Je lance un sujet pour continuer la discussion
http://www.parapentiste.info/forum/le-coin-du-geek/lire-trace-gps-avec-python-t15907.0.html mais sans l'aspect programmation.
Pour résumer, en utilisant toutes les traces GPS déclarées a la CFD on doit probablement pouvoir trouver des infos intéressantes sur les plafonds. J'ai commencé par chercher des plafonds a proximité de quelques départs de transitions pour voir un peu combien les gens emmagasinent de gaz avant de se lancer.
Maintenant j'aimerais bien essayer de trouver des infos sur les plafonds max en fonction de la période de l'année en regardant les paquets de traces par quinzaine. Mais il y a divers facteurs qui font que le problème n'est pas très simple a aborder. Pour commencer il y a la localisation géographique : plus on prend une zone large plus on a de traces a analyser (ce qui est bien) mais je sais pas si ca a beaucoup de sens de prendre des zones qui couvrent plus d'un massif puisque même a cette échelle les plafs varient en le bord et le centre du massif.
Ensuite je me pose des questions sur le comportement des pilotes. Je me demande si l'altitude max d'une trace GPS donne bien des infos pertinentes sur les plafonds max du jour. Est-ce que vous pensez faire toujours le plaf maximum possible a un moment donné de votre vol ou bien est-ce que depuis l'arrivée des ailes a 12 de finesse vous vous contentez de toujours faire le minimum possible pour passer la prochaine transition en gagnant du temps ?
J'ai commencé par regarder les plafonds sur toute l'année dans un rayon de 40 km autour du Saint Genis (~Allevard). Ca englobe toute la Chartreuse, un gros morceau de Belledonne et un gros morceau des Bauges.
Les plafs a plus de 4000 m sont pour la plupart des anomalies dans les traces GPS (j'ai des resultats a plus de 8000 m) et les plafonds bas - 400 a 700 m - sont généralement fins de vols qui finissent dans mon cylindre, par exemple un gars qui décolle de Gresse en Vercors rentre dans mon cylindre a un peu plus de 400 m d'altitude peu avant de se poser au sud de Grenoble. Mais dans l'ensemble je pense que les traces pertinentes sont largement plus nombreuses que les anomalies.
C'est intéressant de voir que plus de la moitié des vols se font avec des plafs a plus de 2000 m. Je suppose que le gros pic vers 1600 m doit être du aux nombreux vols en bord de massifs (aller retour Saint Hil-Saint Eynard, vols autour de Montlambert...). Je me demande un peu d'ou vient le pic vers 2800 m
, on l'avait déjà vu sur
la transition Granier-Savoyarde.
