine.com/savoie/2014/06/01/un-parapentiste-se-blesse-gravement-au-thorax-et-au-dos
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