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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: A nos "calculateurs de vol" cérébraux, à leurs progrès et... à leur régression  (Lu 6407 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
paul
Invité
« le: 28 Août 2014 - 21:11:20 »

Bonsoir à tous

Simple conséquence du renouvèlement des gammes, des voiles exigeantes rejoignent chaque les rangs des "occases pas cher" après avoir vécu des histoires plus ou moins "émouvantes" avec leurs précédents propriétaires

Effet collatéral, des pilotes enthousiastes et/ou peu fortunés acquièrent cette performance jugée inaccessible il y a quelques années encore

Passé l'enthousiasme, le réveil peut être difficile, d'autant plus s'ils ont saisi cette occasion pour monter en gamme

Deux camarades viennent d'en faire l'expérience par la voie la plus dure : le passage en service de neurochirurgie - L'un revole déjà (sous une B access récente à peine moins perf que l'EN C avec laquelle il s'est blessé), l'autre a décidé d’arrêter la pratique du parapente, jugeant avec une sagesse restaurée qu'il avait pratiqué 26 un sport formidable et que cela lui suffisait maintenant

Cela nous inspire des interrogations sur le jugement que nous portons sur nous-mêmes, sur notre sacrosainte conscience du risque encouru

Cela m’interpelle particulièrement sur l'adéquation entre les voiles modernes et les "vieux pilotes" de plaisance

Sur le sujet édifiant de la gestion des frontales, je vous conseille -si ce n'est pas déjà fait- de lire l'intéressant article de Sascha B. dans Voler Info

http://www.voler.info/media/Frontales-voler-info-30.06.2014.pdf

Par plaisance, j'entends une activité au long cours, placé sur le signe des compromis avec beaucoup d'autres priorités ou exigences : famille, autres loisirs, préoccupations professionnelles, santé pas toujours optimale pour aller voler sans stress, etc.

Au rythme de quelques dizaines de vols par an, on vit sur ses acquis et on pilote comme on a appris à le faire du temps où l'on volait plus ou avec plus d'engagement au niveau de la pratique, d'exigence au niveau de sa compétence personnelle et de sa volonté de progresser... quand on n'y a pas déjà renoncé

Or, pendant ce temps, les années ont passé et il n'y a pas que les performances qui ont évoluées

Sans parler de l'art ésotérique de la gestion de la sortie du domaine de vol sous les voiles de hautes performances actuelles, il est des comportements qui nécessitent aujourd'hui des réactions assez différentes de celles qui étaient enseignées le siècle dernier, en tout cas suffisamment différentes pour bien désorienter des pilotes décrits comme expérimentés

Sur le volet psychologique que nos comportements révèlent face à des événements imprévues et en contradiction avec nos réflexes acquis, cela donne aussi à réfléchir et à apprendre de nous mêmes pour plus de lucidité dans le choix de nos prochaine ailes mais aussi de nos harnais-sellettes

Cela mérite l'ouverture d'un fil dédié à nos "calculateurs de vol" cérébraux, à leurs progrès et... leur régression, car il y a... et à tous âges !

« Dernière édition: 28 Août 2014 - 21:24:42 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
paul
Invité
« Répondre #1 le: 28 Août 2014 - 21:23:31 »

Ma réflexion est qu’actuellement nous sommes de nombreux pilotes en sursis, sous la menace de nos erreurs de jugement dans nos aptitudes à nous adapter à des ailes très séduisantes mais qui pourraient être pour nous -vieux pilotes tentés de se convaincre qu'il maîtriser leur sujet sous des C ou A+ vendues comme sécuritaires et accessibles- des bombes à retardement !

En cas de stress important –ou de fatigue accusée- les apprentissages les plus récents (stage perfo, SIV, acro) pourraient s’évanouir et l’inconscient « switcher » vers les acquis les plus profonds et/ou les mieux appris

Ce sont des comportements qui ont été mis en évidence en aéronautique, parfois sur des accidents graves touchant des pilotes d'avions de transport de passagers

Exemple : l'accident du vol CROSSAIR 498

http://www.securiteaerienne.com/crossair-vol-crx-498-desorientation-spatiale/

C’est un phénomène de régression mentale, comme un ordinateur dont le calculateur buggé passe en mode « sans échec », sur une couche plus profonde, plus près du noyau dur logiciel, ignorant les fonctions les plus avancées

Dans une situation critique, le vécu se trouve soudainement en contradiction avec l'expérience, les perceptions sont troublées à la suite d'une inattention passagère et/ou d'un incident extérieur; le conscient se met à pédaler à vide, l'adrénaline arrive et l'on passe en PA... sur le bon programme... ou pas...

En parapente, les exemples ne manquent pas si l'on y pense un peu :
  • pilotes surpris par une instabilité spirale et les forts facteurs de charge associés,
  • pilotes victimes d'une fermeture frontale en porte-feuille qui pensent jusqu'au sol avoir toujours le contrôle d'une aile qui répond mollement au frein (sans penser à lever les yeux pour se rendre compte que le bord d'attaque a pénétré et est verrouillé entre les suspentes des "A"),
  • surpilotage et cascade d'incident sous une aile réputée "béton" après des dizaines d'heures de vol sans subir la moindre fermeture,
    etc. Liste non exhaustive que chacun complétera avec sa propre expérience ou celle de ses camarades

 
« Dernière édition: 28 Août 2014 - 21:43:36 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Parapente Samoens
Invité
« Répondre #2 le: 28 Août 2014 - 22:46:24 »


Au rythme de quelques dizaines de vols par an, on vit sur ses acquis et on pilote comme on a appris à le faire du temps où l'on volait plus ou avec plus d'engagement au niveau de la pratique, d'exigence au niveau de sa compétence personnelle et de sa volonté de progresser... quand on n'y a pas déjà renoncé


Plus que le choix de voile, c'est toute la pratique qui mérite d’être remise en cause quand on vole moins. On vole moins, les réflexes, les automatismes, la confiance baissent mais on continue à voler comme avant. Combien de pilotes recommencent à voler en air calme du matin après une baisse de pratique ?

On se voit toujours au même niveau avec les mêmes objectifs et au résultat on se retrouve souvent dans des conditions et avec du matériel inadapté. C'est un phénomène extrêmement courant.
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paul
Invité
« Répondre #3 le: 29 Août 2014 - 13:47:04 »

Bonjour
Bien d'accord avec toi Patrick : on ne doit décoller qu'avec la conviction que l'on va prendre du plaisir avec son aile et que l'on est bien dans ses baskets, réceptif à elle comme à son environnement (trafic, aérologie, évolution météo, heure de la journée, etc.)

Les maîtres mots de la pratique sont sans doute :

- Plaisir !

- Observation/compréhension (dans le doute, on reste au sol... et on observe...),

- Humilité (on veille à ne pas surestimer ses capacités d'adaptation comme celle de son aile à une aérologie mal appréhendée au départ),

- et bien sûr Lucidité (quelque soit son expérience, les centaines d'heures de vol nécessaires pour éduquer ses réflexes au pilotage très particulier de nos ailes - même entretenu régulièrement par des stages vivement recommandés- ne doivent pas faire oublier que nos aptitudes varient continument et qu'il ne jamais se mettre en vol fatigué ou préoccupé car c'est là que les réflexes les plus profondément ancrés réapparaissent, pas toujours dans le bon timing, encore moins dans la bonne amplitude, conjuguant parfois le pire et au plus mauvais moment... comme l'illustre l'accident aéronautique cité plus haut).

Alors, il doit nous être facile de nous convaincre que nous pouvons tous progresser sur le front de la Perception, comme -à contrario- il faut être particulièrement vigilant vis à vis de tout ce qui peut altérer nos perceptions.

Si l'on revient sur le cas des frontales massives dont on a causé ailleurs sur ce fofo, nul doute que l'évolution des architectures a apporté quelques perturbations dans les comportements de nos ailes et sur la façon dont nous les jugeons maintenant.

Je vous propose de reprendre rapidement la genèse de ces évolutions et d'essayer d'en analyser les effets collatéraux sur notre ressenti de ces fermetures mais aussi et surtout des signes précurseurs de celles-ci - n'est-ce pas là que le bas blesse parfois ? -
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Benoit 2R
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« Répondre #4 le: 29 Août 2014 - 16:49:30 »

J'ai aussi l'impression que la meteo a pas mal évoluée ces 15 dernières années. A mes débuts je me souciais peu des prevs et les journées typiques à Annecy c'était de la petite brise de face au déco + des petits cums et des plafs régulièrement au-dessus de la Tournette. Maintenant quand j'y vais (cad prevs potables) je constate des brises soutenues + du vent meteo et des plafs qui permettent à peine de monter au dents de Lanfon avec nettement plus de cisaillements en l'air. Pour en avoir le coeur net il y a quelques temps j'avais checké les archives de windguru et il est clair que les stats de journées ventées ont augmentées depuis ~4 ans. Et je ne suis pas certain que ça aille en s'améliorant...

Dans la même période les ailes ont quasiment toutes perdues 10~15% de surface, on vole plus chargé qu'avant, du coup on se rend peut-être moins compte de l'évolution de la mto.
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« Répondre #5 le: 29 Août 2014 - 17:26:59 »

...
Dans la même période les ailes ont quasiment toutes perdues 10~15% de surface, on vole plus chargé qu'avant, du coup on se rend peut-être moins compte de l'évolution de la mto.

Bonjour Benoit,

Oui, j'ai remarqué que pour la même taille 'M' je passe de 29 (Ion2) à 26,5 m² (Rush 4), donc 9,1% en moins et je n'ais pas maigri (merci le fromage au pain, avec un peu de vin). vol initiation

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« Répondre #6 le: 29 Août 2014 - 17:40:07 »

Outre la diminution de surface, y'a également le passage généralisé en 3 lignes (au minimum) et les joncs qui font que les voiles semblent plus solides mais quand ça ferme, ben ça ferme bien.

En tout cas très intéressant ce fil.

Je suis curieux de voir si les pros confirment cette sensation généralisée de voir de plus en plus de journées avec du vent fort depuis effectivement quelques années ou s'il s'agit juste d'une illusion.

Je me retrouve dans cette discussion car je suis également un "vieux" pilote et effectivement on a tendance à se reposer sur nos anciens acquis qui ne sont pas forcément "à la page" et il y'a un relachement mental.

En cas de gros sketch, je suis pas sûr d'être prêt à réagir comme il se doit et la viscosité mentale me guette. C'est aussi pour cette raison que je me suis décidé à me séparer de ma C (bien que très gentillette) car je ne vole plus assez et surtout je suis moins concentré, n'ayant plus l'envie de chercher à progresser.
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« Répondre #7 le: 29 Août 2014 - 19:15:23 »

...
Dans la même période les ailes ont quasiment toutes perdues 10~15% de surface, on vole plus chargé qu'avant, du coup on se rend peut-être moins compte de l'évolution de la mto.

Bonjour Benoit,

Oui, j'ai remarqué que pour la même taille 'M' je passe de 29 (Ion2) à 26,5 m² (Rush 4), donc 9,1% en moins et je n'ais pas maigri (merci le fromage au pain, avec un peu de vin). vol initiation

Jean-Nono
Vous ne parlez pas de la même chose : Benoît parle de la réduction de la surface des ailes à PTV équivalent entre ses débuts il y a quinze ans et maintenant, toi tu parles de la taille de deux voiles de quasiment la même génération qui ne jouent pas dans la même cour : sortie d'école contre voile de cross, la première est forcément un peu plus surfacée, d'autant qu'elle accepte un PTV max plus élevé.
Au passage, bien souvent une taille S de marque "germanique" correspond à une taille M ailleurs.

Sinon, Benoît, j'ai commencé quelques temps après toi il y a "seulement" un peu plus de 10 ans, mais j'ai le même sentiment : à l'époque, il suffisait qu'il fasse beau pour aller faire une belle journée de vol ; aujourd'hui, il faut être hyper opportuniste et à l’affût d'une belle journée sans trop de vent. J'en ai discuté cet été avec des pilotes expérimentés rencontrés sur des sites assez eloignés, et tous partageaient cette impression.
« Dernière édition: 29 Août 2014 - 19:32:19 par Man's » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler - F. Nietzsche
akira
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« Répondre #8 le: 29 Août 2014 - 19:30:32 »

C est peut être le début du renouveau du delta très heureux
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paul
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« Répondre #9 le: 29 Août 2014 - 19:53:26 »

La genèse du pilotage actif =

Avec la réduction des trainées aérodynamiques, les méduses des débuts s'étaient muée en turbo (le poisson) et les bords d'attaque -qui "assuraient" en amortissement en s'écrasant comme des gueules de bouledogue- avaient pris du mordant, sciant la branche sur laquelle le parapente avait assis son formidable succès: son accessibilité

La confusion s'instaurait en même temps entre stabilité (le système de forces tendant à ramené l'équipage vers le retour au neutre - vol droit/vitesse constante) et amortissement (la force s'opposant à l'accroissement de la vitesse du mouvement)

Si cet amortissement a en effet été longtemps la clé de l'accessibilité d'une aile de vol libre, aujourd'hui, aile et pilote sont perpétuellement en mouvement l'un par rapport à l'autre.

Dans les aérologies agitées, indissociables du vol en ascendance, il est alors rapidement apparu des fermetures plus ou moins importantes et parfois irréversibles quand les capacités manœuvrières étaient dépassées.

Ces phénomènes pouvant être plus rapides que nos capacités de réaction, le credo est devenu l'anticipation : une vigilance et un comportement actif visant à détecter les témoins précurseurs des déséquilibres et à en contenir les effets.

« Dernière édition: 29 Août 2014 - 20:12:49 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
paul
Invité
« Répondre #10 le: 29 Août 2014 - 20:19:09 »

Les indicateurs =

Rapidement sont alors apparu des "remèdes" synthétisant le retour d'expérience des pilotes et des enseignants et les comportements qu'ils avaient observés :

- la position des commandes ("mains aux oreilles!")

- l'effort dans la commande ("au contact")

- la sensation de vent relatif ("pression sur le visage")

etc.
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« Répondre #11 le: 29 Août 2014 - 21:27:37 »

C est peut être le début du renouveau du delta très heureux

Et le succès des mini : plus d'amortissement (suspentage court), moins de fermetures (charge alaire élevée).
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Jean-Nono
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« Répondre #12 le: 29 Août 2014 - 22:43:32 »

C est peut être le début du renouveau du delta très heureux

Et le succès des mini : plus d'amortissement (suspentage court), moins de fermetures (charge alaire élevée).

Bonjour Jeff,

Tu as raison, mais quand cela ferme c'est encore plus dangereux, trop proche du sol. vrac

Jean-Nono
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« Répondre #13 le: 29 Août 2014 - 22:51:40 »

... à l'époque, il suffisait qu'il fasse beau pour aller faire une belle journée de vol ; aujourd'hui, il faut être hyper opportuniste et à l’affût d'une belle journée sans trop de vent. J'en ai discuté cet été avec des pilotes expérimentés rencontrés sur des sites assez eloignés, et tous partageaient cette impression.

visiblement les prévis des experts en changement climatique sont très pessimistes en particulier sur l'aérologie.
Cela ne présage pas grand chose de bon pour l'avenir du vol libre et de l'aviation en générale.

http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20140821.OBS6865/climat-les-meteorologues-brossent-un-tableau-apocalyptique.html

"Le changement climatique donne plus de force à ces courants. [...] D'ici 2050, vous passerez deux fois plus de temps en vol dans des turbulences."

"Les nuages vont se former plus facilement, plus rapidement et les pluies vont être plus fortes"

"D'une manière générale, relève ce chercheur américain, la hausse des températures va avoir "un effet d'amplification sur le climat tel qu'on le connaît actuellement"
« Dernière édition: 29 Août 2014 - 22:58:42 par Van Hurlu de la Berlue » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #14 le: 29 Août 2014 - 23:14:39 »


C est peut être le début du renouveau du delta très heureux

Et le succès des mini : plus d'amortissement (suspentage court), moins de fermetures (charge alaire élevée).

Bonjour Jeff,

Tu as raison, mais quand cela ferme c'est encore plus dangereux, trop proche du sol. vrac

Jean-Nono

Je l'attendais cette remarque  Clin d'oeil toutes les voiles ferment...

La mini donne l'illusion d'être plus accessible pour le novice, ça éloigne le spectre de la méchante fermeture de son cerveau reptilien.

Après comme avec une grande voile, faut juste éviter de se mettre dans des conditions trop pourries.
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paul
Invité
« Répondre #15 le: 30 Août 2014 - 00:04:05 »


- l'effort dans la commande ("au contact")


L'effort dans les commandes est un de ces indicateurs dont le décryptage a bien varié ces vingt dernières années

Cet effort a toujours été associé à un vol trop lent, donc à un risque de décrochage imminent.

Aujourd'hui, sans même parler de l'acro (les commandes des ailes dédiées sont renforcées), des efforts aux commandes très élevés peuvent être au contraire associés à de hautes vitesses (pour un parapente) telles que l'on peut les atteindre facilement en virage, du fait de l'allongement des cônes de suspentes et de la finesse de nos ailes.

C'est ce qui surprend le plus un pilote confronté pour la première fois à une entrée en  neutralité spirale après que son aille n'obéit pas à la remontée de la main intérieure.

En effet, lorsqu'il va rechercher le contact avec la voile, il va constater que les commandes ont durci et qu'il lui faut exercer un effort supplémentaire pour enfoncer la main extérieure (méthode le plus souvent mentionné dans les manuels constructeur) ou bien abaisser symétriquement les deux commandes (méthode la plus "passe-partout" validée par l'expérience et pas mal d'essais instrumenté avec le système de monitoring des accélérations BTS MEMO - Cf. la vidéo de démo du système :

http://vimeo.com/40467538

Et à contrario, certaines ailes utilisant des profils rapides optimisées pour la compétition vont décrocher avec des efforts relativement faibles par rapport au "mur d'effort" qu'il faudra "percer" pour pour décrocher des ailes d'écolage ou de loisir.

Enfin, retenons que la variation de l'effort aux commandes ne sera d'autant plus un étalon commun aux ailes de parapente que se généralisent les entrées d'air à effet Coanda (shark nose, EPT, Air Scoop, etc.) qui lissent les caractéristiques de celles-ci et la performance des profils pour une large plage d'incidence et de vitesse.
« Dernière édition: 30 Août 2014 - 00:24:27 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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