Dommage qu'il ait gardé son bras droit baissé sur le frein, ça se serait probablement mieux fini s'il n'avait pas empêché la voile de s'auto-démerder et amplifier le vrac.
j'avais l'habitude de faire plus ou moins la même choses lorsque j'enroulais à l'époque ... sensation de précision, d'être calé au fond du cocon pendant le virage, évidemment toujours revenu au "neutre" et à la position classique une fois de retour en vol droit.
J'ai arrêté justement lorsque je me suis dit "punaise, si tu la prends sur la geule, t'es quand même pas bien pour réagir avec précision, le bras coincé du mauvais coté de l'élévateur."
Effectivement, comme Mans le mentionne, bien dommage qu'il garde son bras de ce coté là de l'élévateur, résultat :
- Action inutile pour tenter de bloquer la fermeture, aucune amplitude dans le freinage voir même une aggravation de la fermeture en poussant tout le bloc d'élévateur vers l'avant, il amplifie la fermeture et enlève toutes chances à la voile de regonfler rapidement.
- Comme souvent ensuite, perte de lucidité, pas de contre sellette, tentative de gros coup de freinage coté fermé sans avoir pu sortir de l'autorot et reprendre un semblant de vol stabilisé ...
Je dirais que le point numéro 1 est assez facile à corriger dans l'attitude, sans garantie évidemment que cela aurait empêché le sketch, on peut tout de même imaginer que le résultat aurait pu être différent.
Pour avoir vécu le deuxième point personnellement, à la seconde ou on part en autorot, la lucidité chute à l'image de notre VZ et on se retrouve dans une situation ou notre attitude nous empêche de sortir de l'autorot voir même aggrave le sketch (surpilotage).
Depuis mon petit incident (sans conséquences par chance) j'essai de me conditionner à tirer le secours au premier tour d'autorot si jamais ma réaction n'est pas adaptée ou suffisante et que le contre selette+commande n'a pas été efficace.