Ce qui me gène beaucoup, c'est qu'au début, on affirme que l'analyse des accidents et incidents n'apporte rien. Bref, que ça n'est pas une bonne approche. Et on ouvre l'enc. de mouches
Alors Patrick, tu n'es pas obligé de lire ça non plus. Mais si tu as de bonnes idées, ça m'intéresse. L'exemple des mayons d'élévateurs était qqch de concret ... par exemple. Mais on peut aussi parler aérologie, meteo, pilotage ...
brad, tu parles déjà de techniques et de solutions pour palier à des accidents potentiels...
MAIS tu zappes la phase préliminaire qui est la décision du pilote qui décide d'y aller alors qu'il sait qu'il y a un risque potentiel.pourquoi le pilote y va ? comment lui faire comprendre qu'il est responsable de sa décision et qu'il pourrait parfois être préférable de ne pas y aller car la prise de risque est trop grande quelle que soit la qualité du matériel et des dispositifs de sécurité passive ?
ce que tu qualifies de parlotte est une tentative de formaliser ce moment, comment et pourquoi le pilote prend la décision de voler ?
il est facile de voir le grain de poussière dans l'oeil du voisin, mais pas la poutre que l'on a dans le sien
proverbe chinois à la sauce aveyronnaise
sur le reste, tu as raison, on peut parler aérologie, pilotage, météo, mais tout ca c'est déjà plutôt bien formalisé dans le cadre de l'enseignement du parapente.
il reste vrai que c'est négligé par beaucoup de pilotes "naturels" qui volent au feeling et à l'expérience, alors que d'autres font l'effort d'apprendre la théorie avant la pratique. n'as tu jamais entendu au déco des pilotes parler de la vitesse de progression des petits jeunes qui en 2 à 3 ans deviennent des compétiteurs chevronnés à 18 ans et des vieux loups à 25 ans... ils allient théorie et pratique intensive. les 2 vont de pairs et ils progressent vite et volent mieux avec plus de sécurité car ils savent ce qu'ils font.
donc de ce coté là, tout existe. l'accès à la théorie est disponible dans les écoles. on y va ou pas. on prend le temps de lire ou pas. mais quasiment tout est dit et connu rien de nouveau ne sortira, si ce n'est du matériel plus performant à la sécurité passive plus grande (pernicieux car on se sentira dispensé de bien piloter ou de savoir ce que l'on fait, car le matériel pardonne).
par contre sur le fait d'évaluer sa capacité à voler "safe".... là, tout reste à faire.
les assureurs marchent en terme de probabilité. aujourd'hui ils t'excluent car ils estiment que tu as plus de chance de te planter que de ne pas te planter.
il faut inverser cette probabilité. et des travaux théoriques comme ceux en cours sont nécessaire pour ce faire.
on doit au contraire encourager ce genre de démarche !!
tu es meilleur pilote que moi mais ca ne t'as pas empêché de te planter déjà....
de mon coté, je prends mon temps (certes, lié à des contraintes socio-professionnelle, en tout cas le pensais je au début, mais je me rends compte que c'est tout simplement le cas de tout le monde et que c'est normal pour bien intégrer tout ce qu'il y a à apprendre pour bien voler) et je cherche à savoir ce que je fais quand je vole.
j'ai suite à mon accident de kite-buggy et mon non accident en parapente analysé le pourquoi de mon accident et de mon non accident et leur approche est TOTALEMENT pertinente et cohérente. si je l'avais intégré dans ma pratique plus tôt je n'aurai probablement pas eu mon accident et mon non accident car je n'aurai pas sorti mes voiles ces 2 jours là...
discussion sans polémique, juste pour faire avancer le schmiliblic (vive Cajarc, soirée choucroute du club local samedi 23 mars pour ceux qui voudraient venir voleter par là).
essaye de faire l'effort d'évaluer ton accident sans te focaliser sur la technique au moment de l'accident, mais sur la préparation du vol et ta décision de voler ce jour là.