Je n'ai eu aucun problème d'adaptation avec une Radicale en 2009 et j'ai même "envoyé du gros" sous une Awak 18.
J'ai fait des centaines de vols rando, une douzaine en paralpinisme, d'où une expérience que je résume :
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Confort : c'est parfait pendant 1/4h, un peu moins ensuite et au bout de 1/2h je commence à fatiguer. Cela va un peu mieux en mettant les pieds dans l'accélérateur (une simple suspente gainée de plastique) mais bof, les vols aussi longs c'est l'Aiguille du Midi et le Mont Blanc et ce n'est pas tous les jours.
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Efficacité : au lieu des appuis-sellette classiques, on déhanche comme sur une moto de compète ou plus simplement on lève le genou. J'ai envoyé des wings over pas tristes, limités seulement par l'absence de secours qui rend circonspects les gens les plus hardis.
Croiser les jambes est une autre façon de faire mais elle prend du temps et n'est donc pas très efficace quand il faut réagir vite, par exemple quand on gratte le caillou ou quand on botte le cul des écureuils, phases du vol qui nécessitent une grande précision... et totalement inefficace pour envoyer des wings même pas "over" quand on s'amuse en fin de vol.
Engager des 360 avec ce genre de sellette est un jeu d'enfant et en sortir est aussi simple qu'avec une sellette standard... quand on sait le faire.
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Sécurité passive : aucune. Il ne faut pas se croûter et savoir se poser proprement... mais j'ai quand même fait des atterrissages vent de cul du style "sac de charbon" avec une technique simple : pieds en avant, labourage du terrain avec les talons et posé délicat sur les fesses sans me faire mal. Ce n'est pas que je pose mal, mais la Radicale a un
énorme défaut : le réglage de la position ne tient pas et on peut retomber le cul dans la sellette lors de la ressource, ce qui cause le vrac. Le remède est simple : avant d'entamer la phase d'atterrissage, je refais ce réglage en vol. Le remède définitif consisterait à faire une couture pour le pérenniser mais ce serait au détriment du confort pour les vols un peu longs.
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Cela na pas 'empêché Julien Irilli (
) de faire tout le B2F et le Raid Chamois avec sa sellette Ozone hyper-légère de paralpiniste (moins de 100g). C'est un pilote d'exception, avec un mental très fort, il privilégia la légèreté comme dans le RedBull Elements.
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J'ai prêté plusieurs fois une sellette Radicale à des copains ou copines qui se lançaient dans le vol-rando. A chaque fois, il a fallu les rassurer, et à chaque fois l'adaptation s'est faite en quelques secondes.
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J'ai opté pour la Radicale en 2009 parce que si elle n'était pas la plus légère elle était la plus efficace. J'aime beaucoup les boucles "parachutistes" qui ne peuvent pas se défaire seules, sont faciles à utiliser (par exemple avec une jupe longue ou une combinaison de ski) et surtout permettent de se mettre dans la sellette avec des pieds boueux, des crampons ou des skis. C'est un avantage non négligeable.
Corinne en abaya lors de la Planfête 2015
