15 kmh sous le relief c'est ma limite mais ça peut dependre de la taille du thermique sous le vent. Bien bien gros on peut s'y mettre à l'abri au centre mais bon .....
Pour le laminaire je me rappelle à st Come près de Nimes. Je ne me serrais pas mis en l'air avec un vent pareil, mais 1, 2 , 3, 4 locaux qui décollent et tout va bien, bon et ben y a plus qu'à. Une fois en l'air, tranquille, et repose au déco sur la pointe des pieds sans problème. 25, 30 et plus sur certains sites c'est la norme.
Tous ça est sans doute très vrai pour toi Calvat1. Mais ce n'est pas pour autant vrai pour tout un chacun d'entre nous.
Un environnement donné peut faire que sous le vent même d'un relief plutôt doux et même avec seulement 10 Km/h de zef, une aile peut fermer et même fermer suffisamment pour mettre son pilote en danger suivant ses compétences pour gérer une telle situation de sortie du domaine de vol normal Par exemple sortie de déco du Treh avec du NW où des pilotes se sont déjà retrouvé dans les hauts arbres sous le déco quand la sanction n'était pas plus sévère comme avec un retour brutal à la pente.
Et idem pour ce qui est de la vélocité maximale qu'un pilote peut/sait gérer au déco, en vol et puis pour finir à son retour au sol. Tu donnes l'exemple de Saint-Côme que j'ai déjà pratiqué il y a une paires d'années et c'est vrai que c'est un site qui se pratique plutôt avec un zef bien établi tel un soaring en bord de mer. Mais c'est un site qui peut aussi se montrer piegeux si on est pas vigilant dans son plan de vol et ses placements dans la masse d'air.
Le vrai souci du vol dans du vent fort me semble là, plus que dans la compétence technique de bien tirer les ficelles, dans nos compétences à imaginer en permanence et de façon pertinente (bien sûr) les conséquences de nos évolutions et placements dans la masse d'air avec à l'esprit la conscience forte que tout peut s'accélérer très vite avec la vitesse accrue du zef.
Mon conseil, pour ceux que ça intéresse, est d'aborder très progressivement et d'abord sur des sites "faciles" et/ou à minima bien connu, les conditions de vent/brise de plus en plus forte. Sans oublier qu'il peut exister un monde en termes de turbulences entre la même force de vent de nature purement dynamique et la même force de vent/brise de nature thermodynamique.
Et toujours garder à l'esprit qu'arriver à décoller dans un vent que l'on trouve fort est une chose mais qu'un vol n'est réussi que lorsque l'on aura réussi aussi à se poser à nouveau en bonne santé.