Merci.
La gueule des nuages ne corrobore hélas pas du tout l'explication :/
Qu'est-ce qui te fait dire cela ? Perso, vidéo et explications me semble plutôt cohérente.
- N'oublions pas que le haut d'une ascendances n'est pas la base du nuage.
- Que l'atmosphère est une succession de couches de masses d'air aux caractéristiques différentes.
- Qu'une couche d'inversion peut se percer si l'ascendance est suffisamment forte et nous permettre ainsi de voler au-dessus.
- Que forcément ici on n'est pas dans un vol d'onde sous des lenticulaires. On est dans une "forme" de vol d'onde (on l'appelle aussi "vol orographique" chez les velivoles) adaptée au parapente avec juste ce qu'il faut comme alchimie entre force des ascendances thermiques et force du vent météo pour que la rencontre des deux crée l'onde qui permet ici de passer entre les nuages pour aller voler au-dessus.
Pour moi c'est que la masse d'air est moins humide dans cette zone. Il m' arrive régulièrement aussi de monter le long d'un nuage comme le long d'une pente. Très beau d'ailleurs mais pas souvenir de vent qui me ferait monter en dynamique.
J'ai eu une fois le plaisir indicible de savourer l'expérience d'un vol de pente le long d'une... rue de nuages unique dans le ciel et positionnée pile sur la crête des Vosges bien 1000 mètres voire plus au-dessus, entre le Treh et le Grand-Ballon. L'impression d'être le long d'une falaise en coton blanc qui devait bien faire 1000 m de haut (plaf du jour pour moi ~3400 m) dans une masse d'air pas du tout turbulente, très ressenblante à l'air laminaire d'un soaring de bord de mer. Le seul stress étant, au vu de ma distance horizontale au nuage, de me retrouver dans la trajectoire de sortie d'un pilote vélivole/liberiste qui ne sera pas satisfait de monter à l'extérieur de la ouate.